À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

13/03/2010

Elections régionales : Marie-Georges Buffet

Tributo a Jean Ferrat










“Dubaï eleven”, ou la vanité de la vidéo-surveillance…

Olivier Beuvelet

La police de Dubaï est fière de son coup, comme le Mossad d’ailleurs, les images sont là pour attester leur professionnalisme à tous deux…

Professionnalisme des fins limiers de l’émirat qui ont apparemment réussi à extraire d’un flux ininterrompu d’images vidéo de seuils, de portes d’ascenseurs et de halls d’entrée de lieux publics (hôtels ou aéroports) des plans qui, montés ensemble, parviennent soit disant à donner un “récit” filmique de l’assassinat de Mahmoud Abou Al-Mahbhouh, un cadre du Hamas palestinien, par une équipe d’agents du Mossad, dans sa chambre d’un hôtel de luxe de Dubaï, le 20 janvier dernier.

Professionnalisme aussi des espions des meilleurs services secrets du monde qui, malgré les conséquences désastreuses probables de leur opération sur les relations entre Israël et les pays arabes “alliés”, ont pu montrer au monde entier, en mondo-vision, à quel point ils étaient efficaces et invisibles…

Certes, la terrible menace du mauvais oeil de la vidéo-surveillance générale de l’émirat les a obligés à porter des casquettes, des lunettes ou des perruques, à prendre un air anodin et à ne pas sabler le champagne dans l’ascenseur de l’hôtel après avoir commis leur forfait, mais en dehors de cette contrainte, qui est par définition celle de tout espion dès lors que ses ennemis ont des yeux, rien n’est véritablement venu menacer leur tranquillité (qui va chercher à les arrêter ?) et d’une certaine manière, ce clip étrange monté par la police de Dubaï peut constituer à la fois un film de propagande pour le Mossad, dont la puissance est enfin “montrée” en direct – onze agents, une coordination précise soulignée par le commentaire de la police de Dubaï et aucune peur d’enfreindre les lois nationales ou internationales- et un spot publicitaire idéologique pour la vidéo-surveillance qui permettrait ainsi de résoudre les crimes les plus sophistiqués…

Jusque là, la vidéo-surveillance ne nous avait donné que quelques éléments épars des minutes précédents des crimes… Une vue très brève d’un homme entrant dans une station de métro londonienne avec un gros sac noir sur le dos, l’image d’un jeune quelques minutes avant qu’il ne commette un crime dans la gare de Bruxelles… La vidéo n’était reliée au fait que par ce rapport temporel, permettant de voir le criminel dans le moment où il ne l’était pas encore, où quelque chose pouvait encore se produire qui l’empêcherait de commettre son forfait… On pouvait aussi, grâce à ces vidéos, reconstituer son identité et le pourchasser… La vidéo ne constituait pas une preuve mais une trace de son passage sur le seuil d’une porte ou au milieu d’un hall, comme il existe des traces de tous nos passages en ces lieux, plusieurs fois par jour, traces qui restent invisibles tant qu’elles ne sont pas suivies d’un acte délictueux… La vidéo-surveillance nous disait juste, “puisque tout le monde est filmé, le criminel l’est aussi, alors voici sa tête quelques instants avant son crime sur les lieux mêmes de son forfait…” L’idée d’un film était encore loin et il n’y avait là qu’un ironique regret… Si seulement la caméra avait pu filmer les intentions de ce passant anonyme ?

Jusque là, seuls des films de fiction comme Munich de Steven Spielberg ou le téléfilm américain L’homme qui a capturé Eichmann, de William A. Graham, réalisé en 1996, pouvaient nous montrer de l’intérieur l’ingéniosité et la motivation des agents du Mossad, mais la fictionalité du document rendait suspect le récit des faits qui se présentaient eux-mêmes comme une mise en scène parfaitement coordonnée. C’est du cinéma se dit-on à chaque fois… Est-ce vraiment vrai ? Peut-on jouer la comédie de cette manière dans la vie réelle ? C’est là un des aspects extraordinaires des opérations d’espionnage, de terrorisme ou encore de certains vols ingénieux, ils sont bâtis comme des fictions, reposent sur des scénarios écrits, sont le fruit d’une imagination qui va loin dans les détails et leur “réalisation” s’apparente à une représentation, voire à un cérémonial, où chacun joue un rôle précis.

Ici, la mise en scène du meurtre n’est apparemment pas redoublée par la mise en scène d’un réalisateur, la vidéo surveillance, peu suspecte de mise en scène et de falsification produit une image acheiropoiète (non faite de main d’homme), elle ne cadre pas et ne coupe pas, c’est-à-dire ne procède pas des rudiments de la syntaxe filmique de base… Un flux ininterrompu d’entrées et de sorties, de traversées d’espaces vides, comme des vues Lumière qui n’auraient pas connu la limite de la longueur de la pellicule, c’est l’art du passage qui s’y exprime… les sujets n’y sont que des passants anonymes et il est très rare qu’il s’y passe quelques chose… Disons qu’une caméra a autant de chance de capturer un meurtre en cours d’accomplissement qu’un policier ou un vigile de voir un méfait de ses propres yeux… et même peut-être moins de chance qu’eux, dans la mesure où on tue rarement au milieu d’une place ou sur le seuil d’une porte d’hôtel ou d’immeuble (si on met John Lennon de côté), dans des lieux de passage alors que la plupart des caméras, gourmandes de passants anonymes, filment presque exclusivement des “lieux passants”…

C’est ce que nous montre bien ce film de la police de Dubaï, monté comme un film de fiction, nous n’y voyons que des gens entrer et sortir, passer, traverser des halls, sans être reconnaissables… Rien ne laisse supposer ce qui se passe hors champ, les espions se savent filmés et usent de “déguisements” pour jouer leur rôle (des rôles de personnes existant vraiment) de façon à passer inaperçus, ce qu’ils font très bien. Dans la version en trois parties disponible ci-dessous, seuls les sous-titres racontent une histoire, les extraits de bandes de surveillance montés ensemble ne montrent rien d’autres que des touristes allant et venant. Ici la vidéo surveillance, diffusée comme une preuve ne peut s’adresser qu’aux tueurs eux-mêmes, pour leur signifier qu’ils ont été non pas filmés, ce qu’ils savent très bien, mais repérés … a posteriori. En dehors des services responsables de cet assassinat personne ne peut apprendre quoi que ce soit de ces images vaines qui ne montrent rien alors qu’on nous les présente comme le récit filmé de l’opération. or le récit n’est pas dans les images ni dans leur agencement… ce qui leur donne sens est hors champ ou invisible, et il est intéressant de noter que c’est ici la parole d’un narrateur omniscient intervenant à l’aide sous-titres qui donne des noms aux agents et raconte ce qu’ils font en réalité … la vidéo-surveillance ne peut ici que nous montrer un homme anodin (la victime) suivie par deux hommes anodins habillés en tennismen (ses bourreaux) en nous disant “voici des espions en pleine action !”, diffusant l’illusion qu’un regard policier comme celui du narrateur, c’est-à-dire soupçonneux et paranoïaque, serait apte à détecter les méfaits avant qu’ils ne se produisent… Car au fond voici le fantasme sécuritaire que la diffusion a posteriori des images de vidéo-surveillance nous dévoile ; revenir au comportement du criminel quelques instants avant son crime pour trouver les signes qui auraient permis de l’arrêter avant qu’il n’agisse… C’est-à-dire nous apprendre tranquillement à soupçonner tout le monde d’avoir une identité cachée, une mauvaise intention… Et plus le tennisman a l’air anodin, plus c’est un espion redoutable… comme un sympathique épicier de Tarnac par exemple…

Part 1 :

Part 2 :

Part 3 :

http://culturevisuelle.org/parergon/archives/77

Sobre la superioridad de la berenjena rellena

Rafael Poch

A dos años de la quiebra los políticos no han hecho absolutamente nada en la "reforma del capitalismo" que mencionaron. En cambio, sí que han presentado e iniciado, todo tipo de medidas de recorte social, bien con aumentos de impuestos –nunca dirigidos a los más ricos-, bien con desmontes laborales, salariales, de pensiones, etc. Su pasividad en un frente, contrasta con su dinamismo en el otro. Es la mejor y más clara respuesta a la ingenua pregunta ¿quien pagará la crisis?, que se formulaba hace dos años.

