À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

20/11/2010

Wage Theft: The Crime Wave No One Talks About

Foreclosure Fraud Just ‘New Phase’ of Crisis



http://www.inthesetimes.com/community/video/6593/foreclosure_fraud_just_new_phase_of_crisis/

Insolvência da Mourassos coloca 90 no desemprego em Caminha

A empresa têxtil Mourassos, instalada há mais de 30 anos em Vila Praia de Âncora, Caminha, e actualmente com 90 trabalhadores, foi declarada insolvente e "está na iminência" de fechar portas, informou hoje fonte sindical.

Segundo Branco Viana, coordenador da União de Sindicatos de Viana do Castelo, a insolvência foi decretada pelo Tribunal de Caminha, por dívidas à Segurança Social "que ascendem a mais de 1,5 milhões de euros, a que há ainda a juntar os respectivos juros".

A dívida da Mourassos à Segurança Social vem-se acumulando desde finais dos anos 90.

"Na sequência da declaração de insolvência, foi nomeado um gestor judicial, que, muito provavelmente, pelo menos é o que acontece na esmagadora maioria das vezes, irá assinar a sentença de morte da fábrica", referiu o sindicalista.

Disse ainda que a fábrica "não tem falta de trabalho" e que "também não há salários em atraso".

A consumar-se, o fecho da Mourassos juntar-se-á ao encerramento, há pouco tempo, da Regency, outra têxtil do concelho de Caminha que deixou no desemprego 174 trabalhadores.

http://www.oje.pt/noticias/negocios/insolvencia-da-mourassos-coloca-90-no-desemprego-em-caminha

Est-ce que la technologie sauvera le monde ?

L’université de la singularité est une étrange école, explique Nicola Jones pour Nature. Elle ne décerne pas de diplôme. C’est une école qui, depuis 2009, propose un cursus de 10 semaines à destination d’une élite d’étudiants provenant des meilleures universités et des meilleures entreprises du monde. Sa mission est d’éduquer et d’inspirer les futurs dirigeants à utiliser les nouvelles technologies pour résoudre les grands problèmes de la planète, de la pauvreté à la mauvaise santé ou à l’épuisement des ressources. Rien de moins. Pour dix semaines, chaque étudiant doit s’acquitter de frais de scolarité de 25 000 dollars. En échange, ils sont plongés dans un “camp d’aventure geek” ou le réseautage semble tenir lieu de scolarité. Bien sûr, beaucoup d’étudiants bénéficient de bourses pour leurs études : tous ne sont pas milliardaires. L’organisation couvre le manque à gagner par des dons et par des programmes de formation spécifiques dédiés à des dirigeants d’entreprise.

La SU a été cofondée par Peter Diamandis (Wikipédia), celui qui lancé la fondation X-prize à l’origine du lancement du premier vol spatial habité privé et l’université spatiale internationale à Strasbourg (qui vise à former les futurs dirigeants des agences spatiales du monde entier) et par le futuriste Raymond Kurzweil (Wikipédia), l’auteur du concept de Singularité, qui soutient que l’accélération des découvertes technologiques va conduire l’humanité à des améliorations exponentielles de la durée et qualité de vie humaine.
suhome

Elargir l’horizon ou le technocentrer ?

Le principe de la SU consiste à élargir l’horizon des étudiants. Au lieu d’apprendre une spécialité, ils sont invités à imaginer l’avenir du monde entier via une formation qui les initie à une grande variété de sujets. A l’ouverture de la SU, l’été dernier, Larry Page, de Google (qui a fait un don d’un million de dollars pour le lancement du programme), a déclaré : “Si j’étais étudiant, c’est là où je voudrais être”, provoquant un afflux d’attention sur la formation.
Le principe du programme divise. Andrew Maynard, directeur du Centre des sciences du risque de l’université du Michigan, fait part de réserves “sur un programme qui court le risque de s’approcher des pseudosciences”. Mais dans le même temps, les étudiants ont aussi besoin de briser le conservatisme de l’université : “Peut-être, y a-t-il un besoin pour des occasions qui permettent aux scientifiques et ingénieurs de laisser libre cours à leur imagination un peu sauvage.”
Le programme de la SU est simple. Il commence par cinq semaines de conférences et de visites sur le terrain. Cette année, les étudiants se sont rendu dans un laboratoire de robotique et ont visité les usines de Tesla, où se construit la fameuse voiture électrique pour milliardaires. Les élèves ont testé le système robotique de chirurgie Da Vinci d’Intuitive Surgical et ont fait un trajet dans un simulateur de haut vol de la Nasa, sur un des sites de la Nasa à Mountain View où l’école est logée.
Au cours des cinq dernières semaines du programme, les étudiants s’organisent en groupes pour s’attaquer à développer un plan pour résoudre l’un des cinq grands problèmes auxquels l’humanité est confrontée : l’eau, la nourriture, l’énergie, l’espace et l’upcycle (c’est-à-dire le recyclage, l’idée de transformer les déchets en quelque chose d’utile). Leur mission consiste à “exploiter la puissance exponentielle des technologies et arriver à un plan – commercial ou à but non lucratif – qui permettra d’améliorer la vie de 1 milliard de personnes dans une dizaine d’années.”
Sur 1600 étudiants qui ont demandé à faire le cursus, le programme cette année en a retenu 78, provenant de 35 pays différents. Les organisateurs espèrent que la SU produira les présidents, prix Nobel et cadres dirigeants de demain.
En dix semaines, les étudiants ont rencontré quelques 160 orateurs, dont Linda Avey, cofondatrice de 23andMe, la société de génétique personnelle de Google, Dean Kamen, l’inventeur du Segway, Vinton Cerf… . Sur demande, ils peuvent obtenir un entretien en face à face avec certains d’entre eux. “Beaucoup de gens viennent ici avec une mission : rencontrer la seule personne qui pourrait répondre à leur question”, estime un étudiant. Le but premier de l’école, comme beaucoup d’autres, semble d’abord d’élargir le cercle relationnel !
Une manière d’évaluer la SU consiste à examiner les projets qui en sortent, rappelle Nicola Jones. L’une des start-ups qui est sortie du programme l’année dernière, GetAround, est une société de partage de voitures qui s’est lancé sur Mountain View, consistant à permettre aux gens de louer leurs voitures quand elles ne sont pas utilisées. Devin Fidler, inspiré par les imprimantes 3D, a lancé le projet Acasa, qui vise à utiliser la technologie du béton-extrusion pour “imprimer” des maisons dans le monde en développement. Son projet prévoit de construire des maisons simples en un jour et demi pour 4000 dollars. Les projets de cette année prévoient de développer l’agriculture urbaine hydroponique (la culture de plantes sans sol) et les aliments génétiquement modifiés (agropolisfarm.com). Une équipe a proposé l’installation d’un nuage de nanosatellites en orbite basse pour exécuter une myriade de services.
Bien sûr, tous les projets ne seront pas faisables, mais certains ont déjà retenu l’attention. Il faut dire que des investisseurs en capital-risque ont été conviés à leur présentation finale… ce qui n’est pas si simple à décrocher pour un projet qui ne passe pas par la SU.

La société est-elle soluble dans la technologie ?

