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12/03/2011

Pacte de compétitivité : les marchés contre la démocratie

Le « pacte de compétitivité » ou « pacte pour l’euro » sera discuté et probablement adopté ce soir (vendredi 11 mars) par les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro. « Les marchés attendaient énormément de la réunion du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro » explique à ce titre un économiste de Barclays Capital France [1].
Et pour cause. Au cœur de ce pacte, un mécanisme devrait permettre de sanctionner les Etats récalcitrants et les convaincre d’adopter les « bonnes » politiques économiques en termes d’emploi public, de service public, de salaires, de fiscalité et de règles du marché du travail. Ce projet est très lourd de menaces ; d’ores et déjà, des partis politiques (du front de gauche au PS), ou encore des syndicats et mouvements sociaux s’en alarment, et appellent à des mobilisations contre ce qui risque de s’avérer une offensive considérable contre l’Etat social... et contre la démocratie
Pacte de compétitivité : les marchés contre la démocratie
A quoi pourra bien ressembler le pacte de compétitivité, censé renforcer la coordination des politiques économiques européennes ? Pour en savoir plus, il suffit d’examiner les propositions déjà formulées par la Commission et le Conseil pour la « gouvernance économique » européenne, dont il s’inspire directement.
Le pacte de compétitivité pourrait notamment s’appuyer sur une « procédure de déséquilibres excessifs », une mesure dans les cartons de la Commission européenne depuis le début du processus d’adoption du paquet législatif de « gouvernance économique » (et plus ou moins directement inspirée des propositions d’importants lobbies industriels).
Le Corporate Europe Observatory n’avait pas attendu les gesticulations d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy pour mettre en garde contre ce dispositif, dans un rapport sur la gouvernance économique. Dans l’extrait suivant, l’auteur décrit le mécanisme de la « procédure de déséquilibres excessifs », qui sera très probablement au cœur du « pacte de compétivité ».
La « procédure de déséquilibres excessifs »
Sans négliger l’importance de chacune des nouvelles mesures pour baliser les politiques économiques des Etats membres (et notamment du « Semestre Européen », qui permet à la Commission d’examiner le budget des Etats membres avant qu’il ne soit débattu au sein des parlements nationaux), c’est surtout la prévention des « déséquilibres économiques » qui risque de s’avérer la plus lourde de conséquences.
La Commission justifie ce nouveau dispositif de « prévention » par le fait que, déjà avant la crise, un certain nombre d’Etats membres montraient selon elle des signes inquiétants de « déséquilibres macroéconomiques », les mêmes déséquilibres qui auraient contribué à faire plonger des pays comme la Grèce, l’Irlande, l’Espagne et le Portugal.
Il faut noter que les déséquilibres en question ne concernent pas le niveau d’endettement ou de déficit - autrement dit, les critères du Pacte de Stabilité. Il s’agit plus précisément d’aspects macro-économiques, tels que la question des écarts de compétitivité entre les Etats membres, ou encore le niveau des dépenses publiques, qui sont présentés comme des facteurs de déséquilibres.
Afin de prévenir de futures crises, il s’agit donc de mettre en place un mécanisme d’alerte, et d’intervenir préventivement (et directement) sur les politiques économiques des Etats membres afin de les ramener dans le droit chemin balisé par la stratégie européenne EU2020. Cela suppose en l’occurrence de mettre en place une procédure d’évaluation des politiques économiques des Etats membres. Examinons attentivement les différentes étapes de cette procédure permet de mieux comprendre de quoi il en retourne.
Etape 1 : Définition des critères
Tentons tout d’abord de clarifier l’objet du dispositif. Quels sont donc les déséquilibres macroéconomiques visés par cette procédure ? Voilà qui n’est pas complètement clair au vu des propositions… et ce n’est pas anodin : aux yeux de la Commission, l’importance des différents déséquilibres peut être amenée à changer au cours du temps, c’est pourquoi la procédure ne spécifie pas précisément les problèmes qui doivent être traités.
Dans le préambule du texte qui présente le mécanisme, la commission suggère qu’il pourrait inclure à la fois des indicateurs extérieurs et intérieurs : « Une mesure de la situation vis-à-vis de l’extérieur (par exemple, via les comptes courants ou la dette extérieure) pourrait faciliter la détection de déséquilibres externes. L’utilisation d’indicateurs intérieurs (par exemple, la dette privée et publique) se justifie par le fait que les déséquilibres externes ont nécessairement un pendant interne. »
S’il on s’en tient aux documents précédemment publiés par la Commission, les déséquilibres macroéconomiques pourraient inclure les « divergences de compétitivité », les bulles immobilières, une mauvaise allocation des ressources, l’accumulation de dette externe ou interne, et un « niveau non soutenable de consommation [2]. En d’autres termes, les paramètres par lesquels les économies des Etats membres seront « étalonnées » couvriront de nombreux domaines, depuis les politiques budgétaires (la fiscalité et les dépenses publiques) au marché du travail, en passant par la composition de la dette.