Ningún sacrificio social de la mayoría, sin reforma de los mercados financieros y medidas para poner coto al robo bancario. Que no haya una cosa sin la otra. Tal debería ser la posición sindical europea en este momento. Ese debería ser el tema de negociación y debate en Bruselas, con miras a un nuevo pacto social europeo.

Una respuesta a la crisis que no modifique mercados, que no prohíba "hedge funds" y la "banca de inversiones", que no grave sus transacciones especulativas y no reforme toda la maraña de instituciones y relaciones cleptocráticas que el neoliberalismo nos regaló, es inmoral e inaceptable. También lo es el énfasis, discriminatorio y selectivo, en los manirrotos pobres y del Sur, en Europa y en el mundo. ¿Se pueden afear las cuentas griegas e ignorar la gran juerga gastadora financiada por otros, fundamentalmente asiáticos, que caracteriza a la economía de Estados Unidos que a todos nos condiciona?

En su calidad de inventores del embrollo industrial son más bien los correctos y perfectos del Norte, social y geográfico, los principales responsables del estropicio, por no hablar de la deuda ecológica. Sin embargo el debate va por otro lado porque el propio debate tiene dueños y no es un debate libre.

Que se hable de PIGS y no de la manifiesta y grandísima cerdada que supone un sistema económico global, que, en el mundo y en la eurozona, beneficia a los más fuertes que diseñaron tal sistema, dice mucho sobre el momento que vivimos.

Que a la hora de proponer medidas para estabilizar la situación, los profesionales en beneficiarse de los desequilibrios y desigualdades estructurales existentes, en el mundo y en el seno de la eurozona (como Alemania, cuya economía exportadora ha jugado precisamente a eso desde 1999), ni siquiera mencionen la posibilidad de actuar contra los factores que han venido incrementando esa desigualdad (como el dumping salarial alemán en la eurozona), es también muy clarificador. La única manera de equilibrar discursos y programas es presionar. La filosofía griega.

Evidentemente, no existe una "posición sindical europea", pero si existiera debería tomar ejemplo de Grecia. La sociedad más precapitalista de la eurozona se está demostrando como la más razonable. Sin presión social no habrá cambio. Y sin cambio, nos llevarán a un segundo batacazo, del que ya no se librará ni China, y que nos reunirá a todos a las puertas cerradas de los bancos para reclamar ahorros perdidos, como ocurrió en la Rusia de 1992.

Hay que presionar a los políticos europeos que, en general, son unos profesionales de la rutina muy poco deseosos de buscarse problemas con los bancos y los mercados. Hay que enseñarles a los arrogantes del Norte que una sola berenjena rellena griega y una vida menos colonizada por el dinero, valen más que toda la supuesta eficacia industrial alemana, de tan glorioso pasado, o que esa degradada existencia que reduce al ser humano a consumidor.

Las sociedades europeas sólo deberían acceder a apretarse el cinturón a cambio de las claras y necesarias reformas que la crisis pone de actualidad. La huelga griega es una aportación más realista a un nuevo pacto social europeo que nos saque del embrollo, que todo el debate económico alemán sobre la necesidad o no de un Fondo Monetario Europeo.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=102138

España: Una crítica del manifiesto de los cien economistas sobre las pensiones

Vicenç Navarro

FEDEA (Fundación de Estudios de Economía Aplicada) es una fundación próxima a la Banca en cuyo patronato están representantes de: Banco Sabadell, Caja Madrid, Banco Español de Crédito, Banco Santander, Corporación Financiera Alba, Banco Bilbao Vizcaya-Argentaria, Banco de España, Bolsa de Madrid y Banco de Andalucía. Tal fundación ha publicado periódicamente informes que han cuestionado la viabilidad del sistema público de pensiones, enfatizando la necesidad de hacer cambios que en realidad significarían una reducción de las pensiones públicas en España.

Este último informe está firmado por cien economistas de los cuales la gran mayoría no son expertos en temas de Seguridad Social. En este artículo se analiza críticamente cada una de las posturas enunciadas en tal informe, mostrando los errores que aparecen en sus páginas.

Introducción

El informe se presenta como neutro y objetivo, basado en lo que se define como los estudios sobre la Seguridad Social disponible en España, lo cual no es cierto. En sus apéndices y referencias hay una clara selección de autores, excluyendo investigadores (de gran prestigio nacional e internacional) e informes (de gran credibilidad) que han cuestionado cada una de sus tesis. Los trabajos de Camila Arza, una de las expertas en temas de Seguridad Social más conocidas en España, y Adolfo Jiménez, ex Secretario General de la Seguridad Social (1986-1996), y una de las autoridades más respetadas en estos temas, no son citados y sus estudios que cuestionan sus conclusiones son sistemáticamente excluidos de su informe. Lo mismo ocurre en cuanto a autores internacionales, como Joseph Stiglitz, Dean Baker y otros que tampoco son citados y cuyos estudios son también excluidos en el informe. La selección ideológica en la evidencia que presentan es un indicador del carácter ideológico del informe.

Los errores del informe

La inviabilidad del sistema de pensiones se presenta en el manifiesto de los cien economistas como resultado de la evolución demográfica. Señalan por ejemplo que “pasaremos de las más de 4 personas en edad de trabajar por pensionista actuales a 1,75 personas en edad de trabajar por pensionista en el 2049”, sin explicar porqué esto es –según ellos- un problema. Parecen no percibir que, resultado del crecimiento de la productividad, 1.75 personas pueden producir dentro de 40 años lo mismo que ahora producen 4 personas. En realidad hace 40 años lo que hace ahora una persona requería, en aquel entonces, de siete personas. En esta misma línea indican que “La Comisión Europea estimaba en octubre de 2009 que el gasto en pensiones en España subirá hasta el 15,1% del PIB en 2060, lo que supone un incremento del 80% respecto de la cifra de 2007 (8.4%)”, presentando este dato como muestra que este elevado porcentaje es inasumible por la economía española. De nuevo, ignoran el impacto del crecimiento de la productividad. Supongamos que el crecimiento anual de la productividad es un 1,5%, un crecimiento que incluso el Banco de España admite como razonable. En este caso, el valor del PIB español será 2,23 veces mayor en 2060 que el PIB del año 2007. Ello quiere decir que si consideramos el valor del PIB del año 2007 como 100, el del año 2060 será de 223. Pues bien, el número de recursos para los no pensionistas en el año 2007 fue de 100 menos 8,4 (8,4 es la cantidad que nos gastamos aquel año en pensionistas), es decir, 91,6. En el año 2060 los recursos a los pensionistas serán el 15,1% de 223, es decir 33, y para los no pensionistas será 223 menos 33, es decir, 192, una cantidad que es más del doble de la existente en el año 2007, 91,6. Debido al crecimiento de la productividad, en el año 2060 habrá más recursos para los no pensionistas que hoy, y ello a pesar de que el porcentaje del PIB dedicado a pensiones es superior en el año 2060 que en el 2007. Los que alarman innecesariamente a la población olvidan un hecho muy elemental. Hace cincuenta años, España dedicaba a las pensiones sólo un 3% del PIB. Hoy es un 8%, más del doble que cincuenta años atrás. Y la sociedad tiene muchos más fondos para los no pensionistas de los que había entonces, aún cuando el porcentaje del PIB en pensiones sea mucho mayor ahora que entonces. Por cierto, ya hace cincuenta años, cuando España se gastaba un 3% del PIB en pensiones, había voces liberales que decían que en cincuenta años se doblaría o triplicaría tal porcentaje, arruinando el país. Pues bien, estamos cincuenta años más tarde, y el país tiene más recursos para los no pensionistas que existían entonces, aún cuando el porcentaje del PIB dedicado a pensiones se ha doblado.

