À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
24/01/2009
Regards Sociologique - N°25/26 - Lieux, espaces, environnement (2003)
Christian de Montlibert “Une relation bijective : espace social, espace aménagé”
Loïc Wacquant “L’avènement de la marginalité avancée : notes sur sa nature et ses implications”
Sylvie Tissot “La production d’espaces pacifiés ? La reforme des ‘quartiers sensibles’ par le développement social urbain”
Olivier Masclet “‘Lutter contre les ghettos’. Contribution à une socio-histoire d’un mot d’ordre qui a réussi”
Stavros Kannas “L’épuration du centre d’Athènes”
Chantal Callais “Entre intérêt général et intérêts particuliers : la fabrication de la ville par lotissements. Aspects morphologiques : l’exemple de Bordeaux”
Bénédicte Florin “Faire la ville hors la ville ou l’extraterritorialité des compounds, quartiers fermés du Grand Caire”
Nicolas Souliotis “Propriétés sociales des entrepreneurs et propriétés économiques du marché : le cas des loisirs dans une banlieue populaire d’Athènes”
Denis Monnerie “Espace et relations sociales à Arama et dans la région Hoot ma Whaap (Nouvelle Calédonie)”
Arsenio Gonzalez “La controverse mondiale à propos des grands barrages : d’une réalité hétérotopique à la construction d’un espace restreint de représentation (la World Commission on Dams)”
Carole Waldvogel “L’environnement et les associations : les luttes pour la structuration de l’espace”
Véronique Biau “La consécration des ‘Grands Architectes’”
Regards Sociologiques - Numéro 27/28 (2004) - Sur l’Europe (2004)
Didier Georgakakis “Construction sociale de l’Europe et sociologie politique européenne : perspectives communes et nouveaux matériaux de recherche”
Didier Georgakakis, Marine de Lassalle “Les Directeurs Généraux de la Commission européenne. Premiers éléments d’une enquête prosopographique”
Michel Mangenot “Des eurocrates si proches des élites étatiques : l’encadrement du Secrétariat général du Conseil (1958-2002)”
Alain Lecourieux “La Constitution européenne à mots découverts”
Filippa Chatzistavrou “Les représentants permanents auprès de l’UE ou la redéfinition d’un rôle politique européen”
Willy Beauvallet, Sébastien Michon “Les femmes élues au Parlement européen (1979-2004) : modes de recrutement et stratégies d’investissement à l’Europe”
Sébastien Michon “Devenir stagiaire au Parlement européen : une entrée dans l’espace politique européen”
Stavros Kannas “Journal d’un étudiant en sociologie”
Aurélien Petit “Le rôle des médiateurs de la politique européenne de recherche au CNRS : institutionnalisation et légitimation d’un modèle européen d’intervention publique”
Marion Girod “La citoyenneté européenne au prisme des mobilisations des groupes éducatifs nationaux : regards croisés France-Angleterre”
Michel Mangenot “Le référendum de Maastricht et la ‘théorie’ des deux France : note sur la construction sociale des commentaires médiatiques sur l’Europe”
Gilles Bastin “Les professionnels de l’information en travailleurs de la gouvernance”
Véronique Charléty “L’invention du Musée de l’Europe. Contribution à l’analyse des politiques symboliques européennes”
The Doors Live
Medo da escola ganha dimensões assustadoras
Dez por cento dos alunos do país dizem temer a pressão por desempenho ou o mobbing (assédio coletivo contra uma pessoa). As consequências são notas baixas, faltas e depressão.
É o que mostra um estudo divulgado pelo jornal SonntagsZeitung. Segundo o semanário, 10% das crianças matriculadas na Suíça – portanto, cerca de 79 mil – têm medo da escola.
"Alunos mais jovens frequentemente sofrem sob a pressão das expectativas de seus pais ou não querem ficar longe de suas mães", explica Jürg Forster, diretor do serviço psicológico da cidade de Zurique.
"Além disso, crianças com pouca competência social tendem mais a ter medo da sala de aula", acrescenta. A consequência é que, às vezes, passam mal ao chegar à porta da escola ou tentam se esconder.
Adultos depressivos
Já colegiais mais velhos temem principalmente o mobbing, as provas e a notas ruins. Num estudo anterior, 7% dos alunos com 13 anos admitiram que de vez em quando faltam à escola por desses medos.
Estudos científicos recentes, citados pelo semanário, apontam que crianças medrosas resultam em pessoas depressivas quando atingem a idade adulta. Por isso, muitas vezes, a única saída é a terapia.
Segundo o Departamento Federal de Estatísticas, em 2007, seis vezes mais alunos com menos de 14 anos foram internados em clínicas psiquiátricas do que há dez anos.
Segundo um estudo realizado em 2006 pela professora Margrit Stamm, da Universidade de Friburgo, cerca de 50% dos alunos suíços faltam de propósito às aulas pelo uma vez durante a vida escolar. Esse índice é superior à média internacional.
Um terço dos alunos faz isso de vez em quando, isto é, pelo menos uma vez em cada seis meses. Quase 5% faltam mais de cinco vezes por meio ano sem qualquer justificativa plausível.
Segundo o pesquisador Klaus Schmeck, diretor da Clínica Psiquiátrica Juvenil e Infantil de Basiléia, estudos europeus mostram que cerca de 10% das crianças de um ano escolar enfrentam problemas relacionados a fobias.
As causas principais, na opinião de Schmeck, são transformações sociais: menos famílias estáveis, mais mães ou pais solteiros, crescente mobilidade, esfacelamento das redes sociais.
in swissinfo com agências
Soyons modernes, soyons modérés! - La radicalité n’est plus dans le vent
Entre deux râles d’admiration pour le nouveau président des Etats-Unis, les commentateurs habituels ont puisé dans leur sac à clichés quelques adjectifs bien sentis pour définir le style Obama. Modéré, pragmatique, centriste sont les vocables les plus fréquemment employés pour caractériser le discours et le programme du “nouveau locataire de la Maison blanche” comme on dit dans les journaux, à la radio et à la télé. Si nous partons du principe que Barack Obama est perçu comme l’inverse absolu de son prédécesseur George W. Bush (exalté, droitier et idéologue), et que ce dernier incarnait tout ce qui était haïssable dans la gestion américaine des affaires du monde, nous sommes bien partis pour quelques années de moderate attitude.
Dans modéré, il y a “mode”, et cette nouvelle tendance va se traduire dans tous les aspects de la vie, se décliner dans la nourriture, l’habillement, les loisirs, les arts et la culture. Finis le “radical-chic” des bourges à col mao, les expériences gastronomiques extrêmes de la cuisine moléculaire, la déconstruction derridienne et la déstructuration du complet-veston.
