À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
25/04/2009
24/04/2009
Chômage des jeunes : le mal français
Le bilan paraît peu flatteur pour les responsables politiques. Attention aux raccourcis historiques, met cependant en garde la sociologue au CNRS Chantal Nicole-Drancourt. "On ne peut comparer la situation des jeunes en 1970 et dans les années 2000. Il y a quarante ans, une majorité d'entre eux n'était pas scolarisée : ils étaient salariés ou occupaient une activité non salariée dans un cadre familial artisan, commerçant ou rural. C'est aujourd'hui le contraire." Par ailleurs, nuance la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), si l'on prend en compte tous les jeunes de 15 à 24 ans, y compris ceux qui étudient, le taux de chômage n'est plus de 21,2 % mais de... 7,3 %. C'est ce chiffre qu'il faut retenir pour les comparaisons internationales, affirment les spécialistes. Enfin, ajoute Mme Nicole-Drancourt, seule une partie des jeunes au chômage pose vraiment problème.
Qu'il s'agisse de 21,2 % ou de 7,3 %, la France fait moins bien que ses voisins. "Elle est la lanterne rouge du chômage des jeunes, regrette Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric et ardent défenseur de l'apprentissage. Je mets les mesures de droite et de gauche dans le même sac. C'est de l'aspirine. Cela ne peut en aucun cas guérir ce cancer social qu'est le chômage des jeunes."
Si la gauche crée plutôt de l'emploi public et la droite plutôt des aides aux entreprises, la tendance est de multiplier les statuts dérogatoires. "C'est le vice de fond de toutes ces politiques, estime Olivier Galland, sociologue de la jeunesse au CNRS. Cela stigmatise les jeunes, identifiés comme des travailleurs à part, inaptes au marché du travail. Cela les enferme dans des formes de sous-emploi. Certains dispositifs, comme l'alternance, ont certes mieux marché. Mais ils sont souvent préemptés par des jeunes qui ont déjà un certain niveau, ce qui renvoie les autres à la précarité. Globalement, toutes ces politiques sont des cautères sur une jambe de bois ; on n'a jamais traité les problèmes structurels."
Au premier rang desquels figure l'échec scolaire. L'obsession du classement scolaire, base de l'élitisme républicain, et une orientation défaillante conduisent le système éducatif à éliminer plutôt qu'à promouvoir. Cette conception fait cependant l'objet " d'un consensus national", déplore Jean-Patrick Gille, député PS d'Indre-et-Loire. "Si l'on tente de changer les choses, tout le monde descend dans la rue". En attendant, beaucoup d'élèves en échec sont envoyés dans des formations garage, tandis que d'autres s'éclipsent sans qualification ni diplôme. Ils seraient entre 60 000 et 160 000 par an. " On a trop longtemps considéré qu'il y avait un taux incompressible d'échec scolaire, regrette Olivier Galland. Il y a sur ce point une responsabilité politique."
Vu du côté des entreprises, cela induit un manque de qualification professionnelle. " A l'origine du problème du chômage des jeunes, il y a le fait que nous ne parvenons pas à les qualifier à un emploi, analyse Henri Lachmann. Ce ne sont pas des emplois publics ni des aides aux entreprises qui permettront de résoudre le problème, mais un changement total de mentalité sur l'alternance."
Cette voie d'insertion et de formation n'est pas aussi développée en France qu'elle pourrait l'être, même si plus de 600 000 jeunes en bénéficient. " Elle n'a pas toujours été bien perçue par l'éducation nationale, qui privilégie le parcours scolaire classique," constate Bernard Perrut, député UMP du Rhône. Autre problème structurel, le marché du travail n'est guère accueillant pour les jeunes. En substance, il y a d'un côté les "insiders", qui bénéficient d'un contrat à durée indéterminée (CDI) et de la protection du code du travail, et de l'autre les jeunes, qui " supportent tout le poids de la flexibilité et de la précarité", observe Olivier Galland. En se présentant sur le marché du travail, ils souffrent d'" un déni de compétences : ils doivent tout prouver, ajoute Emmanuel Sulzer, chargé d'études au Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq). Et 8 % de ceux qui ont un emploi perçoivent un salaire inférieur au seuil de pauvreté, soit 750 euros".
Les politiques publiques ont beau faire, elles butent contre cette réalité culturelle. " La société fait une erreur de diagnostic. conclut Jean-Patrick Gille. On dit que le problème, ce sont les jeunes. Alors que le problème, ce sont les dysfonctionnements du marché du travail que l'on fait supporter aux jeunes. Avec la défiscalisation des heures supplémentaires, on est allé au bout de l'erreur : cela tue l'emploi des jeunes. Avec la crise, c'est le coup de grâce."
Le Monde - 23.04.09
L'absentéisme des députés européens, un secret d'Etat?
Depuis ce matin, le site Parlorama.eu, qui classe les députés européens en fonction de leur assiduité au Parlement est fermé. Plusieurs eurodéputés, furieux d'avoir été épinglés, ont en effet menacé Flavien Deltort, l'initiateur de ce site, de poursuites judiciaires! En attendant d'avoir consulté son avocat, Deltort, a donc décidé de fermer Parlorama.eu au moins jusqu'à lundi.
On se demande bien sur quelles bases des poursuites judiciaires pourraient être diligentées, les données publiées par Flavien Deltort étant publiques: celui-ci n'a fait qu'un travail de compilation. Ces menaces déshonorent ceux qui les ont proférés et ternissent l'image d'une institution qui est déjà victime d'un fort taux d'abstention. Quand on prétend incarner la démocratie européenne, on se doit d'être exemplaire et d'accepter la transparence qui est justement l'un des piliers de cette démocratie.
Coulisses de Bruxelles, UE - 24.04.09Trabalhadores das empresas HBC, Delphi e Bosch lutam contra sérias dificuldades
Há mais 170 pessoas que podem perder o emprego, são funcionários da HBC, uma empresa têxtil de Oliveira do Hospital que está à beira da falência. Sem encomendas em carteira e há dois meses sem pagar aos funcionários a insolvência da HBC parece inevitável.
Fazem-se apelos ao Governo e a investidores interessados, mas as dívidas ao fisco e à segurança social fazem da empresa um investimento pesado.
Na próxima semana os 170 trabalhadores reúnem-se em plenário para discutir possíveis soluções para a empresa.
Na Guarda, a Delphi voltou a dar motivos de preocupação aos trabalhadores. Um turno inteiro foi suspenso, dos trabalhadores, 12 foram redistribuídos e 20 funcionários foram mandados para casa por tempo indeterminado.
Em dificuldades está também a Bosch, em Abrantes.O grupo alemão está a ponderar encerrar várias fábricas. A unidade portuguesa, que emprega 200 pessoas, é uma das que estão a ser avaliadas.
Contactada pela SIC, a empresa disse que é uma das mais eficientes do grupo mas não quis comentar o possível encerramento.
SIC - 24.04.09
Empresa têxtil HBC despede 170 trabalhadores
A empresa de confecções HBC, de Oliveira do Hospital, iniciou o processo de insolvência, deixando no desemprego 170 trabalhadores que já não recebem os salários desde Fevereiro, disse esta sexta-feira Fátima Carvalho, do sindicato do sector.
Fátima Carvalho, do Sindicato dos Têxteis Lanifícios e Vestuário do Centro (STLVC), disse à agencia Lusa que a administração da HBC comunicou na quinta-feira ao sindicato e aos trabalhadores, numa reunião no Governo Civil de Coimbra, «não ter condições para manter a empresa em funcionamento».
Por trás do encerramento, está a situação difícil que a HBC atravessava, com dívidas à Segurança Social e ao fisco. O contexto, que «já era problemático há alguns meses», agravou-se com a falta de encomendas, levando ao pedido de insolvência agora efectuada, disse Fátima Carvalho.
Segundo a sindicalista, o processo foi acompanhado pelo Governador Civil da Coimbra (GCC), pela Segurança Social, o Instituto de Apoio às Pequenas e Médias Empresas (IAPMEI) e pelo STLVC, tendo-se realizado, nos últimos meses, diversas reuniões em que se estudaram saídas para a empresa.
«Os trabalhadores e o sindicato tudo fizeram para ajudar na viabilização desta empresa», disse Fátima Carvalho.
À procura de novo investidor
Na quinta-feira, a administração da HBC comunicou a decisão de proceder à insolvência, processo que o STLVC e o GCC acreditam ser uma forma de permitir a liquidação do passivo e possibilitar a entrada de um novo investidor.
Nesse sentido, e segundo Fátima Carvalho, foi proposto a todos os intervenientes «uma atitude activa na procura de um novo investidor».
Neste momento, como solução imediata e por forma «a proteger melhor os trabalhadores», foi proposta a suspensão dos contratos de trabalho para permitir o acesso ao subsídio de desemprego, «o que prova que os trabalhadores e o sindicato, ainda têm esperança numa solução», adiantou à agência Lusa a mesma fonte.
Na próxima segunda-feira decorre nova reunião no GCC, onde estarão presentes o sindicato, o IAPMEI e o Instituto de Gestão Financeira da Segurança Social, no sentido de encontrar outra solução para a HBC, disse Fátima Carvalho, acrescentando que «os trabalhadores não vão baixar os braços».
O Presidente da Câmara de Oliveira do Hospital, Mário Alves, contactado pela agência Lusa no sentido de saber da disponibilidade do executivo para ajudar a encontrar uma solução, recusou fazer qualquer comentário.
TVI24 - 24.04.09
Delphi suspende turno da noite, a partir de segunda-feira
Segundo José Ambrósio, dirigente do Sindicato dos Trabalhadores das Indústrias Metalúrgicas e Metalomecânicas (STIMM), de Aveiro, Viseu, Guarda e Coimbra, a administração da empresa decidiu "suspender o turno da noite" a partir desegunda-feira e "cerca de trinta trabalhadores ficam em casa".
"Os restantes dez trabalhadores do mesmo turno [que labora entre as 00:00 e as 07:00] vão ser distribuídos pelos dois turnos diurnos, o primeiro, entre as 07:00 e as 15:40 e o segundo das 15:40 às 23:50", contou.
RTP - 24.04.09
Reino Unido e Espanha registam agravamento de cenário
O desempenho da economia britânica entre Janeiro e Março deste ano esteve bastante abaixo do que era esperado pelos analistas. Apontavam no máximo para uma queda de 1,5 por cento em comparação com o último trimestre de 2008 e para a redução de 3,8 por cento em comparação com o primeiro trimestre do ano passado.
O PIB britânico está em queda pelo terceiro trimestre consecutivo, após um crescimento negativo de 0,7 por cento no terceiro trimestre de 2008 e de menos 1,6 por cento no seguinte.
Os resultados divulgados pelo gabinete de estatísticas britânico são consequência do acentuar do desempenho negativo nos serviços e na indústria. No primeiro trimestre deste ano, os serviços - três quartos do PIB - registaram uma descida de 1,2 por cento, em comparação com 0,8 por cento no último trimestre de 2008. Os resultados da indústria para os primeiros três meses de 2009 sofreram uma queda de 5,5 por centro, perante os 4,5 por cento do trimestre anterior.
Os analistas dizem agora que o ministro das Finanças terá de rever as suas previsões. Alistair Darling disse esta semana esperar que os primeiros sinais de recuperação se registem no final deste ano.
O IHS Global Insight referiu que só no segundo trimestre de 2010 se deverão registar sinais de crescimento e admitem que o Banco de Inglaterra injecte mais dinheiro no seu programa de apoio económico.
Mais de quatro milhões de espanhóis no desemprego
O desemprego em Espanha afecta mais de quatro milhões de pessoas, de acordo com os dados da mais recente Análise de População Activa do Instituto Nacional de Estatística. A taxa de desemprego aumentou 3,45 por cento, que representam as 803 mil pessoas que perderam o seu posto de trabalho nos primeiros três meses de 2009.
Este foi o pior período "em termos de queda do emprego", garante a ministra espanhola da Economia. Elena Salgado considerou que os números são "piores do que o esperado" e interpretou-os como sinal da "gravidade e profundidade" da crise.
A subida da taxa de desemprego em Espanha para 17,36 por cento representa a mais forte perda de emprego em três décadas, para a qual contribuiu o encerramento de 88 500 Pequenas e Médias Empresas (PME), segundo dados ontem avançado pela confederação patronal CEPYME.
Mais de um milhão de famílias tem todos os seus membros em situação de desemprego, o dobro das famílias que assim se encontravam em termos homólogos.
As Canárias, Andaluzia, Extremadura e Melilla são as regiões espanholas com níveis mais elevados de desemprego, que aumentou em todas as províncias. O País Basco era a região com menos desempregados no final de Março.
RTP - 24.04.09
Desemprego registado em Março no Algarve duplicou face ao período homólogo
O número de desempregados inscritos no IEFP no mês de Março de 2009 ascendeu a 484 131 indivíduos, um registo superior ao verificado em Fevereiro e no mês homólogo de 2008 em 3,2% e 23,8%, respectivamente. O aumento do desemprego entre os homens é bastante mais expressivo comparativamente ao observado entre as mulheres: enquanto no caso dos homens o aumento do desemprego face ao mês anterior e homólogo foi, respectivamente, de 3,8% e 38,9%, no caso das mulheres essa evolução foi de 2,6% e 13,6%.
No que toca aos níveis de escolaridade, a incidência do aumento deste indicador é mais intensa entre os desempregados inscritos que completaram o 2º e 3º ciclo do ensino básico: em Março de 2009, o número de desempregados com estas qualificações era 32,6% e 31,5% superior face ao registado em Março de 2008. De referir, porém, que o valor deste indicador para os desempregados que concluíram o ensino secundário é também elevado, fixando-se nos 27,1%.
O Algarve continua a ser a região mais fortemente atingida pelo crescimento do desemprego comparativamente ao registado no ano anterior, tendo o valor desta medida aumentado 55,2% face a Março de 2008. A Madeira, por seu lado, é a região do país cujo número de desempregados registados em Março mais cresceu face ao verificado no mês de Fevereiro: subida de 6,2%.
Link para dados desenvolvidos.
Observatório das Desigualdades - 24.04.09
DESEMPREGO EM MARÇO CONTINUA A AGRAVAR-SE MUITO
São ineficazes as políticas de emprego do Governo e não se defende o emprego atirando dinheiro para cima dos problemas com a distribuição de chorudos cheques a sectores empresariais influentes.