Otros errores

Otro error que se realiza en el informe es que toma como válidas las cifras que provee la OCDE sobre la tasa de reemplazo de las pensiones, indicando que las pensiones representan el 88% de los salarios, definiéndola como una de las más altas de los países miembros de esta organización. Como Camila Arza (“El sistema español de pensiones en el contexto europeo: estructura institucional, reformas e impactos sociales”.La Situación Social en España, volumen III. Ed. Biblioteca Nueva. 2009) y muchos otros expertos han indicado tal cifra está deliberadamente hinchada y no se corresponde con la realidad. En realidad esta cifra se basa en una vida laboral ininterrumpida de 40 años, cuando la vida real laboral promedio en España es de 35 años. Por otra parte el cálculo de la pensión no se hace sobre los salarios sino sobre la base de cotización salarial, una cifra menor que el salario. El nivel de cotización del salario es una cifra distinta a la del salario. Esta distancia entre salario real y base de cotización se ha ido reduciendo con lo cual las pensiones han ido mejorando, pero distan todavía mucho de ser equiparables a la UE-15. No es pues el 88% de los salarios sino de la base de cotización, que es una cifra mucho menor. Por otra parte, las pensiones se incrementan según el índice de inflación, a fin de no disminuir la capacidad adquisitiva de los pensionistas, pero no a base del promedio del incremento salarial como ocurre en otros países. Como los salarios crecen más rápidamente que la inflación, resulta que los pensionistas ven deteriorado su nivel de vida en relación con la población activa, hecho que el informe ignora o desconoce.

Por otra parte el informe también ignora el hecho de que los salarios en España son muy bajos, lo cual por cierto, no se debe, en general, a la baja productividad (ver el artículo mío “Los salarios en España”.Público, 04.03.10), sino a la correlación de fuerzas dentro del mercado de trabajo español. Esta situación explica que las pensiones sean también muy bajas. Lo define muy bien Camila Arza en su citado capítulo del cual cito directamente: “Al basarse en niveles salariales relativamente menores que gran parte de los países europeos, el sistema de pensiones español genera beneficios más bajos: las tasas de reemplazo reflejan la capacidad de sustitución del salario que tiene el sistema, pero no su capacidad comparativa de compra. Esto explica la divergencia entre la generosidad del sistema en términos de la tasa de reemplazo teóricas y el nivel comparativamente bajo de gasto per cápita en paridades de poder de compra, como se observó más arriba. Altas tasas de reemplazo en un país con salarios más bajos produce pensiones más bajas.”

En realidad, el porcentaje de gasto en pensiones de jubilación en España sobre el PIB es de los más bajos de la UE-15 (España 8.4%, UE-15 10.2% del PIB) y ello a pesar de que la población anciana como porcentaje de la población total es superior en España que en la UE-15. Deberíamos gastarnos, pues, más y no menos. En cambio el gasto público en pensiones de jubilación por anciano es más bajo que el promedio de la UE-15 y mucho más bajo que algunos países de la UE-15, tales como Italia 13.531 upc, Suecia 13.190 upc, Dinamarca 12.846 upc, (unidades de poder de compra, upc, es decir, euros estandarizados). El gasto público en pensiones por anciano en España significa sólo el 65% del salario medio, que en España es uno de los más bajos (en la UE-15 es el 68%).

Entre las causas que explican este bajo gasto público en pensiones de jubilación está la reducida pensión de los pensionistas así como el porcentaje elevado de ancianos que no reciben ninguna pensión pública de la Seguridad Social (el 20% de la población anciana en España comparada con sólo el 9% de la población anciana en la UE-15). Estos datos explican la gran pobreza entre los ancianos en España, de nuevo citando a Camila Arza: “En ausencia de ingresos laborales o de capital de alguna importancia, el riesgo de pobreza tiende a aumentar cuando los beneficios del sistema de pensiones son demasiado bajos o la cobertura es limitada. En España, la expansión de los beneficios sociales y el crecimiento económico durante el período de la reconstrucción democrática supuso una reducción del riesgo de pobreza en la vejez. Entre 1980 y 1995, los beneficios aumentaron y el riesgo de pobreza relativa entre los mayores de 60 años se redujo (Boldrin y Jiménez-Martín, 2006). Esta mejora en las condiciones de vida de los jubilados durante las décadas pasadas ha acortado notablemente la brecha con el resto de los países de Europa. A partir de 1995, sin embargo, los beneficios relativos al salario comienzan a caer y el riesgo de pobreza vuelve a aumentar. Un estudio basado en datos del Luxembourg Income Study ha revelado que entre 1995 y 2000 la pobreza relativa en la vejez aumentó 5,9 puntos porcentuales (Munzi y Smeeding, 2006). En 2000 España era uno de los países europeos con la pobreza relativa más alta para la población mayor, que alcanzó el 23,3% (tabla 12). Esto es probablemente el resultado de la falta de ajuste de las pensiones a la evolución del salario en un contexto de crecimiento económico.” Todos estos datos son ignorados en el informe FEDEA.

Otras observaciones

En realidad, la evidencia existente más creíble que la presentada en este informe muestra que el sistema público de pensiones no tiene un problema de viabilidad. Ni que decir tiene que algunos cambios deberían hacerse, sobre todo, para mejorar la equidad dentro del sistema. Pero no es cierto que haya un problema de sostenibilidad en la Seguridad Social de España. La incorporación de la mujer al mercado de trabajo y el incremento de la productividad, aumentará el nivel de riqueza del país de una manera sustancial proveyendo suficientes recursos para los pensionistas y no pensionistas, como hemos indicado en este informe. Es más, la popularidad de las pensiones públicas (en todos los grupos etarios de la población) explica que la sociedad siempre encontrará recursos para financiar las pensiones públicas, bien a través de las cotizaciones sociales, bien a través de los impuestos generales. Es sorprendente leer en el informe de FEDEA que se excluye como posible intervención para mejorar las pensiones el aumento de las cotizaciones sociales o los impuestos generales, posibilidades que se excluyen porque “tal aumento tendría efectos muy negativos sobre el empleo y la inversión”. Países con elevada carga fiscal, sin embargo, tienen tasas de desempleo muy bajas. Los países escandinavos, de tradición socialdemócrata, son un ejemplo de ello. Este argumento es insostenible a la luz de la enorme evidencia que muestra que no hay relación entre lo primero y lo segundo. Es una declaración meramente ideológica que carece de credibilidad científica.

Por último, el informe recomienda que se cree una Comisión para hacer propuestas para resolver la supuesta inviabilidad de las pensiones, fuera del alcance del Pacto de Toledo, que diluiría la participación de los representantes de la población española en el proceso de reflexión y decisión del mayor programa público que afecta a la mayoría de la población. Ni que decir tiene que otras medidas que son más importantes para mantener la sostenibilidad de la Seguridad Social, como son la redistribución de la renta y el incremento de la masa salarial como porcentaje del PIB, son totalmente ignoradas en el informe. Tal como ha escrito Christian Weller en “The future of public pensions on the OECD”, publicado en el Cambrigde Journal of Economics, (2004), una de las causas que ha creado un problema económico en la Seguridad Social es precisamente la polarización de las rentas en los países de la OCDE, con disminución de las rentas del trabajo a costa del incremento de las rentas de capital. Puesto que la mayoría de los fondos a la Seguridad Social proceden de las rentas del trabajo, la disminución de este tipo de rentas ha afectado a los ingresos a la Seguridad Social. De ahí que medidas redistributivas incrementando las rentas del trabajo juegan un papel clave para garantizar la viabilidad del sistema de pensiones. Pero estas medidas quedan totalmente fuera del marco liberal que siempre favorece las rentas de capital sobre las rentas del trabajo. Me permito sugerir al lector que lea la sección Pensiones en mi web (www.vnavarro.org).

