À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

15/05/2009

dasPalavras

Sophia de Mello Breyner (projecto Multimedia SOPHIA)


Poema para Galileu

António Gedeão


Manifestações na Europa

Quelle consommation des marques jouant sur l’identité ?

Alexandre Coutant - ERSICOM - Equipe de recherche sur les systèmes d'information et de communication des organisations et sur les médias

Le but de cet article consiste à proposer quelques hypothèses et pistes de recherche, apportées par diverses observations sur des lieux d’achat ou de consommation de marques identitaires, sur le rapport entre les stratégies globales et unifiées de groupes commerciaux jouant sur une identité de marque et les consommateurs finaux des produits qu’ils proposent. - Alexandre_Coutant_-_article_Moscou.pdf

Actes du colloque - Médias et diversité culturelle, France (2006)

“Surveiller (à distance) et prévenir. Vers une nouvelle économie de la visibilité“

Eric Heilmann - LISEC - Laboratoire interuniversitaire des sciences de l'éducation et de la communication

L’usage de la vidéosurveillance a-t-il accru les capacités de l’appareil policier pour contrôler et surveiller la population ? Cette étude tend à montrer que la réponse est négative. L’éclatement de l’espace urbain et l’essor des agences locales (polices privées et municipales), engagées dans la lutte contre l’insécurité, ont abouti à une fragmentation des connaissances acquises grâce à ces dispositifs techniques sur les populations à surveiller et/ou à protéger. Plus fondamentalement, la diffusion de la vidéosurveillance dans les territoires urbains marque l’émergence d’une nouvelle « économie de la visibilité » dans l’exercice de l’ordre dont les principales caractéristiques sont décrites ici. -

Art-QuestCom_EH.pdf

in Questions de communication, 2007, vol 11, pp 303-322

GEAB N°35 - Crise systémique globale : Juin 2009 – Quand le monde sort définitivement du cadre de référence des soixante dernières années

Le surréalisme financier qui aura présidé aux évolutions boursières et aux indicateurs financiers et commentaires politiques de ces deux derniers mois est le chant du cygne du cadre de référence dans lequel le monde vit depuis 1945.

De la même manière que, en Janvier 2007, dans le GEAB N°11, LEAP/E2020 avait décrit la charnière 2006/2007 comme caractérisée par un « brouillard statistique » typique de l’entrée en récession et conçue pour faire douter les passagers que le Titanic était bien en train de couler (1), notre équipe considère aujourd'hui que cette fin de Printemps 2009 marque la sortie définitive du référentiel utilisé depuis une soixantaine d'années par les acteurs économiques, financiers et politiques mondiaux pour effectuer leurs prises de décisions, et en particulier de sa version « simplifiée », utilisée massivement depuis la chute du bloc communiste en 1989 (le référentiel étant alors devenu purement américano-centré). Au-delà de tout aspect théorique, cela signifie concrètement que les indicateurs que chacun a l'habitude d'utiliser pour ses décisions d'investissement, de rentabilité, de localisation, de partenariat, etc… sont devenus obsolètes, et qu'il faut désormais chercher ailleurs les indices pertinents si l’on veut éviter de prendre des décisions désastreuses.

Ce phénomène d'obsolescence s'est accentué fortement depuis quelques mois sous la pression de deux tendances :

. d'une part, les tentatives désespérées de sauvetage du système financier mondial, et en particulier des systèmes américain et britannique, ont de facto « brisé les instruments de navigation » du fait des manipulations en tout genre effectuées par les établissements financiers eux-mêmes et par les Etats et banques centrales concernées. Parmi ces indicateurs affolés et affolants, les bourses sont le meilleur exemple. Nous y revenons d'ailleurs plus largement dans les recommandations de ce GEAB N°35. Et les deux graphiques ci-dessous illustrent magistralement comment ces efforts désespérés n'ont pas empêché un bouleversement majeur du classement des grandes banques mondiales (c'est essentiellement depuis 2007 que s'est enclenchée la fin de la domination historique américano-britannique de ce classement)

. d'autre part, les quantités astronomiques de liquidités injectées en une année dans le système financier mondial, et en particulier dans le système financier américain, ont conduit l'ensemble des acteurs financiers et politiques à une perte totale de contact avec la réalité. De fait, à ce stade, ils semblent tous atteints du syndrome de l'ivresse des profondeurs - qui déclenche chez ceux qu'il affecte une impossibilité à se repérer dans les profondeurs marines et les conduit à s'enfoncer toujours plus profondément en croyant en fait remonter vers la surface. L'ivresse des profondeurs financières a visiblement les mêmes effets que son homologue aquatique.

Capteurs détruits ou pervertis, perte du sens de l'orientation des dirigeants financiers et politiques, voilà les deux facteurs-clés qui accélèrent la sortie du système international hors du référentiel de ces dernières décennies.

Les vingt institutions financières mondiales les plus importantes par capitalisation boursière en 1999 (en Milliards USD) - Source : Financial Times, 05/2009
Les vingt institutions financières mondiales les plus importantes par capitalisation boursière en 1999 (en Milliards USD) - Source : Financial Times, 05/2009

Les vingt institutions financières mondiales les plus importantes par capitalisation boursière en 2009 (en Milliards USD) - Source : Financial Times, 05/2009
Les vingt institutions financières mondiales les plus importantes par capitalisation boursière en 2009 (en Milliards USD) - Source : Financial Times, 05/2009
C'est bien entendu l'une des caractéristiques de toute crise systémique. On peut d'ailleurs aisément constater que le système international auquel nous sommes habitués voit se multiplier les évènements ou les tendances qui sortent de cadres de référence multi-séculaires, prouvant à quel point cette crise est d'une nature sans équivalent dans l'histoire moderne. Et le seul moyen de mesurer l'ampleur des mouvements en cours est de prendre le recul de plusieurs siècles. A se limiter aux statistiques sur quelques décennies, on ne perçoit en fait que les détails de cette crise systémique globale ; on n'a pas la vue d'ensemble.

LEAP/E2020 citera ici pour l'exemple trois cas qui montrent que nous vivons une époque de rupture comme il n'en survient qu'une fois tous les deux ou trois siècles :

1. En 2009, le taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre a atteint son plus bas niveau depuis la création de cette vénérable institution (0,5%), soit depuis 1694 (en 315 ans).