Mais la critique de Nicola Jones porte plutôt sur la vision des technologies que le programme insuffle. Deux fois, il a entendu Diamandis dire aux élèves : “On peut supposer que l’énergie sera finalement omniprésente et essentiellement gratuite” (free). Une affirmation qui est pourtant loin d’aller de soi.
“La quasi-totalité du personnel et des étudiants partage cet enthousiasme et cet optimisme techno-infectieux”, juge Nicola Jones. Pour le futurologue Jamais Cascio, qui n’est pas impliqué dans la SU, les discussions non technologiques ne semblent pas être pour les organisateurs de la SU au coeur des problèmes de la société : les séances sur l’économie s’intéressent surtout à la finance, celles sur la politique à comment éviter les obstacles au développement technologique. Comme si tous les problèmes du monde pouvaient se résoudre par le seul miracle de la technologie, sans que la légitimité de celle-ci ne soit jamais remise en cause : c’est mal entendre le débat sur les OGM, sur les progrès de la biologie, voire même sur la pression sociale liée à la connexion permanente…
Des gens qui n’ont jamais manqué de rien doivent imaginer répondre à des problèmes humains majeurs qu’ils ne connaissent que de loin, estime Nicola Jones. On va répondre au problème des favelas sans jamais être rentré dans un bidonville. On va résoudre le problème du vieillissement de la population, sans jamais être entré dans une maison de retraite ou un service de gérontologie. Sans même s’intéresser à l’utilisateur final…
Cette démarche n’est pas propre à la SU. Beaucoup de solutions “technologiques” s’imaginent ainsi. Peut-être même de plus en plus. A trop baigner dans la technologie, on a tendance à tout observer par son prisme. On va résoudre les problèmes de comportement des gens en installant des caméras de surveillance pour les surveiller, plutôt que de résoudre ce qui leur cause un problème de comportement, exprimait très bien Stefana Broadbent à Lift.
A la Fing, où nous animons souvent des ateliers, faisons construire des scénarios, nous ne sommes pas plus qu’ailleurs préservés par ce techno-optimisme. Pourtant, nous essayons d’en montrer sans cesse les limites – même si nous n’y parvenons pas toujours.
Peut-on croire que demain les technologies répondront aux problèmes qu’on se pose ? On peut certes imaginer par exemple, que dans le futur, grâce à des capteurs que nous porterons sur nous, nous suivrons notre état de santé en temps réel, et que les crises cardiaques par exemple, deuxième cause de mortalité aux Etats-Unis, seront annoncées par des indicateurs entre 2 et 24 heures à l’avance, lors d’une modification du flux sanguin par exemple comme l’estime Martin Cooper, considéré comme l’inventeur du téléphone mobile, explique par exemple sur son blog Eugénie Rives , l’une des rares Françaises qui ait suivi cet été le programme de la SU. On peut. Mais ce qu’on constate surtout, c’est un rejet des technologies de surveillance, d’autant plus si on est malade ou défaillant, parce que celles-ci sont essentiellement conçues sans bénéfices pour l’utilisateur. L’histoire des technologies est semée d’inventions qui avaient pour but de faire le bonheur des autres contre leur gré. Il est aussi parsemé de technologies qui devaient nous simplifier la vie et nous rendre plus heureux. Or elles ont toujours apporté avec elles leurs pendants, leurs problèmes, leurs nouvelles complexités
Ce qui semble certain, c’est que les étudiants qui sortent de la SU semblent convaincus qu’ils ont désormais le devoir de changer le monde. Mais sont-ils convaincus que pour se faire, ils doivent d’abord se changer eux-mêmes comme le suggérait il y a peu Paul Ariès ?

La technologie : une solution ou un problème ?

Reste que dans la réalité, porter des capteurs sur soi ne va pas tant que cela de soi. Ingérer des substances qui surveilleront notre état de santé n’est pas acquis par avance. Accepter que ces données soient transmises très simplement ne va pas de soi… Les hackatons (Wikipédia) sont certes stimulants… Ils permettent de cristalliser une action, mais peuvent-ils être une fin en soi ?
On sait pourtant que les solutions technologiques ont tendance à créer de nouveaux problèmes, de nouvelles incertitudes, de nouvelles résistances à mesure qu’on les déploie ? Peut-on sérieusement penser que le monde qui nous entoure sera demain bardé de capteurs qui enverront des informations (lesquelles ? à qui ?) sur nous et notre environnement depuis n’importe quel coin du globe ? Peut-on réellement croire à un monde de capteurs omniprésents, comme on le présente souvent, sans tiquer, alors que pour beaucoup déjà, un monde de vidéosurveillance ne va pas de soi ? Un monde où tout est commuté est-il possible ? Et si c’était le cas, que risque-t-on de détruire plus que de construire ? Richard Sennett dans Les tyrannies de l’intimité nous explique que cela risque surtout de déconstruire notre responsabilité…
On peut être fasciné par le management de Toyota. Mais derrière cette rationalité millimétrée que détruit-on ? Peut-on vraiment penser l’avenir en regardant les gens comme s’ils étaient des fourmis sans volonté ?
Quand la technologie s’empare du problème climatique – après l’avoir en grande partie créé – , elle invente la géoingénierie. Il n’est pas sûr que ce soit la perspective la plus enchanteresse pour répondre au défi climatique, ni que ce soit la meilleure manière de changer nos comportements ou d’apporter des réponses technologiques à ce problème. Pour autant, nombreux, même parmi ses défenseurs, pensent que la géoingenierie est inaboutie et dangereuse, mais peut-on croire pour autant que le réchauffement climatique se résoudra par un changement de comportement ou quelques décisions politiques qui tardent à venir ?
Notre croyance en la technologie repose peut-être aussi beaucoup sur la complexité et l’échec des autres solutions. La technologie semble une réponse simple et claire à nos difficultés. Attention à ce que ce ne soit pas une réponse trop facile.

Ce que la technologie veut

Les défenseurs de la technologie argumentent depuis deux postulats. Le premier est que nous sommes changés par la technologie. La techno n’est pas seulement un outil au service des gens, mais un puissant facteur de changement de nos psychologies et de nos sociétés. La technologie est un levier de transformation qui modifie et influence la société. Ce n’est peut-être pas le seul, mais nous sommes tous conscients de son pouvoir, qui n’est pas de rationaliser ou d’optimiser la société comme on le croit souvent, mais qui est avant tout un pouvoir déstabilisateur (du règne précédent) et complexifiant (il introduit toujours de nouvelles possibilités).
Le second est de savoir si la technologie détermine la culture et le comportement ou l’inverse… Et de ce côté-là, les choses ne sont pas si tranchées qu’on voudrait nous le faire croire. Si à l’échelle des civilisations, Jared Diamond dans Effondrement démontre que le déterminisme technique a une influence prépondérante, à l’échelle des pratiques, on constate plutôt qu’on a tendance à reproduire des comportements de classe, de culture, de niveau social quelque soit les technologies qu’on utilise.
Dans un récent article où il défendait le besoin d’alphabétiser nos enfants à la technologie (peut-être pour qu’elle ne soit pas perçue comme miraculeuse), Kevin Kelly, auteur d’un livre très stimulant sur notre rapport à la technologie, rappelait que l’ordinateur n’est qu’un outil parmi d’autres. “La technologie nous a aidés à apprendre, mais ce n’était pas le moyen de l’apprentissage. (…) Et puisque l’éducation des enfants consiste essentiellement à inculquer des valeurs et des habitudes, elle est peut-être la dernière zone à pouvoir bénéficier de la technologie”. Pour lui, ce que nous apporte avant tout la technologie ne repose pas sur des solutions toutes faites, mais au contraire, sur le fait que la technologie nous pousse toujours à apprendre. La leçon de la technologie ne repose pas dans ce qu’elle permet de faire, mais dans le processus. Dit autrement, il ne faut pas attendre de la technologie qu’elle sauve le monde, mais qu’elle nous apprenne le processus qui nous permettra peut-être de le faire : apprendre à apprendre, remettre en cause nos certitudes… c’est le processus de production et d’appropriation de la technologie qui est certainement plus important que le résultat.
Hubert Guillaud

http://www.internetactu.net/2010/10/28/est-ce-que-la-technologie-sauvera-le-monde/

Quand l’homme sert de machine à la machine

Tout le monde est d’accord pour dire que “l’infobésité” sera probablement l’un des gros problèmes du siècle qui commence. Et ce qui est déjà difficile pour tout un chacun devient une question vitale pour certaines catégories professionnelles, comme les militaires, les agents de renseignements et autres pratiquants d’activités à risque.
On sait que l’intelligence artificielle est pour l’instant bien loin de pouvoir les aider. En revanche, on peut espérer compter sur des techniques d’hybridation homme-machine.
C’est en partant de ce postulat que Paul Sajda, directeur du Laboratoire d’imagerie intelligente et de neuroinformatique de l’université de Columbia, a développé un système permettant de repérer rapidement dans une masse de photographies celles qui correspondent à certains critères prédéfinis.
La technique est assez simple. Dans un premier temps, on soumet à un sujet un ensemble d’images à examiner au rythme assez effréné de 10 par seconde. Pendant ce temps, un électroencéphalogramme enregistre les réactions du cerveau chaque fois que l’expérimentateur découvre une photo semblant correspondre à sa recherche.
Ceci fait, l’ordinateur va trier une base de données bien plus importante (jusqu’à 50 millions d’images) en mettant en avant les images similaires à celles qui ont suscité les réponses cérébrales les plus appropriées (vidéo).
On s’en doute, ce système de “cognition augmentée” intéresse bigrement les militaires. La Darpa a déjà investi 2,4 millions de dollars pour tester ce système pendant 18 mois. Et l’agence nationale géospatiale américaine veut l’utiliser pour analyser les images satellites.

http://www.internetactu.net/2010/11/17/quand-lhomme-sert-de-machine-a-la-machine/

Un Etat providence made in USA

Anushka Asthana, Toby Helm, Paul Harris

La rencontre fut des plus discrètes et n’a pas fait la une des journaux à l’époque. Pourtant, l’influence qu’elle a eue sur l’avenir de notre Etat providence et la conception de David Cameron d’une “big society” a peut-être été déterminante [le projet de grande société, une idée-force du gouvernement, consiste à donner un plus grand rôle à la société civile en lui confiant des missions aujourd’hui assurées par l’Etat].