Mao (”Feu sur le quartier général !”) sera définitivement remplacé comme icône chinoise par son successeur Deng Xiao Ping (”Peu importe qu’un chat soit blanc ou noir, pourvu qu’il attrape des souris !”) et le mythe Che Guevara vit ses derniers instants sous les traits de Benicio del Toro filmé par Steven Söderbergh. Les héros populaires de demain ne seront ni tragiques, ni grandioses. Ils auront été prudents, avisés, habiles au compromis et soucieux d’éviter les affrontements inutiles : le prochain blockbuster cinématographique sera la biographie de Tomas Masaryk, tournée en décors naturels dans le vieux Prague. La jeunesse française se précipitera sur les T-shirts à l’effigie de Léon Gambetta et Waldeck-Rousseau, républicains modérés mais pas modérément républicains: ses enseignants, jamais en retard d’une mode idéologique, les auront précédés, comme ils l’avaient fait en adoptant, naguère, le keffieh arafatien comme accessoire de mode branché. L’association des “amitiés Henri Queuille” verra gonfler de manière considérable le nombre de ses adhérents.
Kerensky ressurgira de l’oubli, on exhumera des placards de l’Histoire les martyrs de la modération : Brissot et Vergniaud seront préférés à Danton et Robespierre. On rééditera à des centaines de milliers d’exemplaires la préface de Milan Kundera au roman de Josef Skorecky Miracle en Bohème dans laquelle il définit le printemps de Prague comme une “révolte populaire des modérés au nom du bon sens”, à la différence du Mai 68 français, empreint de lyrisme révolutionnaire et de radicalité rhétorique.
Comme tout phénomène de mode, celui-ci sera victime de la contrefaçon. Ainsi les pays arabes dits “modérés”, comme l’Egypte, la Jordanie ou l’Arabie Saoudite risquent de devenir les vecteurs d’espoirs de nos concitoyens en mal d’exotisme politique, comme le furent jadis l’URSS, la Chine ou Cuba. Il faudra à ces néo-touristes un certain temps pour constater que sur les libertés publiques, les droits de l’homme et le statut de la femme, les différences entre ces “modérés” et les pays arabes classés parmi les extrémistes ne sautent pas aux yeux.
On se heurte à un problème du même ordre lorsqu’on recherche l’incarnation de la modération dans l’éventail politique français : Bayrou ? Trop teigneux. Royal ? Trop évangéliste. Aubry ? Flirte un peu trop avec la radicalité. Strauss-Kahn ? Trop loin. Sarko ? Trop trop. Comme dirait mon garagiste : “Y’a un créneau !”
Enfin, il ne saurait exister de mode sans blague-culte. Modestement, je propose celle-ci, qui doit être lue avec l’accent traînant de nos amis helvétiques. Deux paysans vaudois labourent leurs champs voisins par une belle journée de printemps. A la pause, ils arrêtent leurs tracteurs et commencent à bavarder.
– Tu vois ce soleil magnifique, ces reflets dans le lac et les cimes enneigées au loin, c’est-y pas merveilleux ?, dit le premier.
– Ben, tu vois, répond l’autre, je serais pas autrement étonné que derrière toutes ces beautés il y ait quelque chose comme un créateur.
Son copain devient grave.
– Tu serais pas en train de tourner fanatique, des fois ?
in Causeur
Flip-flops of Economics
Most US economists are professors in colleges and universities. Their academic positions enable research and teaching that is supposed to be independent of corporate interests. They could, at least hypothetically, provide the critical insights into economic problems needed for their solution. Economists might help to propose, evaluate, and debate the wide range of possible solutions -- from those that minimally change the status quo to those that entail fundamental social change. However, history shows that most professional economists have been subservient to corporate interests rather than constructive critics. They celebrated capitalism, ignored or dismissed alternative economic systems, and only argued over how best to manage the huge social costs of capitalism's recurring instability. The economists' shameful corporate subservience has been the nation's loss.
The US professional economic establishment -- its members call themselves "mainstream" -- never leads. It always follows. Before the Great Depression, mainstream economists dutifully embraced what they called "neoclassical economics." This economic "science" showed, they said, that what profited business benefited the whole society. In this mainstream perspective, private enterprise and markets worked best for everyone when left free of government regulation or interference. Big business led and publicly promoted this celebration of capitalism. Colleges and universities sought financial contributions from businesses, their owners, and their leaders. They needed enrollments from these people's children (few others could afford the costs of higher education). Academic administrations neither wanted nor supported professors who criticized private business interests or otherwise displeased them (for example, by challenging mainstream economic science).
After 1929, when private enterprises and free markets yielded the Great Depression, business largely shifted to advocate massive government interventions to "fix" the broken economy (as it does again today). Except for a few diehards, the professional economists quickly followed and reversed their "science." They found a new guru in John Maynard Keynes who extolled the virtues and clarified the mechanisms of government economic interventions. Mainstream economics became Keynesian from the late 1930s through the 1970s. Everywhere college economics courses taught about business cycles (the polite term for capitalism's chronic instability). Textbooks instructed a generation that governments' monetary and fiscal policies were necessary and effective means to limit, offset, and eventually eliminate business cycles.
In the 1970s, the mainstream reversed course yet again. Keynesian economics had failed to overcome or even prevent capitalist business cycles in the US. Monetary and fiscal policies had not delivered the prosperity, growth, and stability promised by the Keynesians. Meanwhile, US corporations had gotten rich and powerful enough -- while memories of the Great Depression had faded enough -- to undermine the government regulations and controls provoked by the Great Depression. Because business resented those government interventions that limited profits, corporate interests promoted Reagan's candidacy for the presidency. His lifetime service to corporate interests qualified him to roll back the New Deal. Tax cuts, especially on businesses and the rich, and deregulation of business became mantras for leading politicians in both parties. Corporate America resumed the pre-1929 celebration of private enterprise and free markets.
Academic economists again followed. Curricula, textbooks, and conferences all changed. Keynesian economics was out, neoclassical economics was back in, and Milton Friedman was the new guru. He had been a diehard who kept celebrating private enterprise and free markets across the mainstream's Keynesian period. Then, as businesses increasingly decided that "our economy no longer needed government intervention" that constrained profits, Friedman won their support for his University of Chicago economics department. So, in Reagan's new America, the economics profession dutifully found that Friedman's economics was now "correct" and "scientific." He and his supporters took over the mainstream. They marginalized Keynesians and breathlessly re-endorsed the old pre-1929 "neoclassical" economics that exalted private enterprise and free markets as guarantors of prosperity.
So complete was the academic mainstream's embrace of neoclassical economics that very few students learned about capitalism's instability. Courses in business cycles, once staples of the economics curriculum, largely vanished. The Bush government's economists were products of economics educations that incapacitated them to cope with today's massive capitalist crash. Thus, they (1) failed to see, let alone prevent, the crash, (2) waited too long to act as the crash unfolded across the latter part of 2007 and 2008, and (3) proposed one half-baked and ineffective government policy after another since mid-2008. The economists gathered by Obama exemplify the same incapacitated generation.