Evolution du principal taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre depuis sa création en 1694 - Source : Banque d'Angleterre, 05/2009
Evolution du principal taux d'intérêt de la Banque d'Angleterre depuis sa création en 1694 - Source : Banque d'Angleterre, 05/2009
2. En 2008, la Caisse des Dépôts et Consignations, bras financier de l'état français depuis 1816 sous tous les régimes (royauté, empire, république, ...), a connu sa première perte annuelle (en 193 ans) (2).

3. En Avril 2009, la Chine est devenu le premier partenaire commercial du Brésil, une position qui depuis des siècles anticipe fidèlement les ruptures majeures de leadership mondial. En effet, depuis que, il y a deux cents ans, le Royaume-Uni avait mis fin à trois siècles d'hégémonie portugaise, c'est seulement la deuxième fois qu'un pays accède à cette position. Les Etats-Unis, avaient en effet supplanté le Royaume-Uni au début des années 1930 comme premier partenaire du Brésil (3).

Nous ne reviendrons pas ici sur la multiplication des tendances propres aux Etats-Unis qui sortent également des référentiels nationaux de ces cent dernières années (au-delà, le pays n'a pas vraiment de référentiel utilisable pour des comparaisons pertinentes) : perte de valeur du Dollar, déficits publics, dette publique cumulée, déficits commerciaux cumulés, effondrement du marché immobilier, pertes des établissements financiers, … (4)

Mais, bien entendu, dans le pays au cœur de la crise systémique globale, les exemples de cette nature sont légions et largement commentés dans les numéros du GEAB depuis 2006. C'est en fait la multiplication de pays et de zones concernés qui est symptomatique de cette sortie de référentiel global : s'il y avait un seul pays concerné ou un seul secteur touché, il ne s'agirait que d'une période hors norme pour le pays ou le secteur considéré ; mais aujourd'hui, ce sont de nombreux pays, au cœur du système international, et une multitude de secteurs économiques et financiers qui sont affectés simultanément, par cette « sortie de route multi-séculaire ».

Evolution des marchés boursiers, corrigée de l'inflation, au cours des quatre dernières grandes crises économiques (en gris : 1929, en rouge : 1973, en vert : 2000, et en bleu : crise actuelle) - Source : Dshort/Commerzbank, 17/04/2009
Evolution des marchés boursiers, corrigée de l'inflation, au cours des quatre dernières grandes crises économiques (en gris : 1929, en rouge : 1973, en vert : 2000, et en bleu : crise actuelle) - Source : Dshort/Commerzbank, 17/04/2009
Ainsi, pour conclure sur cette perspective historique, nous nous contenterons de souligner que cette sortie de référentiels multi-séculaires est graphiquement visible sous la forme d'une courbe qui, tout simplement, sort du cadre qui permettait pourtant depuis des siècles de représenter l'évolution du phénomène ou de la valeur concernée. Et, la tendance à la sortie de ces cadres de référence traditionnels s'accélère, touchant un nombre de secteurs et de pays de plus en plus important. Ce phénomène renforce automatiquement la perte de signification des indicateurs utilisés quotidiennement ou mensuellement par les bourses, les gouvernements ou les instituts de statistiques, et accélère la prise de conscience généralisée du fait que les « indicateurs usuels » ne permettent plus de comprendre, ni même de représenter, l'évolution actuelle du monde. La planète abordera donc l'été 2009 sans aucun référentiel fiable disponible.

Bien entendu, chacun est libre de penser que la variation mensuelle de quelques points, en plus ou en moins, de tel ou tel indicateur économique ou financier, lui-même largement affecté par les interventions multiples des pouvoirs publics et des banques, est beaucoup plus porteuse de sens et d'information sur l'évolution de la crise actuelle, que ces sorties de référentiels multi-séculaires. Chacun est aussi libre de croire que ceux qui n'avaient prévu ni la crise ni son intensité sont aujourd'hui en mesure d’en connaître précisément la date de fin.


Notre équipe conseille à ces derniers d'aller voir (ou revoir) le film Matrix et de réfléchir aux conséquences de la manipulation des capteurs et indicateurs d’un environnement sur la perception de cet environnement. Cela ne sera pas inutile car, à l'image de Matrix (5), comme nous le détaillerons dans le GEAB N°36, spécial Eté 2009, les mois à venir pourront s'intituler « Crisis Reloaded » (6).

Dans ce GEAB N°35, nous formulons par ailleurs nos conseils concernant les indicateurs qui, dans cette période de transition entre deux référentiels, sont en mesure de fournir des informations pertinentes sur l'évolution de la crise et de l'environnement économique et financier.

Les deux autres grands thèmes de ce numéro de GEAB du mois de mai 2009 sont, d'une part, l'échec programmé des deux principaux plans de stimulation économique, à savoir les plans américain et chinois ; et, d'autre part, le recours du Royaume-Uni au FMI d'ici la fin de l'été 2009.

Enfin, en matière de recommandations, notre équipe anticipe dans ce GEAB N°35 l'évolution des principaux marchés immobiliers mondiaux, ainsi que celle du marché des bons du trésor.

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Notes:

(1) Notre équipe ajoutait à l'époque, « comme dans tout changement de phase, le passage par le point zéro est caractérisé par ce qu’on peut appeler le « brouillard statistique », qui voit les indicateurs pointer dans de directions opposées et les mesures donner des résultats contradictoires, avec des marges d’erreur désormais supérieures ou égales aux mesures elles-mêmes. En l’occurrence pour la planète en 2007, le naufrage qui va préoccuper tout le monde est celui des Etats-Unis, que LEAP/E2020 a décidé d’appeler la « Très Grande Dépression », d’une part parce que le nom « Grande Dépression » est déjà utilisé pour faire référence à la crise de 1929 et aux années qui ont suivi ; d’autre part car pour nos chercheurs, la nature et l’ampleur de ce qui va se passer est d’une tout autre dimension ». Source : GEAB N°11, 15/01/2007

(2) Source : France24, 16/04/2009

(3) Source : TheLatinAmericanist, 06/05/2009

(4) Les dirigeants politiques et les experts continuent à essayer de comparer la crise actuelle à la crise de 1929 comme si c'était un référentiel indépassable. Pourtant, aux Etats-Unis notamment, les tendances en cours ont dépassé dans de nombreux secteurs les évolutions qui ont caractérisé la « Grande Dépression ». LEAP/E2020 a d'ailleurs rappelé dans le GEAB N°31 qu'il fallait désormais cherché des références dans la grande crise mondiale de 1873-1896, soit plus d'un siècle en arrière.