C’est lors d’une chaude journée de juin que le Pr Lawrence Mead, à l’origine de nombreuses réformes de l’Etat providence aux Etats-Unis, a franchi le perron du 10, Downing Street. Le gourou américain avait été invité par Steve Hilton, grand stratège de David Cameron. Des hauts fonctionnaires du Trésor et d’autres ministères étaient également présents.

Lawrence Mead a immédiatement été frappé par la qualité de leur écoute. “J’ai été surpris de les voir si intéressés”, raconte-t-il.

Soumis à un feu de questions, il a expliqué à ses interlocuteurs que l’Etat providence engendrait une culture de l’assistanat. Les chômeurs savent qu’ils toucheront des allocations et donc ne prennent pas la peine de chercher du travail, les a-t-il mis en garde.

En finir avec l’assistanat

Aux Etats-Unis, ce genre de mentalité a disparu depuis longtemps, il est temps pour le Royaume-Uni de s’attaquer à ce fléau. L’aide sociale ne doit plus être un choix de vie. “Si l’on veut faire des réformes sérieuses, il faut mettre fin à cette mentalité d’assistés : le travail doit devenir une condition préalable pour percevoir l’aide sociale”, a poursuivi Mead, et ses propos ont fait mouche. Même les handicapés doivent être incités à travailler.

Aujourd’hui, cinq mois après cette rencontre, le ministre du Travail et des Retraites, Iain Duncan Smith, a publié un Livre blanc sur la réforme du système de protection sociale. Ce nouveau système fonctionnera “sous conditions” – un contrat sera passé entre l’Etat et le chômeur ; celui-ci devra travailler pour l’Etat en contrepartie du versement des allocations. Mais, avant même la publication de ce Livre blanc, la manière de parler des chômeurs avait déjà changé. Le gouvernement a récemment déclaré que les réformes avaient pour objectif de “briser l’habitude du chômage de complaisance”. Il y a encore quelques années, de tels propos auraient été impensables.

Ces réformes inspirées du système de protection sociale américain seront radicales. Pour ce député travailliste qui approuve certains aspects de la pensée de la nouvelle coalition, “quelque chose de plus profond est à l’œuvre. C’est la notion de responsabilité individuelle qui est en train d’être repensée. Après tous les discours sur la nécessité de réduire les dépenses publiques, nous commençons à entrevoir ce que cette équipe veut vraiment mettre en place d’un point de vue idéologique.”

Toutes les politiques du gouvernement concernant les écoles, les universités, la police, les prisons et le système de santé seraient guidées par les mêmes principes. Et ce processus – que cela vous plaise ou non – est finalement en train de donner forme et sens à cette big society qui pour l’instant restait des plus floues.

Tout comme pour la réforme du système de protection sociale où c’est aux chômeurs de se responsabiliser et de prendre l’“habitude de travailler”, la coalition souhaite encourager la responsabilité individuelle de chacun et la considère comme le seul moyen de guérir tous les maux de notre société.

Pour Tim Horton, directeur de recherche à la Fabian Society, la “grande société” de David Cameron n’est pas sans évoquer le “conservatisme compassionnel” de George W. Bush. D’après lui, certains éléments du Parti conservateur sont très influencés par le mouvement Tea Party, hostile aux impôts et à l’Etat, et qui n’est pas étranger au succès des républicains lors des élections de mi-mandat. “Les services publics financés par les impôts devraient être le meilleur exemple de cette big society, estime Horton. Mais les tories n’envisagent pas les choses sous cet angle.”

Pour les observateurs, le modèle de big society a ses limites. Le Pr Alan Deacon, de l’université de Leeds, spécialiste de la protection sociale, juge les réformes de Iain Duncan Smith contradictoires. En effet, pour faire appliquer cette approche volontariste concernant les allocations chômage, il faudra une intervention plutôt musclée de l’Etat. “Il sera difficile de concilier l’autoritarisme voulu par ces programmes de travail obligatoire avec la liberté personnelle et le désengagement de l’Etat”, souligne-t-il.

Aux Etats-Unis, les bienfaits de ces mesures font toujours débat. L’un de leurs farouches partisans, Charles Murray, auteur de l’ouvrage controversé The Bell Curve [La courbe en cloche, 1994, non traduit en français], est très influent au sein du groupe de réflexion conservateur The American Enterprise Institute.

“Le Royaume-Uni a beaucoup de problèmes avec la délinquance, l’assistanat, les mères célibataires, et les hommes qui sont parfaitement capables mais qui sont chômeurs de longue durée. Votre situation est pire que celle des Etats-Unis dans les années 1980 et 1990”, dit-il pour souligner l’impact des réformes de la protection sociale. Mais d’autres voix se font entendre pour évoquer la situation de ceux qu’on appelle outre-Atlantique les “99ers” : ces chômeurs qui, après quatre-vingt-dix-neuf semaines de recherches infructueuses, voient leurs allocations supprimées. Le pays compte actuellement 1,4 million de personnes dans cette situation. Elles ne bénéficient d’aucune protection sociale et n’ont pas la moindre perspective d’emploi.

Choisir la “flexicurité”

En Europe continentale, certains pays ont choisi une autre voie. Même si la durée du versement des allocations est limitée dans le temps, la protection des individus est considérée comme primordiale. De nombreux pays ont ainsi suivi l’exemple du Danemark, où l’ancien Premier ministre social-démocrate Poul Nyrup Rasmussen avait forgé le mot “flexicurité”.

La flexicurité consiste à offrir un filet de sécurité aux individus – et non des emplois – et à leur assurer une protection quand ils passent d’un employeur à l’autre. Ce système fonctionne grâce à la formation continue, un soutien personnalisé aux demandeurs d’emploi et la promotion de l’égalité des chances entre hommes et femmes.

Au Royaume-Uni, M. Horton est convaincu que si le gouvernement de coalition envisage de rogner les services publics et le rôle de l’Etat au nom de la big society, il court à la catastrophe. “Les tories puisent depuis trop longtemps leur inspiration chez les républicains américains. Mais ils vont avoir du mal à importer le même genre de politique au Royaume-Uni. Le pays ne s’est pas construit sur une révolte fiscale, et les Britanniques sont très attachés à leurs services publics. C’est d’ailleurs pour cette raison que David Cameron a passé toute sa campagne à promettre qu’il protégerait les services publics fondamentaux.”

http://www.courrierinternational.com/article/2010/11/18/un-etat-providence-made-in-usa

UGT indignada com apelo do MF à contenção salarial

Manifestação anti-NATO decorreu sem grandes incidentes

Milhares em manifestação anti-NATO, com forte dispositivo de segurança

Dezenas de milhares de pessoas manifestaram-se este sábado no centro de Lisboa contra a NATO e pela paz, num protesto rodeado por um forte dispositivo policial, mas que decorreu sem incidentes.

O protesto, da responsabilidade da "Campanha Paz sim! NATO não!", coincidiu com o último dia da cimeira da NATO, que decorreu no Parque das Nações, Lisboa, desde sexta-feira, e segundo a organização participaram na manifestação mais de 30 mil pessoas.

Os manifestantes desceram a Avenida da Liberdade até aos Restauradores, entoando palavras de ordem e empunhando cartazes pela paz e contra os conflitos no Afeganistão e noutros pontos do globo.

Além das bandeiras e dos cartazes contra a NATO e pela paz, desfilaram também pela avenida da Liberdade vários carros alegóricos com bombas e mísseis de plástico com várias mensagens.

Um grupo de anarquistas e de outros ativistas anti-NATO foram impedidos de entrar na manifestação contra a Aliança Atlântica pela organização do protesto.

Alguns elementos deste grupo empunhavam bandeiras com símbolos anarquistas e foram remetidos para a cauda da manifestação, tendo percorrido a Avenida da Liberdade rodeados de dezenas de elementos do Corpo Intervenção da PSP.

O ambiente na cauda da manifestação foi durante todo o percurso de tensão, tendo existido algumas tentativas de furar o cordão de segurança feito pela PSP.

No final do protesto, alguns dos ativistas conseguiram sair do cordão de segurança, tendo os ânimos ficado exaltados, mas a Polícia conseguiu rapidamente resolver a situação.