As razões de preocupação manifestadas ontem pela CGTP-IN relativamente aos dados do desemprego faziam todo o sentido. De facto, o desemprego voltou a aumentar em Março, agravando-se significativamente a situação no espaço de um ano. O número de desempregados aumentou em cerca de 24% face a Março de 2008, ultrapassando as 484 mil pessoas, atingindo, mais uma vez, todas as regiões do país e a generalidade das profissões e actividades, em especial as da indústria.
Estimativas feitas pela CGTP-IN com base nos dados do IEFP sobre os desempregados abrangidos por medidas de emprego e formação profissional promovidas pelo próprio instituto, apontam para uma ocupação de cerca de 70 mil desempregados.
Daqui decorre que o número mais aproximado da crua realidade do desemprego deve ultrapassar os 550 mil desempregados.
Acresce ainda, que muitos milhares de trabalhadores se encontram em situação de extrema fragilidade no que concerne ao seu posto de trabalho, designadamente os atingidos por situações de lay-off.
Só ao longo do mês de Março de 2009 inscreveram-se nos centros de emprego mais 65.743 desempregados, a que corresponde o impressionante número de 3 novos desempregados por cada 2 minutos.
A análise dos dados do IEFP referentes ao desemprego registado nos centros de emprego de 2009 vêm confirmar o que a CGTP-IN já vinha afirmando Assim, constata-se que o aumento do desemprego se continua a verificar por três vias:
- Através do fim dos contratos não permanentes, sendo a precariedade a primeira causa do desemprego (39% dos inscritos ao longo do mês tinham contratos a prazo e outras formas de trabalho precário), o que afecta especialmente os jovens trabalhadores;
- Pelo aumento dos despedimentos colectivos, tendo o motivo “despedido” um peso de 19% na procura de emprego, o que confirma que muitos patrões continuam a aproveitar-se da crise para despedir trabalhadores efectivos;
- Por uma cada vez maior pressão para os trabalhadores aceitarem “rescisões por mútuo acordo”, as quais são na sua maioria verdadeiros despedimentos. Em termos nacionais a utilização deste expediente mais que duplicou num ano.
Os dados publicados hoje revelam ainda uma particular incidência no aumento do desemprego no aparelho produtivo que, comparados com o mês de Março do ano anterior, aumentaram mais de 35%. Este indicador é elucidativo do rumo errado das políticas seguidas pelo Governo PS/Sócrates e as suas responsabilidades no agravamento da situação dos trabalhadores e do povo, ao mesmo tempo que é demonstrativo da ineficiência das avultadas verbas transferidas para diversos sectores da economia sem quaisquer critérios ou contrapartidas de médio/longo prazo, como a CGTP-IN vem exigindo.
A actuação dos centros de emprego tem sido ineficaz na resolução dos problemas de emprego com o país se defronta. As ofertas de emprego registadas no IEFP têm muito pouco significado face ao crescente volume de desemprego. Em Março representavam apenas 3% do total de desempregados registados. A qualidade dos postos de trabalho oferecidos é muito má, já que 3/4 dos contratos de trabalho são a prazo, não correspondendo, portanto, a tarefas de natureza temporária. Os salários situam-se ao nível ou pouco acima do salário mínimo nacional, mesmo para qualificações e habilitações muito elevadas.
A protecção social no desemprego continua a diminuir. Pouco mais de 40% dos desempregados inscritos nos centros de emprego tem subsídio de desemprego, chegando aos 60% apenas por via do subsídio social desemprego. Os restantes não tinham qualquer protecção, situação que afecta sobretudo os desempregados de longa duração e os trabalhadores com contratos precários. Além da rápida aplicação do alargamento do rendimento considerado para atribuição do subsídio social de desemprego, a CGTP-IN reclama outras medidas que permitam o aumento da protecção no desemprego, nomeadamente a redução do período de garantia de 450 dias para 365 dias para acesso ao subsídio de desemprego.
Mais uma vez a CGTP-IN reafirma que, perante os factos, mais do que palavras, são necessárias políticas que respondam aos problemas concretos dos trabalhadores. A melhoria da protecção do desemprego, concertada com a defesa e a valorização do emprego é hoje um imperativo nacional.
É fundamental a implementação de políticas que rompam com o modelo de desenvolvimento que vem sendo implementado, numa aposta na promoção do direito ao emprego estável e com direitos, à melhoria dos salários reais, num sector produtivo forte e no combate ao desemprego e à precariedade.
CGTP-IN - 23.03.2009
Desaparecen 88.472 empresas españolas en dos meses
Entre enero y marzo de 2009 desaparecieron 88.472 empresas españolas, de las que el 99,8% eran pymes, según se desprende del Análisis trimestral de la actividad económica y del empleo de las pequeñas y medianas empresas realizado por CEPYME (Confederación Española de la Pequeña y Mediana Empresa).
Según el citado estudio, durante el mismo periodo de tiempo, el número de trabajadores que prestaban sus servicios en las empresas se redujo en 1.078.000 personas.
Añade que la afiliación al Régimen Especial de Autónomos descendió en 140.300 personas, el 4,1% menos que un año antes.
Sobre este asunto, puntualiza que aunque hay una caída de la afiliación "significativa" en este colectivo, hay que tener en cuenta que enero de 2008 se produjo la incorporación de los trabajadores por cuenta propia del Régimen Agrario al de los Autónomos, por lo que los datos pueden estar afectados por este cambio estadístico.
El análisis de CEPYME también indica que por tamaño de las empresas, aquellas que ocupaban entre 1 y 2 trabajadores se redujeron en el primer trimestre de 2009 en 23.552 sociedades.
Aquellas de 3 a 5 trabajadores bajaron en 24.529 sociedades; las de 6 a 9 trabajadores, en 14.078; las de 10 a 25 trabajadores, en 17.372; las de 26 y 49 trabajadores disminuyeron en 5.996, y las de 50 a 249 trabajadores lo hicieron en 2.783.
Público.es - 24.04.09
Más de un millón de familias tienen a todos sus miembros en el paro
El paro en España ha cruzado la cifra psicológica de los cuatro millones de desempleados. La tasa ha aumentado entre enero y marzo 3,45 puntos, lo que supone que, a día de hoy, el 17,36% de los ciudadanos aptos para trabajar carecen de empleo. En total son 4.010.700 ciudadanos, 802.800 más que en la última Encuesta de Población Activa (EPA), que abarcaba de octubre a diciembre.
Se ha establecido, por tanto, un desgraciado récord: España nunca había superado los cuatro millones de personas sin trabajo. En total hay más de un millón de hogares con todos sus miembros en paro, más del doble que hace un año.
La ministra de Economía, Elena Salgado, ha admitido que los datos son "malos y peores de lo esperado". Aun así, ha mostrado su confianza en que a partir de abril producirá una "clara" inflexión y se desacelerará la subida del desempleo.
La vicepresidenta ha recordado que su prioridad es el empleo, luchar contra su destrucción, garantizar el pago de las prestaciones y adoptar medidas para recuperar la senda del crecimiento.
Mayor caída en 32 años
Entre enero y marzo se destruyeron 766.000 puestos de trabajo, el mayor descenso desde hace 32 años cuando comenzó a elaborarse esta estadística, con lo que el número de ocupados se sitúa en 19.090.800.
Es la primera vez en la historia que España supera los cuatro millones de parados
En los últimos doce meses el paro ha subido en 1.836.500 personas y se han destruido 1.311.500 puestos de trabajo, lo que supone una caída del 6,43% en tasa interanual.
La tasa de paro es la más alta desde el cuarto trimestre de 1998 cuando alcanzó el 17,99%, mientras que el número total de desempleados es el más elevado desde 1976, primer año del que se tienen datos.
1.068.400 hogares en los que todos sus miembros están en paro
"La situación es dramática", se ha apresurado a subrayar el coordinador general de Izquierda Unida, Cayo Lara. "El incremento del paro es muy malo para el país, para el consumo, la situación es dramática. Más de un millón de familias no reciben ningún tipo de subsidio, lo que puede producir desintegración social. Hay que dar un giro a la política económica", ha abundado.
1.068.400 hogares con todos sus miembros en paro
Los datos presentan un panorama sombrío, especialmente doloroso para 1.068.400 hogares en los que todos sus miembros están en paro. El dato supone más del doble que hace un año (108,45%). A la lista negra, que representa el 6,3% del total de hogares españoles, se sumaron entre enero y marzo 241.000 familias, lo que supone un aumento del 29,16% respecto al último trimestre de 2008.
Además, en los tres primeros meses del año el número de hogares en los que todos sus miembros tienen trabajo se redujo el 9,51% respecto al mismo periodo de 2008, hasta las 9.595.100 familias, más de un millón menos que un año antes.
Respecto al último trimestre de 2008, la bajada es del 4,99%, lo que supone que entre enero y marzo se concentró más de la mitad del recorte, con más de medio millón de familias afectadas. Según la EPA, en España había a cierre de marzo 12.853.300 hogares con al menos un miembro activo, el 2,7% más que un año antes.
Elena Salgado asegura que a partir de abril se percibirá la recuperación
Por contra, unos 4,13 millones de familias no contaban con ninguno de sus componentes en activo, el 1,8% más que en marzo de 2008.
Canarias y Andalucía, las más afectadas
El paro subió en el primer trimestre del año en todas las comunidades autónomas, especialmente en Baleares (59,3%), Cantabria (40,6%) y Catalunya (36,6%) y la tasa de paro supera ya el 20% en Canarias (26,1%), Andalucía (24%) y Extremadura (21,7%).
En términos absolutos, el paro subió más en Catalunya (166.900 desempleados más), Comunidad de Madrid (114.700) y Comunidad Valenciana (109.500).
Respecto al mismo trimestre del año anterior, el paro subió en todas las comunidades autónomas, de manera especialmente significativa en Aragón (120,3%), seguida de Cataluña (114,1%) y Murcia (110%).
En cuanto a la tasa de paro, tras Canarias, Andalucía y Extremadura se sitúan, con las tasas más altas, Baleares (19,7%), Murcia (19,3%) y la Comunidad Valenciana (19,2%).
Más mujeres que hombres
Según la EPA, los parados entre 25 y 54 años prácticamente duplican a los de hace un año y se sitúa en 2.927.500 desempleados, tras incrementarse en 1.410.500 en un año (626.300 en el trimestre).
Entre los jóvenes de entre 20 y 24 años el paro subió en 223.100 personas en un año (91.700 en el trimestre) hasta los 522.700; mientras que entre los que tienen más de 55 años aumentó en 117.600 en un año (52.900 en el trimestre) hasta los 274.700.
Los de entre 16 y 19 años aumentaron en 85.400 en un año (32.000) en el trimestre y sumaron 255.800.
El desempleo subió más entre los hombres con 177.200 nuevos parados en un año (507.000 en el trimestre) lo que situó el número de desempleados en 2.195.800 y la tasa en el 16,86%.
Las mujeres desempleadas sumaron 659.300 en un año (295.900 en el trimestre), hasta totalizar 1.814.900 y situar la tasa en el 18,01%.
Público.es - 24.04.09
PC City cerrará diez tiendas y despedirá a 215 empleados
Los centros afectados representan el 10% de la cifra de ventas y el 50% de la contribución negativa de tiendas a los resultados y son las de Roquetas (Almería), Ramblas (Barcelona), Torrejón (Madrid), Algeciras (Cádiz), Alicante, Talavera (Toledo), Logroño, Vitoria, Oviedo y Puerto Venecia en Zaragoza.
Además de los 215 empleos del ERE se suspenden otros 49 correspondientes a las tiendas de Torrejón (Madrid) y Las Ramblas (Barcelona) pero a estos trabajadores se les da la posibilidad de trasladarse a otros centros de la compañía en su provincia.
En nota de prensa, PC City valora el acuerdo que garantiza la permanencia de la compañía en España y el empleo de 1.300 personas y señala que la recesión económica ha afectado las ventas y los resultados del ejercicio que acaba el 30 de abril que reflejarán pérdidas importantes.
La multinacional ha presentado un plan de negocio a cinco años para reforzar la compañía que se centra en el servicio al cliente, control del margen, liquidez y control de costes.
El País - 24.04.09
Espanha - El paro supera los cuatro millones de personas por primera vez en la historia
Según ha publicado hoy el INE, la nueva EPA, el mejor termómetro del mercado laboral, ha dejado en papel mojado los últimos cálculos del Gobierno, y ha superado en dos puntos las cifras del entonces ministro de Economía, Pedro Solbes, que preveían una tasa del 15,9% para final de año. Hoy la nueva jefa de la política económica del Ejecutivo, Elena Salgado, no ha podido sino admitir que los datos de la encuesta son "malos y peores de lo esperado", aunque también ha anunciado un punto de inflexión en la recuperación de empleo a partir de abril.
Tampoco el titular del departamento de trabajo, Celestino Corbacho, consideraba la posibilidad de rebasar la cota psicológica de los cuatro millones por mucho que se le preguntó sobre este extremo. Aunque la tozuda realidad y la dureza de la crisis han acabado por imponerse a los argumentos del ministro.
De cara al futuro, la vicepresidenta María Teresa Fernández de la Vega ha rechazado hoy hacer "vaticinios" sobre dónde está el límite de la subida del paro, y "mucho menos apocalípticos", ha matizado tras ser preguntada por el hecho de si llegaremos o no a los cinco millones de desocupados. "Analizamos la situación con realismo, pero también con responsabilidad. Los ciudadanos deben saber que lo que estamos haciendo es trabajar, trabajar y trabajar" para dar el máximo rendimiento a las medidas adoptadas, ha añadido.
Por su parte, el secretario de Estado de Seguridad Social, Octavio Granado, ha atribuido a que nos encontramos en el "epicentro de la crisis" además de ser el "peor trimestre del año".
Ritmo récord de destrucción de empleo
Según la EPA, entre enero y marzo se destruyeron 766.000 puestos de trabajo, el mayor descenso desde hace 32 años -cuando comenzó a elaborarse esta estadística-, con lo que el número de ocupados se sitúa en 19.090.800. En los últimos doce meses el paro ha subido en 1.836.500 personas tras cerrar 2008 con una tasa del 13,9% y se han destruido 1.311.500 puestos de trabajo, lo que supone una caída del 6,43% frente a los niveles de hace un año.