Ces propositions n’ayant pas encore été adoptées, on ignore encore quels indicateurs seront utilisés lorsque le système sera mise en place. A priori, les indicateurs seront choisis par la Commission « après consultation des Etats membres [3] ». Le Conseil, dans le rapport rendu par son groupe de travail, a proposé que les indicateurs soient adoptés à la majorité qualifiée, sur la base d’une proposition de la Commission. Mais dans les deux cas, les indicateurs seraient choisis après que la procédure soit adoptée.
Prenons un exemple afin d’illustrer le potentiel de cette « procédure de déséquilibre excessif ». Imaginons que la « compétitivité par les prix » et la « mauvaise allocation des ressources » soient choisis comme indicateurs [4]. Au fil du déroulement de la procédure, nous montrerons comment tels indicateurs illustrent les dangers de la procédure.
Etape 2 : Le tableau de bord
Afin de suivre l’évolution de l’économie des Etats membres et d’identifier les déséquilibres, un système de surveillance sera mis en place. Dès lors que les paramètres seront déterminés, la Commission définira des « niveaux d’alerte » et des « seuils » afin de définir le moment où les différentes actions prévues pourront être engagées. Les paramètres et les seuils définissent un « tableau de bord » qui constitue le système de surveillance.
Le Semestre Européen – la procédure selon laquelle les Etats membres doivent proposer pour évaluation le budget de l’année en cours aux institutions européennes – et les propositions à venir sur la surveillance budgétaire et financière devraient faciliter la mise en place d’un tel système, et la vérification du respect des seuils par les Etats membres. Si l’un d’entre eux est dépassé, une procédure est mise en place afin d’y remédier.
Dans l’exemple que nous avons choisi, si la Commission trouve un Etat membre coupable d’avoir dépassé les seuils en termes de « compétitivité sur les prix » ou de « mauvaise allocation des ressources », elle peut décider de lancer une « procédure de déséquilibre excessif ».
Etape 3 : Avertissements et « recommandations » pour les Etats membres
Ce sera donc à la Commission de déterminer si un Etat a franchi les bornes ou non, et de proposer au Conseil de prendre des mesures en conséquence. Sur cette base, le Conseil pourra décider d’exiger du gouvernement fautif qu’il prépare un plan d’action avec des engagements concrets en termes de mesures et d’agenda. Si le plan est considéré insuffisant, le Conseil peut, à la majorité qualifiée, imposer des changements dans le plan d’action.
Quel type de mesures peut être imposé aux Etats membres ? La encore, la proposition n’est pas tout à fait claire, mais la Commission s’est exprimée de manière plus directe dans des documents antérieurs. La formulation la plus explicite se trouve dans deux communications précédentes concernant le paquet « gouvernance économique ».
D’après la communication de mai 2010, cela dépend des carences spécifiques de l’économie concernée : « les recommandations en termes de mesures à adopter pourraient toucher à la fois à la question des revenus et des dépenses dans le cadre de la politique budgétaire (dans le contexte du Pacte de Stabilité et de Croissance), la crise ayant montré que l’évolution de la composition des revenus du gouvernement peut s’avérer un indicateur important de déséquilibres potentiels. Dans ce contexte, des recommandations peuvent concerner le fonctionnement des marchés du travail, des biens et services, en cohérence avec les principes généraux de politique économique et d’emploi. [5] »
Dans la seconde communication datée de juin 2010, la commission spécifie que : « selon la nature des déséquilibres identifiés, les recommandations pourraient concerner un large éventail de mesures concernant les politiques macroéconomiques, salariales et de marché du travail ou encore le fonctionnement du marché des biens et services, et les politiques macro-prudentielles [6]. (souligné par nous) »
Il apparaît dès lors assez clairement que les Etats membres peuvent se voir imposer des réformes sur des domaines tels que le marché du travail (modification du droit du travail notamment) ou la politique budgétaire et fiscale. Ce qui ouvre de fait des possibilités pour imposer une baisse des salaires et des coupes dans les politiques sociales.
Prenons l’exemple du Portugal ou de l’Espagne : ces deux pays pourraient se voir imposer un changement de priorité pour le budget de l’année à venir, comme par exemple des coupes importantes dans les budgets sociaux, ou la mise en avant de priorités telles que des politiques favorables au milieu des affaires (supposées avoir un effet direct sur la compétitivité). Ou encore, se voir tout simplement imposer des baisses dans les salaires.
Etape 4 : Imposer des sanctions aux coupables
Que se passe-t-il si les Etats membres ne répondent pas aux injonctions du Conseil ? Et si les déséquilibres persistent ? Le sort réservé à un Etat membre réfractaire dépend selon qu’il est membre ou non de la zone euro.