(5) Dans la série des films Matrix, les êtres humains vivent dans un environnement dont leur perception est manipulée informatiquement. Ils s'imaginent vivre une vie cossue alors qu'ils vivent dans une misère noire, mais toute leurs perceptions (vue, ouïe, odorat, toucher, goût) sont manipulées.

(6) A l'image du titre du second épisode de la série Matrix, littéralement « Crise rechargée ».

Vendredi 15 Mai 2009

Obama and the Middle East

Hussein Agha, Robert Malley

NYR Books - Volume 56, Number 10 · June 11, 2009

Les industries de l’image: Le cinéma en Inde, aux États-Unis et France

Pourquoi certains pays réussissent-ils à exporter leurs films quand d’autres se contentent de consommer les productions venues d’ailleurs ? L’Inde, les États-Unis et la France sont sans doute parmi les nations les plus cinéphiles de la planète. Leur succès, analysé ici par Monique Dagnaud, repose sur des modèles artistiques et économiques très différents les uns des autres. - Les industries de l’image

La Vie des Idées - 15.05.09

Quelque 50.000 personnes défilent pour l'emploi

Les manifestants, belges pour la plupart, arboraient les couleurs des trois grands syndicats du pays.

Quelque 50.000 personnes ont défilé vendredi dans le centre de Bruxelles pour réclamer plus d'efforts de l'Europe en faveur de l'emploi. "Le but de cette manifestation, c'est de demander une Europe sociale qui nous protège de la dérégulation de l'emploi", indiquait vendredi John Monks, secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats (CES), organisatrice de la manifestation.

"Nous voulons voir les travailleurs bénéficier d'autant d'aides que celles dont ont bénéficié les banquiers", a-t-il ajouté. Les manifestants, belges pour la plupart, ont pacifiquement mais bruyamment défilé entre la gare du Nord et celle du Midi, dans le centre de Bruxelles coupé en grande partie à la circulation automobile.

Venus aussi bien du nord que du sud du pays, les manifestants arboraient pour la plupart les couleurs d'un des trois grands syndicats du pays. On relevait notamment la présence de métallurgistes de d'ArcelorMittal et de Carsid, d'ouvriers d'Audi à Bruxelles, d'employés de la fonction publique, ou encore de travailleurs du secteur de la distribution ou d'ateliers protégés.

A côté des traditionnels pétards et coups de sifflet, plusieurs manifestants brandissaient des pancartes proclamant: "A social Europe? , yes we can! ", en écho au slogan de campagne du président américain Barack Obama. Certains, déguisés en poulets, portaient quant à eux des panneaux demandant à l'Europe de "ne pas les plumer".

Plusieurs personnalités politiques belges se sont jointes au cortège. Organisée à trois semaines des élections régionales et européennes, cette manifestation intervient alors que la crise fait de plus en plus sentir ses effets en Europe, notamment par une lente progression du chômage qui devrait atteindre un niveau historique en 2010, selon de récentes prévisions de la Commission européenne.

"Les travailleurs n'ont plus d'enthousiasme pour l'Europe", reconnaissait vendredi Luc Cortebeek, président de la CSC, peu avant le début de la manifestation. "Nous attendons à présent une Commission européenne qui va en avant, qui a des objectifs et une dynamique pour réguler les marchés financiers et assurer la relance au niveau européen". Pour financer celle-ci, la CSC prône le lancement d'obligations européennes. "Cela aurait de grands effets, mais malheureusement, certains grands pays freinent", a-t-il déploré.

Pour Anne Demelenne, secrétaire générale de la FGTB, cette manifestation vise aussi à réclamer plus de justice dans les salaires. "Un PDG gagne en trois semaines ce que les travaillent touchent en un an! ", a-t-elle dénoncé vendredi, appelant également à plus d'efforts en Europe pour lutter contre la fraude fiscale, évaluée à 200 milliards d'euros en Europe, dont 10 milliards rien qu'en Belgique.

A côté des manifestants belges dans les rues de Bruxelles, plusieurs centaines de travailleurs français étaient également présents, arborant fièrement les couleurs de la CFDT, de Force Ouvrière ou encore de la CGT. On relevait aussi la présence de Luxembourgeois et de quelques Allemands.

Les syndicats s'étaient fixés pour objectif de réunir 40.000 manifestants. Selon leur propre estimation, ils étaient 50.000 vendredi dans le centre de la capitale. La police de Bruxelles de son côté faisait état, selon des estimations encore provisoires, de quelque 40.000 personnes.

Cette manifestation est la deuxième d'une série de trois journées de manifestations organisées par la Confédération européenne des syndicats en Europe. La première, organisée jeudi à Madrid, avait rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Les dernières sont programmées ce samedi, respectivement à Prague et Berlin.
La Libre Belgique - 15.05.09

SNCF : préavis de grève pour le mardi 26 mai déposé par les 4 syndicats

Les quatre syndicats de la SNCF (CGT, CFDT, Sud-Rail, Unsa) vont déposer un préavis de grève pour le 26 mai, journée nationale d'action à l'appel des huit principales centrales syndicales françaises. Le préavis doit courir du lundi 25 mai à 20 heures au mercredi 27 mai à 8 heures.

«Nous nous inscrivons dans le mouvement interprofessionnel mais avons aussi des exigences propres à la SNCF : l'avenir du fret, le caractère intégré de l'entreprise, une revalorisation des salaires et des retraites, un meilleur dialogue social», a déclaré le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste. «Nous prévoyons d'appeler à la grève», a précisé Alain Cambi (Sud-Rail).

Les huit confédérations syndicales, auxquelles appartiennent les syndicats de la SNCF, ont décidé le 4 mai d'organiser le mardi 26 mai «une journée de mobilisation décentralisée dans les modalités diverses en fonction des réalités locales» et le samedi 13 juin «une grande journée de manifestations», afin de donner une suite à leur mobilisation unitaire du 1er mai et à leur précédentes journées des 29 janvier et 19 mars.

Selon Didier Le Reste, «il faut redonner du souffle et de la dynamique au mouvement social interprofessionnel si l'on veut des décisions du gouvernement avant l'été sur les salaires notamment».

«Il faut conforter le rapport de force et élargir le mouvement car les salariés de beaucoup d'entreprises où il y a une présence syndicale ne se sont pas engagés jusqu'alors», a-t-il noté.

Libération - 15.05.09

França - Un million de chômeurs en plus en 2009 ?

La France «risque d’atteindre un million de chômeurs supplémentaires en 2009», estime l’ex-directeur général du régime d’assurance chômage, Jean-Pierre Revoil.