La tasa de paro es la más alta desde el cuarto trimestre de 1998 cuando alcanzó el 17,99%, mientras que el total de desempeados es el más elevado desde 1976, primer año del que se tienen datos, ya que en la anterior crisis de 1993 el número de personas sin empleo alcanzó su máximo en 3.932.900 millones de parados al cierre del primer trimestre de 1994.
Pero, a partir de ahora, la crisis de referencia para los futuros historiadores será la crisis que empezó en 2008 y que ofrecerá a lo largo del presente ejercicio su peor cara en forma de aumento del paro. De hecho, todas las comunidades autónomas, grupos de edad, sexo y sectores se han visto afectados por el descenso del empleo y el aumento del paro entre enero y marzo, aunque el mayor ajuste se ha concentrado en los trabajadores temporales, jóvenes y otros grupos desfavorecidos. Además, por primera vez desde 1994 hay más hombres que mujeres en paro, a pesar de lo cual la tasa de desempleo masculina sigue siendo menor, con el 16,86% frente al 18,01% entre las féminas.
También ha aumentado el número de hogares con todos sus miembros en paro, un 6,3% hasta las 1.068.400 familias, con lo que las familias sin ningún trabajo duplican a las que atravesan esta dramática situación hace un año.
El País - 24.04.09Pobreza: "Coração da Cidade" em ruptura de stock alimentar não pode apoiar todos os que a procuram no Porto
"Neste momento, os bens que nos são doados não chegam para conseguirmos alimentar as mais de 300 famílias que nos procuram", acrescentou a directora do Coração da Cidade.
Instituição de solidariedade social sedeada no Porto.
Visão - 24.04.09
Voyage au dollaristan
Alors que les donateurs américains de USAID clamaient à Paris, en juin 2008, qu’ils avaient construit 680 écoles dans tout le pays. Nous avons vérifié par le réel cette affirmation à Kaboul. Notre contre-enquête révèle que, par manque de place, les enfants suivent les cours dehors, dans un froid glacial. Huit ans après la chute de Kaboul, pas une seule école n’a été construite dans la capitale par USAID.
Il existe pourtant un secteur où la construction ne traîne pas. Celui des villas de luxe. Dans un quartier de Kaboul, de véritables palais sont bâtis à la vitesse de l’éclair.
Des maisons de 400 000 à 500 000 dollars pièce. Le quartier de Shirpour est un étrange dollaristan défendu par des gardes privés et dont on a exproprié les pauvres qui y vivaient à coups de bulldozers.
C’est le premier scandale du gouvernement Karzaï.
Notre investigation établi que ces terrains du domaine public ont été spoliés par des seigneurs de guerre, ancien lieutenants du commandant Massoud. Alors que le portrait du martyr à l’intégrité morale intacte sont placardés partout dans la ville, ses proches ont fait main basse sur le pays et s’enrichissent de manière mystérieuse.
L’argent de la reconstruction est pillé par millions.
Nous enquêtons sur un hopital de Kaboul qui tombe littéralement en ruines. La qualité des matériaux est en cause. Le budget de la reconstruction était géré par l’UNOPS, une agence des Nations Unies. Le responsable local à l’époque des faits, Gary Helseth, est mis en examen par l’ONU, suspecté d’avoir détourné 500 000 dollars.
Ce niveau de corruption, cette absence de sens du service public est le premier argument utilisé par la propagande des Talibans. Et sans doute, ce regard sur l’état de l’économie du pays recèle la clé pour comprendre la progression des insurgés non seulement sur le terrain mais dans le cœur et les âmes des Afghans.
Le Nouvel Observateur - 24.04.09
La maladie de la banque folle
Si l’on en croit la plupart des médias, les banques américaines auraient renoué avec les profits au 1er trimestre. Au bord de la faillite, à la fin de 2008 elles auraient opéré un redressement des plus spectaculaires. Sur les trois premiers mois de 2009, Bank of America affiche un bénéfice de 4,25 milliards de dollars. Wells Fargo, JP Morgan Chase, Golden Sachs et Citigroup affichent respectivement des bénéfices de 3 milliards de dollars, 2,14 milliards, 1,8 milliards et 1,6 milliards. -
L'emploi des jeunes diplômés s'effondre
En avril 2009, 38% des jeunes diplômés en 2008 «sont en emploi et 62% ne sont pas en emploi», selon cette enquête.
Interrogée par l’AFP, l’Afij a déclaré qu’en avril 2008, les jeunes diplômés en 2007 étaient «à 60% en emploi» et «à 40% sans emploi».
Sur les 38% (diplômés de 2008) ayant un emploi, 30% ont un CDI, 29% un CDD ou un CTT (contrat de travail temporaire) de 6 mois et plus et an majorité à temps plein (80%), selon l’Afij.
«Seulement 50% de ces jeunes diplômés occupent un emploi en adéquation avec leur projet professionnel», ajoute l’Afij, qui souligne que «55% d’entre-eux déclarent occuper un emploi d’attente».
En outre «le poste occupé est pour 33% d’entre eux sans aucune perspective d’évolution».
Pour les 20% occupant des emplois à temps partiel, cette situation est subie dans 80% des cas.
L’Afij constate «un meilleur accès à l’emploi des sortants d’IUT (instituts universitaires de technologie) et STS (section de technicien supérieur) tertiaires et des bac+3».
Sur les 62% de jeunes diplômés n’ayant pas d’emploi en avril, la moitié, sans emploi à la date de l’enquête, a occupé un emploi à durée déterminé depuis l’obtention du diplôme, le plus souvent «un emploi d’attente» (pour 63%) «ou correspondant moyennement à leur projet» (pour 17%).
47% vivent grâce au soutien financier de leurs proches, 17% sont bénéficiaires de l’allocation chômage et 14% sont allocataires du RMI, selon cette enquête.
«Ces résultats illustrent d’une part le +retard à l’embauche+ pour les diplômés 2008 dans le contexte de la diminution des embauches» due à la crise économique, commente l’Afij.
Ils démontrent d’autre part «le caractère non linéaire des parcours d’insertion de la majorité des jeunes diplômés qui font souvent des allers/retours entre période d’emploi et période de chômage avant d’accéder à l’emploi stable», ajoute l’association.
Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.241 inscrits de l’Afij diplômés en 2008 entre le 16 avril et le 20 avril.
La répartition des jeunes par niveau de diplômes est: 21% de BTS/DUT, 16% de licence, 6% de master 1, 56% de master 2 et 1% de docteurs.
L’Afij, qui existe depuis 1994, compte environ 40.000 à 50.000 inscrits par an, toutes filières et tous diplômes confondus.
Libération - 23.04.09
UL alerta para carências de estudantes universitários
A administradora da Universidade de Lisboa defende que a actual crise impõe uma maior atenção às dificuldades que os alunos do Ensino Superior enfrentam.
Luísa Cerdeira, que recentemente defendeu uma tese de doutoramento sobre Financiamento do Ensino Superior Português, considera que a única forma de impedir os estudantes mais carenciados de abandonar as universidades é alterar o actual sistema de apoio social.
«Praticamente não existe a percentagem dos alunos que obtêm a bolsa máxima, os níveis de rendimento têm que ser actualizados e seguir a inflação e o que acontece em relação à economia geral», afirmou a administradora.
«[Também] há que encontrar outras formas de apoio porque hoje é muito pouco expressiva a parte dos estudantes que vêm de classes mais desfavorecidas. Por outro lado, os empréstimos podem e devem ser mais divulgados para pagar propinas e outros custos», concluiu.
Luísa Cerdeira não tem dados concretos, mas adianta que um número significativo de alunos tem pedido para adiar o pagamento das propinas.
TSF - 24.04.09
Empresas do calçado dispensam 300 trabalhadores
As empresas Ecco, de Santa Maria da Feira, e a Arauto, de Ovar, vão dispensar 150 funcionários cada uma, devendo a empresa de Ovar fechar esta sexta-feira, duas situações que atingem a a indústria do calçado no distrito de Aveiro.
O sindicato que representa os trabalhadores deste sector no distrito de Aveiro teme mesmo que a Ecco esteja a preparar-se para deslocar a produção para outro país, medida com a qual Fernanda Moreira não concorda.
«A empresa evoca dificuldades e descida de vendas e o que sabemos é que a empresa está a fazer uma deslocalização para outros países», assinalou a dirigente deste sindicato, em declarações à TSF.
Relativamente à Arauto, a sindicalista notou «movimentos estranhos» para parte desta empresa «no sentido de retirar o património que a empresa possuía».
«Está a descapitalizar a empresa para quando se apresentar à insolvência não ter património absolutamente nenhum», acrescentou.
Entretanto, a reunião que estava prevista para esta sexta-feira entre os trabalhadores e administração da Aerosoles, outra empresa do sector do calçado que está em dificuldades, foi adiada para 29 de Abril.
TSF - 24.04.09
Global Crisis: Is Economics Rational?
Classical/neoclassical economics has consistently protected the wealth of the privileged; it has preserved the status quo. This is capitalism's intent, and the evidence for it is overwhelming. It has impeded the improvement of the human condition for two hundred years, and unless it is scrapped, it will continue to do so. No mere change in government can stop it.
Aristotle defined human beings as rational animals, and even today, few people would openly describe themselves as irrational; yet many are. Even so, people don't generally go around calling their decisions, choices, and expectations rational or calling what they do rational activity. Except, that is, economists! They modify sundry and diverse nouns with "rational." In a short search of a few documents, the nouns actors, calculations, choices, decisions, expectations, firms, foundations, investors, outcomes, prices, responses, self-interest, societies, systems, and workers are all modified by "rational," and some seem oxymoronic when so modified. For instance, how is it possible to have an irrational self-interest? And if that isn't possible, what sense does modifying "self-interest" with "rational" make? Why economists feel the need to continually cite the rationality of classical economics is curious. Astronomers, physicists, chemists, biologists, mathematicians, engineers, and others have never felt a similar need. Physicists never speak of rational forces, rational particles, or rational mass. Chemists don't speak of rational reactions. Mathematicians never speak of rational calculations. One begins to wonder whether economists can be likened to the proverbial errant child who almost automatically utters, "I didn't do it!" when everyone knows that s/he did. One wonders whether they continually call themselves and economics rational because that's the only exculpatory response they can think of when what they proclaim turns out, as it so often does, to be wrong.
But if rationality is a human attribute, it is at best a latent one. Activating it requires care and nurture. And some studies have suggested that the ability to activate it declines as people age. Anyone who has tried to teach even basic logic to college students knows that most never acquire enough facility to become even moderately proficient. Many professors who are tasked with teaching it lack the ability to construct even moderately advanced chains of valid reasoning, and for decades, the most used textbook for such courses presented a set of logical rules so deficient that even if a student mastered them all, s/he would have been unable to apply them efficiently. Furthermore the findings of psychologists who have devised experiments to measure rationality claim to have shown that few people consistently behave in rational ways. But this finding is not interesting. Who, other than economists, hasn't known it? Even Aristotle must have known it more than two millennia ago; after all, he was familiar with the irrational claims Plato clearly exposed in his Socratic Dialogues. So the acute question is why economists don't know it, why they persist in accepting classical economic theory?
Those psychological experiments, however, when examined carefully are difficult to interpret. Although the psychologists claim to be measuring rationality, what, if anything, is really being measured is not easily seen. For instance, Prof. Daniel Kahneman is reported to have devised this experiment:
"let's take two groups of people and ask the first if the tallest tree in the world is taller than 300 meters. Then let's ask them how tall the tallest tree in the world is. Then we repeat the exercise with the second group, asking them whether the tallest tree in the world is taller than 200 meters, and then how tall it is. At the end of the experiment, we find that the first group's average answer to the second question is, around 300 meters, and the second's is around 200 meters. Why? [Because] People tend to latch on to a certain 'anchor"—usually one they come across by chance—instead of trying to use a more rational way to gather and process data and make economic decisions." [http://www.haaretz.com/hasen/spages/1077151.html]
But it is difficult to see how this experiment proves anything about rationality. The experiment requires the participants to merely guess, and guessing is not a rational activity. No rational participant would have even answered the initial question. S/he would have responded by asking something like, How would I know?, and the experiment would have collapsed.
But other experiments are more revealing. For instance,
"One of the more compelling studies described . . . involved trick-or-treaters. A few Halloweens ago, Ariely laid in a supply of Hershey’s Kisses and two kinds of Snickers—regular two-ounce bars and one-ounce miniatures. When the first children came to his door, he handed each of them three Kisses, then offered to make a deal. If they wanted to, the kids could trade one Kiss for a mini-Snickers or two Kisses for a full-sized bar. Almost all of them . . . opted for the two-Kiss trade. At some point, Ariely shifted the terms: kids could now trade one of their three Kisses for the larger bar or get a mini-Snickers without giving up anything. In terms of sheer chocolatiness, the trade for the larger bar was still by far the better deal. But, faced with the prospect of getting a mini-Snickers for nothing, the trick-or-treaters could no longer reckon properly. Most of them refused the trade, even though it cost them candy. Ariely speculates that behind the kids’ miscalculation was anxiety. As he puts it, “There’s no visible possibility of loss when we choose a FREE! item (it’s free).” Tellingly, when Ariely performed a similar experiment on adults, they made the same mistake. “If I were to distill one main lesson from the research described..., it is that we are all pawns in a game whose forces we largely fail to comprehend.”
[http://www.newyorker.com/arts/critics/books/2008/02/25/080225crbo_books_kolbert]
What are the problems with this experiment? There is absolutely no evidence that any child or adult involved did any "reckoning," and if no reckoning took place, no "miscalculation" could possibly have occurred. After all, people do make choices on impulse. So how does this experiment prove anything about rationality?
Just ask how a calculation, choice, decision, expectation, outcome, responses, or anything else can be determined to be rational. The only answer is by examining the reasoning process that led to it. But the experiment was built in a way that made any examination of any reasoning involved impossible. The description above says that when the experiment was performed on adults, "they made the same mistake," that is, they selected the free bite-sized Snickers bar. The "mistake" was that they didn't select the larger bar and maximize the amount of chocolate they were receiving. But what if they didn't want to maximize the amount of chocolate? Suppose, for instance, that an adult desired more chocolate than was in the three Hershey Kisses but was also trying to lose weight and didn't want to over indulge. Or suppose that an adult wanted more chocolate, didn't want to eat it immediately, but instead, wanted to put it in a pocket but had no available pocket large enough in which to comfortably place the larger bar. Or again, suppose that an adult wanted more chocolate but wanted to eat it in one bite so that his hands were free for other tasks. In all three of these cases, selecting the mini-Snickers was the rational choice. The mistake made in this experiment was made by the designer, not the participants. He assumed that the only rational choice was the one that maximized the amount of chocolate obtained. But rationality cannot be determined by arbitrary definition. Rationality is an attribute of deliberative processes and nothing that does not involve a deliberative process can be called rational. Human beings do engage in thoughtless activities. When doing so, they are not engaged in rational behavior. But they also sometimes think about what they are doing. When their thinking conforms to well-known norms of logic and is based on true premises, it is rational, when it doesn't, it is not. The thinking, not the result, is the deciding factor.
