20 % des ménages les plus pauvres consacrent 9,6 % de leur budget à l’énergie contre 7 % pour les 20 % des ménages les plus aisés. En moyenne, chaque ménage débourse 2 300 euros par an pour payer l’énergie de son logement et le carburant. Selon l’Insee, la part des dépenses d’énergie dans la consommation totale des ménages est restée relativement stable depuis 20 ans, autour de 8 %. Cependant, les économies d’énergie ont davantage profité aux ménages aisés, ceux qui ont eu les moyens de s’équiper en conséquence. « Le rapport entre l’effort énergétique des 20 % des ménages les plus pauvres et celui des 20 % les plus aisés est passé de 1,22 en 1985 à 1,32 en 2006 », note l’Insee. Les logements des ménages locataires sont souvent bien moins protégés du froid que ceux des propriétaires, par exemple.
Les inégalités d’effort énergétique se sont aussi accrues entre type d’habitat (individuel, collectif), pour les plus âgés et entre ville et campagne au détriment des ruraux. Ainsi en 2006, la part de l’effort énergétique est deux fois plus faible dans l’agglomération parisienne (5,7 %) qu’en zone rurale (11,3%).
BA
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