Des manifestants dénonçant la hausse du chômage, le 29 janvier 2009 à Paris.

Des manifestants dénonçant la hausse du chômage, le 29 janvier 2009 à Paris.
Boris Horvat / AFP

«L'économie française ne crée pas d'emplois, mais n'en détruit pas non plus lorsqu'elle affiche 1 % de croissance annuelle du PIB», estime l'ex-directeur général du régime d'assurance chômage, Jean-Pierre Revoil. A partir de là, «c'est simple». A zéro de point de croissance, on détruit 200 000 emplois, et de même à chaque point de croissance en moins, selon ce statisticien. Un PIB en recul de -3,5 % équivaut donc à 900 000 emplois détruits.

Alors que le gouvernement estime désormais que la chute du PIB devrait se situer «autour de 3,0 %» sur l'ensemble de 2009, M. Revoil table sur -3,4 %.

«Comme actuellement la courbe démographique est plate - les départs en retraite égalent aux entrées sur le marché du travail -, toute perte d'emploi équivaut à de la croissance du chômage à l'état pur. Je suis donc en train de vous annoncer qu'on aura 900 000 chômeurs de plus cette année, et qu'on risque d'atteindre le million», a exposé M. Revoil.

«Je ne veux pas noircir le tableau, mais on n'a jamais vu une telle rapidité de croissance du chômage depuis l'après-guerre et peut-être la crise de 1929», a-t-il ajouté. Ancien chef du service statistique de l'Unedic, M. Revoil a été à la direction générale de 1992 à 2007. La corrélation entre croissance et emploi fonctionne dans les deux sens, c'est-à-dire qu'un point de croissance en plus de 1 % crée 200 000 emplois.

Mais «même si on peut penser que l'économie ira mieux en 2010, cela ne suffira pas à créer des emplois : il y aura seulement moins de perte d'emplois», prévient M. Revoil.

L'Unedic n'a livré aucune projection officielle. Des scénarios officieux examinés en janvier et en mars lors des réunions de bureau, où siègent patronat et syndicats, laissaient entrevoir 375 000 à 454 000 chômeurs de plus en 2009, mais ils étaient fondés sur des hypothèses de recul du PIB de -1,5 % et -1,8 %, bien en dessous de la réalité de la récession. Il faudrait en principe attendre le prochain bureau le 26 mai pour connaître les prévisions retenues par le régime.

Au premier trimestre 2009, autant d'emplois salariés que sur toute l'année 2008 ont été détruits. Avec une perte nette de 138 000 emplois (-0,9 % en un trimestre, -2 % sur un an), selon des données provisoires du ministère de l'Emploi. Comme depuis le début de la crise, les destructions d'emploi sont en grande partie imputables à l'intérim (-77 800 au 1er trimestre à 438 900 postes) et à l'industrie (-44 900 à 3,562 millions). En un an, le nombre de travailleurs temporaires a fondu de 33,8 % (-224 200 postes), précise le département statistiques et recherche du ministère (Dares). Le secteur des services, premier gisement d'emplois en France, enregistre au total une destruction nette de 93 900 emplois salariés au 1er trimestre à 10,702 millions de postes.

Libération - 15.05.09

La economía europea sufre su mayor recesión desde la Segunda Guerra Mundial

La crisis golpea con fuerza a locomotora económica europea, que ha arrastrado al resto del continente a la peor recesión en seis décadas. El producto interior bruto (PIB) de Alemania sufrió en el primer trimestre de 2009 un retroceso del 3,8%, lo que confirma que este país se encuentra sumido en la mayor recesión desde la Segunda Guerra Mundial y ha llevado a Europa a una situación idéntica. El PIB de la Eurozona se hundió en los tres primeros meses del año el 2,5%, la mayor caída desde que comenzaron los registros, en 1995. En comparación con el primer trimestre de 2008, el desplome de la actividad fue del 4,6% en el área de la moneda única y del 4,4% en los Veintisiete, también las tasas más negativas de la serie histórica, según ha confirmado hoy Eurostat, la oficina estadística comunitaria.

Entre las estadísticas de los 16 Estados miembros para los que hay datos disponibles destaca, junto a Alemania, la caída del 1,2% del PIB francés en el primer trimestre del año, lo que marca la entrada oficial del país en recesión, al alcanzar seis meses consecutivos de descensos, y la contracción del PIB italiano que se desplomó en el primer trimestre de 2009 un 5,9%. El retroceso del primer trimestre ha dejado cortas las últimas previsiones de la Comisión Europea, que la semana pasada pronosticó una caída para la zona euro y la UE en torno al 2% en relación con los últimos tres meses de 2008 y alrededor del 4% respecto al primer trimestre del año pasado. Las estadísticas, que confirman la dureza de los efectos de la crisis en el corazón de Europa, se han conocido después de que ayer el Instituto Nacional de Estadística (INE) informara de una caída del 2,9% del PIB español respecto al primer trimestre de 2008 y ya alcanza el mayor retroceso en medio siglo de la economía en el arranque del año.

Tanto la Eurozona como la UE llevan cuatro meses consecutivos con descensos de la actividad que, además, son cada vez más intensos. Así, en el área del euro, el PIB ha pasado de caer el 0,2% en el segundo y tercer trimestre de 2008, a retroceder el 1,6% en el cuarto y desplomarse el 2,5% en el primero de 2009. Del mismo modo, la economía de los Veintisiete descendió el 0,1% en el segundo trimestre del año pasado, el 0,3% en el tercero, el 1,5% en el cuarto, para hundirse el 2,5% de enero a marzo de este año.

El peor dato en cuatro décadas

La Oficina Federal de Estadística alemana ha anunciado hoy, desde su sede en Wiesbaden, que se trata del cuarto retroceso consecutivo frente al trimestre anterior y el mayor con diferencia desde que en 1970 se comenzó a calcular este dato de manera sistemática.

Frente al mismo trimestre de 2008 el retroceso fue aún mayor, al alcanzar un 6,7%. La fuerte caída del PIB tiene su origen en la disminución de las exportaciones debido a la crisis financiera y económica que afecta a todo el mundo, según los expertos de Wiesbaden. En ese sentido, han subrayado que Alemania, como "campeona mundial de la exportación", se ve gravemente afectada por el colapso de la demanda global.