The profession's shameful history of opportunism may be best illustrated by the January 2009 annual meeting of the supremely mainstream American Economics Association (AEA). Late 2008 had seen big businesses get trillions in government bailouts. Leading mainstream economists at the AEA meeting cravenly announced the errors of their former ways and advocated return to Keynesian economics. Neoclassical economists saw their careers jeopardized and acted quickly. New York Times reporter Louis Uchitelle even applied the religious term "conversion" to the paper by Harvard's Martin Feldstein. Like many born-again Christians, though, born-again Keynesians will no doubt backslide at the first sign of financial-sector stabilization.
To sum up, repeated oscillations between neoclassical and Keynesian economics in defining mainstream economics reveal the profession's opportunistic subservience to business needs. The same subservience explains why it consistently refuses to engage the economists who respond to capitalism's instability by advocating social change to alternative economic systems. In the wake of yet another massive capitalist breakdown, however, our real choices need not and should not be limited to neoclassical or Keynesian economics, to just another shift between private and state-managed forms of capitalism. The case for debating movement beyond capitalism has never been so strong. The now considerable theoretical literature on post-capitalist economies (for example, S. Resnick and R. Wolff, Class Theory and History: Capitalism and Communism in the USSR, New York: Routledge, 2002) and the accumulation of local and national experiences with them provide ample resources and lessons to make such moves.
in MONTHLY REVIEW - (18.01.09)Le bénévolat n'est pas le résultat d'une volonté individuelle
Les bénévoles justifient souvent leurs engagements par une volonté d'être utiles pour les autres. Ces élans de solidarité se présentent alors comme des dispositions naturelles à l'altruisme. L'article montre d'une part que ces élans sont socialement construits par la socialisation de chacun, par les trajectoires familiales notamment. Il montre, d'autre part, que ces élans doivent être relayés, étayés, mis en forme par les associations, pour donner lieu à des pratiques bénévoles concrètes. À l'aide de la présentation de quelques trajectoires de militants et de bénévoles actifs dans des associations de solidarité, les auteurs démontrent que le bénévolat est le produit d'un ajustement entre des attentes identitaires construites dans des histoires personnelles et un cadre associatif qui parvient à y répondre.
in Pensée plurielle - 9, 2005/1
A Flor Máis Grande do Mundo (José Saramago)
Dirección: / Juan Pablo Etcheverry
Guionista: / Juan Pablo Etcheverry
(adaptada de "A maior flor do mundo" de José Saramago)
Ilustración: / Diego Mallo
Produción: / Chelo Loureiro
(Vídeo extraído de elpais.com)
Retorno à feitiçaria?
Citroen pára treze dias e despede 400
TERESA CARDOSO
A Peugeot-Citroen de Mangualde suspendeu esta sexta-feira a laboração por um período de 13 dias. E avisou 400 dos 1200 trabalhadores que tem ao seu serviço, contratados a prazo, que os respectivos vínculos não serão renovados.
Incerteza e muito medo entre os trabalhadores
ANA TROCADO MARQUES
Cabisbaixos, de olhos no chão. Era assim que os trabalhadores saíam, esta sexta-feira, ao final da tarde, de mais um turno de 12 horas na unidade da Qimonda, em Vila do Conde. Da administração poucas explicações. A unidade emprega, actualmente, 1700 pessoas. Desde Maio, o corpo de pessoal já "emagreceu" em mais de 300 pessoas.
Espanha com o desemprego mais alto desde 2000
Continuam a chegar sinais negativos da conjuntura económica em vários países europeus. Esta sexta-feira, foi a vez de Espanha e do Reino Unido, com os vizinhos ibéricos a anunciarem um valor oficial do desemprego que é o mais elevados dos últimos nove anos.
Público - (24.01.09)
Teixeira dos Santos: "Não há GPS para a crise, temos de nos guiar pelas estrelas, o problema são as nuvens"
O ministro das Finanças afirmou ontem que a crise económica e financeira global é "um momento único na história" e que não "há GPS" para esta situação, mas apenas "estrelas" tapadas com "nuvens".
Delphi de Braga está a negociar processo de "lay-off" com trabalhadores
A Delphi, empresa de componentes de automóveis, tem em curso um processo de lay-off na unidade industrial de Braga. A porta-voz da empresa confirmou ao PÚBLICO a existência do processo que foi ontem apresentado aos representantes dos trabalhadores e acrescentou que a multinacional não tem em curso nenhuma negociação com o Governo português.
Harley Davidson vai cortar produção e despedir 1100 pessoas
Nem a aura mítica que rodeia a Harley Davidson foi suficiente para garantir que a empresa escapasse ilesa à crise económica actual. A fabricante norte-americana de motos vai fechar algumas unidades de produção e despedir 1100 trabalhadores, depois de ter apresentado resultados piores do que o inicialmente previsto.
Le triomphe catastrophique du néolibéralisme
«Qui est le plus grand criminel: celui qui vole une banque ou celui qui en fonde une ?»
Meckie Messer, dans L’Opéra de Quatre Sous de Bertold Brecht
Le triomphe catastrophique du néolibéralisme
in Herramienta
23/01/2009
Desigualdades sociais em França
Os indicadores disponibilizados pelo INSEE foram produzidos no âmbito do relatório “Niveaux de vie et inégalités sociale”, e incidem sobre desigualdades de rendimento, patrimoniais, face ao emprego, à habitação, saúde, educação e no acesso à cultura. Um dos dados que se destacam tem a ver com as diferenças remuneratórias na população francesa. Em 2006, os 10,0% dos empregados com melhor remuneração (9º decil) auferiam um salário 7,6 vezes superior ao recebido pelos 10,0% menos bem remunerados. Essa desigualdade atenua-se comparando o 9º com o 5º decil; neste caso, a proporção do salário auferido pelos 10,0% mais ricos é 1,9 vezes superior ao rendimento mediano. Este último valor era, por seu turno, quatro vezes superior ao auferido pelos 10,0% da população com menor rendimento salarial (1º decil). Embora ao longo do período tenham existido variações significativas na expressão destes indicadores, os valores de 2006 são muito próximos dos verificados em 2002. Todavia, de 2005 para 2006 deu-se uma diminuição acentuada das diferenças de rendimento salarial entre os 10,0% mais ricos e os 10,0% mais pobres (de 9 superior para 7,6 vezes).
Fonte: INSEE (2008).
Link para quadro
Outra das conclusões que emergem dos dados disponibilizados tem a ver com a desigualdade remuneratória entre homens e mulheres. Entre 2002 e 2006, o salário médio dos homens foi superior ao das mulheres entre 1,22 e 1,24 vezes. No último ano contemplado, o salário médio dos homens foi 18633 euros, enquanto o das mulheres quedou-se pelos 15325 euros.
Fonte: INSEE (2008).
Link para quadro
in Obervatório das Desigualdades
Télésurveillance
Noé le Blanc, « Télésurveillance », Revue du MAUSS permanente, 14 décembre 2008 [en ligne]. http://www.journaldumauss.net/spip.php?article441
Una pesadilla de Obama
Mi deseo para las resoluciones de Año Nuevo de Obama: ¡Elimine el imperio! No más ayuda militar para Israel, exija que Israel se comporte de manera responsable bajo el derecho internacional; salga de Irak y Afganistán --enseguida.