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=102136

Mais de 200 mil em manifestação contra Berlusconi

foto DAMIEN MEYER/AFP
Mais de 200 mil em  manifestação contra Berlusconi

Uma manifestação juntou hoje na Praça do Povo de Roma mais de 200 mil pessoas contra o governo de Silvio Berlusconi e o decreto lei com que tenta a readmissão da lista do seu partido para a província de Roma e de Lázio.

A concentração, convocada pela oposição de centro-esquerda e que juntou mais de 200 mil pessoas, segundo os organizadores, converteu-se numa festa contra a "deriva antidemocrática" de Berlusconi e o seu Executivo, segundo denunciaram, entre outros, os membros do movimento popular "Pueblo Morado".

"Esta é uma chamada às armas democráticas", disse o líder do partido opositor Itália dos Valores (IDV), Antonio Di Pietro, à chegada ao evento que foi transmitido em directo pela comunicação social italiana.

"Os cidadãos devem estar cada vez mais informados para irem às urnas com conhecimento democrático. O fenómeno Berlusconi é uma anomalia em toda a Itália, que cresceu graças ao sistema de informação, que está nas suas mãos. Tentou fazer crer aos italianos que votando nele estariam melhor, mas quem está melhor é ele e os seus amigos", adiantou.

O protesto deste sábado, que conseguiu reunir tanto os membros de IDV como os da principal formação da oposição, o Partido Democrata (PD), foi convocada por causa da aprovação "in extremis", a 05 de Março à noite, de um decreto lei eleitoral.

Nesse decreto, o Governo de Berlusconi aponta "interpretações" da normativa eleitoral vigente, orientada a facilitar a readmissão das listas, depois dos seus candidatos pela província de Roma nos comícios regionais dos próximos dias 28 e 29 de Março serem excluídos por terem sido apresentadas apenas 45 minutos mais tarde.

O partido governante Povo da Liberdade (PDL) defende que o seu enviado se demorou numa discussão com um adversário político na oficina eleitoral em que devia apresentar a lista, minutos antes de expirar o prazo de apresentação, e acusa os funcionários de boicotarem esta entrega.

O argumento-chave para a aprovação do polémico decreto lei "interpretativo" é que os tempos de apresentação das candidaturas estão "obsoletos".

http://jn.sapo.pt/PaginaInicial/Mundo/Interior.aspx?content_id=1518489

Greece: This Is Just the Beginning!

Christakis Georgiou

The austerity measures imposed on Greek workers to reduce the deficits are nothing but a prelude of what may happen to the other European countries. The Greek crisis demonstrates the divisions in the ruling class on the strategies to adopt.

For the second time since December 2008, Greece is at the heart of politics in Europe. Since the Greek social-democratic party PASOK's election, and the revelations of the disguising of deficit figures (the previous right-wing government had falsified the figures to publicize a lower deficit than the real level, which allowed it to continue to borrow at low interest rates on the markets), a kind of Greek tragedy has been unfolding before our eyes. The social democrats have very quickly abandoned their electoral promises and announced the inevitability of the austerity measures. The German press is conducting a campaign to denigrate the Greek population. Greek Prime Minister Papandreou is touring the main capitals of Europe to beg for a European rescue. In the bourgeois press, the debate on whether to save the Greek government rages on. On the financial markets, the euro slides due to speculation linked to Greek deficits, making its architects nervous. In Greece itself, one austerity plan after another is announced at dizzying speed (the January plan didn't suffice to calm big financial investors, requiring supplementary measures on a far larger scale announced in February), strikes are multiplying, and the fear of a new Greek December is haunting Europe.

The Greek crisis is indicative of the situation in several European countries. First of all, it reflects the divisions among those who rule our societies. That is what is revealed by the debate on the aid that Europe may furnish Greece. Some do not wish to hear a word said about even a cent of aid for Greece. "Germany will not give a cent to Greece," declared German Economy Minister Rainer Brüderle, a member of the liberal-democratic FDP, which is part of the coalition government with Merkel's CDU. The FDP liberals and the CSU Bavarians are fiercely opposed to saving Greece. They are waging a campaign to get the Greek government to put its fiscal house in order and make workers pay the entire bill for that through austerity measures. On the other hand, others want to prevent the Greek government from defaulting at all costs; among them are a good number of European bankers who have massively lent to Greece and would again find themselves in a very tight spot if the country didn't pay its debts. That's what explains the Deutsche Bank boss's visit to Athens in late February, with the aim of negotiating with the Greek government for possible German support.

In this situation, Papandreou is trying to paly all his cards in order to pressure the German government. After his visits to Berlin on the 5th of March and to Paris on the 7th, he met Barack Obama in Washington on Monday, bringing up the possibility of aid from the IMF. The European leaders do not want to hear about that. Such a solution would demonstrate the EU's inability to manage its problems on its own. Rather than seeing the IMF intervene, they would do it themselves.

What's at stake in all these rows: how the burden of Greek deficits will be distributed. It's arm-wrestling among the European ruling classes. But their chief cause is the inability of the Greek government to make Greek workers pay for the budget pots broken by the crisis. After all, if Papandreou were in a position to impose necessary austerity to rapidly reduce the deficits and calm financial investors, there would be no need for any European support. That's what the German "hawks" are demanding.

European Crisis

Behind Greece, a group of other countries are waiting to take their turns. The Greek deficits aren't much higher than those of Spain, Portugal, Ireland, Italy, or even Great Britain. Except the last, the others are part of the euro zone. If Greece receives aid, it's a signal that the major European powers -- especially Germany, the top European economic power -- will do the same for others. That would diminish the pressures put on them to impose austerity measures.

In this way, therefore, the ongoing struggle of Greek workers has a Europe-wide implication. The more successful their resistance to the austerity measures, the more favorable the conditions for workers of other European countries in their struggle against the austerity plans which will not be late in coming.


Afficher Les manifestations du 23 mars 2010 sur une carte plus grande
Besides, already in some countries public-sector workers are taking action. On 8-9 March, British civil servants struck against the reduction of their redundancy pay. In Portugal, public-sector workers went on strike on Thursday, 5 March against the wage freeze, a measure taken to reduce the Portuguese deficits. In Spain, Tuesday, 2 March was a day of action against the raising of the retirement age from 65 to 67. In France, 23 March will be a day of joint action of trade unions.

The Greek crisis will surely become a European crisis when other governments adopt similar measures. The resistance of Greek workers must become a European resistance, too.


http://mrzine.monthlyreview.org/2010/georgiou120310.html

Huelga general causa caos en toda Italia

World’s Billionaires Grew 50 Percent Richer in 2009

Andre Damon - Global Research, March 13, 2010

2009 will be remembered by millions of ordinary people as the year they lost their job, their house, or the prospect of an education. For the rich, however, it was a bonanza.

The world’s billionaires saw their wealth grow by 50 percent last year, and their ranks swell to 1,011, from 793, according to the latest Forbes list of billionaires.

The combined net worth of these 1,011 individuals increased to $3.6 trillion, up $1.2 trillion from the year before. On average, each billionaire had his or her wealth increase by $500 million.

Four hundred and three billionaires reside in the United States. They constitute just 0.00014 percent of the country’s total population, but control 8 percent of the national wealth. Each of these individuals holds over 300 million times more wealth than the average US resident.

The list included 21 hedge fund managers, who as a group more than made up for whatever losses they incurred in 2008. Some of them, including James Simons, John Arnold, and George Soros, raked in profits during both the collapse and the market recovery.

Topping the list of wealthiest hedge fund managers was John Paulson, at $32 billion. Paulson made billions in 2008 by betting that the housing market would collapse, and billions more through the stock market recovery of 2009.

Only one of the 21 hedge fund managers on last year’s Forbes list fell off. This was Raj Rajaratnam of Galleon Group, who was arrested last year on charges of insider trading.