Previsiones pesimistas en Francia

En cuanto a la situación en Francia, el Fondo Monetario Internacional (FMI) y la Comisión Europea calculan que la economía caerá un 3% en 2009, una cifra que el Gobierno comienza a considerar como posible, aunque oficialmente mantiene en el 1,5%. La ministra de Economía, Christine Lagarde, ha asegurado que el país "ha sufrido a principios de año, como el resto de sus principales socios, los efectos desfavorables de la crisis financiera y económica internacional que estalló el pasado mes de septiembre". Lagarde recuerda que la evolución del PIB en países como Reino Unido, España o Estados Unidos muestran que Francia "resiste mejor que sus principales socios en un contexto que sigue siendo muy desfavorable".

El Instituto Nacional de Estadística revisó al tiempo a la baja la caída del PIB en el último trimestre de 2008, que situó en el 1,5%, 0,4 puntos porcentuales menos que lo avanzado hasta ahora. También revisó a la baja los datos del tercer trimestre, en los que según la nueva valoración de Estadística, el PIB cayó un 0,2%, frente al crecimiento del 0,1% adelantado. El consumo interno mantuvo su tendencia positiva, subió un 0,2%, al mismo nivel que en el trimestre precedente, pero fue el único indicador positivo. Al mal dato del PIB se suman en Francia los malos datos del paro. 138.000 empleos se perdieron en el primer trimestre del año, una cifra superior a la de todo 2008, según el Instituto Nacional de Estadística.

El PIB italiano se hunde

El PIB italiano también se contrajo en el primer trimestre de 2009 un 5,9% respecto al mismo periodo del año anterior, según los cálculos difundidos hoy por el Instituto Nacional de Estadística italiano (Istat), que precisó que se trata de la mayor caída desde 1980.

Durante el primer trimestre de 2009 el PIB se redujo, además, en un 2,4% respecto a los tres meses anteriores. El Istat precisó que a causa de la falta de algunos indicadores, para calcular estas cifras ha sido necesario recurrir a técnicas estadísticas. Asimismo, apuntó que esta disminución del PIB es el resultado de una caída del valor adjunto de la agricultura, de la industria y de los servicios.

Quinto mes de caídas en Finlandia

El debilitamiento de la producción industrial y de la construcción, que en marzo cayeron un 17%, así como del sector servicios, que retrocedió un 8% han llevado también a Finlandia a retroceder el 10,8% en marzo respecto al mismo mes de 2008, lo que supone la quinta caída mensual consecutiva. Según datos oficiales, la recesión económica en Finlandia se acentuó en el primer trimestre del año, puesto que el PIB del país nórdico cayó el 10,9% en febrero y el 11,1% en enero.

La economía finlandesa entró en recesión en la segunda mitad de 2008 al sufrir dos caídas trimestrales consecutivas de su producto interior bruto (un 0,3% entre julio y septiembre y un 1,3 entre octubre y diciembre). Pese a ello, el PIB finlandés creció un 0,9% en el conjunto de 2008 hasta los 186.000 millones de euros.

El País - 15.05.09

Unos 40.000 trabajadores reclaman en Bruselas "una Europa social"

Unos 40.000 trabajadores se ham manifestado hoy en Bruselas para reclamar "una Europa social", en la segunda de las concentraciones europeas convocadas por la CES (Confederación Europea de Sindicatos), que toma el relevo de la celebrada en Madrid.

Ayer, unas 150.000 se manifestaron en la capital española para pedir que "se ponga freno a la destrucción de empleo y que se garantice la protección social para la gente perjudicada por la crisis", según dijo hoy el secretario general de la CES, John Monks, en rueda de prensa. "Hoy, al menos 40.000 personas llevarán los mismos mensajes", afirmó Monks, quien también avanzó que además de las marchas ya previstas en Berlín y Praga para mañana, se están planificando otras que tendrán lugar en Luxemburgo y Birmingham (Gran Bretaña).

En total, la CES espera que entre 250.000 y 300.000 europeos participen en las protestas y "alcen la voz para reclamar una sociedad donde los beneficios se repartan con justicia", según dijo el secretario general.

Monks advirtió de que "se esperan nubes aún más negras sobre el empleo en los próximos meses", por lo que urge poner en marcha "más medidas de protección a los trabajadores" a nivel comunitario, así como "una estricta regulación para que no se repitan crisis semejantes". El presidente de la confederación de sindicatos belgas CSC-ACV, Luc Corterbeek, también destacó la necesidad de "iniciativas ambiciosas y de alcance comunitario", pues a su juicio "ya se ha demostrado la insuficincia de los sucesivos planes de rescate nacionales".

La marcha de hoy ha estado encabezada por los máximos responsables de los principales sindicatos belgas y cuenta con la participación de trabajadores venidos de varios países de centroeuropa y Europa del Norte.

El País - 15.05.09

Las locomotoras europeas entran en la mayor recesión desde la II Guerra Mundial

Alemania, Francia e Italia, las dos locomotoras europeas y su principal vagón, atraviesan la vía más empinada de su historia desde la II Guerra Mundial. Los tres países han presentado hoy sus datos de producto interior bruto (PIB). Y vienen marcados por los datos negativos. Alemania sufrió en el primer trimestre de 2009 un retroceso del 3,8%: en Francia cayó un 1,2% en el primer semestre del año, y en Italia el desplome ha sido total: un 5,9%.

Estos últimos datos, del Instituto Nacional de Estadística (INSEE), supone la entrada oficial del Francia en recesión económica, al sumar seis meses consecutivos de caída de la economía gala. El INSEE ha revisado a la baja la caída del PIB en el último trimestre de 2008, que situó en el 1,5%, 0,4 puntos porcentuales menos que lo avanzado hasta ahora.

En el caso alemán no se conocían datos tan penosos desde la Segunda Guerra Mundial: se trata del cuarto retroceso consecutivo frente al trimestre anterior y el mayor con diferencia desde que en 1970 se comenzara a calcular este dato de manera sistemática. Frente al mismo trimestre de 2008 el retroceso fue aún mayor, al alcanzar un 6,7%.

"Campeona mundial de la exportación"

La fuerte caída del PIB alemán tiene su origen en la disminución de las exportaciones debido a la crisis financiera y económica que afecta a todo el mundo.

Con todo, los datos pueden llegar a ser peores, según las previsiones del Fondo Monetario Internacional (FMI) y la Comisión Europea, que calculan que la economía francesa caerá un 3% en 2009, una cifra que el Gobierno comienza a considerar como posible, aunque oficialmente mantiene en el 1,5%.