Sí, Obama ha prometido repetidamente incrementar el papel de EEUU en Afganistán después de más de ocho años de fracasos. Pero en vista de los hechos, podría retractarse de sus promesas. En el otoño de 2001, Bush y sus aliados invadieron a Afganistán. La llamada Alianza del Norte, apoyada por fuerzas aéreas y terrestres de Estados Unidos, tomó Kabul, el tristemente célebre Talibán desapareció --probablemente esté en Pakistán. ¡¡Hurra!!
Entonces un mal olor comenzó a filtrarse a través de la victoria de Bush. Aún antes de que el héroe del football Pat Tillman fuera golpeado por hombres de su propia unidad --“¿fuego amistoso?”--, fuerzas rebeldes en el seno de esa fraccionada nación musulmana habían enviado su mensaje ¡Márchense!
La guerra de Bush ya dura más de ocho años, casi el doble de la participación de EEUU en la 2da. Guerra Mundial. El entusiasmo de los militares aún no puede ver la luz al final del túnel de Khyber.
¿Entonces por qué Obama debe jugarse su reputación para ganar y además reconstruir ese país, mientras Estados Unidos atraviesa su peor descenso económico desde la década de 1930?
Obama relata una de sus pesadillas a un asociado en quien confía. Comienza con el Presidente Bush que recibe un premio por desprestigiar la democracia. William Randolph Hearst entrega el certificado que cita el aporte de Bush a la muerte masiva, la destrucción, la tortura y la mentira.
Surge Pat Buchanan para aconsejar a Obama. “Usted puede salvarse y salvar al país. Liquide al Imperio”, susurra (como el eco de su columna del 13 de octubre, distribuida nacionalmente).
“El Imperio Norteamericano se ha convertido en una enorme extravagancia”, murmura de manera engatusadora. “Con los mercados norteamericanos en picada y la desaparición de la riqueza, ¿qué hacemos con 750 bases y tropas en más de 100 países?” “La estrategia de la Guerra Fría se desvaneció hace dos décadas”, ladra él, “pero los inventores militares continúan diseñando estrafalarios programas como una nueva y vasta defensa de misiles en Europa contra posibles ataques iraníes en alguna fecha futura, así como aviones, barcos y armas nucleares mejoradas que tienen tanto que ver con la defensa de EEUU como los fosos y los puentes levadizos”.
“En vez de jugar con juguetes caros y peligrosos, ¿por qué no enviamos al personal de Investigación y Desarrollo del Pentágono (que debiera reducirse en 95% junto con una reducción general del 50% de todo el Pentágono) a leer historia?”, continúa Pat. Los investigadores podrían dar lecciones a partir de las experiencias de las fuerzas imperiales británicas del siglo 19 que invadieron Afganistán e inventaron un gobierno títere, como el de Hamid Karzai de Bush, que controla en la actualidad varias manzanas de Kabul. El populacho afgano asaltó los restantes súbditos de Su Majestad. La bandera británica se retiró a la India. Gran Bretaña perdió unos 16 000 soldados ante los insurgentes. Al igual que la elite de Washington, los genios aprenden con lentitud, si es que aprenden. Pat termina con su sermón en sueños.
Él se transmuta en Tony Blair, que aparece vestido como porrista. “Mataremos a Osama bin Laden y conquistaremos al Talibán. Sí, podemos, sí podemos”. Obama pregunta a Blair acerca de la localización de bin Laden y por qué el Talibán ha regresado para controlar grandes porciones del país, e incluso obtener la recompensa de grandes cosechas de opio. El Talibán, aconseja ahora un apagado Blair, ya no necesita entrenar a terroristas. Es más, los terroristas encuentran lugares donde entrenarse en ciudades inglesas y en Internet. Pueden comprar ingredientes para explosivos en ferreterías o tiendas para la agricultura --no vaya a ser que alguien olvide donde obtuvieron sus explosivos los bombarderos cristianos de Oklahoma City (antes del 11/9).
Timothy McVeigh aparece en el sueño. “Pero usted fue ejecutado por su participación en 1995 en el sabotaje al edificio federal de Oklahoma City”, protesta Obama. McVeigh sonríe y susurra: “Señor Presidente Electo, usted no pasó el entrenamiento básico del Ejército en Fort Benning, Georgia, donde le enseñan a uno todo acerca de explosivos. Yo soy un ‘experto en supervivencia’. Algunos nos llaman terroristas, pero sabemos que las armas son necesarias para mantener los alimentos y otras necesidades a salvo de los vándalos, a medida que la economía de EEUU emigra al Sur. Desprecio al gobierno por su política de masacre en Waco (contra los dementes religiosos) y en Ruby Ridge (donde mataron a colegas expertos en supervivencia). Hay muchos más como yo por ahí. Mis camaradas compraron enormes cantidades de nitrato de amonio en la Cooperativa Mid-Kansas en McPherson, Kansas. Eso es un fertilizante que hace explosión bajo condiciones apropiadas. Unos pocos detonadores y algún líquido para hacer estallar el fertilizante y bum, allá vuela el edificio federal. Cuídese del Ejército Republicano Ario”, advierte McVeigh. “También planean la venganza contra el Gobierno. Y recuerde, lo hice con menos de $10 000 sin entrenarme en Afganistán”.
El sueño pasa a Afganistán, donde soldados soviéticos mueren a manos de gente decidida a resistir. (Aproximadamente 15 000 soldados del Ejército Rojo murieron de 1979 a 1988, cuando los soviéticos se retiraron. La humillación aceleró la implosión de la Unión Soviética.)
En el sueño Obama da gritos a los servicios de inteligencia por decirle menos de lo que ya él sabe. “Hemos fracasado hasta ahora en Afganistán”, chilla. “¿Por qué he jurado repetidamente aumentar la presencia de EEUU en esas arenas movedizas? ¿Por qué no puedo aprender?” Corea, Viet Nam, Irak --guerras perdidas que los veteranos no pueden explicar con hechos ni lógica a sus hijos.
En el sueño, las tropas norteamericanas matan a los del Talibán que resurgen como zombis. “Ustedes no pueden ganar”, canturrean. “No pueden entendernos y nunca podrán. Permaneceremos aquí y ustedes se marcharán --si no lo hacen ahora, entonces en un año, dos, diez, veinte. No importa. Sus B-52 se marcharán. Nosotros permaneceremos”.
El General Petraeus le dice al durmiente Obama que necesitará más que los 54 000 soldados que tiene ahora, además de las topas de los aliados, a medida que los devotos miembros del Talibán usan las ganancias de la droga para comparar armas con qué matar a los norteamericanos. Desde el punto de vista militar, le informa a Obama, el Talibán se ha hecho más fuerte de lo que era en 2001. Ahora asedia la mitad del país y tiene santuarios en Pakistán.