Hedge fund managers James Simons, John Arnold, and David Tepper got average returns of 62, 52, and 31 percent, respectively, between 2008 and 2010. David Tepper made $2.3 billion over the past year, while John Paulson’s wealth grew by $6 billion.

The number of US billionaires grew to 403, up from 359 last year. The Asia-Pacific region had 234 billionaires, up from 130 the last year. Europe has 248 billionaires, despite having twice the population of the United States.

The 1,011 people on this list command a phenomenal amount of personal wealth. Their holdings are larger than the gross domestic products of every country besides China, Japan, and the United States. The wealth of the 403 US billionaires could more than cover the 2008 US federal deficit, with money left over for the states.

While the number of billionaires on the list is just short of the all-time high of 1,125 reached in 2008, it represents a phenomenal rebound. At this rate, the number of billionaires will once again hit record levels next year.

Carlos Slim Helú, a Mexican telecommunications tycoon, moved up to the first position on the list at $53.5 billion, beating out Americans Bill Gates ($53 billion) and Warren Buffet ($47 billion). The wealth of all three men rose dramatically. Over the last several years Slim Helú made roughly $27 million a day compared with the average daily income of $16.50 for Mexican workers.

The rich in India and China gained among the most. “For the first time, mainland China has the most billionaires outside the US,” Forbes said in its statement. “US citizens still dominate the ranks, but their grip is slipping.”

The hedge fund managers and financiers on the list benefitted directly from the bank bailout, which transferred huge sums of public funds into the accounts of the largest financial companies. But the billionaires in every other industry were the indirect recipients the government’s wealth transfer program also.

The Wall Street Journal, commenting on the figures, wrote, “How did the world’s rich get so much richer? Stock markets…. In short, what the stock market had taketh, the stock market hath giveth back–-at least to the billionaires.”

But the stock market recovery itself is no accident; it was the direct outcome of policies pursued by both US political parties. The bailout has been financed by a policy of fiscal austerity and high unemployment. The rapid increase in the wealth of the billionaires is the result of the impoverishment of tens of millions; it is the other face of mass unemployment, poverty, utility shutoffs, and foreclosures.

Aside from direct government handouts to the banks and super-rich, the major driver of the recovery of corporate profits—and thus the stock market—was productivity growth and corporate downsizing.

In 2009, the unemployment rate rose from 7.7 to 10 percent, three million jobs were lost, and wages fell dramatically. Millions of families lost their homes and became dislocated. But productivity, the amount of output that is produced from each hour of work, rose by 7 percent.

The money freed up through the destruction of social programs, higher employee output, and corporate restructuring has found its way into the pockets of the people on Forbes’ list.

Is Catastrophe Ahead for US-China Relations?

Michel Chossudovsky - Global Research, March 13, 2010

United States-China relations are on the rocks recently, China says that they have been seriously disrupted. Essentially, China feels that it is being threatened by the United States and this has been mounting since 1999. The threats are coming in the form of diplomacy, however Michel Chossudovsky says that the United States also has missiles pointed at Chinese cities.

Czech Republic: Trade Unions Call Off Transport Workers Strike

Markus Salzmann - Global Research, March 13, 2010

On March 3 the Czech federation of trade unions once again called off a strike by public transport workers that was due to begin the next day. The move was a blatant gesture of support by the trade unions for the policies of the so-called Czech “government of experts” led by the political independent technocrat Jan Fischer and the country’s right-wing president Vaclav Klaus.

The strike, which had been decided weeks ago, had already been called off once. At that time the unions argued they wanted to give the government time for further consultations. In reality, the trade unions were reacting to the spread of strikes and demonstrations across Europe as workers took to the streets to protest austerity measures being introduced by a number of the continent’s governments.

The latest move to call off the strike by transport workers in the Czech Republic came precisely at the point last week when a general strike took place in Greece, and strikes and protests were being held in many other European cities.

There was, and still is, broad support for strike action by the Czech transport workers. Their protests are directed against measures introduced at the beginning of this year that have led to sharp cuts in employees’ pay and allowances. These allowances are urgently necessary for the workers. The average wage in the Czech Republic amounts to just €625 per month while the cost of living is comparable to other countries in Western Europe.

The cuts are part of extensive economic measures introduced by the head of government Fischer and his predecessor Mirek Topolanek of the conservative Civic Democratic Party (ODS).

These attacks on social gains and living standards have led to a growth of social and political tensions during the past few years. In 2008, tens of thousands of state employees, teachers, truck drivers, pensioners, doctors and nurses protested against the far-reaching social cuts, or so-called “reforms,” implemented by the government coalition in Prague.

Now, in order to justify this latest cancellation of the transport workers’ strike, the government, opposition parties and trade unions have organized a deceptive farce.

In the lower house of parliament the Social Democrats of the CSSD and the Communist Party (KSCM) agreed a new law that would reverse the cuts. At the same time they are well aware that this law can also be overturned and the cuts restored. President Klaus has already indicated that he will use his veto to stop the law if it wins a majority in the senate. In that case, the bill would return to the lower house, and the entire procedure would begin anew.

The trade union leaders willingly hung on to this possibility and declared they did not want to strike as long as the bill was being discussed in the senate and lower house. Just a few hours before the strike was due to begin, the head of the railway trade union, Jaroslav Pejša, announced, “In light of the positive legislative process so far, the coalition of trade union federations has decided not to call for the strike planned on March 4.”

The right-wing forces in the Czech parliament responded with effusive praise for the union bureaucrats. On the same day the strike was called off, the Christian Democratic vice-chairman, Michaela Šojdrová, declared, “For the trade unions the main thing is to respect the law and not to strike at any price. I believe the trade unions must also protect their public image.”

The capitulation by the trade unions will only encourage the ruling ODS and right-wing TOP 09 to press ahead with their program of cuts. The chairman of the ODS, Mirek Topolanek, demonstratively denounced the planned strike as “extortion” and declared he would not change his position. The truth, however, is that he fears that the strikes and protests could spread. “We are afraid this could be a precedent for further strikes,” Topolanek declared. “The government will not allow itself to be put under pressure in such a way.”

For his part President Klaus categorically refused to withdraw any of the cuts, since this would increase the state deficit. Business representatives, politicians and media commentators have already made clear that the current austerity course will be intensified following parliamentary elections in May.

It is only due to the upcoming elections in two months that the new law calling for the cancellation of cuts was passed by the lower house in the first place. It was above all the CSSD that implemented the sharpest cuts in the last 20 years, relying closely on the trade unions in every case.

The Association of Independent Trade Unions (ASO) responsible for transport and railway employees is a right-wing federation of trade unions, which has worked closely with various governments since its formation. The ASO emerged in 1995 from the merger of the trade unions for agriculture and foodstuffs, the federation of employees in non-governmental enterprises and the Czech trade union for energy workers in northwest Bohemia.

Following the inclusion of a number of additional unions the ASO became the second largest federation of trade unions, only exceeded in size by CMKOS. ASO was deliberately created as an alternative to CMKOS, which many union officials and politicians regarded as too leftist. Together with CMKOS, ASO has since 2000 taken part in official negotiations in the council for tripartite social dialogue. This is the body where the government, business representatives and the trade unions work out their plans and decide how best to implement them against the population.

The close relations between the trade union bureaucracy, entrepreneurs and political circles have firm roots. After the collapse of the Stalinist bureaucracy, the CMKOS advocated rapid free-market reforms, well aware that this would cost the jobs of tens of thousands of workers. The union also supported all the measures demanded as a pre-condition for entry into the European Union—wage and welfare cuts and extensive privatization.

Following a dramatic fall in the union’s membership and support the ASO was created in order to scoop up disenchanted union members. At the same time ASO is a more virulent advocate of the free-market economy and more anti-communist than the CMKOS, which developed in the years following the reintroduction of capitalism in the shadow of the so-called Democracy Movement.

Now, as the economic crisis bites, the government and trade unions are moving even closer together in order to pass on the costs of the crisis to the working population. This is taking place against a backdrop of steeply rising unemployment. In January 2009 the official unemployment rate in the Czech Republic was about 6.8 percent; one year later this figure stands at 9.8 percent.