O secretário-geral do PCP, Jerónimo de Sousa, o candidato do Partido Comunista às eleições presidenciais, Francisco Lopes, e a deputada do partido ecologista "Os Verdes" Heloísa Apolónia participaram no protesto que envolveu mais de uma centena de organizações, entre as quais associações de estudantes, CGTP, partidos políticos, o Conselho Português para a Paz e Cooperação, a Escola de Mulheres-Oficina de Teatro e a Associação de Solidariedade com o País Basco.

Como medida de precaução, o restaurante da cadeia norte-americana McDonald's, no Rossio, tapou o símbolo da marca e a loja italiana Prada, que fica na Avenida da Liberdade, fez o mesmo às montras.

No final da manifestação contra a NATO foram lidos vários discursos num palco montado nos Restauradores, que ficaram marcados por uma forte mensagem de apelo à participação à greve geral em Portugal, marcada para quarta-feira.

http://sic.sapo.pt/online/noticias/pais/Milhares+em+manifestacao+anti-NATO+com+forte+dispositivo+de+seguranca.htm

Encerram duas empresas por dia no Norte e Centro

Milhar e meio de empresas fecharam portas nos cinco distritos do Norte do país nos oito primeiros meses do ano. Se a esta cifra juntarmos as insolvências verificadas em Aveiro (332), Viseu (98) e Guarda (29) em igual período de tempo, o número de falências ascende a cerca de duas mil, quase o dobro das verificadas nos oito distritos em homólogo período do ano passado (cerca de 1300).
 
foto Sergio Freitas/Global Imagens
Encerram duas empresas por dia no Norte e Centro

 
Segundo estudo divulgado pela Coface Portugal, o todo nacional assistiu, entre Janeiro e Agosto deste ano, ao encer-ramento de 3530 empresas.
A única excepção vai para o distrito de Bragança, que viu baixar o número de insolvên cias de 19 (em 2009) para 13 (este ano), constituindo, mes-mo, caso único no continente e regiões autónomas. Em termos percentuais, o distrito de Viseu foi, na região, o mais afectado, tendo o número de insolvências aumentado 69 por cento, passando de 58 empresas encerradas em 2009 para 98, este ano.
Em termos absolutos, Braga lidera o rol, com 571 acções de insolvência nos primeiros oito meses do ano. Mais só Porto (859) e Lisboa (665). Para o director-geral da Associação Comercial de Braga, Abílio Vilaça, "faltam respostas" para o dilema por que muitos empresários e trabalhadores estão a passar.
"Não havendo respostas estruturadas a este nível, é claro que as empresas fecham", asseverou, apontando, ainda, um outro indicador: "Esta é uma região fortemente deprimida e com uma taxa de desemprego elevadíssima e sem dinheiro. Logo, não há estimulação no comércio, e o resultado disto tudo significa o encerramento de muitas lojas".
"Está tudo a fechar e não é só aqui", disse a dona Maria, proprietária de um estabelecimento comercial que apresenta na montra da loja, para além dos inúmeros artefactos para "inglês ver", um letreiro, em letras garrafais, "Passa-se". Esta é a realidade de muitas lojas do distrito de Braga, numa espécie de morte anunciada. O cenário não é diferente junto das empresas instaladas na tão prometida "Silincon Valley".
Um estudo da Coface aponta para 571 acções de insolvências no distrito de Braga, apenas ultrapassado pelos distritos do Porto, que lidera o ranking com 859 insolvências, e Lisboa, 665. "Isto significa que há duas empresas a fechar por dia útil. É um sinal da falta de competitividade da economia", afirmou ao JN António Marques. O líder da Associação Industrial do Minho lamentou profundamente esta situação e no que concerne ao distrito, António Marques há muito que alertou as instituições governamentais para a "nulidade" das políticas para as Pequenas e Médias Empresas (PME"s). "Dou-lhe este exemplo. 99,8 por cento das empresas portuguesas têm em média menos de 100 trabalhadores, apenas 900 empresas estão fora deste panorama. São empresas que não têm músculo financeiro, que não estão capitalizadas e não têm, muitas delas, estrutura para a internacionalização. O governo não desenhou políticas para esta realidade", lamentou António Marques, face a estes números.
Também Abílio Vilaça, da Associação Comercial de Braga, lamentou os números e apontou "falta de estratégia" para aquilo que classifica como o "parente pobre" da economia, ou seja, o pequeno comerciante. "Lembro que estamos na região que mais ardeu nos últimos seis anos e sem qualquer plano estratégico de recuperação. Na Madeira houve apoios face aos problemas com o mau tempo, à semelhança do que é feito com os agricultores que têm um seguro de colheitas. No Algarve existiu uma forte campanha em torno do Allgarve e aqui houve este problema dos incêndios e não houve qualquer cuidado em recuperar a região".
Mas entre os proprietários das lojas, daquelas que ainda vão sobrevivendo e que foram vendo partir os vizinhos, apontaram outras "chinesices" responsáveis pelo fim da pujança comercial. "Amigo, desde que os chineses vieram para cá que isto acabou. Há lojas a mais para as poucos pessoas que há a comprar e a isto tudo temos que juntar uma realidade que ninguém quer ver. Somos pobres e ponto", disse a comerciante Maria Gonçalves, que juntamente com Américo Araújo, dono de uma loja de arranjo de calçado, sinalizou outro problema. As grandes superfícies comerciais absorvem o pouco dinheiro que resta na carteira dos cidadãos do distrito.
"São lojas estrangeiras que nada ajudam à dinamização do nosso comércio. Nem sempre com a mesma qualidade do produto português", apontou Américo Oliveira que há porta da loja, em plena zona pedonal no centro histórico de Braga, vê cada vez menos gente com "coragem" de entrar num estabelecimento comercial. "A chuva também não ajuda", gracejou, denotando a falta de soluções autárquicas para adaptar a realidade da cidade às reais necessidades dos comerciantes.

http://jn.sapo.pt/paginainicial/pais/concelho.aspx?Distrito=Braga&Concelho=Braga&Option=Interior&content_id=1715338

Viana do Castelo - 70 empresas fecharam portas em oito meses no Alto Minho

Luís Henrique Oliveira
 
No distrito de Viana do Castelo, 70 empresas fecharam portas nos primeiros oito meses do ano, cifra que traduz um aumento da ordem dos 43 por cento em relação a homólogo período de 2009, ano em que o Alto Minho viu fechar 49 empresas, segundo estudo da Coface Portugal.
Já no ano passado, a região surgia nos lugares cimeiros do país, em termos comparativos, com um aumento do número de insolvências da ordem dos 122 por cento relativamente a homólogo período de 2008. Incentivo ao investimento e aposta na formação são defendidos por sindicatos e empresas.
De Janeiro a Agosto, consumaram-se, no distrito, 70 acções de insolvência, "estando, ainda, por contabilizar", segundo a União de Sindicatos de Viana do Castelo (USVC), as falências verificadas desde então, como a da "Mourassos", em Caminha, que atirou para o desemprego 90 trabalhadores.
Coordenador da USVC, Branco Viana afirma-se "muito apreensivo" com a situação, assinalando que, em Setembro passado, o número de desempregados no distrito era já superior às 11 mil pessoas. "Urgem políticas de incentivo ao investimento e de criação de emprego. Se assim não acontecer, o Alto Minho poderá ficar em situação muito complicada", vaticinou.
Presidente da Associação Empresarial de Viana do Castelo, Luís Ceia considera que a situação do distrito "não é positiva". Porém, assinala que, durante o mesmo período de tempo, a criação de empresas no Alto Minho decorreu a ritmo "superior à média nacional". A construção civil e a indústria transformadora terão sido os sectores mais afectados na região, assinala o dirigente, defendendo, como soluções para o problema, uma aposta concertada ao nível da formação e do empreendedorismo.

http://jn.sapo.pt/paginainicial/pais/concelho.aspx?Distrito=Viana%20do%20Castelo&Concelho=Viana%20do%20Castelo&Option=Interior&content_id=1715341

Trabalhadores da Valsan levam protesto à Câmara de Gaia

Desemprego entre a população com formação secundária aumentou 30%

Taxa de desemprego no 3º trimestre de 2010 quase nos 11%. Aumento expressivo do desemprego entre a população mais jovem, com formação secundária, feminina e de longa duração.