This experiment, however, is revealing, because economists do exactly what the experiment's designer has done. Defining the maximization of the amount of chocolate is perfectly analogous to maximizing one's income, and economists define that result as the only possibly rational one. Thus everything economists describe as rational is mere tautology. Unfortunately tautological theories, being hollow, are not rational, so neither are classical economics and the economists who advocate it.
In fact, rationality is a poorly understood concept. Consider this quotation from the Haaretz article cited above:
"Psychology today differentiates between two methods of thinking: There is the intuitive method, and there is the rational one. The intuitive method is characterized by rapid learning, and it concludes very quickly that what has happened the last three times will happen forever, again and again."
But what is here described as the intuitive method is nothing but an example of a well-known fallacious mode of reasoning known as hasty generalization, so what is described as "two methods of thinking" amounts to nothing more than good and bad, which is hardly a remarkable observation.
In fact, none of the fifteen nouns mentioned in the first paragraph that economists modify with "rational" are rational in themselves. They can only be called rational after the deliberative processes that lead to them have been examined, but no economic theory could ever do that. And to merely assume they are rational when they lead to a predefined result is as irrational as making choices on impulse. So why do economists believe in their theory?
Once put into practice, rational people judge theories, policies, and practices by how well they satisfy the intentions which led to their implementations. Unless the intentions are known, no sound judgment can be made. For instance, some years ago the Congress enacted harsh, mandatory sentencing of criminals. What was the Congress' intent? If the intent was to reduce crime, the policy has failed. If the intent was to merely punish criminals, it might be said to have succeeded. But what is some Congressmen intended the former and some the latter?
When we look at classical/neoclassical economics, how can it's intent be determined? In the absence of any stated purpose, one can examine the things it does and those it doesn't. In the two plus centuries it has been practiced, orthodox classical capitalism has not brought a growing or even a stable level of prosperity to the peoples who inhabit the countries in which it has been practiced. Spurts of apparent prosperity have been continuously destroyed by economic crashes that have over and over again ruined the lives of millions.
But what if its intent has never been the promotion of the people's prosperity? What, if any, result has it attained consistently? Well, it has consistently protected the wealth of the privileged; it has preserved the status quo. The wealthy privileged increase their wealth in good times and in bad. The system works for the privileged just as the market works for stock brokers who make money when prices are rising and when they are falling. If this is capitalism's intent, and the evidence for it is overwhelming, understanding the Obama administration's, and the developed world's, response to the current economic downturn is easy. As the meager apparent wealth that the common people acquired during the better years now disappears, as they lose their jobs and homes, the wealthy institutions and the people who manage them and created the downturn are rewarded and prevented from failing by obligating the common people to someday repaying a growing colossal national debt incurred for the sake of those privileged. None of this makes sense unless capitalism's intention is to preserve the status quo at the people's expense.
Of course, we're told that a stable financial system is essential to economic prosperity. We're told that credit must be easily acquired again, so that businesses can meet payroll and consumers can resume buying. But these claims are also irrational. Businesses properly should be capitalized by investment and products should be purchased with earnings. So why do governments claim businesses and consumption need to be financed by debt? The answer is really very simple. The wealthy increase their wealth by lending and they do it without even having to use their own money by means of the Ponzi scheme known as fractional reserve banking. And when debtors cannot meet their obligations, their assets are acquired by the wealthy at fire sale prices who then become even wealthier. This is what capitalism does; it does it consistently and spectacularly. It really can have no other purpose. Credit is good only for creditors; debtors always lose.
What is there about this that economists cannot understand? Are they absolutely irrational or complicit? Each must answer for him/herself. But the economic system they advocate is nothing but an irrational tower of Babel that is based on principles derived from simplistic, imaginary situations and assumptions about rationality that are contradicted by hundreds of years of evidence, and is devoted to the worship of Mammon which benefits only the rich. Capitalism has been very successful; it has impeded the improvement of the human condition for two hundred years, and unless it is scrapped, it will continue to do so. No mere change in government can stop it.
Trabalhadores dos impostos convocam 18 greves
As paralisações antecedem as discussões sobre a revisão da carreira entre o Governo e os sindicatos. Hélder Ferreira, presidente do STI, afirmou que há muitos contribuintes, habituados a pagar a pronto os impostos, "que neste momento estão a pedir o pagamento fraccionado".
C.M. - 24.04.09
PS acusado de não contrariar agravamento
«Os dados divulgados pelo IEFP mostram que as medidas adoptadas pelo Governo são insuficientes para contrariar o preocupante agravamento do desemprego», disse o secretário-geral da CGTP à agência Lusa.
Manuel Carvalho da Silva defendeu que a única solução para o problema do desemprego é «a mobilização geral do país para a defesa do emprego».
Para ilustrar a gravidade da situação, o sindicalista referiu que o aumento do núnmero de desempregados verificado ao longo do mês Março - mais 65.743 - corresponde a «3 novos desempregados em cada 2 minutos» de todos os 31 dias do mês.
O líder da Intersindical lembrou ainda a existência de milhares de trabalhadores que têm o posto de trabalho em perigo e mais de 70 mil pessoas que estão em programas promovidos pelo IEFP, sem garantia de emprego, e de muitos outros que já desistiram de se inscrever no centros de emprego.
O secretário-geral da UGT também manifestou preocupação quanto ao aumento do desemprego verificado e reafirmou a necessidade de os parceiros acompanharem a aplicação das medidas governamentais de combate ao desemprego.
«Estes dados reforçam a nossa preocupação pois o aumento do desemprego é superior ao esperado e o ritmo de crescimento não se tem atenuado e isso tem a ver com as medidas governamentais, que não estão ainda a surtir efeito», disse joão Proença.
Para o sindicalista, o desemprego atingiu «níveis insutentáveis» e por isso defende o acompanhamento das medidas de combate ao desemprego pelos parceiros sociais.
«Ninguém sabe qual o impacto real das medidas que o governo tem em vigor, é preciso mais informação e acompanhamento», disse à Lusa.
O número de desempregados inscritos nos centros de emprego disparou 23,8 por cento em Março, face ao mesmo mês de 2008, prolongando a subida iniciada em Outubro e marcando o acréscimo mais elevado desde Setembro de 2003.
De acordo com os dados divulgados hoje pelo Instituto do Emprego e Formação Profissional (IEFP), o número de desempregados inscritos no final do mês passado somava os 484.131, mais 93.105 inscrições do que em Março de 2008.
Destak.pt - 23.04.09
120 despedidos na Leoni apanhados de surpresa
A Leoni despede 120 de 722 trabalhadores e justifica a medida com a "drástica redução" das encomendas. A decisão colhe de surpresa operários. Sindicatos apelam ao Governo para que fiscalize a legalidade do processo.
Várias das trabalhadoras atingidas pelo despedimeto colectivo ontem anunciado pela Leoni, em Viana do Castelo, não conseguiram disfarçar a emoção, à saída da fábrica. Aos operários, na sua maioria mulheres, a administração comunicou que vai mandar 120 para o desemprego, de um total de 722 funcionários. A empresa, que se encontra em "lay-off" há cerca de dois meses, justificou, em comunicado, a medida com a "redução drástica e continuada dos pedidos", observando que a redução parcial do período normal de trabalho "provou ser uma medida insuficiente". Os sindicatos apelam, agora, à tutela, para que fiscalize a "legalidade e transparência de todo o processo".
"Não estava de todo à espera de uma decisão destas. Ninguém estava", confidenciou, emocionada, uma operária de 39 anos, perto de 17 deles passados a trabalhar na fábrica de S. Romão de Neiva, afiançando que só ao início do seu turno, ontem à tarde, teve conhecimento da decisão. Segundo Paula Correia, outra das trabalhadoras dispensadas pela unidade de fabrico de cablagens para automóveis, os funcionários foram chamados ao início do respectivo turno, sendo-lhes, então, comunicado o despedimento. "Falava-se de muita coisa. Até ontem (anteontem) me disseram que estava para cair uma bomba na empresa. Parece que, agora, já caiu", acrescentou.
No documento divulgado, a administração da Leoni refere que a decisão ficou a dever-se tanto à redução das encomendas como às perspectivas "pouco animadoras dos próximos dois anos", situações que, segundo a empresa, obrigaram a fábrica a "reduzir a sua capacidade de produção".
Para as estruturas sindicais, que chegaram a interpor uma providência cautelar para travar o "lay-off", o despedimento ontem anunciado poderá apresentar-se como "o primeiro passo para o desmembramento total da empresa". Tal receio é manifestado pelo coordenador da União de Sindicatos de Viana do Castelo, Branco Viana, que considera que a atitude da empresa "parece ter sido premeditada". A propósito, indagou: "Se a empresa havia dito que não tinha disponibilidade financeira para formação, como é que dispõe de verbas para o despedimento?" Aludindo a decisão tomada em altura em que a fábrica se encontra em "lay-off", considerou tratar-se de questão "que queremos ver esclarecida pelas entidades competentes".
J.N. - 24.04.09
Um desempregado a cada três minutos
A matemática ilustra o que se ouve todos os dias: em Março, a cada três minutos, um novo desempregado somou-se à lista dos que não têm trabalho. No final do mês eram já 484 mil, o maior aumento homólogo desde o Verão de 2003.
Quase duas semanas depois da data em que costuma revelar os dados sobre o mercado laboral, o Instituto do Emprego e Formação Profissional (IEFP) disse ontem que, no final de Março, Portugal tinha mais 93 mil desempregados do que no mesmo mês do ano passado e mais quase 15 mil do que em Fevereiro, ao ritmo de quase 500 por cada dia, 21 à hora ou um de três em três minutos. Só este ano, o número de desempregados inscritos subiu em 68 mil pessoas.
Contas feitas, o trimestre acabou com 484 mil desempregados oficialmente registados. A estes, somam-se pessoas envolvidas em programas especiais de emprego, por exemplo, em instituições culturais, onde o desempregado é temporariamente colocado, mediante o pagamento de uma pequena verba, mais o subsídio de desemprego. Em todo o caso, são pessoas ocupadas em programas especiais, à falta de melhor situação no mercado laboral.
Face ao que acontecia no ano passado, há mais homens e mais mulheres desempregados; jovens e adultos, tanto à procura do primeiro emprego quanto a querer reentrar no mercado de trabalho; desde pessoas que mal sabem ler e escrever até a quem tem um curso superior - a exclusão do mercado de trabalho é transversal a toda a sociedade.
Tem sido, também, generalizada pelo país, mas, em Março, o Algarve continuou a distinguiu-se pelas piores razões: nos últimos meses o desemprego não tem aumentado muito, mas a situação é de descalabro quando comparada com o que acontecia há um ano: o número de pessoas sem trabalho disparou 55%, para quase 21 mil pessoas.
A Norte, o cenário tem poucas mudanças face aos últimos anos. Alberga 43% de todos os desempregados do país e, no espaço de um mês, "ganhou" seis mil novas pessoas sem trabalho. Ou seja, sozinho é responsável por 40% do aumento do desemprego no país.
Os números do IEFP não surpreenderam o ministro do Trabalho. São o "sinal" da "situação económica que vivemos, uma situação de recessão mundial", disse, em Amarante, onde visitou um pólo do CENFIN, o Centro de Formação da Indústria Metalúrgica e Metalomecânica. Vieira da Silva, citado pela Lusa, insistiu na necessidade de manter o emprego existente e apoiar as empresas, para que "não sejam obrigadas a despedir".
Essas mesmas medidas foram apelidadas de "insuficientes" para contrariar o "preocupante agravamento do desemprego", disse à Lusa Carvalho da Silva, secretário-geral da CGTP, para quem a única solução é a "mobilização geral do país para a defesa do emprego".
João Proença, da UGT, secunda a ideia: "Estes dados reforçam a nossa preocupação pois o aumento do desemprego é superior ao esperado e o ritmo de crescimento não se tem atenuado e isso tem a ver com as medidas governamentais, que não estão ainda a surtir efeito", disse, exigindo do Governo mais informação. "Ninguém sabe qual o impacto real das medidas que o Governo tem em vigor", afirmou também à Lusa.
J.N. - 24.04.09
Novos desempregados com maior subida em 15 anos
Não há registo de pior trimestre na corrida aos centros de emprego. De Janeiro a Março inscreveram-se mais de 196 mil pessoas, ou 2185 por dia, um valor sem precedentes. O ritmo de subida é o maior desde a crise de 1993.
O primeiro trimestre do ano foi o mais crítico de sempre na corrida aos centros de emprego. De Janeiro a Março inscreveram-se mais de 196 mil pessoas como desempregadas, o valor trimestral mais alto desde, pelo menos, 1979.
Em termos homólogos, as subidas registadas no mês de Março (58%) e no conjunto do trimestre (38%) foram as mais elevadas desde a recessão de 1993, mostram dados do Instituto do Emprego e Formação Profissional (IEFP) divulgados pelo Banco de Portugal.
Não admira, por isso, que o número de desempregados que permanecem sem emprego no final do mês - o valor acumulado - continue a subir de forma tão expressiva. De acordo com a informação administrativa divulgada pelo IEFP, Portugal tinha, em Março, 484 mil desempregados: mais 24% do que há um ano e mais 16% do que no final de 2008.
Foi um acréscimo de 68 mil pessoas desde o final do ano passado, também inédito num período tão curto. O grande salto deu-se, contudo, no primeiro mês do ano, tendo desde então vindo a abrandar: foram mais 32 mil pessoas em Janeiro, 21 mil em Fevereiro e menos de 15 mil em Março. Um abrandamento que pode justificar as palavras do ministro do Trabalho, Vieira da Silva, quando ontem disse que os números "estão em linha" ou são até "ligeiramente inferiores" ao que tem sido "o comportamento do desemprego inscrito nos centros de emprego ao longo deste ano". Uma situação que atribui à "recessão mundial".