S’il est membre de la zone euro, des sanctions économiques peuvent lui être imposées. Une proposition séparée dispose qu’un membre de la zone euro qui ne suivrait pas les « recommandations » pourrait se voir imposer une amende à hauteur de 0,1% du PIB par an. Dans le cas de l’Espagne, cela devrait représenter 1 milliard d’euros par an, pour le Portugal 170 millions.
Cela pourrait sembler inconcevable d’imaginer que des mesures contraignantes sur les salaires soient imposées à un Etat membre. Et pourtant, s’il on considère cette déclaration d’un haut-fonctionnaire de la commission qui a participé à la rédaction de la proposition : « Si les salaires du secteur public mettent à mal la compétitivité et la stabilité des prix, alors le pays se verra imposer un changement de cap. Bien sûr que les salaires dans la fonction publique ont une influence majeure sur le secteur privé ». Marco Buti, Die Welt Online, 27 septembre 2010
Si l’Etat membre n’est pas membre de la zone Euro, il sera « seulement » mis au pilori de manière publique, et la procédure de « Semestre Européen » pourra être employée pour lui mettre la pression. Cela pourrait changer, mais pour le moment le Traité ne permet pas à l’Union européenne d’imposer des amendes pour non-respect du Pacte de Stabilité, mettant ainsi à l’abri les Etats membres en dehors de la zone euro. Cela pourrait ne pas durer, si l’on considère les préparatifs pour renforcer le Pacte de Stabilité.
Une alternative aux amendes pourrait consister par ailleurs à retirer les fonds de développement attribués aux pays réfractaires en dehors zone euro [7]. Cette possibilité est évoquée dans le rapport du groupe de travail du Conseil [8].
Dans tous les cas, la « mise au pilori », dans le contexte actuel, pourrait avoir des conséquences considérables. Le cas de l’Irlande est à ce titre assez significatif : ayant refusé les prêts du FMI et de l’UE pendant des mois, le pays a finalement été contraint d’accepter en novembre 2010. La « pression par les pairs » exercée sur le gouvernement irlandais par les gouvernements des plus importants pays de la zone euro a contribué à lui faire accepter tel sort. L’objectif n’était évidemment pas de sauver l’Irlande, mais de sauver la zone euro (et surtout, les banques des grands pays de la zone euro) de la « contagion ». Cette décision aura néanmoins un impact considérable sur les politiques économiques irlandaises des années à venir.
Des décisions éminemment politiques... retirées du débat public
Les problématiques qui seront abordées dans le cadre du « tableau de bord » des déséquilibres économiques, et les remèdes prévus dans le contexte des discussions intergouvernementales et inter-institutionnelles sont hautement politiques. Ils concernent la vie de millions de citoyens européens, et ont par nature toujours été à la base d’importants combats politiques.
Le fait que des questions comme celles des salaires ou des prestations sociales deviennent l’objet de débats fermés à l’échelle européenne, entre représentants pour la plupart non-élus, serait susceptible de provoquer un véritable mouvement de protestation dans l’opinion publique… à condition que les conséquences apparaissent clairement.
Traduit par Les Dessous de Bruxelles
PS : Pour un aperçu de la nature des « remèdes » que cette nouvelle gouvernance souhaite promouvoir, voici une revue européenne des mesures d’austérité déjà adoptées... les chiffres parlent d’eux-mêmes.
[1] Un sommet de l’Eurozone sous tension (11/03), sur les Coulisses de Bruxelles : http://bruxelles.blogs.liberation.f...
[2] European Commission ; "Reinforcing economic policy coordination", COM (2010) 250 final, 12 May 2010, page 7, http://ec.europa.eu/economy_finance... and European Commission ; "Enhancing economic policy coordination for stability, growth and jobs", COM (2010) 367/2, 30 June 2010.
[3] COM (2010) 527, page 11, article 3, para1.
[4] La compétitivité par les prix est mentionnée comme indicateur possible dans : COM (2010) 367/2, page 4. "Mauvaise allocation des ressources" est mentionnée dans : COM (2010) 250 final, page 3.
[5] European Commission ; "Reinforcing economic policy coordination", COM (2010) 250 final, 12 May 2010, page 7, http://ec.europa.eu/economy_finance... (souligné par nous).
[6] European Commission ; "Enhancing economic policy coordination for stability, growth and jobs -Tools for stronger EU economic governance", COM (2010), 367/2, page 4, http://ec.europa.eu/economy_finance...
[7] Selon le traité, les Etats membres hors zone euro ne peuvent pas se voir imposer d’amendes pour avoir enfreint la politique économique commune. Pour remplacer de telles amendes, le Conseil et la Commission travaillent sur des propositions pour permettre de retirer des fonds structurels européens des pays en faute. European Commission ; "Enhancing economic policy coordination for stability, growth and jobs -Tools for stronger EU economic governance", COM (2010), 367/2, page 9f, and Report of the Task Force to the European Council, 21 October 2010, page 5.
[8] European Council ; “Final report by the taskforce”, 21. October 2010, page 3, http://register.consilium.europa.eu...