Francia: mal dato de empleo

La caída de la productividad en Francia ha tenido un impacto directo sobre los datos de empleo: el país galo perdió 138.000 empleos en el primer trimestre del año, una cifra superior a la de todo el año 2008. La caída del empleo supone un 0,9% con respecto al trimestre anterior y un 2% en relación con el mismo periodo de 2008, precisó el INSEE en un comunicado.

Los datos publicados hoy por el INSEE se refieren al empleo asalariado en el sector privado sometido a la competencia, lo que no tiene en cuenta la agricultura, la administración, la educación, la sanidad y la acción social, indicó.

Las principales caídas en el empleo se produjeron en los contratos temporales del sector terciario.

El PIB italiano cae en picado

La contracción de un 5,9% del PIB italiano en el primer trimestre respecto al mismo periodo de 2008, y del 2,4% respecto al trimestre anterior, supone la mayor caída del país desde 1980, según ha difundido el Instituto Nacional de Estadística italiano (Istat).

El Instituto, que ha informado de que la caída se registró en la agricultura, la industria y los servicios, ha recordado que este año el primer trimestre ha tenido una jornada de trabajo menos que 2008.

Público.es - 15.06.09

Un manifeste pour une autre réforme de l'Université

Une trentaine d'universitaires de renom viennent de publier un "manifeste" intitulé "Refonder l’Université française". Le voici en intégralité.

La liste des signataires, qui comprend le professeur de droit Olivier Beaud, l'actuelle présidente deManifestation paris 19 fevrier reformes Nanterre, l'écnomiste Bernadette Madeuf, le physicien Philippe Encrenaz (Paris - Pierre et Marie Curie) ou Marcel Gauchet, philosophe, directeur d’études à l’EHESS, illustre assez rudement à quel point le président Nicolas Sarkozy, le premier ministre François Fillon et Valérie Pécresse ont piétiné l'une des conditions du débat démocratique : s'exprimer avec clarté et sans duplicité.
Lorsque ces trois hauts responsables politiques martèlent que les opposants à leur politique universitaire et de recherche (certains des signataires sont allés jusqu'à manifester dans la rue) s'opposent à "l'autonomie" et à la "réforme", ils mentent. Ils mentent pour éviter le débat sur le contenu de l'autonomie, le sens, les objectifs et les moyens de la réforme.
Cette duplicité, ce refus du débat, cette volonté de désigner une politique par des mots permettant d'en discuter le contenu - que l'on soit ou non d'accord avec cette politique, c'est une autre question et personne ne met en doute la légitimité d'un gouvernement d'en avoir une - a été souvent dénoncé.
Le texte qui suit permet le débat. Ses auteurs ont tenté de désigner les objets de discussion de manière claire. Ils font honneur à l'exigence démocratique. Libre ensuite, à chacun d'apprécier les propositions, de les discuter, les amender, les soutenir, les combattre. On eut aimé un tel comportement de notre gouvernement.

Préambule
Il est désormais évident que l’Université française n’est plus seulement en crise. Elle est, pour nombre de ses composantes, à peu près à l’agonie. Qu’on comprenne bien ce que cela signifie. L’Université n’est pas tout l’enseignement supérieur français. Les classes préparatoires, celles de BTS, les IUT (lesquels font formellement partie des universités), et l’ensemble des petites, moyennes ou grandes écoles, publiques ou privées recrutent largement. Mais c’est au détriment des formations universitaires, que les étudiants désertent de plus en plus, et cela tout particulièrement pour les études scientifiques. Le secteur non universitaire de l’enseignement supérieur offre des formations techniques et professionnelles, parfois de qualité, mais parfois aussi très médiocres. Même si la situation évolue depuis quelques années pour sa fraction supérieure (les « grandes écoles »), ce secteur n’a pas vocation à développer la recherche et à donner des outils de culture et de pensée, et guère les moyens humains et scientifiques de le faire. C’est dans les universités que l’on trouve la grande majorité des savants, des chercheurs et des professionnels de la pensée. Pourtant, alors qu’on évoque l’émergence d’une « société de la connaissance », nos universités ont de moins en moins d’étudiants et ceux-ci sont rarement les meilleurs. Une telle situation est absurde. Dans aucun pays au monde l’Université n’est ainsi le maillon faible de l’enseignement supérieur.


Le processus engagé depuis déjà plusieurs décennies ne conduit pas à la réforme de l’Université française, mais à son contournement. Il ne s’agit pas en disant cela de dénoncer un quelconque complot, mais de prendre acte de la dynamique d’un système à laquelle chacun contribue par ses « petites décisions » ou par sa politique : les étudiants, leurs familles, les lycées, publics et privés, les entrepreneurs d’éducation, les collectivités locales et, in fine, l’État lui-même. Le déclin de l’Université, matériel, financier et moral, est désormais bien trop avancé pour qu’on puisse se borner à repousser les réformes proposées. Si des solutions susceptibles de réunir un très large consensus parmi les universitaires et les chercheurs mais aussi au sein de l’ensemble de la société française ne sont pas très rapidement formulées, la catastrophe culturelle et scientifique sera consommée. Or de qui de telles propositions pourraient-elles procéder sinon des universitaires eux-mêmes ? C’est dans cet esprit que les signataires du présent manifeste, très divers dans leurs choix politiques ou idéologiques, y compris dans leur appréciation de la loi LRU, ont tenté d’identifier les points sur lesquels un très large accord pouvait réunir tous les universitaires responsables et conscients des enjeux. L’enjeu n’est rien moins que de refonder l’Université française en la replaçant au centre de l’enseignement supérieur.

Propositions

-1. Quant à la place de l’Université. Une des principales raisons du marasme de l’Université française est qu’elle se trouve en situation de concurrence déloyale avec tout le reste du système d’enseignement supérieur (classes préparatoires et de BTS, IUT, écoles de tous types et de tous niveaux), toutes institutions en général mieux dotées per capita et davantage maîtresses du recrutement de leur public. On touche là à un des non-dits récurrents de toutes les réformes qui se sont succédé en France. Cette situation est d’autant plus délétère que la gestion de l’enseignement supérieur dans son ensemble dépend d’autorités ministérielles et administratives distinctes (l’enseignement secondaire pour les classes préparatoires et les STS, les ministères sectoriels pour les écoles professionnelles diverses), voire échappe à tout contrôle politique. Imagine-t-on un ministère de la Santé qui n’ait que la tutelle des hôpitaux publics ! La condition première d’une refondation de l’Université est donc que le ministère de l’Enseignement supérieur exerce une responsabilité effective sur l’ensemble de l’enseignement supérieur, public ou privé, généraliste ou professionnel. C’est à cette condition impérative qu’il deviendra possible d’établir une véritable politique de l’enseignement supérieur en France et de définir la place qui revient à l’Université dans l’ensemble de l’enseignement supérieur.