Contudo, o abrandamento não foi linear no registo de novos desempregados - o fluxo - que é tido como um indicador do que poderá acontecer no futuro. Apesar de o número ter recuado em Fevereiro (de 70 mil para 60 500), voltou a aumentar em Março, para 65 743 novos inscritos como desempregados, elevando o número do primeiro trimestre para as mais de 196 mil pessoas já referidas.
Não é fácil perceber se os movimentos sazonais do mercado de trabalho - que no Verão cria, em regra, mais emprego, sobretudo precário - vão conseguir amortecer os efeitos de uma recessão tão acentuada. Vieira da Silva contestou ontem as previsões do FMI, que projecta a subida da taxa de desemprego para o valor recorde de 11% no próximo ano com a destruição de 160 mil postos de trabalho. "Não é inevitável que esta recessão económica tenha uma tradução tão dura do ponto de vista do desemprego", declarou aos jornalistas.
Os trabalhadores com contratos mais precários são os que estão mais vulneráveis a uma subida tão acentuada do desemprego.
Os dados mostram que o fim de trabalho não permanente - como a não renovação de contratos a prazo - continua a ser o principal motivo de desemprego, responsável por 39% das inscrições em Março.
Os despedimentos têm, contudo, conquistado peso nos últimos meses. No primeiro trimestre motivaram 38 804 inscrições, mais 63% que em período homólogo.
D.N. - 24.04.09
Crédito malparado bate níveis recorde
Dívida vencida das famílias no crédito ao consumo aumentou 36,6% em Fevereiro. O malparado das empresas cresceu 56,8% e os incumprimentos aumentam à média mensal de 110 milhões de euros. Nem na crise de 2003 a banca emprestou tão pouco dinheiro às empresas.
Por cada 500 euros de empréstimos ao consumo contraídos nos bancos os portugueses tinham, em Fevereiro, em relaxe bancário 5,6 euros. O crédito malparado, em resultado das contas com supermercado, compra de carros ou electrodomésticos, aumentou 36,6% em relação ao ano passado.
Consequência do aumento do desemprego, baixos salários ou uma "vontade incontrolável de gastar", a verdade é que as dívidas vencidas estão a aumentar, segundo dados do Banco de Portugal ontem divulgados. Em Fevereiro, o incumprimento no crédito à habitação aumentou 23,2% em comparação com o mesmo mês do ano passado. O crédito concedido está em forte desaceleração - aumentou 2,7%, quando em Janeiro crescia 3,2% em termos homólogos -, mas os empréstimos vencidos já chegam a 1,6% do total dos créditos vivos.
No total, o dinheiro reclamado pelos banqueiros - em empréstimos à habitação e ao consumo - às famílias portuguesas aumentou 773 milhões de euros em apenas um ano, uma expansão de 28,7%. Assim, a dívida em relaxe atinge os 3,2 mil milhões de euros, o suficiente para pagar o novo aeroporto de Alcochete.
Seja por se sentirem já muito endividadas - a dívida total das famílias ultrapassa em 30% o rendimento anual médio - ou por imposição do bancos, a verdade é que para as famílias a torneira do crédito está a fechar, apesar de o preço do dinheiro estar cada vez mais barato. A factura mensal de juros para um típico empréstimo ao consumo baixou 6,1% entre Novembro do ano passado - o pico mais alto da taxa de juro - e Fevereiro deste ano. Mas ainda assim os novos empréstimos à habitação (ver página 2 e 3) e ao consumo estão em queda. Em Fevereiro, os portugueses contraíram 268 milhões de euros para gastar em consumo, menos 13,1% do que em igual mês de 2008.
D.N. - 24.04.09
23/04/2009
La izquierda llega al gobierno pero no tiene el poder
Introducción: Tres grandes categorías de gobiernos en América latina
En América Latina, si exceptuamos a Cuba, podemos señalar tres grandes categorías de gobiernos. En primer lugar, los gobiernos de derecha, aliados de Washington, que desempeñan un papel activo en la región y ocupan una posición estratégica: son los de Álvaro Uribe en Colombia, Alan García en Perú y Felipe Calderón en México.
En segundo lugar, hallamos presuntos gobiernos «de izquierda» que llevan a cabo una política neoliberal y apoyan a la burguesía nacional o regional en sus proyectos: Brasil, Uruguay, Chile, Nicaragua y el gobierno de Cristina Fernández Kirchner, de los peronistas argentinos. Son gobiernos que hacen una política neoliberal, que favorece al gran capital, maquillada con algunas medidas de asistencia social. En efecto, doran un poco la píldora neoliberal aplicando programas sociales. Por ejemplo en Brasil, las familias pobres reciben un poco de ayuda del gobierno, lo que le asegura el apoyo popular en las regiones más pobres del país.
Algunos de estos gobiernos intentan mejorar sus relaciones con Washington, especialmente con el establecimiento de acuerdos de libre comercio con Estados Unidos. Chile firmó uno y Lula, en Brasil, también busca un acuerdo con Washington en torno a una serie de asuntos políticos. Pero al mismo tiempo persisten grandes divergencias de opinión entre el gobierno de Lula y Estados Unidos. Dichas divergencias se refieren a la defensa de los intereses de la burguesía brasileña que conciernen a la agricultura y a una serie de sectores industriales, especialmente los dirigidos a la exportación, que no aceptan el proteccionismo de Estados Unidos.
En la tercera categoría de países se encuentran Venezuela, Bolivia y Ecuador, que se enfrentan con la oposición activa de importantes sectores de la clase capitalista local y de Washington. Cuba es, en sí misma, una cuarta categoría.
1. Características de las experiencias en curso en Venezuela, Ecuador y Bolivia
La importancia de las movilizaciones populares…
En cuanto a los países que conforman la tercera categoría, Venezuela, Bolivia y Ecuador, hay que señalar que únicamente podremos entender la política de estos países si tenemos en cuenta las potentes movilizaciones populares que jalonan su historia reciente. En Ecuador, cuatro presidentes de la derecha fueron devueltos a sus casas entre 1997 y 2005 gracias a las grandes movilizaciones de la población. En Bolivia surgieron importantes luchas contra la privatización del agua en abril de 2000 y a finales de 2004. Las movilizaciones relacionadas con el gas, en octubre de 2003, derrocaron e hicieron huir (a Estados Unidos) al presidente Gonzalo Sánchez de Lozada. Venezuela, desde 1989, ha conocido importantes movilizaciones que inauguraron las grandes luchas sociales contra el Fondo Monetario Internacional, que se desarrollaron a escala planetaria en los años noventa. Pero fueron todavía más espectaculares las enormes movilizaciones populares del 12 de abril de 2002, manifestaciones espontáneas de protesta contra el golpe de Estado para derrocar a Hugo Chávez. Estas movilizaciones consiguieron, directamente, el regreso de Hugo Chávez al palacio presidencial de Miraflores el 13 de abril de 2002. Las grandes movilizaciones populares son un factor decisivo en la existencia y supervivencia de los gobiernos de Venezuela, Bolivia y Ecuador.
… y de la adopción democrática de nuevas constituciones
El segundo punto importante es la revisión de la Constitución. En 1999 en Venezuela, durante el primer mandato de Hugo Chávez, se adoptó por referéndum una nueva Constitución democrática (redactada por una Asamblea Constituyente). Dicha Constitución, que sigue actualmente en vigor, ha garantizado más derechos culturales, económicos y sociales a la mayoría de la población venezolana. Además, la propia Constitución estableció un mecanismo democrático que permite revocar, a media legislatura, a los cargos elegidos a todos los niveles (incluido el presidente de la República). La adopción de una nueva Constitución en Venezuela, posteriormente inspiró a los gobiernos de Bolivia y Ecuador. Ecuador adoptó una nueva Constitución en septiembre 2008 y Bolivia en enero 2009. ¡Son reformas efectivamente profundas! Esos cambios políticos democráticos que se están llevando a cabo en estos tres países no sólo se han silenciado sistemáticamente en los medios de comunicación de los países más industrializados y otros, sino que además dichos medios han orquestado una campaña constante de injurias con el fin de presentar a los jefes de Estado de los tres países como repulsivos dirigentes populistas y autoritarios.
Las experiencias de estos tres países andinos, en relación con la adopción de nuevas Constituciones, son muy ricas. Deberían inspirar a los pueblos y las fuerzas políticas de los demás países. Sólo hay que comparar la situación de Europa, con la ausencia de un procedimiento democrático para la aprobación del Tratado constitucional. Por supuesto, las experiencias en curso en Venezuela, Bolivia y Ecuador también tienen contradicciones y límites importantes que hay que analizar.
Recuperación del control público sobre recursos naturales
Un tercer punto importante: los gobiernos de Venezuela, Bolivia y Ecuador tomaron medidas para reforzar el sector público y obtener el control de los recursos naturales. En Venezuela, el Estado tomó el control de la gran compañía petrolera PDVSA que, aunque era pública, favorecía los intereses privados y declaraba la mayoría de sus rentas en Estados Unidos. Fue una batalla muy dura. La clase capitalista organizó un golpe de Estado en abril de 2002 seguido de un cierre que paralizó la empresa en diciembre de 2002 y enero de 2003. El producto interior bruto de Venezuela se hundió en los primeros meses de 2003, pero finalmente el gobierno recuperó el control de la situación con el apoyo de la mayoría del pueblo. El Estado venezolano también ha conseguido el control de un importante campo de petróleo, la falla del Orinoco. En Venezuela, el Estado produce dos tercios del petróleo, y un tercio lo producen las grandes compañías petroleras. Pero actualmente el petróleo se explota en el marco de nuevos contratos negociados en los que el Estado recauda más rentas que antes. Hay que añadir otras nacionalizaciones: la producción y distribución eléctrica, las telecomunicaciones (CANTV), la siderurgia (SIDOR, que cuenta con 15.000 trabajadores), el sector del cemento y algunas empresas de producción alimentaria (Cargill). Sin olvidar la reforma agraria, dirigida a entregar la tierra a quienes la trabajan.
Bolivia nacionalizó el petróleo y la producción de gas en 2006. Evo Morales envió al ejército para controlar los campos petroleros, pero las multinacionales siguen estando activas ya que son ellas las que extraen el petróleo y el gas. Claramente, el Estado es el propietario de las riquezas naturales, pero son las grandes multinacionales quienes explotan el petróleo y el gas. De ahí la importancia estratégica de los acuerdos entre Venezuela y Bolivia, que permitirán a Bolivia reforzar una compañía petrolera pública para extraer y refinar el petróleo y el gas. Bolivia no tiene refinería; las que tiene Ecuador son insuficientes. Bolivia y Ecuador exportan petróleo e importan combustible y otros productos refinados. De ahí, también en esto, la importancia de acuerdos estratégicos entre Venezuela, Ecuador y Bolivia para reforzar la autonomía de los dos últimos.
Lo que Venezuela, Bolivia y Ecuador tienen en común con la segunda categoría de países (Brasil, Uruguay, Chile, Argentina), es una política determinada de programas de asistencia pública. No se trata de rechazar pura y simplemente estas medidas, pero es totalmente necesario promover la creación de puestos de trabajo, subir fuertemente los salarios y garantizar más derechos sociales y económicos para los asalariados, campesinos, artesanos, comerciantes, pensionistas y otros subsidiados sociales. Venezuela y Bolivia han avanzado en esta dirección pero todavía queda mucho que hacer.
Ecuador: ¿estarán a la altura de las expectativas suscitadas por la auditoría?
Ecuador emprendió una importante iniciativa relacionada con la deuda pública. Rafael Correa creó, en julio de 2007, la Comisión de auditoría integral de la deuda pública interna y externa (CAIC). Era una comisión compuesta por doce miembros de los movimientos sociales y ONG de Ecuador, seis miembros de campañas internacionales para la anulación de la deuda del Tercer Mundo (formé parte de la Comisión como representante del CADTM) y cuatro representantes del Estado (el ministerio de Hacienda, el Tribunal de Cuentas, la Comisión anticorrupción y la fiscalía general). Lo que es interesante, es que aquí no se habla de representantes de la sociedad civil (que incluye a las asociaciones patronales, por ejemplo), sino de delegados de los movimientos sociales como el movimiento indígena (CONAIE) y otros movimientos sociales radicales de Ecuador. Esta Comisión que se reunió por primera vez los días 23 y 24 de julio de 2007 presentó su informe final al presidente Rafael Correa el 23 de septiembre de 2008 y al público el 20 de noviembre 2008. Las recomendaciones que yo apoyaba dentro de la comisión no fueron seguidas por el Gobierno 3 . Mi posición era abogar por un acto soberano de declaración de nulidad de las deudas identificadas como nulas. Un acto soberano existe en el derecho internacional y no pasa por una negociación, sino por un acto unilateral. También yo proponía combinar eso con enjuiciar en el país a los responsables, extranjeros o nacionales, del endeudamiento fraudulento, ilegítimo.
Ecuador representa, por lo tanto, un ejemplo de un gobierno que adopta la decisión soberana de investigar el proceso de endeudamiento con el fin de identificar las deudas ilegítimas y el objetivo anunciado del no pago de dichas deudas. La elección de Rafael Correa a la presidencia modificó la correlación de fuerzas e hizo converger sobre este país la atención tanto de los gobiernos de los países ricos, como de las instituciones multilaterales, los mercados financieros, los gobiernos latinoamericanos y los movimientos altermundialistas . Todos acechan y se preguntan, unos con esperanza y otros con temor, qué medidas adoptará el gobierno de Correa en materia de endeudamiento: ¿estarán a la altura de las expectativas suscitadas por la auditoría? Nada está garantizado de antemano, Rafael Correa y su gobierno pueden dudar, como tantos otros gobiernos, y no ser lo suficientemente audaces. Un elemento decisivo será la capacidad que tenga la población de transformarse en agente directo del cambio.