http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article142

H1N1 : leçons non tirées et démocratie sanitaire, plus que jamais, en danger !

Marie-Rose Cavalier et Sophie Meulemans et Muriel Desclée - Mondialisation.ca, Le 12 mars 2011

Alors que le H1N1 a constitué une fausse pandémie, née d’un florilège de conflits d’intérêts, les parlementaires européens de la Commission Santé ont, en majorité, approuvé un rapport d’Anne Delvaux (PPE) qui entérine lui, l’existence de cette vraie fausse pandémie et appelle à « plus de coopération entre les Etats » pour les suivantes.

Dans ce texte, publié sur le site du Cdh[1], on peut également lire que l’OMS –qui avait fort opportunément modifié ses critères de définition d’une pandémie- demande à présent à remodifier ses critères pour y ré inclure un critère de gravité !

On lit aussi, non sans une certaine perplexité, qu’une majorité de députés sont en faveur d’un mécanisme d’achat collectif de vaccins alors que cette mesure semble bien plus favorable à la santé financière des laboratoires (qui éviteront ainsi les invendus et les résiliations) qu’à la notion de démocratie sanitaire et de pluralisme de l’offre de soins disponible. Ce type de mécanisme, fort commode pour permettre aux ministres nationaux d’ouvrir leur parapluie, constituera en fait un risque accru de prosélytisme vaccinal où des contre-exemples dérangeants comme la Pologne ne pourront plus se manifester.

Ce rapport confond enfin, de façon plus que préoccupante la publication des conflits d’intérêts avec leur résolution alors qu’il est scientifiquement établi[2] que la déclaration de liens ne supprime pas leur influence sur les personnes concernées.

Tout cet aveuglement, toute cette arrogance risquent de se payer très cher.

Alors qu’en 2010, plus de 200 eurodéputés avaient demandé, d’une façon légitime, une commission d’enquête sur le H1N1 au sein du parlement européen, commission qui leur avait été refusée par les représentants du PPE et du parti socialiste européen, ceux-ci, à l’exception de quelques uns,  se résignent lamentablement à faire le jeu des lobbies. Il suffit d’ailleurs de voir le panel convié à la discussion présidée par Anne Delvaux, le 9 février 2011, au Parlement européen, pour avoir une petite idée du rapport de force à l’œuvre : Commission Européenne, Agence européenne du médicament (EMA, financée à + de 80% par l’industrie), OMS (elle aussi juge et partie), associations de patients et de médecins (là aussi, les industriels les financent en majorité), etc

Le H1N1 n’a fait qu’ouvrir la « boîte de Pandore des pandémies »

Cette sur médiatisation de cette fausse pandémie a aussi constitué, en elle-même, une préparation en règle de l’opinion publique à une réponse conditionnée :

PANDEMIE = vaccin

Et bien sûr, tout cela fait les affaires des industriels. C’est ainsi que le spectre du H5N1 est plus que jamais en vogue et que la firme Medicago Inc. se glorifie d’un vaccin transgénique soi-disant sûr et efficace et qu’elle dit pouvoir développer en seulement 4 semaines.[3]
La firme a annoncé, par ailleurs, que les tests finaux pour son merveilleux vaccin au nouvel adjuvant pourraient être achevés au second trimestre de cette année. Et d’ajouter qu’il permettra de vacciner la population avant que la vague pandémique ne frappe et d’être produit en très grandes quantités. De quoi craindre donc que cela soit le terreau pour de futures mesures contraignantes en la matière.

Ceci est d’ailleurs encore plus préoccupant à la lueur des propos passés de Mme Testori [4], directrice de la DG Sanco qui s’est dit convaincue que les humains seront, à l’avenir, vaccinés sur base de décisions contraignantes (et arbitraires), comme le sont déjà les animaux …

Est-ce cela à quoi concourent les étranges recherches du Pr Lina, officiellement payé par les autorités françaises, pour faire se croiser les virus porcins (H1N1) et aviaires (H5N1) dans son laboratoire P4 de Lyon[5] alors que c’était justement le type de croisement que les officiels disaient redouter par-dessus tout ?

Ce type de perspective n’est, certes, guère réjouissant mais il est encore temps, pour chaque citoyen, de comprendre ce qui se passe et de se positionner.

Nous devons nous souvenir des propos faussement rassurants des officiels au sujet de la « sécurité » de ces vaccins H1N1, développés à la hâte[6], et ouvertement incriminés à présent par les autorités finlandaises dans la genèse des cas de narcolepsie[7], une maladie neurologique grave, survenue chez plusieurs enfants et adolescents. Quel sera l’avenir et la vie future de tous ces jeunes ? N’auraient-ils pas préféré le risque d’une grippe A s’ils avaient vraiment pu choisir ?

Nous devons savoir que, sous couvert de coopération internationale contre le bioterrorisme[8], une instance internationale, complémentaire de l’OMS (la CABT) est en train de concourir à une militarisation accrue de la santé, qui se manifestera notamment au niveau de la gestion d’épidémies futures.

Nous devons enfin aussi comprendre qu’une vision commerciale et purement idéologique en matière de vaccination est en train de prendre le dessus, grâce aux diktats de l’OMS et de ses bâilleurs de fonds.

Il n’est même plus question de « protéger » les populations mais d’écouler des vaccins à tout prix….