Plus spécifiquement, un tel ministère aura pour mission première de créer un grand service public propédeutique de premier cycle réunissant (ce qui ne veut pas dire normalisant dans un cycle uniforme) IUT, BTS, classes préparatoires et cursus universitaires de licence. Il lui faudra également procéder à une sorte d’hybridation entre la logique pédagogique des classes supérieures de l’enseignement secondaire et des écoles professionnelles d’une part, et celle des universités d’autre part ; c'est-à-dire introduire davantage l’esprit de recherche dans les premières et, symétriquement, renforcer l’encadrement pédagogique dans les secondes.

- 2. Quant aux missions de l’Université.

La mission première de l’Université est de produire et de transmettre des savoirs à la fois légitimes et innovants. Assurément, d’autres missions lui incombent également. Elle ne peut notamment se désintéresser de l’avenir professionnel des étudiants qu’elle forme. Elle est par ailleurs responsable de la qualité de la formation initiale et continue qu’elle délivre et de la transmission des moyens intellectuels, scientifiques et culturels à-même d’assurer une citoyenneté démocratique éclairée.

Deux principes doivent commander l’articulation entre ces différentes missions : d’une part, le souci primordial de la qualité et de la fiabilité des connaissances produites et transmises ; d’autre part, la distinction nécessaire entre missions des universités et missions des universitaires, soit entre ce qui incombe à l’établissement considéré globalement et ce qui incombe individuellement aux enseignants-chercheurs et chercheurs.

Parce qu’une université doit être administrée, pédagogiquement et scientifiquement, et se préoccuper de la destinée professionnelle de ses étudiants, il est nécessaire qu’elle dispose en quantité et en qualité suffisantes de personnels administratifs et techniques spécialisés dans ces tâches. Il incombe en revanche à des universitaires volontaires d’en assurer le pilotage. D’importantes décharges de service d’enseignement doivent alors leur être octroyées.

Quant au service d’enseignement lui-même, sauf heures complémentaires librement choisies, il ne saurait excéder les normes précédemment en vigueur. De même, le régime d’années ou semestres sabbatiques de recherche, qui est la norme dans toutes les universités du monde, doit être à la hauteur de la vocation intellectuelle de l’Université, et non plus géré de façon malthusienne.

3. Quant aux cursus. Il convient de distinguer clairement l’accès à l’enseignement supérieur pour les bacheliers et l’accès aux masters.

En ce qui concerne l’entrée en licence, il convient de rappeler que le principe du libre accès de tout bachelier à l’enseignement supérieur est, en France, un des symboles mêmes de la démocratie, le pilier d’un droit à la formation pour tous. Il n’est ni possible ni souhaitable de revenir sur ce principe. Mais il n’en résulte pas, dans l’intérêt même des étudiants, que n’importe quel baccalauréat puisse donner accès de plein droit à n’importe quelle filière universitaire. Pour pouvoir accueillir à l’Université les divers publics issus des baccalauréats, il faut y créer aussi des parcours différenciés. Seule une modulation des formations pourra permettre de concilier les deux versants de l’idéal universitaire démocratique : l’excellence scientifique, raison d’être de l’Université, et le droit à la formation pour tous, qui la fonde en tant que service public. Il convient donc à la fois de permettre une remise à niveau de ceux qui ne peuvent accéder immédiatement aux exigences universitaires – par exemple en créant des cursus de licence en 4 ans –, et de renforcer la formation pour d’autres publics, par exemple en créant des licences bi-disciplinaires qui incarnent une des traductions concrètes possibles de l’idéal d’interdisciplinarité, si souvent proclamé et si rarement respecté. Il convient du même coup que l’Université puisse sélectionner ses futurs étudiants selon des modalités diverses, permettant d’identifier les perspectives d’orientation des étudiants et d’y associer un cursus adapté.

Une telle modification des règles du jeu universitaire ne peut toutefois être introduite sans qu’elle s’accompagne d’une amélioration substantielle de la condition étudiante en termes de financement et de conditions de travail. Le refus actuel de regarder en face la variété des publics étudiants conduit en effet à leur paupérisation et à la dégradation de leur situation matérielle et intellectuelle au sein des Universités. L’idée d’un capital minimum de départ attribué à chaque étudiant mérite à cet égard d’être envisagée.

En ce qui concerne les études de master, il est, de toute évidence, indispensable d’instaurer une sélection à l’entrée en première année et non en deuxième année, comme c’est le cas actuellement en application de la réforme des cursus de 2002 qui a créé le grade de master (système « LMD »). La rupture ainsi introduite au sein du cycle d’études de master a d’emblée fragilisé ces nouveaux diplômes, en comparaison des anciens DEA et DESS qu’ils remplaçaient. Il faut également supprimer la distinction entre masters professionnels et masters recherche qui conduit paradoxalement à drainer vers les cursus professionnels les meilleurs étudiants, ceux qui seraient précisément en mesure de mener des études doctorales.

4. Quant à la gouvernance.

Tout le monde s’accorde sur la nécessaire autonomie des universités. Mais ce principe peut être interprété de manières diamétralement opposées. Sur ce point la discussion doit être largement ouverte, mais obéir à un double souci. D’une part, il convient de ne pas confondre autonomie de gestion (principalement locale) et autonomie scientifique (indissociable de garanties statutaires nationales). D’autre part, pour assurer la vitalité démocratique et scientifique des collectifs d’enseignants-chercheurs, qui forment en propre l’Université, il est indispensable de concevoir des montages institutionnels qui assurent au corps universitaire de réels contre-pouvoirs face aux présidents d’Université et aux conseils d’administration, ce qui suppose des aménagements significatifs de la loi LRU. Il faut, en somme, redonner au principe de la collégialité universitaire la place déterminante qui lui revient et qui caractérise l’institution universitaire dans toutes les sociétés démocratiques. Le renouveau de ce principe de collégialité doit aller de pair avec une réforme du recrutement des universitaires qui permette d’échapper au clientélisme et au localisme.