Los tratados de comercio entre los pueblos
En oposición a los tratados de libre comercio que firman algunos países de América Latina con Estados Unidos o la Unión Europea, merecen destacarse los nuevos acuerdos que se firmaron entre los gobiernos de Venezuela, Bolivia y Cuba. Hay que citar, por ejemplo, los 20.000 médicos cubanos que van a trabajar voluntariamente en Venezuela para proporcionar medicina gratuita, prioritariamente en los barrios pobres, o las 40.000 operaciones de cataratas u otros problemas oftalmológicos, de las que se beneficiaron gratuitamente los ciudadanos venezolanos en hospitales cubanos. A cambio, principalmente en forma de trueque, Venezuela proporciona petróleo a Cuba. El mismo tipo de acuerdos se aplica entre Venezuela y Bolivia. El otro elemento positivo en cuanto a la integración es la continuación de la ampliación del ALBA (Alternativa Bolivariana para las Américas). Al comienzo incluía a Cuba, Venezuela, Nicaragua y Bolivia. En 2008, se ha extendido a Honduras y a la isla Dominica. Y se puede comprobar, desde hace unos meses, un acercamiento prudente de Ecuador.
En conclusión de esta primera parte, las experiencias que se llevan a cabo en estos países son muy diferentes de la imagen caricaturesca y negativa que presentan la mayoría de los medios de comunicación. Los procesos en curso son complejos y a veces contradictorios, los retrocesos son posibles, incluso probables; quizás los gobiernos no puedan llegar lo suficientemente lejos en las transformaciones políticas y sociales a favor del pueblo. La desestabilización orquestada por las clases dominantes locales y Washington puede ralentizar el proceso en curso. Las vacilaciones de los gobiernos pueden desembocar sobre más de lo mismo. Claudio Katz subraya una evolución posible: “ La trayectoria seguida por la revolución mexicana ilustra otro desemboque posible de los procesos nacionalistas actuales. Este acontecimiento fue celebrado oficialmente durante décadas como un hito de la emancipación, pero en los hechos permitió la gestación desde el estado de una clase capitalista. Muchos relatos han ilustrado cómo los próceres revolucionarios se enriquecieron con los fondos públicos a costa de la mayoría popular.
Esta duplicidad entre el mito liberador y la realidad opresiva dominó durante décadas la vida política mexicana y debe ser observada con atención en Venezuela, Bolivia y Ecuador. La creación de un segmento de privilegiados -desde las propias entrañas de un proceso liberador- constituye uno de los grandes peligros que afrontan los procesos radicales de los tres países. ” 4
2. Cuando los movimientos de izquierda llegan al gobierno no tienen el poder
Es el caso ecuatoriano, como también lo fue el de Allende en el Chile de los 70, el de Hugo Chávez en Venezuela, el de Evo Morales, es el caso de cualquier gobierno de izquierda en una sociedad capitalista. Un frente electoral o un partido de izquierda llega al gobierno, pero no al poder, porque el poder económico, está en manos de la clase capitalista (grupos financieros, industriales, agrupaciones de bancos, medios de comunicación, de comercio, etc.). Esta clase capitalista tiene el poder económico. Además tiene el Estado, el aparato de la justicia, los ministerios de Economía y finanzas. Esta clase controla los medios de comunicación. En el Ecuador como en Bolivia o Venezuela, si el gobierno quiere realmente cambios estructurales, tiene que entrar, en un momento dado, en conflicto con el poder económico para quitar el control de la clase capitalista sobre los medios de producción, de servicio y de comunicación. Las tensiones están dadas, pero los cambios estructurales no se han dado a nivel económico.
Hagamos una comparación histórica.
Cuando la burguesía tomó el poder político en Francia gracias a la revolución de 1789, ella ya tenía el poder económico. Los capitalistas franceses del siglo 18, antes de conquistar el poder político, se habían ya convertido en acreedores del rey de Francia y en dueños del poder económico .
A diferencia de la burguesía, el pueblo no puede comenzar a gestar otra sociedad, sin ejercer directamente el poder del Estado. La repetición del paulatino ascenso que realizaron los primeros industriales y financistas bajo el feudalismo resulta inviable para el pueblo, que no acumula riquezas, no controla empresa, ni administra bancos.
Es desde el poder político que el pueblo puede empezar las transformaciones al nivel de la estructura económica así como empezar la creación de un nuevo tipo de Estado.
A este nivel es fundamental iniciar una relación interactiva entre un gobierno de izquierda y el pueblo que tiene que fortalecer su nivel de autoorganización construyendo desde abajo estructuras del poder popular.
Esta relación interactiva, dialéctica, puede ser conflictiva si el gobierno vacila en tomar las medidas que reclaman las bases.
La presión de las bases es vital para convencer a un gobierno de izquierda de profundizar el proceso de cambios estructurales a favor de una redistribución radical de la riqueza a favor de las y los que la producen.
3. Entre los sectores de izquierda, se discuten dos opciones cuando se trata de pensar en términos de cambios. Algunos buscan la superación de la fase neoliberal recuperando un desarrollo regulado por la acción estatal, otros defienden una ruptura socialista.
El primer esquema lo ponen en práctica organizaciones de izquierda o el partido peronista que están en el gobierno. Es la política, por ejemplo, de Luiz Inácio Lula da Silva en Brasil; esa misma política también es la aplicada por Cristina Fernández de Kirchner en Argentina, Michelle Bachelet en Chile, etc. En Argentina, hace dos meses, el gobierno de Cristina Fernandez renacionalizó los fondos de pensión. Entonces vemos que las políticas correspondientes a la primera opción que usted ha mencionado en su pregunta están siendo puestas en práctica. Pero ellas no permiten responder, en mi opinión, al desafío que presenta la crisis global. Se puede constatar que esta práctica política mantiene la dominación de la sociedad capitalista en la que el Estado interviene como bombero para apagar el incendio provocado por la crisis global del capitalismo.
La segunda opción, que propone una verdadera ruptura socialista se encuentra aún en estado de propuesta. No puedo citar gobiernos actualmente en el poder, que pongan en práctica de manera coherente esta orientación, aunque algunos de ellos, como los de Hugo Chávez o de Evo Morales, actúan parcialmente en esta dirección. Sus discursos son de ruptura socialista, pero sus prácticas son más moderadas que el contenido de sus discursos. Entonces, ¿será que el esquema más radical es posible? Ciertamente que lo es. Pero implica profundas movilizaciones sociales para dar prioridad a un verdadero proceso revolucionario como el que triunfó en Cuba hace 50 años, el 1º de enero de 1959. Durante los años que siguieron a la victoria de la revolución cubana, se asistió en la isla a intensas mutaciones: una profunda redistribución de la riqueza en beneficio de la población, la pérdida por parte de los capitalistas de la propiedad de los medios de producción, de servicio y de comunicación, un proceso de democratización. Más tarde, Cuba, sometida al bloqueo de los Estados Unidos y a la influencia soviética, cambió parcialmente de dirección. Pero es imposible olvidar el poderoso impulso revolucionario del comienzo. No veo por qué, frente a esta crisis capitalista global, no puedan aparecer en el futuro, explosiones revolucionarias como las que ocurrieron en Cuba.
4. La situación actual no es simplemente una crisis económica o financiera, la cuestión es mucho más profunda. ¿En qué sentido este enmarañado global tiene que ver también con la crisis de la izquierda?
Existe, en efecto, una crisis de gestión social liberal. Hago referencia a la política del gobierno Lula, a la política del gobierno Zapatero en España, o a la de Gordon Brown, en Gran Bretaña. Hay una crisis profunda, el pueblo que votó para colocar a estos gobiernos en el poder esperaba de ellos otro tipo de política. Es necesario recordar de la elección de Lula, que el programa con el que fue electo en 2002 anunciaba una verdadera ruptura con las políticas neoliberales (no hablo de ruptura con el capitalismo). Al contrario de una ruptura asistimos a una continuidad de las políticas neoliberales. Por tanto, la crisis de credibilidad de la izquierda forma parte de la crisis global.
Además, es claro que las dramáticas experiencias del “socialismo real” del siglo pasado pesan igualmente. En la memoria colectiva, perdura la idea de que el socialismo está asociado con una estatización completa de la economía, con la dominación de un partido único y con la ausencia de verdaderas libertades democráticas.
Resumiendo, se tiene por un lado un balance muy negativo de la gestión social liberal, o sea la política socialdemócrata, y por otro lado un balance desastroso de la gestión estalinista del “socialismo real” que dominó la experiencia del bloque soviético en el siglo XX. Todavía no se superó la crisis de credibilidad. Es esto lo que está en juego en el debate de los que algunos llaman el socialismo del siglo XXI.
El socialismo del siglo XXI debe constituir una respuesta profundamente democrática y autodirigida a las experiencias negativas del pasado. No se trata entonces de reproducir lo que fue hecho en el transcurso del siglo XX. Se trata, frente a esta crisis global del sistema capitalista, con este aspecto de una crisis de civilización, de responder igualmente a la crisis de la izquierda. Se necesita de una nueva política anticapitalista, socialista y revolucionaria, que integre obligatoriamente una dimensión feminista, ecologista, internacionalista, antirracista. Es necesario que esas diferentes dimensiones sean integradas de manera coherente y tomadas en cuenta integralmente en los proyectos del socialismo del siglo XXI.
5. ¿Cuáles son las propuestas de la izquierda frente a la crisis financiera global?
Hay dos respuestas diferentes de la izquierda. Está la izquierda que aplica una política social liberal: Lula, Gordon Brown, Zapatero... Esta política no es muy diferente a la de Sarkozy en Francia, ni siquiera a la de Berlusconi en Italia, o la de Bush al que sucedió Barak Obama. Es una política de salvamento de banqueros: gastar una enorme cantidad de dinero público para mantener un sistema bancario privado completamente dominado por grandes sociedades financieras capitalistas. Bien, esa es la respuesta de la izquierda que está en el poder y en la que se asemeja fuertemente a una política de derecha. En el ejemplo que acabo de dar, no se puede distinguir realmente una diferencia entre la política de Gordon Brown y la de Sarkozy. No se pueden tampoco diferenciar la política de Lula respecto al sistema financiero privado en Brasil de la política de Sarkozy en Francia.
Pero existe una segunda opción de izquierda. Sus propuestas figuran en la declaración adoptada en Caracas el 10 de octubre de 2008, en el curso de una conferencia internacional denominada “ Respuesta del Sur frente a la crisis económica mundial ” cuyo texto integral puede encontrarse en numerosos sitios de Internet, particularmente en el del CADTM 5 . Esa declaración final de Caracas solicita la nacionalización del sector bancario. La nacionalización significa que se transfiere el sector bancario del sector privado al sector público. Debe tratarse de una nacionalización sin indemnización. Quiere decir que el Estado toma posesión del sector bancario sin indemnizar a los grandes accionistas. Es preciso ir más lejos, en la medida en que los grandes accionistas y los administradores de los bancos siguieron una política que es responsable de la crisis financiera global y, principalmente, de la quiebra de una serie de bancos.
Medidas para enfrentar la crisis
Se trata, para el Estado que nacionaliza estos bancos, de recuperar el costo de la operación tomándolo del patrimonio de los grandes accionistas y administradores de esas sociedades. Es preciso adoptar otras medidas para enfrentar a la crisis. Es precisa, por ejemplo, como medida de urgencia, una reducción radical del tiempo de trabajo de los asalariados sin pérdida de salario. Entonces, es necesario repartir el trabajo disponible en nuestra sociedad, dando empleo a muchas más personas que antes y permitir a los que hoy trabajan que trabajen menos, pero sin que sea modificado su salario. Tanto en el caso en que se garantice el salario a los que hoy trabajan como en le caso en que se dé trabajo a los que no lo tienen, evidentemente aumenta el poder adquisitivo de los trabajadores y la economía puede recuperarse. Es una política de urgencia que tiene varias ventajas. Tiene la ventaja de dar trabajo a los que no lo tienen, de aumentar las contribuciones pagadas por los trabajadores y empleadores así como la de garantizar la financiación de las jubilaciones. Puede permitir también tener ingresos para pagar las asignaciones sociales a las personas desempleadas y de alimentar un fondo para la famosa asignación universal (denominada también Renta Básica) que es evocada en muchos países.
Sería preciso, entonces, como medida más estructural, terminar con el control privado sobre los grandes medios de producción, de comercio y de crédito, así como los sectores de la cultura y la información. Hoy los grandes medios de producción, de comunicaciones, y de servicios están en manos del capital privado. Sería necesario transferir el control y la propiedad de estos grandes medios de producción, de comercio y de servicios (incluidos los medios de comunicación) al sector público. Y combinar el control público y la propiedad pública de los grandes medios de producción con otras formas de propiedad: la pequeña propiedad privada y familiar en el sector agrícola, en la artesanía o en los servicios. Por ejemplo los electricistas, los plomeros, el comercio minorista, los restaurantes, todo un conjunto de oficios muy importantes para la vida cotidiana, en la que es muy normal tener una pequeña propiedad individual. Es necesario desenvolver también otras formas de propiedad como la propiedad cooperativa, la propiedad comunitaria; y proteger la forma tradicional de propiedad de los pueblos indígenas. Es preciso también, en lo que concierne a la propiedad pública, tener un control ciudadano, un control democrático sobre el sector público. Si se realizan esas reformas estructurales, se conseguiría una ruptura radical con el sistema capitalista. Serían necesarias una serie de otras medidas para responder a las diferentes dimensiones de la crisis global.
Para responder a los cambios climáticos y a otros aspectos de la crisis ecológica, son necesarias medidas radicales para reducir la emisión de gases que provocan el efecto invernadero. Para resolver la crisis alimentaria sería preciso, es claro, poner en práctica una política de soberanía alimentaria para garantizar que, en cada país, los productores locales puedan satisfacer la demanda de la población sin recurrir a la importación de alimentos provenientes del mercado mundial. Estas son algunas propuestas de reforma radical, revolucionaria, del sistema.