Dans son Projet de Stratégie Mondiale de Vaccination pour la période 2006-2015[9], l’OMS et l’UNICEF ne font d’ailleurs pas mystère de leur position, purement idéologique, puisqu’ils avouent que « le but est qu’en 2015, la vaccination soit considérée comme très importante ».
Une de leurs stratégies, étalée sans complexes, consiste même à faire en sorte que les non vaccinés aient au moins quatre contacts par an avec les services de vaccination comme s’ils escomptaient, en dépit de toute liberté thérapeutique, les avoir à l’usure !

Dans la même veine, le Journal du Médecin[10] -qui loue des pages publicitaires aux industriels- relaie le souhait de deux sociétés européennes de gériatrie, elles aussi, financées par les industriels du secteur, de voir se mettre en place un programme de vaccination « tout au long de la vie » pour « combler le vide vaccinal à l’âge moyen.»

Un autre journal médical belge, le Généraliste[11], nous apprend, lui, qu’en Grande-Bretagne, les pharmaciens sont formés pour vacciner eux-mêmes les patients contre la grippe dans leurs officines et qu’ils pourront aussi, à l’avenir, vacciner les enfants dans les mêmes conditions ! Ceci étant mis en place pour pallier le peu d’engouement des médecins pour ce type de vaccination…

Sur Internet, on peut également voir qu’une chaîne de supermarchés et de parapharmacies aux USA octroie des bons d’achats de 10 $ en épicerie pour ceux qui acceptent le vaccin antigrippal saisonnier[12].

D’autres sites[13] proposent eux, d’offrir, via des « gift cards », le vaccin antigrippal en cadeau à ses connaissances !

On le voit, toutes les dérives sont désormais permises.



La vaccination est banalisée alors que ses effets secondaires graves, plus nombreux qu’on ne le pense, peuvent être très coûteux pour la collectivité.

Dans le même temps, des alternatives crédibles, efficaces[14] et plus sûres, y compris pour des publics fragiles comme les enfants et les femmes enceintes, restent complètement occultées par les pouvoirs publics et la plupart des médias.

Ces questions sont cruciales, qui plus est en tant de crise financière, car il n’est pas normal, dans un état de droit, que les contribuables soient forcés, malgré eux, de financer de façon partiale et unilatérale un mode de prévention auquel ils n’adhèrent pas tout en devant payer de leur poches les traitements alternatifs qu’ils estiment les plus efficaces pour eux.

Ce n’est pas normal que les ministres soient toujours entourés des mêmes experts liés à l’industrie, qui ne pourront bien sûr que recommander que ce qu’ils connaissent et dénigrer de façon arrogante les méthodes alternatives, vues comme les concurrentes indésirables des pharmas qui les rémunèrent.

Les citoyens d’une société plurielle ont le droit mais aussi le devoir de s’assurer que cette pluralité de demandes en matière préventive et thérapeutique est réellement rencontrée par leurs décideurs, sans quoi, ils ne pourront décemment plus se plaindre de la déliquescence de notre démocratie sanitaire, déjà bien mal en point !

Pour Initiative Citoyenne,

Marie-Rose Cavalier, Sophie Meulemans, Muriel Desclée.


[10] Journal du Médecin N° 2131, Mardi 18 janvier 2011 (article de Vincent Liévin)
[11] Le Généraliste N°994, 20 janvier 2011 (article de David Desmet)
[12] Voir l’image, ci-dessous
[14] Cfr référencesbibliographiques.

[14] Références bibliographiques (liste non exhaustive)

Utilité de la vitamine D dans la prévention d’infections comme la grippe :
- Juzeniene A, Ma LW, Kwitniewski M, Polev GA, Lagunova Z, Dahlback A, Moan J., The seasonality of pandemic and non-pandemic influenzas: the roles of solar radiation and vitamin D., Int J Infect Dis. 2010 Dec;14(12):e1099-105.
- Sabetta JR, DePetrillo P, Cipriani RJ, Smardin J, Burns LA, Landry ML., Serum 25-hydroxyvitamin d and the incidence of acute viral respiratory tract infections in healthy adults., PLoS One. 2010 Jun 14;5(6):e11088.
- Grant WB, Giovannucci E., The possible roles of solar ultraviolet-B radiation and vitamin D in reducing case-fatality rates from the 1918-1919 influenza pandemic in the United States., Dermatoendocrinol. 2009 Jul;1(4):215-9.
- Grant WB, Cannell JJ., Pregnant women are at increased risk for severe A influenza because they have low serum 25-hydroxyvitamin D levels., Crit Care Med. 2010 Sep;38(9):1921; author reply 1921-2.
- Grant WB., Vitamin D supplementation could reduce the risk of type A influenza infection and subsequent pneumonia.,
Pediatr Infect Dis J. 2010 Oct;29(10):987.
- Beard JA, Bearden A, Striker R., Vitamin D and the anti-viral state., J Clin Virol. 2011 Jan 15.
- Grant WB, Goldstein M, Mascitelli L., Ample evidence exists from human studies that vitamin D reduces the risk of selected bacterial and viral infections., Exp Biol Med (Maywood). 2010 Dec;235(12):1395-6; discussion 1397.
- Schwalfenberg GK., A review of the critical role of vitamin D in the functioning of the immune system and the clinical implications of vitamin D deficiency., Mol Nutr Food Res. 2011 Jan;55(1):96-108.
- Alitalo A., Human anti-infectious defence may be enhanced by vitamin D, Duodecim. 2010;126(10):1127-34.