La Commission européenne veut « l’impôt » sans « le consentement »

En dévoilant son nouvel « Agenda 2020 », la junte de l’UE a appelé à des pouvoirs de gouvernance élargis. Alors que l’on évoque déjà un gouvernement économique européen supervisant le budget des Etats et un Fond monétaire européen pouvant se substituer aux Etats, le commissaire européen à la Fiscalité, à l’Union douanière, à l’Audit et à la Lutte anti-fraude, Algirdas Semata, considère « comme une priorité » l’adoption d’un « taux minimum de taxe sur les émissions de carbone » dans l’ensemble de l’UE, comme il l’a dit à European Voice, une publication du groupe The Economist.

L’idée est d’accorder à l’UE le pouvoir de prélever directement l’impôt, c’est-à-dire un pouvoir inconstitutionnel pour la plupart des Etats-membres de l’UE, parce qu’il violerait le principe de « consentement à l’impôt » qui fut un des éléments majeur de la victoire républicaine contre l’absolutisme. [*] La décision du 30 juin 2009 de la Cour constitutionnelle allemande interdit précisément ce type d’action, jugeant à ce titre que les institutions de l’UE manquent de légitimité démocratique.

Dans le passé, toutes les tentatives d’introduire une taxe européenne ont échoué, à commencer par la fameuse opposition de Charles de Gaulle en 1965. Mais la junte de l’UE n’en démord pas, se sentant renforcée par les nouvelles prérogatives du traité de Lisbonne. « A mon avis, il est possible d’entamer des discussions au sein du Collège [des commissaires européens] », a déclaré Semata, ajoutant qu’« il y a aujourd’hui une dynamique favorable » au relancement de cette question. Et cette dynamique va dans le sens d’un gouvernement supranational fasciste de l’UE.

Hervé Jouanjean, directeur général au Budget de la Commission européenne, a récemment déclaré à Bruxelles que l’UE était « très proche de la paralysie » en raison de la réticence des Trésors nationaux à lui accorder des fonds. « Nous devrions disposer d’un mécanisme servant à exploiter, de façon très progressive, la possibilité de mener à un financement direct de l’UE. »

Souvenons-nous que Hermann Van Rompouy, le nouveau président de l’UE, avait déjà mis cette idée en avant lors de la dernière réunion du Groupe de Bilderberg, une semaine avant sa nomination. Bien entendu, une taxe de l’UE sur le CO2 mènerait immédiatement à une augmentation des factures de carburant et d’électricité, ainsi qu’à une hausse des prix pour répercuter les coûts accrus de l’industrie.

Face à cette dérive criminelle, la priorité des priorités pour chaque République-membre est de récupérer sa prérogative monétaire pour l’émission de crédit public, mettant fin à l’absolutisme des banques et de la grosse Commission.


Notre politique : Crise de la zone euro : Fascisme financier ou Europe des patries et des projets


Notes:

[*] Extrait du Décret du 17 juin 1789 pour autoriser la perception des impôts et le paiement de la dette publique

« L’Assemblée nationale, (…) Voulant prévenir les difficultés qui pourraient traverser la perception et l’acquit des contributions, difficultés d’autant plus dignes d’une attention sérieuse qu’elles auraient pour base un principe constitutionnel et à jamais sacré, authentiquement reconnu par le roi, et solennellement proclamé par toutes les assemblées de la nation, principe qui s’oppose à toute levée de deniers de contributions dans le royaume, sans le consentement formel des représentants de la nation ; Considérant qu’en effet les contributions, telles qu’elles se perçoivent actuellement dans le royaume, n’ayant point été consenties par la nation, sont toutes illégales et par conséquent nulles dans leur création, extension ou prorogation ; (…) »

Ce principe fut ensuite repris dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyens à l’article 14 :

« Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

http://www.solidariteetprogres.org/article6419.html

C’est pas la Grèce, imbécile !

Envoyer cet article à un ami Imprimer Retraites : la solution est une économie organisée de plein emploi

Jacques Cheminade

Dès la rentrée, un débat parlementaire visera à faire voter une loi réformant les retraites. Le projet de loi, actuellement en préparation, sera bouclé fin juillet. Le raisonnement du gouvernement, relayé par la plupart des grands médias, est que le nombre de cotisants diminuant par rapport à celui de retraités, il est inéluctable de serrer la vis en s’en prenant sous une forme ou une autre à un acquis social datant des lois du 5 avril 1910 et du 27 février 1912. Nicolas Sarkozy, en recevant les partenaires sociaux le 15 février, s’est engagé à ne pas toucher au montant des pensions. François Fillon a, lui, indiqué que pour l’instant, la hausse des cotisations retraites n’était pas envisagée : « Il faudra le faire dès que la situation économique et la baisse du chômage le permettront. » Reste donc, toutes choses égales par ailleurs, à reporter l’âge légal de départ à la retraite ou/et à allonger la durée de cotisation. Cependant, ce raisonnement est purement comptable et justifie l’ordre établi, c’est-à-dire une politique de recul social, entreprise depuis plus de quinze ans et aujourd’hui aggravée par la crise.

Le contexte historique

Les réformes de 1993, alors qu’Edouard Balladur était Premier ministre et que Nicolas Sarkozy gérait le budget de l’Etat, et de 2003 ont entraîné une baisse des pensions d’environ 20 %. Deux points sont à l’origine de cette baisse : le passage des dix aux vingt-cinq meilleures années pour l’établissement du salaire de référence servant de calcul au montant des pensions dans le secteur privé, et l’indexation, non plus sur les salaires mais sur les prix, des salaires portés au compte du retraité. Depuis ces réformes, le niveau des richesses de notre pays consacré aux retraites stagne, tandis que le nombre de retraités continue d’augmenter. Dans ces conditions, le niveau des pensions chute.

Peut-on alors accroître la part de la richesse nationale consacrée aux retraites ? Le gouvernement dit non, les caisses sont vides. Sans même faire remarquer qu’elles n’ont pas été si vides pour renflouer les banques, l’on peut simplement constater qu’entre 1993 et 2007, la part des dividendes dans la valeur ajoutée est passée de 10 à 24 %. La vérité est donc que l’on a délibérément choisi de mieux rémunérer les actionnaires plutôt que de maintenir le niveau des pensions. Et l’on veut continuer dans cette voie, mettant à profit la peur de la crise et les discordes de l’opposition.

Le vrai problème

Le vrai problème du système actuel est triple : l’augmentation très lente de la population, l’accroissement du chômage et l’allongement de la durée de vie, qui limitent le nombre de cotisants. Il est vrai qu’en 1975, on comptait 3,15 actifs pour 1 retraité et qu’il n’y en avait plus que 1,51 en 2006.

Cependant, ce ne sont pas là des données sur lesquelles on ne peut pas agir. Tout d’abord,une politique volontariste, juste et optimiste, soutenue par une hausse des allocations familiales en faveur des familles en difficulté et des classes moyennes, inciterait à avoir plus d’enfants, donc à nourrir la part active de la population. On ne l’a pas fait et on ne la fait pas. Ensuite, ce n’est pas l’allongement de la durée de la vie qui pose réellement problème, c’est que nous vivons dans un pays où l’on n’arrête pas de nous dire qu’il faut travailler plus longtemps alors qu’on n’est pas capable de donner du travail au plus de 50 ans ! Enfin, les politiques des différents gouvernements qui ont précédé ont servi le système financier et non l’économie productive, ce qui a fait baisser la part de l’industrie dans sa contribution à la richesse nationale de 24 à 14 % entre 1980 et 2007 et entraîné le chômage.

C’est donc la politique d’ensemble qu’il faut changer, sans prendre les retraités comme boucs émissaires.