Esta opción radical de izquierda ha sido también expresada recientemente con fuerza durante el Foro Social Mundial que tuvo lugar en Belén a finales de enero de 2009. La declaración aprobada en Belén por la Asamblea de los Movimientos Sociales (AMS) comprende una posición de fondo en términos de diagnóstico de la crisis del sistema capitalista y de posicionamiento sobre la salida de esta crisis. El título y el subtítulo sintetizan muy bien el carácter de esta declaración: « ¡No pagaremos la crisis! ¡Que la paguen los ricos! Por las alternativas antiimperialistas, anticapitalistas, antirracistas, feministas, ecologistas y socialistas! »
Por lo tanto, esta declaración tiene un carácter programático en lo que concierne a la alternativa. Para ser más preciso, la declaración indica que la crisis del capitalismo no podrá resolverse, desde el punto de vista de los intereses de los oprimidos, si nos limitamos a restaurar algunos mecanismos de regulación. La solución a la crisis implica una ruptura con el sistema capitalista: « Para hacer frente a esta crisis es necesario ir a la raíz de los problemas y avanzar los más rápidamente posible hacia la construcción de una alternativa radical que erradique el sistema capitalista y la dominación patriarcal. » 6
Por otra parte, esta declaración expresa unas reivindicaciones inmediatas para hacer frente a la crisis: « Debemos luchar para impulsar la más grande movilización popular por una serie de medidas urgentes tales como:
-La nacionalización de la banca sin indemnización y bajo control social
-Reducción del tiempo de trabajo sin reducción del salario
-Medidas para garantizar la soberanía alimentaría y energética
-Poner fin a las guerras, retirar las tropas de ocupación y desmantelar las bases militares extranjeras
-Reconocer la soberanía y autonomía de los pueblos, garantizando el derecho a la autodeterminación
-Garantizar el derecho a la tierra, territorio, trabajo, educación y salud para todas y todos » 7
Finalmente, este texto propuso un calendario global unificador, en particular para la semana de acción mundial del 28 de marzo al 4 de abril 2009.
Si leemos las declaraciones aprobadas por la mayoría de las 11 asambleas temáticas que se reunieron en la mañana del 1 ° de febrero, comprobamos que, de manera repetida, la crisis fue analizada como una crisis del capitalismo. Es particularmente asombroso cuando se lee la declaración de los pueblos indígenas, la de los movimientos contra la guerra o la de la asamblea de mujeres « Frente a estas crisis, las respuestas paliativas basadas todavía en la lógica del mercado no nos interesan. Eso sólo puede llevar a una supervivencia del sistema. Nosotras necesitamos avanzar en la construcción de alternativas (...) para oponernos al sistema patriarcal y capitalista que nos oprime y nos explota .» 8
La declaración de los pueblos indígenas expresa, con palabras similares a la declaración de la AMS, reivindicaciones por una alternativa antirracista, antimachista, respetando la madre tierra y socialista. He aquí un extracto de la declaración: « Esta crisis de modelo de desarrollo capitalista, eurocéntrico, machista y racista es total y nos lleva a la mayor crisis socio ambiental climática de la historia humana. La crisis financiera, económica, energética, productiva agrava el desempleo estructural, la exclusión social, la violencia racista, machista y el fanatismo religioso, todo junto a la vez. Tantas y tan profundas crisis al mismo tiempo configuran una auténtica crisis civilizatoria, la crisis del “desarrollo y modernidad capitalista” que ponen en peligro todas las formas de vida. Pero hay quienes siguen soñando con enmendar este modelo y no quieren asumir que lo que está en crisis es el capitalismo, el eurocentrismo, con su modelo de Estado Uni-Nacional, homogeneidad cultural, derecho positivo occidental, desarrollismo y mercantilización de la vida. » 9
Mientras que algunos movimientos sociales o campañas, especialmente europeos, vacilan, o incluso son netamente reticentes a hablar de una alternativa socialista, la asamblea de los pueblos indígenas lo expresa de forma totalmente explícita.
6. ¿Qué está ocurriendo con la izquierda mundial? Existe una laguna bastante grande entre la teoría y la práctica del pensamiento político de la izquierda
La izquierda mundial atraviesa una crisis profunda debido a su historia. La historia de la corriente socialdemócrata es una derrota profunda, pues se adaptó a la sociedad capitalista. El fracaso de la izquierda, es también la de la izquierda estalinista, o sea la experiencia que dominó las tentativas de construcción del socialismo en la Unión Soviética y en China. Fue también una profunda derrota porque la verdadera democracia basada en la autogestión no fue respetada en el sentido de que la burocracia en el poder en esos países quería estatizar todo y dominar todo a partir del Estado. ¡Fue un profundo error! El socialismo no es el control de toda la economía por parte del Estado. La profunda crisis de la izquierda está relacionada, en cierta forma, a una deformación de las propuestas de los socialistas, de los comunistas como Karl Marx y Friedrich Engels. Karl Marx decía que la sociedad a la que aspiramos, el comunismo, es la asociación libre de productores libres. Decía también que la emancipación de los trabajadores será obra de los propios trabajadores. Marx agregaba que el Estado, en el socialismo, debía tender a desaparecer. Y el socialismo es la transición entre el capitalismo y el comunismo (que implica la extinción del Estado). En el socialismo, el Estado aún existe, pero existe en forma provisoria y debe apuntar a su propia desaparición.
Pero, ¿en qué consistió la experiencia soviética? En vez de provocar la desaparición del Estado, el partido comunista, bajo la dirección de Stalin, reforzó como nunca al Estado, y prohibió toda una serie de expresiones democráticas. Fue una profunda perversión del proyecto socialista que, al contrario, es profundamente democrático. Si tomamos la experiencia de los socialistas, a los que llamo socialdemócratas, Lula, Daniel Ortega de Nicaragua, Zapatero y Gordon Brown tampoco están a favor de la desaparición del Estado. Están a favor del mantenimiento del Estado capitalista que regula un poquito la actividad del capital.
La izquierda que está en el poder y que dominó en el pasado traicionó al verdadero proyecto liberador y emancipador del socialismo. Esas son, por tanto, las razones profundas de la crisis de la izquierda.
Hay una izquierda radical y revolucionaria que defiende el proyecto socialista original; que intenta, a partir de una actividad en los movimientos sociales, fortalecerlo a través de diferentes medios. Esta izquierda radical participa también en las campañas electorales. Intenta colocar parlamentarios que dirijan una lucha anticapitalista en las instituciones parlamentarias, ligada a una perspectiva de ruptura, no en una de adaptación al sistema. La idea es la de favorecer una auténtica revolución, una transformación radical de las relaciones de propiedad y de las relaciones sociales en la sociedad.
7. Las líneas maestras del marxismo fueron distorsionadas respecto de lo que realmente querían expresar ¿Cómo queda la cuestión ecológica actual dentro del pensamiento marxista?
En relación con el proyecto socialista, tal como fue concebido por Karl Marx en el transcurso del siglo XIX, es necesario puntualizar que, entre las dimensiones que Marx estudió, algunas no se desarrollaron o no se desarrollaron suficientemente. La importante dimensión feminista, que cuestiona el sistema de dominación patriarcal, y la dimensión ecologista no fueron desarrolladas por Marx, aunque tuviese una percepción, un proyecto emancipador que integrase al hombre con la naturaleza. Marx consideraba a la humanidad como parte de la naturaleza. No hay, en Marx , una dicotomía entre el hombre o la humanidad por un lado y la naturaleza por otro. Por lo tanto podemos decir que en la percepción de Marx había una concepción que preparaba el camino para incorporar los problemas ecológicos.
Los aspectos ecológicos actuales son la herencia de un poco más de dos siglos de aplicación del modo de producción capitalista y productivista con la destrucción y deprecio por la naturaleza. Así que, para ser exhaustivo en la crítica, es preciso decir que la experiencia del “socialismo real” del siglo XX (sea en la URSS o en la China maoísta) fue también profundamente negativa en términos ecológicos. Hubo un desarrollo brutal y agresivo con un modo de producción que contribuyó en esos países a destruir la naturaleza de la misma manera que el capitalismo en los países de Europa Occidental, América del Norte, o Japón.
Es preciso romper con la distancia que hay entre la teoría y la práctica. Es necesario retornar a la teoría en lo que ella tiene de revolucionario e innovador. Es preciso integrar a las contribuciones de Marx la reflexión sobre los problemas de la sociedad de hoy, como la cuestión ecológica. La dimensión feminista es también fundamental. Las mujeres emprenden desde hace siglos un combate por la igualdad. Había mujeres dirigentes revolucionarias bien antes que apareciese Marx, especialmente dirigentes revolucionarias que participaron activamente en la Revolución Francesa de 1789 y que avanzaban ya en esa época reivindicaciones feministas. Pero el movimiento feminista se desarrolló principalmente, y colocó el tema de la dominación patriarcal, en los últimos 60 años y hoy tiene un proyecto revolucionario. Por eso esta dimensión feminista debe absolutamente ser integrada.
8. Además de las cuestiones económicas y políticas, percibimos, en este momento de crisis, que un nuevo paradigma energético y ecológico se considera urgente e indisociable con la superación de los problemas. ¿La izquierda aún no percibió la gravedad de esas cuestiones?
Al contrario. Pienso que la izquierda radical tuvo en cuenta perfectamente la gravedad de esas cuestiones. Es por eso que propone una alternativa feminista, ecologista, antirracista, anticapitalista y socialista. Y la dimensión ecologista es extremadamente importante y por eso esta izquierda radical habla de “ecosocialismo”, noción que conjuga ecología con socialismo. Sin embargo, la izquierda social liberal o socialdemócrata que está en el poder no tuvo en cuenta la magnitud de la crisis ecológica. Por eso es posible constatar que durante la gestión social liberal de Lula en Brasil se continuó destruyendo la Amazonia al mismo ritmo que en el gobierno de Fernando Enrique Cardoso y sus antecesores. En el transcurso de los últimos cinco años de la gestión de Lula, se desforestó en la Amazonia una superficie equivalente al territorio de Venezuela. Y si tomamos como ejemplo otros gobiernos de izquierda tradicional como los de Gordon Brown o Zapatero en Europa, se nota exactamente la misma incapacidad para tener en cuenta la magnitud de la crisis ecológica. Entonces, mi respuesta a esta última pregunta es: la izquierda radical tiene en cuenta esta crisis ecológica y propone una respuesta ecosocialista mientras que la izquierda tradicional continúa y refuerza el modo de producción productivista matizado con un color verde sin, de manera alguna, adoptar las medidas radicales que se imponen.
9. América latina y Caribe: Se debe aprender las lecciones del siglo XX para aplicarlas en este comienzo de siglo
Durante la década de los 1930 que siguió la crisis que estalló en Wall Street en 1929, hubo 12 países de Latinoamérica que fueron directamente afectados y que, en consecuencia, suspendieron de manera prolongada el reembolso de sus deudas externas contraídas, principalmente, con banqueros de América del Norte y de Europa occidental. Algunos de ellos, como Brasil y México, impusieron a sus acreedores, diez años más tarde, una reducción de entre el 50 y el 90% de su deuda. México fue el país que llevó más lejos las reformas económicas y sociales. Durante el gobierno de Lázaro Cárdenas, la industria del petróleo fue completamente nacionalizada sin que por ello los monopolios norteamericanos fueran indemnizados. Además, 16 millones de hectáreas fueron también nacionalizadas y retornadas en su mayor parte a la población indígena bajo la forma de bienes comunales. En el transcurso de los años treinta y hasta mediados de los sesenta, varios gobiernos latinoamericanos llevaron a cabo políticas públicas muy activas con el fin de conseguir un desarrollo parcialmente autocentrado, conocidas más tarde con el nombre de modelo de industrialización por substitución de importaciones (ISI). Por otra parte, a partir de 1959, la revolución cubana intentó dar un contenido socialista al proyecto bolivariano de integración latinoamericana. Este contenido socialista despuntaba ya en la revolución boliviana de 1952. Fue necesaria la brutal intervención estadounidense, apoyada por las clases dominantes y las fuerzas armadas locales, para terminar con el ciclo ascendente de emancipación social de este período. Bloqueo de Cuba desde 1962, junta militar en Brasil desde 1964, intervención estadounidense en Santo Domingo en 1965, dictadura de Banzer en Bolivia en 1971, golpe de Estado de Pinochet en Chile en 1973, instalación de las dictaduras en Uruguay y en Argentina. El modelo neoliberal fue puesto en práctica primero en Chile, con Pinochet y la ayuda intelectual de los Chicago boys de Milton Friedman, y luego se impuso en todo el continente, favorecido por la crisis de la deuda que estalló en 1982. A la caída de las dictaduras en los años ochenta, el modelo neoliberal continuó vigente gracias principalmente a la aplicación de los planes de ajuste estructural y del Consenso de Washington. Los gobiernos de Latinoamérica fueron incapaces de formar un frente común, y la mayoría aplicó con docilidad las recetas dictadas por el Banco Mundial y el FMI. Esto acabó produciendo un gran descontento popular y una recomposición de las fuerzas populares que condujo a un nuevo ciclo de elecciones de gobiernos de izquierda o de centro izquierda, comenzando por Chávez en 1998, que se comprometió a instaurar un modelo diferente basado en la justicia social.
En este comienzo del siglo, el proyecto bolivariano de integración de los pueblos de la región ha tenido un nuevo impulso. Si se quiere llevar más lejos este nuevo ciclo ascendente es necesario aprender las lecciones del pasado. Lo que le faltó, en particular, a Latinoamérica durante las décadas de 1940 a 1970 fue un auténtico proyecto de integración de las economías y de los pueblos combinado con una verdadera redistribución de la riqueza en favor de las clases trabajadoras. Ahora bien, es vital tener conciencia de que hoy en Latinoamérica existe una disputa entre dos proyectos de integración, que tienen un contenido de clase antagónico. Las clases capitalistas brasileña y argentina (las dos principales economías de América del Sur) son partidarias de una integración favorable a su dominación económica sobre el resto de la región. Los intereses de las empresas brasileñas, sobre todo, así como de las argentinas, son muy importantes en toda la región: petróleo y gas, grandes obras de infraestructuras, minería, metalurgia, agrobusiness , industrias alimentarias, etc. La construcción europea, basada en un mercado único dominado por el gran capital, es el modelo que quieren seguir. Las clases capitalistas brasileña y argentina quieren que los trabajadores de los diferentes países de la región compitan entre sí, para conseguir el máximo beneficio y ser competitivos en el mercado mundial. Desde el punto de vista de la izquierda, sería un trágico error recurrir a una política por etapas: apoyar una integración latinoamericana según el modelo europeo, dominada por el gran capital, con la ilusoria esperanza de darle más tarde un contenido socialmente emancipador. Tal apoyo implica ponerse al servicio de los intereses capitalistas. No hay que entrar en el juego de los capitalistas, intentando ser el más astuto y dejando que éstos dicten sus reglas.