“Golpes aéreos”, aconseja un viejo neoconservador bushista que aparece en el sueño. “Esperen”, grita Buchanan, “los golpes aéreos norteamericanos ya han matado a tantos civiles afganos que hasta el presidente títere Karzai tuvo que condenar los ataques. Al tratar de bombardear al Talibán, nuestros pilotos han convertido en enemigos al pueblo de aldeas afganas y en Pakistán. Hasta nuestras rutas de suministros se han vuelto peligrosas. Lo leemos en nuestra prensa”.
Aparecen los generales con el Secretario de Defensa Gates. “¡Denos cuatro años más!”, solicitan confiadamente, “y tendremos una fuerza afgana en la que podremos depender”.
Los zombis talibanes les responden. “Sí, quédense cuatro años más y seguramente nuestro pueblo cambiará mágicamente de opinión, olvidarán su historia y se enamorarán de su maravilloso capitalismo democrático que sirve tan bien al pueblo”. Se ríen a carcajadas.
Obama recuerda algunos versos del poema de Rudyard Kipling, “El Joven Soldado Británico,” que él aprendió en la escuela secundaria:
“Cuando te hieran y te abandonen en las llanuras de Afganistán,
Y las mujeres vengan a cortar en pedazos lo que queda,
Solo toma tu fusil y vuélate los sesos
Para acudir a tu Dios como un soldado”.
El Presidente Electo despierta. Su asociado le pregunta de qué manera va a interpretar su sueño. ¿Retirará las tropas de EEUU o ignorará las palabras y las imágenes y realizará su escalada?
La decisión de Obama tendrá un impacto en todo el mundo. En las aldeas y ciudades de Pakistán, los desperdigados militantes de Al-Qaeda esperan por una escalada de las tropas norteamericanas. Aumentarán el reclutamiento. Que vengan los diablos extranjeros, exclaman, y convertiremos al inteligente Obama en una versión del estúpido Bush. Sí, él prometió el cambio. Veremos.
El nuevo consenso capitalista en ciernes
Walden Bello - 13 January 2009
Las elites económicas y políticas empiezan a converger en una especie de solución global de tipo socialdemócrata como solución de la presente crisis económica. Pero necesitamos algo más que una gestión social, sostiene Walden Bello: deberíamos aspirar a modelos de organización social que apunten a la igualdad y al control democrático-participatorio de la economía, tanto a escala nacional como a escala planetaria.No resulta sorprendente que el rápido deterioro de la economía global, combinado con la llegada a la presidencia de los EEUU de un liberal de izquierda afroamericano, haya hecho concebir entre millones de personas la esperanza de que el mundo se halla en el umbral de una nueva era. Es verdad que algunos de los nombramientos recientes de Obama –señaladamente, el del exsecretario del Tesoro, Larry Summers, para dirigir el Consejo Económico Nacional, el de Tim Geithner, jefe del Comité de la Reserva Federal de Nueva York, para desempeñar el cargo de secretario del Tesoro y el del antiguo alcalde de Dallas, Ron Kirk, para Comercio— han despertado cierto escepticismo. Pero la sensación de que las vetustas fórmulas neoliberales están de todo punto desacreditadas ha convencido a muchos de que el nuevo liderazgo demócrata en la economía más grande del planeta romperá con las políticas fundamentalistas de mercado imperantes desde comienzos de los 80.
Ni que decir tiene que una cuestión importante pasa por saber hasta qué punto la ruptura con el neoliberalismo será decisiva y definitiva. Sin embargo, otras cuestiones apuntan al corazón mismo del capitalismo. La propiedad pública, la intervención y el control, ¿se ejercerán simplemente para estabilizar al capitalismo, para luego devolver el control a las elites empresariales? ¿Veremos una segunda ronda de capitalismo keynesiano, en la que el Estado, las elites granempresariales y las organizaciones sindicales colaborarán sobre una base de política industrial, crecimiento y salarios elevados (aunque, esta vez, con una dimensión verde añadida)? ¿O asistiremos al comienzo de una serie de alteraciones fundamentales en la propiedad y el control de la economía en una dirección más popular? El sistema global del capitalismo pone, ciertamente, límites al alcance de las reformas, pero ningún otro momento del pasado medio siglo han sido esos límites más fluidos e inciertos.
El presidente francés Nicolas Sarkozy ya ha hecho su apuesta: tras declarar que "el capitalismo de laissez-faire ha muerto", ha creado un fondo de inversiones estratégicas de 20 mil millones de euros para promover la innovación tecnológica, mantener en manos francesas los sectores industriales avanzados y conservar puestos de trabajo. "El día en que dejemos de construir trenes, aviones, automóviles y barcos, ¿qué quedará de la economía francesa?!, se preguntaba retóricamente hace pocos días. "Recuerdos. Pero yo no quiero que Francia se convierta en una mera reserva turística". Este tipo de política industrial agresiva, pensada para atraerse a la clase obrera blanca tradicional, podría ir de la mano de las políticas antiinmigratorias excluyentes con las que ha solido asociarse al presidente francés.
Socialdemocracia global
Sin embargo, un nuevo keynesianismo nacional conforme a las líneas de Sarkozy no es la única alternative de que disponen las elites. Dada la necesidad de legitimación global para promover sus intereses en un mundo cuyo equilibrio de poder se está desplazando hacia el Sur, a las elites occidentales podría resultarles más atractivo un vástago de la socialdemocracia europea y del liberalismo New Deal que podríamos llamar "Socialdemocracia Global", o SDG.
Antes incluso de que se desarrollara por completo la actual crisis financiera, los partidarios de la SDG ya habían empezado a adelantarla como una alternativa a la globalización neoliberal, respondiendo a las cuitas y a las tensiones provocadas por esta última. Una personalidad vinculada a la SDG es el actual primer ministro británico, Gordon Brown, quien encabezó la respuesta europea al desplome financiero abogando por la nacionalización parcial de los bancos. Considerado por mucha gente el padrino de la campaña "Convirtamos la pobreza en historia" en el Reino Unido, Brown, siendo todavía el canciller de finanzas británico, propuso lo que llamó una "capitalismo fundado en la alianza" entre el mercado y las instituciones estatales, capaz de reproducir a escala global lo que, según él, habría hecho Franklin Delano Roosevelt a escala económica nacional, a saber: "garantizar los beneficios generados por el mercado y, a la par, domar los excesos de éste". Se trataría, según Brown, de un sistema que "incorporaría todos los beneficios de los mercados y de los flujos de capitales globales, minimizaría los riesgos de crisis y desplomes, maximizaría las oportunidades de todos y sostendría a los más vulnerables. Significaría, en una palabra, restaurar, a escala económica mundial, el empeño y los elevados ideales públicos".
En la articulación de un discurso socialdemócrata global se ha unido a Brown un heterogéneo grupo formado, entre otros, por el economist Jeffrey Sachs, George Soros, el antiguo secretario general de la ONU Kofi Annan, el sociólogo David Held, el Premio Novel Josph Stiglitzy hasta Bill Gates. Hay entre ellos, huelga decirlo, diferencias de matiz, pero la dirección de sus perspectivas es la misma: traer un orden social reformado y lograr la revitalización del consenso en torno al capitalismo global.