Ajoutons deux choses. Premièrement, l’argent des retraités n’est pas stérilisé ; les retraités consomment et leurs dépenses contribuent à la croissance. De plus, en soutenant leurs enfants, ils infusent du pouvoir d’achat supplémentaire. Deuxièmement, lorsque la productivité du travail augmente, dans un système de répartition, un nombre moindre d’actifs peut soutenir plus de retraités.

Le raisonnement du gouvernement et des médias ou « experts » dominants est donc absurde, car il repose sur une conception statique et comptable de la société. La nôtre est dynamique et productive.

Aujourd’hui

Il faut donc commencer par changer d’orientation politique générale, dans le sens pour lequel nous nous battons dans ce journal. Faut-il comprendre qu’il n’y aurait rien à faire par ailleurs ? Non.

Ecartons d’abord les fausses bonnes idées. La retraite par capitalisation est un leurre lorsque les grandes banques et la bourse sont devenues des casinos. La retraite individualisée par points, ou à comptes notionnels, comme en Suède, sape la solidarité collective intergénérationnelle et ne garantit pas le pouvoir d’achat. Elle s’est traduite en fait par une baisse des pensions de l’ordre de 4 %, et l’Etat a été obligé d’intervenir pour éviter une explosion du système. L’allongement de la durée des cotisations, comme le voudrait notre gouvernement, aurait exactement le même effet que de reporter l’âge légal de départ, car de plus en plus de salariés sont contraints de poursuivre leurs activités parce qu’ils n’ont pas fait le plein de leurs droits à 60 ans.

Ce que l’on devrait faire, c’est d’abord élargir l’assiette des cotisations, en y soumettant l’intéressement, la participation et les stocks options. Ensuite, conditionner l’exonération des cotisations sociales à des objectifs en matière d’emploi. Enfin, augmenter les cotisations des employeurs et des salariés, de l’ordre de 0,3 % par an, contrepartie d’une retraite à 60 ans et d’un niveau de pension qui permette de vivre dignement, permettrait de passer le cap à court terme. Il resterait à mettre à contribution les revenus financiers, comme l’a suggéré la Cour des comptes.

A partir de là, on peut discuter de choses sérieuses. Pour commencer, créer un système qui rende justice aux femmes, actuellement spoliées. C’est seulement si elles sont mariées qu’elles perçoivent la pension de réversion de leur époux décédé, une pension réduite de moitié, au mieux. Si elles s’arrêtent de travailler un certain temps pour élever leurs enfants, et de plus ayant des salaires inférieurs pour des fonctions identiques, leurs droits à la retraite sont injustement réduits. Pour continuer, prendre honnêtement en compte la pénibilité du travail, en faisant cotiser davantage les employeurs des secteurs concernés avec une aide éventuelle de l’Etat, pour que leurs employés puissent partir plus vite. Et pour finir, qu’à partir de 18 ans tout le monde puisse valider des droits à la retraite par une cotisation prise sur la solidarité nationale : la période de formation ou d’éducation constitue un atout pour la société car elle améliore le niveau de qualification et la productivité du travail. C’est dans le contexte de cette refondation que l’on pourrait rendre plus justes et égaux les régimes de retraite des fonctionnaires et du privé, non en répartissant différemment une contraction.

Il est donc temps de penser les retraites en dehors du système de contraction économique et sociale que nous subissons depuis une quarantaine d’années. Sortons-en !

http://www.solidariteetprogres.org/article6412.html

France Télévisions : préavis de grève pour le soir des régionales

A deux jours du premier tour des élections régionales, la CGT de France Télévisions maintenait vendredi un préavis de grève qui, selon le syndicat, pourrait fortement perturber les chaînes du groupe public durant la soirée électorale de dimanche, sauf accord d'ici là.

La direction et les syndicats de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO) ont entamé en janvier des négociations pour une nouvelle convention collective, dont le texte doit être validé au plus tard le 7 juin. Cette nouvelle convention entre dans le cadre de la loi réformant l'audiovisuel public, qui a transformé France Télévisions, auparavant constituée d'une quarantaine de sociétés, en une entreprise commune.

"LARGEMENT SUFFISANTE POUR PERTURBER"

Ces négociations ont été interrompues au début de février, les représentants des salariés estimant que la nouvelle convention n'apportait pas les garanties nécessaires sur les salaires. Malgré une reprise des négociations mi-février, la CGT a déposé un préavis reconductible de grève à compter du 13 mars à minuit. La centrale regrette des points de blocage, comme le maintien par la direction de la "généralisation du forfait jour", considérée par le syndicat comme "une remise en question des 35 heures".

Les discussions entre la CGT et la direction se poursuivaient vendredi. En cas de grève dimanche, "ce ne sera pas une mobilisation à plus de 50 %, mais il y aura une mobilisation largement suffisante pour fortement perturber la soirée électorale de dimanche", a prévenu Jean-François Téaldi, secrétaire général de la CGT France Télévisions.

http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/03/12/france-televisions-preavis-de-greve-pour-le-soir-des-regionales_1318499_3236.html

Manifestations en France pour appuyer un moratoire des expulsions locatives

La fin de la trêve hivernale des expulsions locatives, qui interviendra lundi, ravive les critiques sur les dysfonctionnements de l'Etat, garant du récent droit au logement, formulées par un front d'associations unies.

Samedi, des manifestations sont prévues à Paris - au départ de République à 15 heures - et dans 15 villes pour réclamer un moratoire des expulsions à l'appel de plus de 60 associations de locataires (CNL, CSF), de défense des sans-logis et des mal-logés (Dal, Fondation Abbé Pierre, ATD Quart Monde, Croix-Rouge, etc.) et de syndicats, soutenus par les partis de gauche (PS, PCF, Verts, NPA, PG).

Chaque année, plus de 100 000 décisions de justice d'expulsion sont prononcées, et plus de 10 000 expulsions sont réalisées avec l'aide de la force publique. Dont certaines touchent des familles reconnues prioritaires par les commissions du droit au logement opposable (Dalo). Ce front "inédit" d'associations vise "à obtenir par la mobilisation dans la rue ce qu'on n'obtient pas en discutant", explique Christophe Robert de la Fondation Abbé Pierre.



"Si on met en place une bonne prévention, on arrive à éviter l’expulsion. Et donc il faut maintenir les personnes en place et dédommager les propriétaires... Une fois que l’expulsion est prononcée c’est la dégringolade sociale", a-t-il estimé dans un entretien à France Info, samedi matin.

Le comité de suivi de la mise en oeuvre du Dalo a adopté vendredi une motion demandant aux pouvoirs publics de mettre fin aux expulsions de personnes prioritaires pour un relogement, parlant de "dysfonctionnement de l'Etat". "L'Etat déloge alors qu'il doit reloger selon la loi, c'est un scandale qu'on ne peut pas laisser perdurer", affirme Paul Bouchet, ancien président d'ATD Quart-Monde et membre de ce comité. Le sénateur UMP des Yvelines Dominique Braye, également membre, dénonce "un gâchis monumental d'argent public", alors que 18 % des personnes qui font un recours Dalo le font au titre de menaces d'expulsions.

Le gouvernement ne veut pas entendre parler de ce moratoire. "Ce serait un très mauvais signal" envoyé aux "propriétaires publics comme privés", a déclaré à l'AFP le secrétaire d'Etat au Logement, Benoist Apparu. Entre le droit à la propriété et le droit au logement, le gouvernement privilégie le premier, mettant en avant le risque, sinon, de "restreindre l'offre de logement pour les personnes modestes ou en difficulté" dans un marché déjà très tendu, selon M. Apparu. Les associations contestent cet argumentaire en période de crise économique et sociale, d'autant qu'il existe un fonds d'indemnisation des propriétaires auquel les préfets peuvent avoir recours (78 millions d'euros en 2005, 31 millions en 2008).