Efficacité de différents produits homéopathiques contre différents agents microbiens, y compris en période d’épidémies:
- Bracho G, Varela E, Fernández R, Ordaz B, Marzoa N, Menéndez J, García L, Gilling E, Leyva R, Rufín R, de la Torre R, Solis RL, Batista N, Borrero R, Campa C., Large-scale application of highly-diluted bacteria for Leptospirosis epidemic control., Homeopathy. 2010 Jul;99(3):156-66.
- Glatthaar-Saalmüller B., In vitro evaluation of the antiviral effects of the homeopathic preparation Gripp-Heel on selected respiratory viruses., Can J Physiol Pharmacol. 2007 Nov;85(11):1084-90.
- Ramachandran C, Nair PK, Clèment RT, Melnick SJ., Investigation of cytokine expression in human leukocyte cultures with two immune-modulatory homeopathic preparations., J Altern Complement Med. 2007 May;13(4):403-7.
- Glatthaar-Saalmüller B, Fallier-Becker P., Antiviral action of Euphorbium compositum and its components., Forsch Komplementarmed Klass Naturheilkd. 2001 Aug;8(4):207-12.

Efficacité d’un extrait de sureau noir (Sambucol) sur un large spectre de souches du virus de la grippe :
- Barak V, Birkenfeld S, et al. The effect of herbal remedies on the production of human inflammatory and anti-inflammatory cytokines. Isr Med Assoc J. 2002 Nov;4(11 Suppl):919-22.

Efficacité des huiles essentielles (aromathérapie) contre divers agents microbiens viraux, bactériens et fongiques :
- Garozzo A, Timpanaro R, Stivala A, Bisignano G, Castro A., Activity of Melaleuca alternifolia (tea tree) oil on Influenza virus A/PR/8: study on the mechanism of action., Antiviral Res. 2011 Jan;89(1):83-8.
- Wu S, Patel KB, Booth LJ, Metcalf JP, Lin HK, Wu W., Protective essential oil attenuates influenza virus infection: an in vitro study in MDCK cells., BMC Complement Altern Med. 2010 Nov 15;10:69.
- Bishop, C.D. (1995). "Anti-viral Activity of the Essential Oil of Melaleuca alternifolia". Journal of Essential Oil Research: 641–644. 
- David T. Bearden, George P. Allen, and J. Mark Christensen, "Comparative in vitro activities of topical wound care products against community-associated methicillin-resistant Staphylococcus aureus," The Journal of Antimicrobial Chemotherapy, June 30, 2008, Vol. 62, Number 4, pp. 769-772.
- Nenoff P, Haustein UF, Brandt W (1996). "Antifungal activity of the essential oil of Melaleuca alternifolia (tea tree oil) against pathogenic fungi in vitro". Skin Pharmacol. 9 (6): 388–94.
- Schelz Z, Molnar J, Hohmann J., Antimicrobial and antiplasmid activities of essential oils., Fitoterapia. 2006 Jun;77(4):279-85.
- Shemesh, A.; Mayo, W. L. (1991). "Australian tea tree oil: a natural antiseptic and fungicidal agent". Aust. J. Pharm 72: 802–803. 
- Carson CF, Hammer KA, Riley TV., Melaleuca alternifolia (Tea Tree) oil: a review of antimicrobial and other medicinal properties., Clin Microbiol Rev. 2006 Jan;19(1):50-62. Review.
- Reichling J, Schnitzler P, Suschke U, Saller R., Essential oils of aromatic plants with antibacterial, antifungal, antiviral, and cytotoxic properties--an overview., Forsch Komplementmed. 2009 Apr;16(2):79-90.

 

“Geração à rasca” – Sócrates... vai à tua vida!!!

(Fotografia de Alberto Frias, tirada com telemóvel)

Como o regime de Sócrates é composto por indivíduos comprovadamente estúpidos como os pés que os arrastam, simples lacaios de Bruxelas e do capital, na ânsia de apresentar serviço aos seus donos, acabaram por anunciar este miserável e cobarde novo PEC na véspera das manifestações da chamada “geração à rasca”... conseguindo com essa estupidez, multiplicar várias vezes o número de participantes que vieram à rua.
Visto daqui, é um gigantesco pano encharcado que acerta em cheio na descarada fronha do regime “socretista”, feito de oportunismo, mentira, e usurpação da palavra “socialismo”.
Não, não estou de acordo com vários dos pontos do manifesto dos organizadores da manifestação. Nunca estarei de acordo com aqueles que, por convicção ou por ignorância, apontam o dedo a toda a classe política e a todos os partidos, como se tudo fosse a mesma coisa, como se todos os partidos fossem iguais. Como se, subitamente, os partidos pudessem ser substituídos por aqueles que nos cafés pedem bombas para arrasar o Parlamento e o fim da democracia. Como se um país com séculos de História pudesse ser governado por movimentos espontâneos e inorgânicos.
Isso não me impede, porém, de estar com as causas e razões que, de boa fé, levaram tantos milhares de jovens e menos jovens à rua, para gritar “Basta!”.
Juntando a estas tremendas manifestações a grandiosa concentração de professores, noutro ponto da cidade de Lisboa... este é, decididamente, um dia para recordar!
Sócrates! Esta é a hora de começares a fazer as malas e ires à tua vidinha!
Já vais tarde!