Entre las posiciones clave avanzadas por los partidarios de la SDG están las que siguen:
- La globalización es esencialmente beneficiosa para el mundo; los neoliberales simplemente han arruinado la gestión de la misma y la tarea de venderla a la opinión pública.
- Es urgente salvar rescatar la globalización, arrancádola ed las manos neoliberales: porque la globalización es reversible, y lo cierto es que podría haber empezado ya el proceso de su reversión.
- El crecimiento y la equidad pueden entrar e conflicto, en cuyo caso hay que dar primacía a la equidad.
- Es posible que el libre comercio no sea beneficioso a largo plazo, y es posible que mantenga en la pobreza a la mayoría; por eso es importante que los acuerdos comerciales estén sujetos a condiciones sociales y medioambientales.
- Hay que evitar el unilateralismo y, al propio tiempo, hay que emprender reformas fundamentales de las instituciones y de los acuerdos multilaterales, un proceso que podría entrañar la liquidación o la neutralización de varios de ellos, como el Acuerdo Comercial para los Derechos de Propiedad Intelectual (TRIP, por sus siglas en inglés) establecido en el marco de la Organización Mundial de Comercio.
- La integración social global, o la reducción de las desigualdades dentro de las naciones y entre las naciones, debe ir de la mano de la integración del mercado global.
- La deuda global de los países en vías de desarrollo ha de ser cancelada, o al menos, drásticamente reducida, a fin de que los ahorros puedan usarse para estimular a la economía local, contribuyendo así a la reflación global.
- La pobreza y la degradación medioambiental son tan graves, que hay que poner por obra una programa masivo, una especie de "Plan Marshall" del Norte para las naciones del Sur en el marco de los "Objetivos de Desarrollo del Milenio".
- Hay que lanzar una "Segunda Revolución Verde", particularmente en África, a través de la generalizada adopción de las semillas genéticamente modificadas.
- Hay que dedicar grandes inversiones para poner a la economía global en una senda medioambientalmente más sostenible, y los gobiernos deben encabezar esos programas ("keynesianismo verde" o "capitalismo verde").
- Las acciones militares para resolver problemas deben preterirse a favor más bien de la diplomacia y del "poder blando", pero deben mantenerse las intervenciones militares humanitarias en situaciones de genocidio.
- Traducción para www.sinpermiso.info: Mínima Estrella
La Socialdemocracia Global no ha merecido hasta ahora demasiada discusión crítica, tal vez porque el grueso de los progresistas siguen empeñados en la última guerra, esto es, la guerra contra el neoliberalismo. Pero hacer su crítica es urgente, y no solo porque la SDG es el más candidato más probable como sucesor del neoliberalismo. Más importante aún es el hecho de que, aun cuando la SDG tiene algunos elementos positivos, tiene también, como su antecesor, el paradigma socialdemócrata de impronta keynesiana, bastantes rasgos problemáticos.
Comencemos por resaltar los problemas que presentan cuatro elementos centrales de la perspectiva SDG.
Primero: la SDG comparte con el neoliberalismo el sesgo favorable a la globalización, diferenciándose sólo por su promesa de promover una globalización mejor que la de los neoliberales. Eso, sin embargo, monta tanto como decir que basta añadir la dimensión de la "integración social global" para que un proceso que es intrínsecamente destructor y desbaratador, tanto social como ecológicamente, resulte digerible y aceptable. La SDG parte del supuesto de que las gentes quieren realmente formar parte de una economía global funcionalmente integrada en la que desaparezcan las barreras entre lo nacional y lo internacional. Sin embargo, ¿acaso no preferirían formar parte de economías sometidas a control local? ¿No es más cierto que preferían poner coto a los caprichos y extravagancias de la economía internacional? En realidad, la actual trayectoria descendente de las economías interconectadas confirma la validez de una de las críticas básicas al proceso de globalización por parte del movimiento antiglobalización.
Segundo: la SDG comparte con el neoliberalismo la preferencia por el mercado como mecanismo principal de producción, distribución y consumo, diferenciándose fundamentalmente por su insistencia en el papel del Estado a la hora de corregir los fallos del mercado. El tipo de globalización que el mundo necesita, según Jeffery Sachs en su libro The End of Poverty [El final de la pobreza], pasaría por "represar… la formidable energía del comercio y la inversión, reconociendo y corrigiendo las limitaciones mediante una acción colectiva compensatoria". Eso es harto distinto de sostener que la ciudadanía y la sociedad civil deben tomar las decisiones económicas clave, limitándose el mercado y la burocracia estatal a no ser sino mecanismos de ejecución de la toma democrática de decisiones.
Tercero: la SDG es un proyecto tecnocrático, con expertos excogitando y llevando a término reformas sociales desde arriba, no un proyecto participativo en el que las iniciativas discurren de abajo arriba.
Y cuarto: la SDG, aun si crítica con el neoliberalismo, acepta el marco del capitalismo monopolista, que descansa, básicamente, en el beneficio dimanante de la extracción explotadora de plusvalía procedente del trabajo, que va de crisis en crisis por sus inherentes tendencias a la sobreproducción y que, con su búsqueda de rentabilidad, tiende a chocar con los límites medioambientales. Lo mismo que el keynesianismo tradicional a escala nacional, la SDG busca, a escala global, un Nuevo compromiso de clase que vaya de la mano de nuevos métodos para contener o minimizar la tendencia a las crisis consubstancial al capitalismo. Así como la vieja socialdemocracia y el New Deal trajeron estabilidad al capitalismo a escala nacional, la función histórica de la SDG es mitigar las contradicciones del capitalismo global contemporáneo y relegitimar al mismo tras la crisis y el caos dejados por el neoliberalismo. En su misma raíz, la SDG tiene que ver con un problema de gestión social.
Obama tiene el talento de tender puentes entre discursos políticos diferentes. Es, asimismo, una tabula rasa en lo tocante a economía. Como Roosevelt en su día, no está atado a fórmulas del ancien régime. Es un pragmático, cuyo criterio clave es el éxito en la gestión social. Como tal, se halla en una posición única para encabezar esa ambiciosa empresa reformista.
La izquierda debe despertar
Mientras la izquierda estaba embarcada en una Guerra sin cuartel al neoliberalismo, el pensamiento reformista iba calando entre círculos reformistas del establishment. Y ese pensamiento está ahora a pique de convertirse en política: la izquierda debe redoblar sus esfuerzos para estar a la altura. No es sólo cosa de pasar de las críticas a las propuestas constructivas. El reto es superar los límites puestos a la imaginación política de la izquierda por la combinación de la agresividad del desafío neoliberal en los años 80 con el colapso de los regímenes de socialismo burocrático a comienzos de los 90. La izquierda debería ser capaz, de nuevo, de atreverse a aspirar a modelos de organización social que apuntaran sin reservas a la igualdad y al control democrático-participatorio tanto de la economía nacional como de la economía global, condiciones necesarias para la emancipación individual y colectiva.