La trêve a été instaurée par une loi du 3 décembre 1956 sur une proposition de loi SFIO-PCF. Elle durait alors du 1er décembre au 15 mars et a été prolongée d'un mois (1er novembre-15 mars) en 1990. Lundi dès 6 heures, les expulsions peuvent reprendre.

http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/13/manifestations-en-france-pour-appuyer-un-moratoire-des-expulsions-locatives_1318605_3224.html

Fin de la grève des éboueurs marseillais

Le mouvement de grève qui paralysait depuis une semaine la collecte des déchets à Marseille a été suspendu samedi 13 mars à l'issue d'une réunion de négociation avec les salariés en préfecture. "Le conflit est suspendu. Nous avons trouvé un accord", a annoncé le socialiste Eugène Caselli, président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM). Un représentant des grévistes a confirmé la suspension du mouvement.

L'accord intervient alors que les poubelles s'entassaient depuis une semaine sur les trottoirs de la deuxième ville de France, en raison d'une grève d'employés de la société privée ISS, en charge de la collecte des déchets dans le 2e arrondissement. En bloquant les deux centres de transfert des déchets de la ville, les grévistes empêchaient la collecte dans tout Marseille, y compris dans les arrondissements où le ramassage est assuré par les éboueurs du secteur public qui s'opposaient au mouvement. Les camions de MPM commençaient déjà à nettoyer les rues une demi-heure après l'annonce de l'accord.

Ce conflit, énième du genre à Marseille, était lié au renouvellement des marchés publics de propreté par la communauté urbaine. L'appel d'offres en cours a réduit le périmètre confié au privé dans le 2e arrondissement au profit des éboueurs du secteur public et les salariés d'ISS craignaient de ne pas être tous repris par la société qui remportera le marché en mai. "Nous voulions rassurer les salariés qui craignaient pour leur emploi et nous avons défini une masse de travail qui va permettre à chacun de retrouver son emploi", a souligné M. Caselli. Une brigade volante d'éboueurs, intervenant au coup par coup, sera notamment créée et 15 intérimaires d'ISS seront repris par MPM pour assurer le travail dans la partie du 2e arrondissement repassée au public.


http://www.lemonde.fr/societe/article/2010/03/13/fin-de-la-greve-des-eboueurs-marseillais_1318905_3224.html

Trabalhadores norte-americanos pagam a crise: Capital aumenta exploração

O desemprego nos EUA não pára de aumentar. Em Fevereiro, foram delapidados mais de 36 mil empregos, fixando a taxa admitida pelo Departamento de Trabalho em 9,7 por cento.
Estes dados indicam que cerca de 15 milhões de norte-americanos estão sem emprego, de entre os quais mais de 6 milhões encontram-se nesta situação à seis meses ou mais.
As informações difundidas pela comunicação social dominante têm veiculado a ideia de que os números actuais são inferiores às estimativas da administração Obama, promovendo, desta forma, a ideia de que a crise está no ponto de viragem e a bonança avizinha-se. Mas a realidade é bem diferente.
Segundo os mesmos dados, a percentagem dos que desistiram de procurar trabalho e os que, constrangidos pelo patronato, foram obrigados a laborar a tempo parcial, cresceu de 16,5 para 16,8 por cento entre Janeiro e Fevereiro deste ano. No total são já quase 9 milhões de pessoas.

Produzir mais e receber menos

Apesar de constar nas estatísticas de Washignton, pouco se fala, igualmente, do aumento da exploração sobre os trabalhadores, aqueles a quem o capital tem apresentado a factura de uma crise para a qual não contribuíram.
Enquanto no último trimestre de 2009 a produtividade cresceu 6,9 por cento - mais que os esperados 6,2 por cento –, no mesmo período o custo unitário do factor trabalho decresceu 5,9 por cento, superando mesmo as expectativas que indicavam um declínio deste em 4,4 por cento. No terceiro trimestre de 2009 o custo do trabalho havia já caído 2,8 por cento, facto que demonstra que, à boleia da crise, o capital está a impor aos trabalhadores remunerações mais baixas agravando a extorsão da mais-valia, elemento fulcral na apropriação privada da produção social por parte das classes dominantes e na acumulação de capital.
Neste contexto de crise para quem trabalha, não é de estranhar que os indicadores sociais sofram um agravamento. Números recentes indicam que, em Nova Iorque, por exemplo, o total dos que vivem na rua supera já os 40 mil. Destes, apenas 8 mil têm abrigo em centros de acolhimento, os quais, por sua vez, se debatem com sérias dificuldades para se manterem abertos em resultado dos cortes nas subvenções estatais.

Falências em catadupa

Entretanto, os dados oficiais mostram ainda que o total das bancarrotas entre os cidadãos norte-americanos aumentou, em Fevereiro, 9 por cento face ao primeiro mês deste ano. Em comparação com o mesmo mês de 2009, o crescimento foi de 14 por cento, cifra que ilustra de forma contundente o galopante empobrecimento de camadas com capacidade de consumo no contexto de uma crise sistémica.
Ao nível das empresas, só o ano passado os pedidos de falência nos EUA subiram 32 por cento, atingindo quase 1,5 milhões, tantos quantos os esperados apenas para o início deste ano.
Instituições bancárias executadas em 2010 contabilizam-se até ao momento 26. A semana passada, o banco Centennial, do estado do Utah, e o Waterfield Bank, do Maryland, foram ao fundo, ao passo que Sun American Bank, da Flórida, e Bank of Illinois, foram absorvidos por instituições maiores com a ajuda do governo, algo que no actual quadro também não causa estupefacção.

http://www.avante.pt/noticia.asp?id=32795&area=11

Contra a limpeza étnica: Palestinianos e israelitas manifestam-se

Cerca de cinco mil pessoas concentraram-se, sábado, 6, em Jerusalém Leste, contra a construção de mais colonatos judeus e a expulsão dos árabes do centro histórico da cidade que, defendem, deve ser a capital de dois estados soberanos e iguais.
Num protesto apoiado pelo Partido Comunista de Israel, os participantes uniram bandeiras palestinianas e israelitas e acusaram Israel de procurar impedir a paz entre os dois povos através da implantação de mais colonatos, a destruição de ícones religiosos e a manutenção da ocupação da cidade.
Nos últimos seis meses, os activistas da paz israelitas têm-se manifestado todas as sextas-feiras contra a expulsão dos palestinianos. No início de Março, os activistas pediram autorização à polícia para se concentrarem no bairro de Sheikh Jarrah, mas as autoridades negaram argumentando que a resistência à desocupação de casas habitadas por árabes israelitas tem resultado em confrontos.
Obrigados a realizarem a iniciativa num campo de futebol rodeado por um muro, os promotores do protesto viram o Supremo Tribunal dar-lhes razão dizendo que «a polícia está a proceder a um retrocesso de 30 anos no direito de manifestação».

Criminalização

Entretanto, Israel anunciou a construção de outras 112 habitações para colonos em Beitar Ilit, na Cisjordânia, violando, deste modo, uma moratória decretada o ano passado que impedia a medida.
Simultaneamente, o parlamento de Telavive aprovou uma lei que proíbe a celebração da Nakba, dia em que os palestinianos assinalam a limpeza étnica levada a cabo por Israel, em 1948, aquando da criação do Estado sionista. Todos os que, no próximo 15 de Maio excedam os limites da manifestação de tristeza e luto impostos pelos legisladores israelitas, serão sancionados.

Diálogo sem futuro

Ainda esta semana, a direcção da Organização de Libertação da Palestina aceitou realizar negociações indirectas com Israel. A chamada retoma do processo de paz, parado há mais de um ano na sequência da agressão israelita contra a Faixa de Gaza, serão mediadas pelos EUA.
A ratificação desta decisão pelo Comité Executivo da OLP não foi, porém, unânime, já que o Partido Popular da Palestina e a Frente Popular de Libertação da Palestina, membros da organização, opuseram-se às negociações indirectas considerando que não existem condições para conversações credíveis e frutuosas enquanto Israel mantiver a política de limpeza étnica, bloqueio, agressão e criminalização da resistência e dom protesto.

http://www.avante.pt/noticia.asp?id=32796&area=11
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