Carvalho da Silva diz que a mobilização do povo mostra que a governação está esgotada

O secretário geral da CGTP, Carvalho da Silva, que hoje participou nos protestos dos professores e da “geração à rasca” em Lisboa, afirmou que a elevada adesão às manifestações mostrou que “esta governação está esgotada”.
Destak/Lusa | destak@destak.pt
Os protestos mostram “uma elevada mobilização do povo e são um indicador de que esta governação está esgotada”, salientou o líder  sindical, à margem da concentração dos professores frente ao ministério da Educação, em Lisboa.
Os professores estiveram durante a tarde de hoje reunidos no Campo Pequeno e aprovaram uma moção, que vieram entregar ao ministério da Educação, com uma “avaliação” sobre a atuação desta entidade, numa alusão ao modelo de avaliação de desempenho dos professores, cujo modelo rejeitam.

http://www.destak.pt/artigo/89932-carvalho-da-silva-diz-que-a-mobilizacao-do-povo-mostra-que-a-governacao-esta-esgotada

Milhares protestaram em Braga com apelos à mudança de governo

Alguns milhares de pessoas participaram hoje, em Braga, no protesto “Geração à Rasca”, gritando palavras de ordem contra o Governo, a precariedade e o desemprego no distrito.

A manifestação começou com algumas dezenas de jovens na Avenida Central da cidade, que exibiam cartazes e bandeiras contra os falsos recibos verdes e o desemprego dos mais novos.
À medida que o tempo ia passando, foram-se juntando mais pessoas de todas as idades, chegando a alguns milhares, que enchiam a Praça da República, contígua à Avenida Central.
Os jovens ligados à organização traziam megafones que usavam repetidamente para gritar palavras de ordem.
A manifestação incluiu três jovens com máscaras de José Sócrates, Cavaco Silva e Pedro Passos Coelho. Esse jovens, que diziam estar a representar o papel dos três políticos, entregaram balões aos manifestantes, solicitando que os rebentassem em simultâneo. No interior, havia reproduções de recibos verdes e de outros documentos reproduzindo cortes nas reformas, nos ordenados e despedimentos.
Vários manifestantes pediram os megafones para falarem. Ouviram-se professores precários, enfermeiros desempregados, estudantes do ensino superior, reformados e alguns pais cujos filhos não conseguem arranjar emprego, apesar de serem licenciados.
Nos discursos, predominavam as críticas a José Sócrates e ao sistema político, culminando quase sempre com apelos à queda do Governo e até à revolução.
“A luta continua, governo para a Rua”, gritava-se repetidamente.
“Estamos fartos dos políticos e dos que exploram o povo”, ouvia-se também.
Uma mulher que trouxe a filha passou o megafone à criança, dizendo que tinha algo a dizer. “Quero um emprego para a minha mãe”, disse a menina, muito aplaudida.
“Não é justo que as pessoas trabalhem uma vida inteira e depois têm que levar com estes cortes e depois vemos políticos a receberem cinco ou seis reformas”, disse à Lusa Joana Apolónia, uma jovem manifestante.
“Trabalhei 20 anos e estou desempregada desde outubro. Assim não consigo ter condições para sustentar as minhas filhas”, disse Sónia Verdanha, outra manifestante.
Maria José Ramalho, estudante, lamentou ter de pagar propinas na faculdade e mais tarde enfrentar o desemprego quase certo.
Já Ana Rodrigues, estudante trabalhadora, disse à Lusa que ganha apenas 169 euros como operadora numa caixa de supermercado.
Nuno Geraldes, da organização do protesto, lembrou que a ação só por si não vai resolver nada, exortando os presentes a mais iniciativas “para mostrar aos políticos que o país não pode continuar como está”.
No final da manifestação, os organizadores convidaram as pessoas a uma marcha pelas ruas da cidade, o que foi aceite de imediato, com palmas.
Só quando os manifestantes entraram nas ruas do centro histórico é que se percebeu a dimensão do protesto, com o aglomerado a prolongar-se por algumas centenas de metros. À passagem dos protestantes, que gritavam palavras de ordem, muitos comerciantes, à porta das lojas, manifestavam com concordância, batendo palmas.

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Dezenas de emigrantes protestaram em Barcelona entregando propostas de mudança

Foram 62 os emigrantes portugueses que se concentraram em frente ao Consulado Geral de Portugal em Barcelona. Com guarda-chuvas e cartazes, assinaram um abaixo-assinado com dezenas de propostas para serem entregues na Assembleia da República.