El otro proyecto de integración, que se inscribe en el pensamiento bolivariano, quiere dar un contenido de justicia social a la integración. Esto implica la recuperación del control público sobre los recursos naturales de la región y sobre los grandes medios de producción, de crédito y de comercialización. Se debe nivelar por arriba las conquistas sociales de los trabajadores y de los pequeños productores, reduciendo al mismo tiempo las asimetrías entre las economías de la región. Hay que mejorar sustancialmente las vías de comunicación entre los países de la región, respetando rigurosamente el ambiente (por ejemplo, desarrollando el ferrocarril y otros medios de transporte colectivos antes que las autopistas). Hay que apoyar a los pequeños productores privados en numerosas actividades: agricultura, artesanado, comercio, servicios, etc. El proceso de emancipación social que persigue el proyecto bolivariano del siglo xxi pretende liberar la sociedad de la dominación capitalista apoyando las formas de propiedad que tienen una función social: pequeña propiedad privada, propiedad pública, propiedad cooperativa, propiedad comunal y colectiva, etc. Así mismo, la integración latinoamericana implica dotarse de una arquitectura financiera, jurídica y política común.
Los países de Latinoamérica han acumulado cerca de 400.000 millones de dólares en reservas de cambio. Es una suma no despreciable, que está en manos de los Bancos Centrales latinoamericanos, y que debe ser utilizada en este momento oportuno para favorecer la integración regional y blindar al continente frente a los efectos de la crisis económica y financiera que se desarrolló en América del Norte y Europa, y que afecta ya a todo el planeta. Lamentablemente, no hay que hacerse ilusiones: Latinoamérica está en vías de perder un tiempo precioso, mientras los gobiernos prosiguen, más allá de la retórica, una política tradicional: firma de acuerdos bilaterales sobre inversiones, aceptación o continuación de negociaciones sobre ciertos tratados de libre comercio, utilización de las reservas de cambio para comprar bonos del Tesoro de Estados Unidos (es decir, prestarle capital a la potencia dominante) o credit default swaps cuyo mercado se ha hundido con Lehman Brothers, AIG, etc., pago anticipado al FMI, al Banco Mundial y al Club de París, aceptación del tribunal del Banco Mundial (CIADI) para resolver los diferendos con las transnacionales, continuación de las negociaciones comerciales en el marco de la agenda de Doha, mantenimiento de la ocupación militar de Haití. Después de un ruidoso y prometedor arranque en el 2007, las iniciativas anunciadas en materia de integración latinoamericana parecen haberse frenado en el 2008.
En cuanto al lanzamiento del Banco del Sur, éste lleva mucho retraso. Las discusiones no se profundizan. Hay que salir de la confusión y dar un contenido claramente progresista a esta nueva institución, cuya creación fue decidida en diciembre del 2007 por siete países de América del Sur. El Banco del Sur tiene que ser una institución democrática (un país, un voto) y transparente (auditoría externa). Antes que financiar con dinero público grandes proyectos de infraestructura, pocos respetuosos del ambiente, realizados por empresas privadas, cuyo objetivo es obtener el máximo beneficio, se debe apoyar los esfuerzos de los poderes públicos para promover políticas tales como la soberanía alimentaria, la reforma agraria, el desarrollo de la investigación en el campo de la salud y la implantación de una industria farmacéutica que produzca medicamentos genéricos de alta calidad; reforzar los medios de transporte colectivo ferroviario; utilizar energías alternativas para limitar el agotamiento de los recursos naturales; proteger el ambiente; desarrollar la integración de los sistemas de enseñanza...
Al contrario de lo que muchos creen, el problema de la deuda pública no se ha resuelto. Es verdad que la deuda pública externa se ha reducido, pero ha sido sustituida por una deuda pública interna que, en ciertos países, ha adquirido proporciones totalmente desmesuradas (Brasil, Colombia, Argentina, Nicaragua, Guatemala), a tal punto que desvía hacia el capital financiero parasitario una parte considerable del presupuesto del Estado. Es muy conveniente seguir el ejemplo de Ecuador, que estableció una comisión de auditoría integral de la deuda pública externa e interna, a fin de determinar la parte ilegítima, ilícita o ilegal de la misma. En un momento en el que, tras una serie de operaciones aventuradas, los grandes bancos y otras instituciones financieras privadas de Estados Unidos y de Europa borran unas deudas dudosas por un monto que supera largamente la deuda pública externa de Latinoamérica con ellos, hay que constituir un frente de países endeudados para obtener la anulación de la deuda.
Se debe auditar y controlar estrictamente a los bancos privados, porque corren el peligro de ser arrastrados por la crisis financiera internacional. Hay que evitar que el Estado sea llevado a nacionalizar las pérdidas de los bancos, como ya ha pasado tantas veces (Chile bajo Pinochet, México en 1995, Ecuador en 1999-2000, etc.). La nacionalización debe hacerse sin indemnizaciones y, en caso de salvataje, ejerciendo el derecho de reparación (repetición) sobre el patrimonio de sus propietarios.
Por lo demás, han surgido numerosos litigios en estos últimos años entre los Estados de la región y multinacionales, tanto del Norte como del Sur. En lugar de remitirse al Centro Internacional de Arreglo de Diferendos en materia de Inversiones (CIADI), que es parte del Banco Mundial, dominado por un puñado de países industrializados, los países de la región tendrían que seguir el ejemplo de Bolivia, que se ha retirado del mismo. Deberían crear un organismo regional para la resolución de litigios en cuestiones de inversiones. En materia jurídica, los Estados latinoamericanos deberían aplicar la doctrina Calvo y negarse a renunciar a su jurisdicción en casos de litigio con otro Estado o con empresas privadas. ¿Cómo se puede seguir firmando contratos de préstamos o contratos comerciales que prevén que, en caso de litigio, sólo son competentes las jurisdicciones de Estados Unidos, del Reino Unido o de otros países del Norte? Se trata de una renuncia inadmisible del ejercicio de la soberanía.
Es conveniente restablecer un control estricto de los movimientos de capitales y del cambio, a fin de evitar la fuga de capitales y los ataques especulativos contra las monedas de la región. Es necesario que los Estados que quieren materializar el proyecto bolivariano de integración latinoamericana para una mayor justicia social avancen hacia una moneda común.
Naturalmente, la integración debe tener una dimensión política: un Parlamento latinoamericano elegido por sufragio universal en cada uno de los países miembros, dotado de un poder legislativo real. En el marco de la construcción política, hay que evitar la repetición del mal ejemplo europeo, donde la Comisión Europea (o sea, el gobierno europeo) dispone de poderes exagerados con respecto al Parlamento. Hay que caminar hacia un proceso constituyente democrático a fin de adoptar una Constitución política común. En este caso también, se debe evitar reproducir el procedimiento antidemocrático seguido por la Comisión Europea para tratar de imponer un tratado constitucional elaborado sin la participación activa de la ciudadanía y sin someterlo a un referéndum en cada país miembro. Por el contrario, hay que seguir el ejemplo de las asambleas constituyentes de Venezuela (1999), Bolivia (2007) y Ecuador (2007-2008). Los importantes avances democráticos logrados en el curso de estos tres procesos tendrían que ser integrados en un proceso constituyente bolivariano.
Así mismo, es necesario reforzar las competencias de la Corte Latinoamericana de Justicia, en particular en materia de garantía del respeto de los derechos humanos que son indivisibles.
Hasta este momento, coexisten varios procesos de integración: Comunidad Andina de Naciones, Mercosur, Unasur, Caricom, Alba... Es importante evitar la dispersión y adoptar un proceso integrador con una definición político-social basada en la justicia social. Este proceso bolivariano debería reunir a todos los países de Latinoamérica (América del Sur, América Central y Caribe) que se adhieran a esta orientación. Es preferible comenzar la construcción común con un núcleo reducido y coherente, que con un conjunto heterogéneo de Estados cuyos gobiernos siguen orientaciones políticas sociales contradictorias, cuando no antagónicas.
La integración bolivariana debe ir acompañada de una desvinculación parcial del mercado capitalista mundial. Se trata de ir suprimiendo progresivamente las fronteras que separan los Estados que participan en el proyecto, reduciendo las asimetrías en los países miembros especialmente gracias a un mecanismo de transferencia de riqueza desde los Estados más «ricos» a los más «pobres». Esto permitirá ampliar considerablemente el mercado interior y favorecerá el desarrollo de los productores locales bajo diferentes formas de propiedad. Permitirá poner en vigencia el proceso de desarrollo (no sólo la industrialización) por sustitución de importaciones. Por descontado, ello implica el desarrollo, por ejemplo, de una política de soberanía alimentaria. Al mismo tiempo, el conjunto bolivariano constituido por los países miembros se desvinculará parcialmente del mercado capitalista mundial. En particular, esto implicará abrogar tratados bilaterales en materia de inversiones y de comercio. Los países miembros del grupo bolivariano también deberían retirarse de instituciones tales como el Banco Mundial, el FMI y la OMC, promoviendo al mismo tiempo la creación de nuevas instancias mundiales democráticas y respetuosas de los derechos humanos indivisibles.
Como se indicó antes, los Estados miembros del nuevo grupo bolivariano se dotarán de nuevas instituciones regionales, como el Banco del Sur, que desarrollarán relaciones de colaboración con otras instituciones similares constituidas por Estados de otras regiones del mundo.
Los Estados miembros del nuevo grupo bolivariano actuarán con el máximo número de terceros Estados por una reforma democrática radical del sistema de las Naciones Unidas, con el objetivo de hacer cumplir la Carta de la Organización de las Naciones Unidas y los numerosos instrumentos internacionales favorables a los derechos humanos, tales como el pacto internacional de derechos económicos, sociales y culturales (1966), la carta de los derechos y deberes de los Estados (1974), la declaración sobre el derecho al desarrollo (1986), la resolución sobre los derechos de los pueblos indígenas (2007). Igualmente, prestarán apoyo a la actividad de la Corte Penal Internacional y de la Corte Internacional de Justicia de la Haya. Favorecerán el entendimiento entre los Estados y los pueblos a fin de actuar para que se limite al máximo el cambio climático, ya que esto representa un terrible peligro para la humanidad.
Conclusión: ¿Qué representa este momento histórico para la humanidad?
La humanidad se encuentra nuevamente en una encrucijada histórica. La crisis global tiene sus diferentes dimensiones: ecológicas, alimentarias, migratorias, financieras, económicas, así como la crisis de gobernabilidad mundial, sin olvidar la sucesión de guerras de agresión como las de Irak y Afganistán, combinadas con el desprecio por los derechos de los pueblos como lo es principalmente el desprecio por el pueblo palestino al no respetar su derecho a un territorio y a un Estado. La humanidad se enfrenta a una encrucijada: por un lado, la salida capitalista de la crisis, o sea la solución propuesta por Barack Obama, Lula, Sarkozy, Gordon Brown, Zapatero, el gobierno chino, Putin, etc.; la otra es la de dar la espalda al capitalismo y poner en práctica soluciones anticapitalistas, ecologistas, feministas, y antirracistas. Espero que la humanidad escoja esta última, ya que si quisiéramos responder a la crisis global es necesaria una respuesta anticapitalista y feminista global .
Bibliografía
Atilio Boron , Socialismo siglo XXI. ¿Hay vida después del neoliberalismo? , Ediciones Luxemburg, Buenos Aires, 2008.
CADTM , El Ecuador en la Encrucijada, Abya-Yala, Quito, 2009
Claudio Katz , Las disyuntivas de la izquierda en America latina, Ediciones Luxemburg, Buenos Aires, 2008.
Eric Tousssaint , Banco del Sur y Nueva Crisis internacional, Viejo Topo, Barcelona, Enero 2008; Abya-Yala, Quito, Junio 2008; Observatorio DESC, La Paz, Octubre 2008
Eric Tousssaint, “El segundo aliento del Foro Social Mundial” http://www.cadtm.org/spip.php?article4177
1 Versión aumentada por el autor de la ponencia presentada al SEMINARIO INTERNACIONAL :
“AMÉRICA LATINA EN EL SIGLO XXI: Comunicación y Poder-es”. Evento co-organizado por la Asociación Latinoamericana de Educación Radiofónica-ALER ( www.aler.org ) y la Universidad Andina Simón Bolívar. Quito, marzo 23 a 25 de 2009.
2 Eric Toussaint es presidente del CADTM Bélgica (Comité por la Anulación de la Deuda del Tercer Mundo, www.cadtm.org), es doctor en Ciencias Políticas de la Universidad de Lieja (Bélgica) y de la Universidad de Paris VII (Francia). Es autor de Banco del Sur y Nueva Crisis internacional (editorial Viejo Topo, Barcelona, Enero 2008; editorial Abya-Yala, Quito, Junio 2008; Observatorio DESC, La Paz, Octubre 2008) , autor de Banco mundial, el golpe de estado permanente ( El Viejo Topo, Barcelona, Enero 2007; Editorial Abya-Yala, Quito, Julio 2007; CIM, Caracas, Agosto 2007; Observatorio DESC, La Paz, Noviembre 2007); autor de La Bolsa o la Vida (CLACSO, Buenos Aires, 2004; Editorial Ciencias Sociales, La Habana, 2004; editorial Abya-Yala, Quito, 2002); coautor con Damien Millet de 50 preguntas/ 50 respuestas sobre la deuda, el FMI y el Banco mundial, Icaria-Intermón, Barcelona, 2004; editorial Abya-Yala, Quito, 2005; Ministerio de Comunicación e Información, Caracas, 2005; Editorial Luxembourg, 2005; Editorial del Oriente, Santiago de Cuba, 2006 ; c oautor con Damien Millet de Los Tsunamis de la deuda, Icaria/Intermón, Barcelona, 2005 y Editorial Ciencias Sociales, La Habana, 2006 . Coautor en 2009 de El Ecuador en la Encrucijada, Abya-Yala, Quito; Coautor en 2008 con Damien Millet de 60 Preguntas/60 respuestas sobre la Deuda, el FMI y el Banco Mundial , próxima edición Icaria/Intermón Oxfam.
3 El Gobierno decidió suspender el pago de una parte de la deuda comercial, los bonos (Global 2012 y 2030) y hará publico su propuesta a los tenedores de bonos el 20 de Abril 2009.
4 Claudio Katz, Las disyuntivas de la izquierda en América latina, Ediciones Luxemburg, Buenos Aires, 2008, pagina 75.
5 Ver el texto completo de la declaración final http://www.cadtm.org/spip.php?article3783
6 Extracto de la declaración de la Asamblea de movimientos. http://www.cadtm.org/spip.php?article4077
7 Idem
8 Extracto de la declaración de la asamblea de mujeres. http://www.cadtm.org/spip.php?article4103
9 Texto original en español: http://www.cadtm.org/spip.php?article4133
Rebelion - 23.04.09