O Instituto Nacional de Estatística (INE) estima que existiam em Portugal, no 3º trimestre de 2010, mais de 609 mil desempregados, o que corresponde a uma taxa de desempregado de 10,9%. Isto significa que o número de desempregados aumentou 3,3% e 11,3% face ao trimestre anterior e homólogo, respectivamente. Tal como aconteceu no trimestre anterior, o desemprego feminino conheceu uma subida superior ao verificado entre os homens, aprofundando o maior peso relativo das mulheres no total de desempregados no país (328,2 mil, isto é, 53,9%).
Quase ¼ da população activa com idade entre os 18-24 anos encontrava-se numa situação de desemprego, embora seja na categoria etária das 44 ou mais anos que se registou um aumento mais elevado do número de desempregados em termos homólogos (12,5%).
Os activos que concluíram no máximo o ensino secundário são a categoria escolar que tem a taxa de desemprego mais elevada, mas também a que registou destacadamente um aumento do número de desempregados em termos homólogos mais elevado (30,5%). A taxa de desemprego entre a população activa com o ensino superior é a mais baixa (7,8%) e esta foi também a categoria escolar cujo número de desempregados menos cresceu face ao período homólogo de 2009.
No que diz respeito à incidência territorial do desemprego, de destacar o facto de na região Norte a taxa de desemprego ter ultrapassado os 13%, valor próximo do registado também na região do Algarve. Aliás, tal como vem sendo habitual, o Algarve é a região na qual a expressão do aumento homologo do número de desempregados é mais elevado: no 3º trimestre de 2010, esse crescimento foi de 25,7%.
Relativamente à duração na situação de desemprego, importa sublinhar o facto de o número de desempregados nessa situação há mais de um ano ter aumentado em termos homólogos 33,9%. Dentro desse grupo, o desemprego balizado entre os 12-24 meses e igual ou superior a 25 meses cresceu face ao período correspondente de 2009 44,1% e 26,1%. Pelo contrário, observa-se que o desemprego inferior a um mês ou o que tem como período de duração os 7-11 meses decresceu no intervalo temporal em causa. Estes resultados vêm reforçar o peso relativo do desemprego de longa duração no volume do desemprego total, que se situava no 3º trimestre de 2010 próximo dos 56%.
O INE estima que a população empregada em Portugal se situava no 3º trimestre de 2010 abaixo dos 5 milhões de indivíduos. A taxa de emprego estimada sitou-se em 55,0%, menos 0,6 e 0,4 pontos percentuais do que no período homólogo e anterior, respectivamente. Dos 4963,6 mil empregados, 3236,8 mil tinham concluído no máximo o 9º ano de escolaridade (65,2%), 919,1 mil o ensino secundário ou pós-secundário (18,5%) e 807,7 mil o ensino superior (16,3%).
Num período de progressiva diminuição da população empregada, o número de empregados com contrato a termo aumentou 8,2% face ao 3º trimestre de 2009 (de 688,8 mil para 745,1 mil) – tendência particularmente significativa no seio da população masculina. É também entre a população masculina que se verificou um aumento homólogo do trabalho a tempo parcial (9,6%).
Entre o 2º e o 3º trimestre de 2010, 1,3% dos que estavam empregados transitaram para o desemprego e 1,0% para a inactividade – totalizando 2,3% a proporção de trabalhadores que no 3º trimestre de 2010 deixaram de estar nessa situação (entre o 1º e o 2º trimestres de 2010 essa proporção foi de 2,2%). Por outro lado, 26,7% dos desempregados no 2º trimestre de 2010 deixaram de o ser no trimestre seguinte: 14,4% empregaram-se e 12,3% transitaram para a inactividade. Por último, 1,1% e 2,4% da população activa no 2º trimestre de 2010 transitaram, respectivamente, para o emprego e para o desemprego.
Nota metodológica (definições do INE):
Taxa de actividade (15 e mais anos) Taxa que permite definir a relação entre a população activa e a população em idade activa (com 15 e mais anos de idade). T.A. (%) = (População activa / População com 15 e mais anos) x 100
Taxa de desemprego Taxa que permite definir o peso da população desempregada sobre o total da população activa. T.D. (%) = (População desempregada / População activa) x 100
Taxa de emprego (15 e mais anos) Taxa que permite definir a relação entre a população empregada e a população em idade activa (com 15 e mais anos de idade). T.E. (%) = (População empregada / População com 15 e mais anos) x 100
Taxa de inactividade (15 e mais anos) Taxa que permite definir a relação entre a população inactiva em idade activa (com 15 e mais anos de idade) e a população total em idade activa. T.I. (%) = (População inactiva com 15 e mais anos / População com 15 e mais anos) x 100  

http://observatorio-das-desigualdades.cies.iscte.pt/index.jsp?page=news&id=138

Fortes inégalités d’espérance de vie chez les plus âgés

Les écarts d’espérance de vie selon le milieu social demeurent considérables en France, indique une étude publiée dans le dernier numéro de la revue "Retraite et société", de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (n° 59 - août 2010) qui porte sur l’état de santé des travailleurs âgés.
L’espérance de vie à 50 ans était en 2003 de 29 ans en moyenne pour les hommes, et 34,2 ans pour les femmes. Mais elle atteignait 32,2 ans chez les hommes des professions les plus qualifiées (notamment les cadres supérieurs) contre 27,4 ans pour les ouvriers. Chez les femmes, l’écart est moindre : 36,1 ans pour les plus qualifiées, contre 34 ans pour les ouvrières.
Les inégalités sont nettement supérieures encore si l’on considère l’espérance de vie en bonne santé : il atteint neuf ans chez les hommes (22,8 ans pour les plus qualifiés et 13,7 ans pour les ouvriers) comme chez les femmes (23,8 pour les plus qualifiées et 14,7 ans pour les ouvrières). On note au passage qu’en matière d’espérance de vie en bonne santé, l’espérance de vie des hommes (16,9 ans) est quasiment la même que celle des femmes (17,2 ans).
Enfin, à l’âge de 65 ans, les professions les plus qualifiées ont en moyenne 4,5 ans de plus à vivre que les ouvriers : 11 ans contre 7 ans, pour les hommes comme pour les femmes, soit une durée de retraite supérieure de près de 60 %.
LM

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=la_breve&id_breve=733

Stages de troisième : l’égalité des chances s’arrête à la supérette

Censé stimuler des vocations, le stage de troisième reproduit les disparités sociales. Où les collégiens font-ils leurs stages ? Les entreprises sur lesquelles ces stages ouvrent les yeux ne sont pas les mêmes, qu’on vive dans le Ve arrondissement de Paris ou à Aubervilliers. Extrait du site Rue89.com.

« Moi, en troisième, je rêvais d’un stage dans une pharmacie. Mais avec mon père, on n’en a trouvé aucune qui accepte, alors j’ai été en boulangerie. La plupart de mes copains aussi : c’était le plus facile. » C’est Amadou qui parle. Il vient de Vitry, une banlieue délicate au sud de Paris. Kahina, qui fréquente aujourd’hui le même lycée que lui, à Ivry (Val-de-Marne), se flatte de s’être « débrouillée 100% seule »… pour atterrir dans le magasin de prêt-à-porter de la mère d’une copine : « Bien sûr que si j’avais vraiment pu faire ce que je voulais, j’aurais fait autre chose. Ce dont j’aurais rêvé, c’est un stage dans un centre médico-social ou une mairie. Mais c’est comme ça. »
Chaque année, les élèves de troisième effectuent un stage d’observation en entreprise. Durée : deux à cinq jours. Les profs commencent à leur en parler à la rentrée, ils cherchent de leur côté. Plus ou moins épaulés par un parent, une voisine, un « ami de papa ».
Quand on la contacte pour obtenir la liste des stages de l’une de ses classes, une enseignante d’un établissement chic et tranquille du Ve arrondissement à Paris siffle un peu : « Vous savez, ils ont mille fois plus de réseau que moi ! »
Cabinet d’avocats ou galerie marchande
Alors que ses ouailles dénichent, tout en souplesse et à 14 ans, des stages en cabinet d’avocats, dans des boîtes de production ou à l’Institut Pasteur, ses pairs en poste dans des milieux plus difficiles -ou moins citadins- se félicitent d’avoir fini par placer un tiers de la classe à la galerie marchande du coin. Dans le centre-Bretagne, c’est plutôt chez le garagiste, à la PME de réparation de matériel agricole qu’ils passent la semaine. Parfois, à l’office notarial ou dans un laboratoire d’analyses médicales.
Vous vous méfiez des caricatures à gros traits ? Sur le papier, ce dispositif était, bien sûr, censé stimuler des vocations. Grandeur nature, il transpire pourtant un déterminisme qui ne démode pas Pierre Bourdieu et ses travaux sur la reproduction des élites. Quarante-six ans après la publication des « Héritiers » et même si les mots ont changé, « égalité des chances » oblige. Une prof bretonne y ajoute le manque d’entrain des élèves qui ne saisissent pas toujours l’occasion pour changer de milieu.
Les profs rongent leur frein
A Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), les collègues de la prof agressée à cinq mois de grossesse sont ravis de voir la question émerger. Comme si les enseignants rongeaient leur frein de longue date sur ce dispositif qui reproduit des disparités sociales.
La preuve avec la photo des stages obtenus dans trois classes de troisième d’horizons très différents :
Chloé Leprince
Article extrait de www.rue89.com.

http://www.inegalites.fr/spip.php?article1291&id_mot=31

Una ONG indepediente documenta la represión

Human Rights Watch recoge pruebas de las torturas de la policía marroquí sobre los saharauis pero rebaja la cifra de muertos difundida por el Polisario. El Gobierno sigue a la espera de información

El ataque contra el campamento provocó disturbios el pasado 8 de noviembre en El Aaiún.