Lo mismo que el viejo régimen keynesiano de posguerra, la SDG tiene que ver con la gestión social. En cambio, la perspectiva de la izquierda es la liberación social.
Walden Bello, profesor de ciencias políticas y sociales en la Universidad de Filipinas (Manila), es miembro del Transnational Institute de Amsterdam y presidente de Freedom from Debt Coalition, así como analista sénior en Focus on the Global South.
Quand la "bulle médicale" va-t-elle éclater ?
Nous avons connu récemment l'explosion de quelques bulles : internet, immobilière, financière. Les mécanismes qui aboutissent à une bulle et à sa rupture sont connus. La première grande bulle documentée, celle des tulipes, date du 17ème siècle.
Le phénomène de bulle ne touche pas que les biens matériels, il concerne aussi les pratiques, les idées, les théories. Cet article démonte les mécanismes d'une bulle prête à se rompre : la bulle médicale.
La santé : affaire privée, affaire publique
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De la stratégie pro-islamiste des Etats-Unis au « paradigme du 11 septembre »
Alexandre Del Valle
De la stratégie pro-islamiste des Etats-Unis au « paradigme du 11 septembre »
in Le Nouveau Réactionnaire
Critique de la raison juridique
t. 1: Où va la sociologie du droit, Paris, LGDJ, 1981. © RED&S, 2005. Diffusé avec l'aimable autorisation de la LGDJ. - PDF haute déf.- (8,5 Mo)
O IRS NÃO DIMINUI COM A NOVA TABELA DE RETENÇÕES
O IRS NÃO DIMINUI COM A NOVA TABELA DE RETENÇÕES MAS A MANIPULAÇÃO DA OPINIÃO PROCUROU CRIAR A IDEIA FALSA DE QUE O IMPOSTO IA BAIXAR
RESUMO DESTE ESTUDO
Contrariamente aquilo que alguns jornais fizeram crer, a nova tabela
Vários jornas diários, por não dominarem a matéria ou intencionalmente, acabaram por participar na campanha de desinformação da opinião publica que o governo tem desenvolvido a pretexto das medidas contra a crise, medidas essa manifestamente insuficientes, nomeadamente as destinadas a apoiar os grupos da população com maiores dificuldades (desempregados, reformados, etc.) e, muitas delas, com conteúdo muito diferente daquele que o governo pretende fazer crer.
A propósito da nova tabela de retenção do IRS aprovado pelo governo, o Correio da
Sob o ponto de vista legal, uma tabela
Em Novembro de 2008, com a provação do Orçamento do Estado para 2009, os escalões do IRS foram actualizadas somente bem 2,5%, apesar do Índice Preços de Consumidor ter aumentado, em 2008, em 2,6%. Portanto, não se verificou a recuperação, em termos reais, do valor dos escalões (ver quadro I).
O despacho das retenções apenas fixa a forma como irá ser pago o valor de IRS calculado com base nas taxas constantes da lei do orçamento aprovada pela Assembleia da República, ou seja, qual a importância do IRS obtido daquela forma que é paga em cada mês e, consequentemente, qual a importância que o trabalhador terá pagar no fim, normalmente em Agosto/Setembro do ano seguinte, ou, no caso do trabalhador ter pago um total de retenções durante o ano superior ao IRS total devido, qual será o valor do reembolso que ele receberá.
A nova tabela de retenções para 2009 que o governo acabou de publicar, não vai determinar qualquer diminuição no total do IRS a pagar pelo trabalhador em relação ao seu rendimento deste ano. Se pagar menos através das retenções de IRS mensais, ele ou não terá direito a qualquer reembolso no futuro ou poderá ser mesmo obrigado eventualmente a pagar mais IRS no fim. Mesmo aqueles que poderão ver a retenção diminuir em um ponto percentual com a nova tabela de retenções para 2009 são apenas uma minoria. Por ex., no caso de um casal (trabalhadores por conta de outrem) com um filho, os trabalhadores que poderão ter, em 2009, uma diminuição de um ponto percentual na retenção serão os com remunerações que estejam dentro dos seguintes limites: entre 570,1€ e 587€ ; entre 610,1€ e 628€; entre 650,1€ e 670€; entre 690,1€ e 720€; entre 690,1€ e 720€; entre 770,1€ e 795€; entre 870,1 € e 900€; 950,1€ e 980€; entre 1010,1€ e 1040€; entre 1080,1€ e 1115€; etc.; etc. (ver coluna 5 do quadro II). Todos os restante trabalhadores, como remunerações fora daqueles limites, que são a maioria, a percentagem da sua remuneração que será retida em 2009 para efeitos de IRS é precisamente igual à de 2008.
O governo publicou, através do Despacho 2563/2009, a nova tabela de retenção do IRS a vigorar em 2009. E vários jornais aproveitaram logo esse facto para tentar criar a ideia falsa nos leitores de que essa tabela iria determinar uma redução do imposto a pagar. Mas como iremos mostrar a tabela de retenção não reduz o IRS a pagar em 2009, e os trabalhadores que eventualmente tenham uma redução de um ponto percentual em 2009 serão apenas uma minoria, mas mesmo esses ou não receberão qualquer reembolso
A TABELA
Sob o ponto de vista legal, uma tabela
Em Novembro de 2007, com a aprovação na Assembleia da República do Orçamento do Estado para 2008, os escalões do IRS foram actualizados apenas em 2,1%, apesar da taxa de inflação em 2007 ter sido de 2,5%. Portanto, a actualização dos escalões nem foi suficiente para recuperar, em termo reais, a desvalorização resultante da subida dos preços.
Em Novembro de 2008, com a provação do Orçamento do Estado para 2009, sucedeu o mesmo, pois os escalões do IRS foram actualizadas somente em 2,5%, apesar do Índice Preços de Consumidor ter aumentado, em 2008, em 2,6%. Portanto, também não se verificou a recuperação, em termos reais, do valor dos escalões.
E nada disto foi alterado com a publicação das tabelas de retenção tanto em 2008 (Despacho 1157-A/2008) como em 2009 (Despacho 2563/2009), pois estas não alteram, porque legalmente não podem fazer, as taxas de IRS fixadas pela lei do Orçamento do Estado.