“Se não nos deixam sonhar, não os vamos deixar dormir”, estava escrito no cartaz afixado na porta do Consulado Geral de Portugal em Barcelona, onde estavam dezenas de jovens que à chuva iniciaram o protesto "Geração à rasca" à mesma hora que o português.
Querem demonstrar que estão solidários e que se preocupam com Portugal e os portugueses.
“Embora estando fora de Portugal muitos de nós não sentimos os mesmos problemas como a falta de trabalho, mas temos que demonstrar que nos preocupamos e que sentimos da mesma forma, somos portugueses, e queremos um Portugal melhor”, disse à Lusa Maria João Flôxo, administradora na rede social do protesto em Barcelona.
“Estou muito contente com a reação, está mau tempo mas as pessoas vieram, estão ativas e querem agir”, acrescentou.
A convocatória deste protesto foi realizada no Facebook, foram sete as cidades que participaram: Londres, Berlim, Haia, Madrid, Lubliana, Luxemburgo, Bruxelas, Maputo, Nova Iorque, Copenhaga e Estugarda.
Em Barcelona, no fim do protesto foram entregues ao Cônsul de Portugal dois envelopes que continham todas as cartas com as sugestões dos jovens para uma “necessária mudança”, que será enviado posteriormente para a Assembleia da República portuguesa.
Para Pedro Ferreira, que emigrou para Barcelona pela “falta de perspetivas de carreira” no seu país, considerou à Lusa que o 12 de março demonstra que Portugal está “vivo e que pode demonstrar na rua a sua consciência cívica”, porém, referiu que o importante será “o que vamos fazer cada um de nós no dia-a-dia a partir de agora”.
Para o jovem, Portugal é “bastante passivo” em relação ao “que é feito constantemente”, e é necessário redefinir o país em termos de “desenvolvimento sustentável”.
“No que respeita às questões sociais eu sugeri que acabassem com os recibos verdes e que redefinamos o plano estratégico para Portugal no que respeita ao posicionamento na Europa”, afirmou.
Elsa Afonso, profissional de saúde, sugeriu reformas no sistema da saúde a nível de salários, de formação profissional, as condições do sistema de saúde público e privada são para a jovem “basicamente economicistas e não são centradas na qualidade que o serviço presta”.
A jovem portuguesa sublinhou à Lusa que o mercado de trabalho não acompanha a evolução educativa e esse facto “è uma frustração a nível social”.
“Se não há dinheiro para pagar aos licenciados, não podem criar tantos cursos para licenciados. Quando se abrem cursos tem que haver uma resposta no mercado de trabalho”, salientou.
Para a organizadora do evento, Maria Joao Flôxo, este protesto pode ter “ativado” a comunidade portuguesa que vive em Barcelona.
“Ficamos a conhecer mais pessoas, a partir de agora podemos viver mais em comunidade e se isso acontecer, já é muito bom termos feito este protesto”, concluiu.
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Portugal é o 2.º país europeu com mais contratados a prazo

O país saiu à rua:“Já chega!”. O país saiu à rua:“Com a precariedade não há liberdade”

Mais de 400.000 pessoas em várias cidades do país afirmaram que não aceitam a proposta que as remete para a precariedade, para a pobreza, para a dificuldade, para a dependência da família, dos amigos… pior, dependência da boa vontade do patrão. Hoje o país mudou, porque não voltaremos para trás. Temos mais força para reconquistar os nossos direitos.

A falta de direitos no trabalho é a falta de direitos na vida. Por isso, mais de 300.000 pessoas em Lisboa, mais de 80.000 pessoas no Porto, muitos outros milhares espalhados pelo país inteiro afirmaram “Já chega”. Não aceitamos mais exploração e precariedade.

A seguir ao dia de hoje não faltarão responsáveis políticos, comentadores e dirigentes a pregarem nas suas homilias nos media sobre as dificuldades em que nos encontramos, sobre a necessidade de visão realista que hoje é necessária e sobre a responsabilidade externa do que nos acontece por cá.

Mas da realidade sabemos nós, precários, desempregados, mal-empregados, estagiários, explorados… Sabemos que os problemas do trabalho e da vida não são nenhuma novidade, resultaram de vários anos de opções que fragilizaram o trabalho e os direitos para que alguns acumulassem privilégios. Sabemos que temos direito ao salário, à dignidade. Sabemos também que é o poder económico que nos tenta impor, pelas mãos do Governo e do seu parceiro, principal partido da oposição, a precariedade e a exploração como forma de ganhar mais quota, mais dividendos, mais poder.

Não aceitamos, não aceitaremos que nos roubem mais a vida. Exigimos todos os direitos a que temos direito apontando como solução a riqueza acumulada por poucos, resultado do nosso trabalho. Queremos essa riqueza de volta: nos serviços públicos, nos salários, nos direitos.

Onde existirem soluções imediatas, que se apliquem já. Quando não existirem opções imediatas, que se criem, que se inventem, porque é para isso que servem as democracias, as ideias, as propostas, as pessoas.

Hoje, o país mudou. Não voltaremos para trás.
A rua é nossa.

Precários Inflexíveis

Pessoas de todas as idades na manifestação da "Geração à Rasca"

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