El ataque contra el campamento provocó disturbios el pasado 8 de noviembre en El Aaiún.

Las autoridades marroquíes y los activistas saharauis mantienen dos frentes abiertos desde el asalto al campamento de Gdaim Izik el pasado día 8. Uno se desarrolla en las calles de El Aaiún, donde poco o nada se sabe de lo que ha sucedido en los últimos días por el cerrojazo que Rabat ha impuesto a los periodistas que han intentando acceder al Sáhara Occidental. El otro se está disputando en los medios de comunicación con la campaña de ambos bandos. Tanto marroquíes como saharauis han ofrecido un número de bajas en sus filas que ninguno ha podido documentar con nombres y apellidos.
A la espera de un informe independiente sobre lo sucedido, como pidió el jueves la ministra de Asuntos Exteriores y Cooperación, Trinidad Jiménez, el testimonio más fiable es el de Peter Bouckaert, el director de emergencias de Human Rights Watch (HRW), que ha pasado cinco días en el Sáhara entrevistando a decenas de saharauis y marroquíes.
Entre las declaraciones que Bouckaert efectuó ayer en varios medios, destaca su escepticismo sobre el elevado número de fallecidos, 36, que se denunció, desde el lado saharaui: "No hemos encontrado ninguna prueba hasta el momento que sugiera que el número de muertos es tan alto como dice el Polisario, sólo pudimos confirmar dos muertos civiles. Tampoco encontramos familias que estuvieran buscando a desaparecidos".
Bouckaert está elaborando un informe que detalla lo sucedido en el Sáhara Occidental en las dos últimas semanas. La información que aporte será decisiva para las declaraciones oficiales que esperan hacer varios organismos internacionales como la ONU y gobiernos como el español.
El vicepresidente del Gobierno, Alfredo Pérez Rubalcaba volvió ayer a escudarse en la falta de información para justificar la tibieza del Ejecutivo a la hora de juzgar los eventos en El Aaiún. Otros países y "prestigiosísimas organizaciones" como la ONU se encuentran en la misma situación. 

"En los próximos días o semanas, todas estas instituciones independientes van a recibir información por distintos canales que nos va a permitir conocer exactamente y con más detalle lo que sucedió", dijo Rubalcaba.
El asalto de las tropas marroquíes al Campamento Dignidad, en el que los saharauis protestaban por las condiciones de vida y la represión marroquí, pero "sin indicios de milicias armadas", ha sido el principal argumento empleado por las dos partes para sentirse víctimas de la violencia.
HRW considera que la polémica acerca del número de muertos "distrae de la violencia que fue usada en el desmantelamiento y en la ciudad de El Aaiún más tarde, así como de los abusos cometidos por las autoridades".
"Con las pruebas que hemos podido recoger parece que las fuerzas de seguridad, aunque hicieron uso de la violencia en el campamento, golpeando a la gente con porras y obligándola a abandonarlo, no iban armados; y si hubieran ido armados habría habido un número de muertos mucho mayor", contó ayer Bouckaert a RTVE.
"Al mismo tiempo, al no ir armados eran mucho más vulnerables a ser atacados por la muchedumbre encolerizada. A muchos agentes los sacaron de sus vehículos y murieron en las calles o en el campamento a manos de esa muchedumbre", dijo Bouckaert para explicar que el número de muertos marro-quíes, que ayer ascendió a 11, supera al de saharauis. "Entrevistamos a un hombre que nos dijo que la policía le disparó en una habitación mientras le estaban golpeando. ", añadió el representante de HRW.

Palizas en los hospitales

Las entrevistas que Bouckaert ha realizado en El Aaiún le han permitido documentar las torturas a las que los policías marroquíes han sometido a los detenidos: "Tenemos fotografías de los castigos sufridos por esta gente. Ni siquiera pudieron ir a los hospitales los primeros días porque la policía estaba en las puertas esperando para golpear a los saharauis que llegaban heridos".
Según los testimonios recogidos, las torturas se basaban en una sucesión de castigos crueles. "A muchos de ellos les han golpeado hasta dejarlos inconscientes. Han amenazado con violar a hombres y mujeres. Les han tirado orina. A otros les dejaron los dos primeros días detenidos sin comer. No les dejaban dormir y para conseguirlo les tiraban agua por la noche", cuenta Bouckaert.
"Es muy difícil establecer la cifra real de personas detenidas a lo largo de la semana por las fuerzas marroquíes, pero calculamos que ha podido ser el doble de las cien que han presentado ante la Justicia", señaló Bouckaert. 


http://www.publico.es/internacional/347659/una-ong-indepediente-documenta-la-represion

En las fronteras de Europa: controles, confinamientos, expulsiones

En su segundo informe anual sobre las fronteras de Europa, la red Migreurop se centra en tres cuestiones claves del combate que llevan las autoridades contra las personas candidatas a la migración : los obstáculos a su desplazamiento, el confinamiento y la expulsión.
Sobre la base de encuestas propias en los lugares investigados, el informe proporciona ejemplos dramáticos de las consecuencias de la puesta en práctica de esta guerra contra las personas migrantes, que implica un retroceso generalizado de los derechos que protegen las libertades y la integridad de las personas.
Denunciando el proceso de “externalización” por la Unión Europea de su política migratoria, Migreurop muestra cómo los países terceros se ven obligados, bajo la amenaza del cuestionamiento de los acuerdos de cooperación y de ayuda al desarrollo, a readmitir en su territorio a las personas migrantes expulsadas de Europa y a impedirles reemprender el viaje hacia sus fronteras.
De la región de Calais, en Francia, a las fronteras de Turquía y del mar Adriático, de los parajes de Gibraltar al desierto sahelo-sahariano y a los nuevos países miembros al este de la Unión Europea, la subcontratación de los controles migratorios se efectúa en cadena, a veces muy lejos de la Unión pero también en su interior, muy en particular cuando se trata de reenviar de país en país a solicitantes de asilo considerados indeseables. Toda una población de exilados se encuentra así sometida, desde ambos lados de las fronteras de Europa, sea al encarcelamiento arbitrario, sea a un continuo vagar y a las vejaciones permanentes de un entorno hostil.
En el momento en que, por primera vez desde su creación, la agencia Frontex despliega sus equipos militarizados de intervención rápida para enfrentar la “afluencia masiva” de migrantes en la frontera griega como si se tratara de enemigos peligrosos, el informe de Migreurop insiste en que el derecho, reconocido en los tratados internacionales, a abandonar todo país y a buscar protección en otro lugar, queda sin sentido si las personas candidatas a la emigración o al asilo son confinadas o retenidas en el camino.
Migreurop, “En las fronteras de Europa. Controles, confinamientos, expulsiones” Informe 2009-2010, 144 páginas. - Informe Migreurop-20092010

http://migreurop.org/article1778.html

Mais de 100 organizações anti-NATO reunidas num único protesto este sábado

Crisis of the Global Financial System: Collapse in Consumer Spending, Unemployment, Rising Prices

Bob Chapman - Global Research, November 19, 2010

We hear stories about oil and about how it will probably move higher, perhaps to $150.00 a barrel and perhaps higher. This is the first time in more than three years that it has moved to lofty levels. The net speculative long position is more than 200,000 contracts, or about 35% higher than in 2007. Some economies are doing well, particularly in Asia and in Latin America, but not enough to create such higher prices. $60.00 a barrel would more nearly meet demand. As is being experience by the entire commodity sector prices reflect the tremendous fear about money and credit unleashed over the past eight years, particularly over the past 2 years under QE1. That has produced unusual profits for commodity producers, as well as base and precious metals producers. This in turn will lead to higher wholesale prices for goods and part of that will spread to services as well. That in turn will force manufactures and others to raise prices, which will cut revenues and to some extent profits. If not passed on to consumers’ profits could fall more dramatically.