Na quadro seguinte, estão as duas tabelas de IRS (não
QUADRO I – Escalões e taxas de IRS em 2008 e 2009
RENDIMENTO COLECTÁVEL 2008 | RENDIMENTO COLECTÁVEL 2009 | TAXA MÉDIA DE IRS |
Até 4639€ | Até 4755€ | 10,5% |
Mais 4639€ até 7017€ | Mais 4755€ até 7192€ | 11,3471% |
Mais 7017€ até 17401€ | Mais 7192€ até 17836€ | 18,5996% |
Mais 17401€ até 40020€ | Mais 17836€ até 41021€ | 27,3039% |
Mais 40020€ até 58000€ | Mais 41021€ até 59450€ | 30,1546% |
Mais 58000€ até 62546€ | Mais 59450€ até 64110€ | 30,8702% |
Superior a 62546€ | Superior a 64110€ | 42% |
Como rapidamente se conclui, os valores dos escalões de 2009 são superiores aos de 2008 em apenas 2,5%. Por isso, um trabalhador com um rendimento sujeito a IRS próximo do limite superior de qualquer escalão, se tiver em 2009 um aumento igual ou superior à taxa de inflação verificada em 2008 – 2,6% - corre o risco
APENAS UMA MINORIA DE TRABALHADORES PODERÀ VER A RETENÇÃO DO IRS
DIMINIUR UM PONTO PERCENTUAL EM 2009
O despacho das retenções apenas fixa a forma como irá ser pago o valor de IRS calculado com base nas taxas constantes do quadro I, ou seja, qual a importância do IRS calculado desta forma que será paga em cada mês e, consequentemente, qual a importância que será paga pelo trabalhador no fim do ano, ou melhor
Assim, e contrariamente ao que alguns jornais fizeram crer, com a nova Tabela de Retenção que o governo acabou de publicar, o IRS não vai baixar nem a maioria dos trabalhadores verá a sua retenção diminuir. O quadro seguinte, relativo a uma família (dois trabalhadores por conta de outrem) com um filho, que é o caso mais frequente, por isso o escolhemos, mostra que apenas uma minoria poderá ver a sua retenção de IRS baixar em um ponto percentual em 2009, sem que, no entanto, o IRS que terá de pagar pelo seu rendimento anual diminua.
QUADRO II – Tabela
TABELA RETENÇÃO-IRS | TABELA | TABELA | Trabalhadores (casal com um filho) | ||||
Apenas terão uma redução de 1 ponto percentual nas retenções em 2009 os trabalhadores com remunerações mensais | Taxa de retenção que se aplicava a estas remunerações em 2008 | Taxa de retenção que se aplica a estas remunerações em 2009 | |||||
2008 | 2009 | ||||||
Remune-ração mensal | Remune- ração mensal | ||||||
Até 540€ | Até 556€ | 0,0% | 0,0% | | 0,0% | 0,0% | |
Até 570€ | Até 587€ | 0,0% | 0,0% | Entre 570,1€ e 587€ | 1% | 0,0% | |
Até 610€ | Até 628€ | 1,0% | 1,0% | Entre 610,1€ e 628€ | 2,0% | 1,0% | |
Até 650€ | Até 670€ | 2,0% | 2,0% | Entre 650,1€ e 670€ | 3,0% | 2,0% | |
Até 690€ | Até 720€ | 3,0% | 3,0% | Entre 690,1€ e 720€ | 4,0% | 3,0% | |
Até 770€ | Até 795€ | 4,0% | 4,0% | Entre 770,1€ e 795€ | 5,0% | 4,0% | |
Até 870€ | Até 900€ | 5,0% | 5,0% | Entre 870,1€ e 900€ | 6,0% | 5,0% | |
Até 950€ | Até 980€ | 6,0% | 6,0% | Entre 950,1€ e 980€ | 7,0% | 6,0% | |
Até 1010€ | Até 1040€ | 7,0% | 7,0% | Entre 1010,1€ e 1040€ | 8,0% | 7,0% | |
Até 1080€ | Ate 1115€ | 8,0% | 8,0% | Entre 1080,1€ e 1115€ | 9,0% | 8,0% | |
Até 1160€ | Até 1195€ | 9,0% | 9,0% | Entre 1160,1€ a 1195€ | 11,0% | 9,0% | |
Até 1250€ | Até 1290€ | 11,0% | 11,0% | Entre 1250,1€ e 1290€ | 12,0% | 11,0% | |
Até 1350€ | Até 1390€ | 12,0% | 12,0% | Entre 1350,1€ e 1390€ | 13,0% | 12,0% | |
Até 1480€ | Até 1525€ | 13,0% | 13,0% | Entre 1480,1€ e 1525€ | 14,0% | 13,0% | |
Até 1620€ | Até 1670€ | 14,0% | 14,0% | Entre 1620,1€ e 1670€ | 15,0% | 14,0% | |
Até 1770€ | Até 1825€ | 15,0% | 15,0% | Entre 1770,1€ e 1825€ | 16,0% | 15,0% | |
Até 1870€ | Ate´1930€ | 16,0% | 16,0% | Entre 1870,1€ e 1930€ | 17,0% | 16,0% | |
Até 1980€ | Até 2040€ | 17,0% | 17,0% | Entre 1980,1€ e 2040€ | 18,0% | 17,0% | |
Até 2100€ | Ate 2165€ | 18,0% | 18,0% | Entre 2100,1€ e 2165€ | 19,0% | 18,0% | |
…….. | ……… | …….. | ……. | | | | |
Sup. 10750€ | Sup. 11070€ | 32,5% | 32,5% | Entre 10750,1€ e11070€ | 32,5% | 31,5% |
Como rapidamente se conclui do quadro anterior, as taxas de retenção do IRS são as mesmas em 2008 (coluna 3) e em 2009 (coluna 4). Os escalões é que foram em cerca de 3%. Por ex., o 1º escalão correspondia à remuneração mensal até 540 euros em 2008 (coluna 1) , e até 556 euros em 2009 (coluna 2).
No caso de um casal (trabalhadores por conta de outrem) com um filho, os trabalhadores que terão, em 2009, uma diminuição de um ponto percentual na retenção são apenas os com remunerações mensais que estejam dentro dos limites constantes da coluna (5), que são os seguintes: entre 570,1€ e 587€ ; entre 610,1€ e 628€; entre 650,1€ e 670€; entre 690,1€ e 720€; entre 690,1€ e 720€; entre 770,1€ e 795€; etc.; etc..Todos os restante trabalhadores, como remunerações fora dos limites dos valores constante da coluna (5), que são a maioria, a percentagem da sua remuneração que será retida em 2009 para efeitos de IRS é precisamente igual à de 2008.
Finalmente, poderá acontecer que com a diminuição da retenção mensal o trabalhador acabe por pagar uma importância de IRS inferior à que se obtém pela aplicação ao seu rendimento sujeito a imposto ( o rendimento colectável) das taxas constantes do quadro II. Neste caso, o trabalhador não receberá nenhuma importância de reembolso em Setembro, mês em que muitos trabalhadores tem recebido um reembolso de IRS que, por vezes, é igual ao seu subsidio de férias por ter pago IRS a mais durante o ano, como até poderá acontecer que nessa altura seja obrigado a pagar uma importância de IRS, no caso do IRS pago durante o ano ser inferior ao valor que se obtém aplicando aos seu rendimento colectável as taxas de IRS também constantes do quadro II.
Um exemplo imaginado para tornar a leitura do quadro mais fácil. Suponha-se um trabalhador de um casal de trabalhadores por conta de outrem, com um filho, que tinha uma remuneração mensal de 610 euros em 2008 e em
22.1.2009