There is no doubt higher oil prices are going to increase costs for all sectors of the economy and negatively affect earnings. If that is going to be the case growth for the current year has to be negatively affected. That means higher unemployment already having been experienced in excess of 22% for months. Do not forget a few years ago that sales were double what they are today and unemployment was more or less half of what it is today. Thus, we enter this new economic region about 50% worse off than we were three years ago. Official inflation is slightly lower today, but real inflation is considerably higher at 6-1/2% to 7%. Capacity utilization is 10% lower as is consumer confidence. These facts certainly do not instill confidence in the present and in the future. As this round of QE2 gets underway we are certainly starting from a much lower base.

Needless to say, any writer in print, on radio or TV, or on the Internet presenting such heretical views is immediately shut down. That happened recently when we mentioned that another false flag event was being planned by the White House to garner sympathy and prestige for a failed president. His own staff made the admission.

Most companies have laid off as many workers as they dare too and will lay off more as revenues continue to fall. Investors believe that $600 billions in QE2 will make things lots better. The economy, again, is not being targeted. What is being targeted again is the financial sector, particularly the stock market. Those who own the Fed and those within that system must be saved. The market has to be saved because if it is not the last vestiges of personal wealth will disappear. If that happens the middle class and retirees will go ballistic and into panic.

QE1 brought 5 quarters of about 3% growth, which was half gleaned from the effects of stimulus and Fed intervention that cost $2.5 trillion.

QE2 will need an equal amount if not more. This is not wealth creation that we saw over the past 30 years. This is a rear-guard action in an attempt to save a dying system based on Keynesian economics, which is nothing less than a plan for corporatist fascist government. Totally monetizing government debt is not the answer and that in part is what this is all about. It is feel good psychology for the public with some other goodies thrown in for good measure, such as a couple of new inexpensive government programs thrown in for $100 billion or so, an extension of unemployment benefits and a continuation of the Bush tax cuts. They will increase the public’s comfort zone and keep the unemployed at bay – at least for now. The stock market the Fed is trying to save is rife with corruption, so much so that investors are leaving in droves. As a price for keeping the market going at a high level the SEC and CFTC turn a blind eye to blatant wrong doing in the form of naked shorting and flash trading, which is front running. These criminals are being allowed to run loose in our markets, particularly hedge funds. We see complaint after complaint after complaint in the thousands totally ignored and if you challenge either agency your problem gets worse. We have seen it first hand, and there is no longer anyone there to defend and protect you. How can investors risk their funds in such an environment, run by a criminal syndicate? Don’t forget we spent 28 years on Wall Street, so we know what they are up too and what we are dealing with.

There are the issues of higher taxes and fiscal spending cuts. The higher taxes are the wrong thing at the wrong time unless you intend to collapse the system. If taxes are to be raised they have to be raised slowly in order to not abruptly cut off consumption, which is the lifeblood of the system. The same is true of deficit spending cuts. Sharp cuts like sharply rising taxes would simply bring the system down. Slower changes would leave us with 10 to 20 years of stagnation in the absence of war. The plug should have been pulled three years ago to purge the system, but the elitists who created this disaster, were not ready just yet to do so.

The overhanging problems we have just discussed lead us to the antidote. Those with foresight who understand the problems are headed for safety, a flight to quality. That historical investment venue includes gold, silver and commodities. Conservative analysts and economists are thinking in terms of $3,000 gold, and $100 silver and a CRB of 400. Why shouldn’t they? Official inflation since 1980 would reflect gold at $2,400. Real inflation based on 1980s formula would mean gold should be selling at $7,700 an ounce. That is quite a difference, but it is realistic and who knows how excessive the market might become. Considering the criminality in Wall Street and banking today the public sees very little integrity left. When confronted with the facts concerning the economy, financial sector, and their lack of success, except for themselves, they become downright hostile when confronted with the facts. Their whole way of life, their entire system of being, is being sucked out from underneath them. Unfortunately there is no faith and integrity left in the global financial system. Ultimately, if the late 70s and early 80s are any guidelines only 15% of investors will protect their wealth and profit from what is destined to happen. Be advised, if you are not already in gold, silver and commodities you had best get there soon.

In the coming two years the House and Senate will be frozen in gridlock. The democrats in defeat are hostile having only had a glimpse of success and are completely estranged from Republicans. This is due to their roughshod tactics of the past two years. There are few bridges, almost all have been burned. We see few chances at compromise.

The Fed, and the administration, had best do something constructive fast, because deterioration is upon us and once it gets going it will be very hard to stop. Inflation could lead to hyperinflation and then to deflationary depression. A fact that is really disconcerting is that half of investors are bullish on the economy and the market. The question is how long will QE2 last this time, and how much has already been discounted? Leading indicators are weak, so we see investors basing decisions quickly on the affects of QE2, which is not viable long term. Confidence otherwise is not evident and employment has declined in the past quarter as layoffs continue. Job openings are three times worse, which portends poorly for the future.

We still have a raging deficit, even though the past month was a little better. These facts are not a prescription for success. You had best be very careful – we live in treacherous times.

A Lisbonne, lancement de l’OTAN global

Manlio Dinucci et Tomasso Di Francesco - Mondialisation.ca, Le 19 novembre 2010




Source de la carte des membres et partenaires de l'OTAN : La Documentation française

Aujourd’hui et demain se tient à Lisbonne le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’OTAN, auquel participent pour l’Italie Berlusconi, La Russa et Frattini (respectivement président du Conseil, ministres de la défense et des affaires étrangères, ndt).  Un des sommets les plus importants de ce que le secrétaire général Anders Rasmussen définit comme « l’alliance qui a eu le plus grand succès dans l’histoire ». Un « succès » qui constitue la nouvelle narration atlantique, une philosophie renouvelée de l’usage de la guerre, pour un organisme justifié à l’origine pour contenir le Pacte de Varsovie. Cette nouvelle « histoire de soi » est l’introduction nécessaire, de la part des leaders occidentaux, pour motiver à présent sa nécessité et son actualité. C’est ainsi que Rasmussen explique que jusqu’à présent l’OTAN a traversé deux phases, celle de la Guerre froide et celle de l’après-Guerre froide, et dans les deux cas « elle a très bien fonctionné ». Comment le nier ?

La troisième phase atlantique
La première et la seconde phase terminées, annonce le secrétaire Rasmussen, est arrivé le moment de l’OTAN-version 3.0, une alliance plus moderne, plus efficiente et plus capable de travailler avec nos partenaires au niveau global. Elle a « une puissance militaire qu’aucun adversaire ne peut égaler », fondée aussi sur les armes nucléaires que « l’OTAN doit conserver tant qu’il y aura de telles armes dans le monde ». La menace d’une attaque militaire à grande échelle contre le territoire de l’Alliance est faible, affirme Rasmussen, mais le risque existe d’attaques terroristes et de missiles. Plus de 30 pays sont en effet en train d’acquérir la capacité de construire des missiles balistiques. On annonce ainsi que le sommet lancera officiellement le projet d’un « bouclier » anti-missiles, que les Etats-Unis veulent étendre à l’Europe. Projet auquel s’oppose la Russie, considérant  qu’il est une menace à son égard, et que l’OTAN essaie de faire digérer à Moscou : à cet effet, elle a invité le président Medvedev au Conseil OTAN-Russie qui se déroulera à Lisbonne juste après le Sommet, le 20 novembre, pour « approfondir la coopération politique et renforcer la sécurité commune ».
Aujourd’hui, souligne Rasmussen, la défense du territoire et de ses 900 millions d’habitants n’est pas circonscrite à la zone délimitée par les frontières. La mondialisation a rendu nos économies de plus en plus dépendantes de fournitures provenant du monde entier. Cela signifie qu’une attaque contre ces lignes d’approvisionnement peut avoir des effets dramatiques sur notre sécurité, par exemple dans le cas où nos pétroliers ne pourraient plus passer par le Détroit d’Ormuz (à l’embouchure du Golfe Persique entre Iran et Oman). Il convient donc d’investir moins dans les forces statiques, déployées à l’intérieur des 28 pays membres de l’Alliance, et plus dans les forces mobiles, en mesure d’être projetées rapidement hors du territoire de l’OTAN.
L’OTAN est aujourd’hui engagée, dans le sillage de la stratégie états-unienne, dans différentes « missions » militaires hors de son aire géographique : au Kosovo, où elle opère pour « construire la stabilité et la paix » ; en Méditerranée, où elle conduit des opérations navales « contre les activités terroristes » ; au Soudan, où elle aide l’Union Africaine à « mettre fin à la violence et améliorer la situation humanitaire » ; dans la Corne d’Afrique, où elle accomplit des « opérations anti-piraterie » en contrôlant les voies maritimes stratégiques ; en Irak, où elle contribue à « créer des forces armées efficientes » ; en Afghanistan, où elle a pris, par un coup de main en 2003, la direction de l’Isaf, s’embourbant cependant dans une guerre qui l’oblige maintenant à chercher une « exit strategy » (littéralement : une sortie stratégique). Si bien qu’aujourd’hui le président afghan Hamid Karzaï a été convoqué à Lisbonne. L’OTAN semble pourtant n’avoir rien appris de la leçon afghane : elle se prépare de fait à de nouvelles « missions » hors zone.
 
La mutation génétique
Pour comprendre le passage ratifié par le sommet de Lisbonne, il faut rappeler quelles sont les deux premières phases de l’histoire de l’OTAN.
A travers l’Alliance, pendant la Guerre froide, les Etats-Unis maintiennent leur domination sur les alliés européens, en utilisant l’Europe comme première ligne de la confrontation, même nucléaire, avec le Pacte de Varsovie (fondé en 1955, six ans après l’OTAN). Le scénario change radicalement en 1991, quand se dissout le Pacte de Varsovie, donc l’Union soviétique elle-même.
Les Etats-Unis  en profitent immédiatement, en réorientant leur propre stratégie avec la Première guerre du Golfe. Et en faisant pression sur l’OTAN pour qu'elle en fasse autant : le péril existe de fait que les alliés européens n’effectuent des choix divergents ou ne retiennent même une inutilité de l’OTAN dans la nouvelle situation géopolitique. Le 7 novembre 1991 le Conseil atlantique, réuni à Rome, lance la première version du « nouveau concept stratégique », où l’on établit que la « sécurité » de l’Alliance n’est pas circonscrite à la zone nord-atlantique.
  Peu de temps après ce « nouveau concept stratégique » est mis en pratique dans les Balkans. En Bosnie, après la faillite voulue de l’ONU, l’OTAN intervient en 1994 avec la première action de guerre depuis la fondation de l’Alliance. S’ensuit la guerre contre la Yougoslavie, en 1999. Les Etats-Unis réussissent ainsi à faire éclater une guerre (qui aurait pu être évitée) au cœur de l’Europe, en renforçant leur influence dans cette région au moment où s’en redessinent les assises politiques, économiques et militaires. Tandis que la guerre est en cours, le sommet OTAN convoqué à Washington engage les pays membres à « conduire des opérations de riposte aux crises non prévues par l’article 5, hors du territoire de l’Alliance ».
Ainsi commence l’expansion de l’OTAN dans le territoire de l’ex-Pacte de Varsovie et de l’ex-URSS. En 1999 elle englobe la Pologne, la République tchèque et la Hongrie ; en 2004 l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie ; en 2009, l'Albanie et la Croatie. On prépare en outre l’entrée dans l’Alliance de la Macédoine, l'Ukraine, la Géorgie et le Monténégro. La pression sur le Caucase est emblématique, avec le conflit lancé en Géorgie à la reconquête de l’Abkhazie, et la guerre qui s’ensuit avec la Russie pendant l’été 2008. Et l’on voit de cette façon croître l’influence des États-Unis en Europe, puisque les gouvernements des pays de l’ex-Pacte de Varsovie et de l’ex-URSS, entrés d’abord dans l’OTAN et ainsi presque tous dans l’UE, sont plus liés à Washington qu’à Bruxelles.
Maintenant, explique Rasmussen, s’ouvre la troisième phase. Celle d’une alliance qui, sous leadership états-unien indiscuté, se propose d’étendre sa domination à échelle globale. Et s’accroîtra en conséquence la dépense militaire des pays de l’OTAN, qui se monte aujourd’hui à environ 1.000 milliards de dollars annuels, équivalents aux deux tiers de la dépense militaire mondiale.

Bayer AG, anunciou a redução de 4.500 postos de trabalho

O gigante farmacêutico alemão, Bayer AG, anunciou a redução de 4.500 postos de trabalho em todo o mundo, entre os quais 1.700 na Alemanha.
Ao mesmo tempo, a Bayer pretende reforçar a sua presença nos países emergentes. Com este plano de austeridade de grandes dimensões, o novo presidente da empresa, Marijn Dekkers, pretende reagir à concorrência feroz dos fabricantes de genéricos e às medidas de contenção no sector da saúde em muitos países industrializados.
O holandês Dekkers chefia o consórcio em Leverkusen há dois meses. As medidas por ele propostas, após o fecho da Bolsa de Valores de Frankfurt, visam poupar 800 milhões de euros por ano a partir de 2013. A execução do plano deverá estar finalizada em Dezembro de 2012 e custará à empresa cerca de mil milhões de euros.

http://economico.sapo.pt/noticias/industria-farmaceutica-emagrece-equipas-por-todo-o-mundo_104824.html

Parchal: E.Leclerc deixa mais de trinta no desemprego

O hipermercado E.Leclerc no Parchal, concelho de Lagoa, fechou as portas após três anos e quatro meses de funcionamento. 

O fecho deixa no desemprego 34 colaboradores directos e obriga ao encerramento de seis pequenas lojas, numa das quais também ficam seis pessoas desempregadas. Ontem, os lojistas carregavam bens e lamentavam a situação. "Avisaram-nos muito tarde", disse Vitoria Bobylova, que tinha uma perfumaria.
"Isto acontece por má gestão", desabafou Matilda Romanova, cabeleireira. Isabel Vieira teve de despedir seis pessoas do Café Oceano 3, e pôs o caso em tribunal, por ainda ter contrato e uma dívida de 150 mil euros à Banca. O E.Leclerc alega quebra nas vendas e garante que está a apoiar os colaboradores através dos centros de emprego.

http://www.cmjornal.xl.pt/detalhe/noticias/nacional/economia/eleclerc-deixa-mais-de-trinta-no-desemprego

A caminho de mais um PEC

Joana Amorim

As novas previsões da OCDE para a economia portuguesa confirmam o que já muitos vaticinaram: Portugal vai entrar em recessão já no próximo ano (-0,2%) e o aumento do desemprego continuará imparável (11,4%). O próprio FMI já o havia previsto, nuns "exagerados" -1,4%. Contudo, o Governo insiste num País das Maravilhas, não abdicando de um crescimento de 0,2% em 2011.
O que significa que será inevitável um novo Programa de Estabilidade e Crescimento - o famoso PEC -, desta vez série IV. Porque todo o Orçamento assenta num cenário macroeconómico errado - o Governo chama-lhe "conservador"! E a confirmarem--se os dados da OCDE, então o desequilíbrio das contas públicas agravar-se-á em mais de 680 milhões, tornando impossível cumprir o défice de 4,6% acordado com Bruxelas, conforme o JN noticiou ontem.
No seu relatório, a própria OCDE dá já sugestões a Teixeira dos Santos: prorrogar o congelamento dos salários e das pensões por mais um ano. Ou seja, voltar a sacrificar a Função Pública, o rosto deste Orçamento no que a cortes na despesa concerne.
E mesmo perante todas estas evidências, vem a ministra do Trabalho - que "carrega" 609,4 mil desempregados às costas - dizer esperar que "[o crescimento da economia] se possa reflectir mais cedo ou mais tarde no comportamento do mercado de trabalho". Eu diria muito, mas muito mais tarde.
O crescimento mais expressivo da economia no primeiro semestre - assente nas exportações - está a definhar de mês para mês, como ainda ontem o confirmou o Banco de Portugal. Por isso, as esperanças da senhora ministra são as mesmas de uma criança que ainda acredita no Pai Natal. Mas com uma diferença, à criança não se pede responsabilidade.
Até porque, para além de todos preverem o aumento do desemprego, a criação de emprego está praticamente estagnada.
Quer isto dizer que o Governo perdeu uma excelente oportunidade de, neste Orçamento, emendar a mão e conseguir algum respeito dos portugueses. Para isso, bastaria apenas falar verdade.
P.S. O ministro Teixeira dos Santos insiste em entender que tem o direito de dizer aos privados como devem gerir as suas empresas. Neste caso, eles até agradecem, porque voltou a defender "uma política de contenção e disciplina salarial". Será que se esqueceu de que na próxima quarta-feira é dia de greve geral? 

http://jn.sapo.pt/Opiniao/default.aspx?opiniao=Joana%20Amorim
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