Par ailleurs il est clair que l’autonomie ne peut avoir de sens que pour des universités qui voient leurs ressources augmenter et qui n’héritent pas seulement de dettes. En ce qui concerne la recherche, cela signifie que les ressources de financement proposées sur appels d’offre par les agences ne soient pas prélevées sur les masses budgétaires antérieurement dédiées aux subventions de financement des laboratoires, mais viennent s’y ajouter. De manière plus générale, en matière de recherche, il convient de mettre un terme à la concurrence généralisée entre équipes, induite par la généralisation du financement contractuel, lequel engendre souvent un véritable gaspillage des ressources, en garantissant aux laboratoires un certain volume de soutien financier inconditionnel accordé a priori et évalué a posteriori, notablement plus important qu’il ne l’est aujourd’hui.

Conclusion.

Bien d’autres points mériteraient assurément d’être précisés. Mais les principes énoncés ci-dessus suffisent à dessiner les contours d’une Université digne de ce nom. Nous appelons donc tous ceux de nos collègues – et nous espérons qu’ils représentent la très grande majorité de la communauté universitaire et scientifique – à nous rejoindre en signant ce Manifeste Celui-ci pourrait servir de point de départ à une véritable négociation, et non à des simulacres de concertation, et être à la base d’une auto-organisation d’États généraux de l’Université.

Les collègues désireux de nous rejoindre sont invités à. donner leur signature à l’adresse électronique suivante : http://petitions.alter.eu.org/refonder

Premiers signataires : Olivier Beaud, professeur de droit public à Paris II

Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’université de Nice Sophia-Antipolis

François Bouvier, ancien directeur au Muséum National d'Histoire Naturelle

Alain Caillé, professeur de sociologie à Paris Ouest-Nanterre- La Défense

Guy Carcassonne, professeur de droit public à Paris Ouest -La Défense

Jean-François Chanet, professeur d’Histoire, Lille III

Philippe Chanial, maître de conférences en sociologie à Paris IX-Dauphine

Franck Cochoy, professeur de sociologie à Toulouse II

Olivier Christin, président de Lyon II , professeur d’histoire

Jean-Pierre Demailly, Mathématicien, Professeur à l'Université de Grenoble I, Académie des Sciences

Vincent Descombes, philosophe, directeur d’études à l’EHESS

Olivier Duhamel, professeur de droit public à l’IEP de Paris

François Dubet, professeur de sociologie à Bordeaux II et directeur d’études à l’EHESS

Pierre Encrenaz, professeur de physique a l UPMC et à l’Observatoire de Paris, membre de l’Académie des Sciences

Olivier Favereau, économiste, professeur à Paris Ouest-Nanterre- La Défense

Marcel Gauchet, philosophe, directeur d’études à l’EHESS

Bruno Karsenti, philosophe, directeur d’études à l’EHESS

Philippe de Lara, maître de conférences en science politique à Paris II

Guy Le Lay, professeur de physique à l'Université de Provence

Franck Lessay, Professeur à Paris III (Institut du Monde Anglophone)

Yves Lichtenberger, professeur de sociologie à Paris Est- Marne la Vallée

Bernadette Madeuf, économiste, présidente de Paris Ouest-Nanterre- La Défense

Dominique Méda, sociologue, directrice de recherches au Centre de Recherches pour l’Emploi

Pierre Musso, Professeur de sciences de l'information et de la communication à l'Université Rennes II

Catherine Paradeise, professeur de sociologie à Paris Est- Marne la Vallée

Philippe Raynaud, philosophe, professeur de sciences politiques à Paris II

Philippe Rollet, professeur de sciences économiques, président de Lille I

Pierre Schapira, professeur de mathématiques à Paris VI, Université Pierre et Marie Curie

Pierre Sineux ; historien, vice-président de l’université de Caen

Frédéric Sudre, professeur de droit public à Montpellier I, président de la Section 02 (Droit Public) du CNU.

François Vatin, professeur de sociologie à Paris Ouest-Nanterre- La Défense

Michèle Weidenfeld, maître de conférences de mathématiques, université d’Amiens,

{sciences2} - 15.05.09

Religião: Governo devia mostrar preocupação social já nas próximas eleições - D. Carlos Azevedo

O Governo devia dar já nas próximas eleições um "primeiro testemunho importante" de que se preocupa com a situação social do país, para que "as pessoas vissem que os políticos têm seriedade", considerou hoje o bispo D. Carlos Azevedo.

O Governo devia dar já nas próximas eleições um "primeiro testemunho importante" de que se preocupa com a situação social do país, para que "as pessoas vissem que os políticos têm seriedade", considerou hoje o bispo D. Carlos Azevedo.

"Seria bom que tivéssemos confiança nos políticos. Se eles nestas eleições não nos derem provas que querem pegar nos problemas com realismo e que querem dar as mãos para resolver as situações, se for uma mera cosmética ou um ilusionismo eleitoral, estarão a dar mais uma machadada para cavar o fosso entre os cidadãos e os que os governam", defendeu hoje o também presidente da Comissão Episcopal da Pastoral Social, D. Carlos Azevedo.

O bispo falava aos jornalistas durante o simpósio "Reinventar a Solidariedade", promovido pela Conferência Episcopal Portuguesa e que hoje decorre no Centro de Congressos de Lisboa.

D. Carlos Azevedo sublinhou que o "amor à pátria" se deve concretizar em "coesão social", independentemente de um eventual bloco central saído das próximas eleições legislativas, bastando apenas colocar o país no centro das decisões e envolver toda a comunidade na resolução dos problemas.

"Sem a responsabilização de todos não resolveremos os problemas, o problema não é só do Governo, não é só do mercado, é também da sociedade civil, onde se incluem as igrejas e as comunidades cristãs. Cada um não pense só na sua pele, mas pense de facto nos interesses nacionais", defendeu o membro da Igreja Católica.

O clérigo reiterou também a necessidade de encontrar novos modelos de desenvolvimento, apontando a Igreja como um eixo fundamental para incutir nas pessoas novas mentalidades e novos hábitos, pautados por uma maior austeridade, que evite situações económicas insustentáveis.

"A análise que foi feita da grande falta de liquidez externa do nosso país, isso é independente da crise e temos que alterar os nossos hábitos e para isso as igrejas devem ter um papel", disse D. Carlos Azevedo.

"Queremos sobretudo que isto seja um incentivo às igrejas e comunidades cristãs, porque estão próximas das pessoas, possam ajudá-las por dentro a alterar os seus hábitos de vida, a tomar decisões de mais austeridade e a criar modelos alternativos de desenvolvimento, porque com este modelo de desenvolvimento não construiremos um futuro novo", acrescentou.

São situações economicamente insustentáveis ao nível familiar que têm levado a Igreja a aumentar a sua resposta aos pedidos de ajuda de particulares, que são "muitíssimos" e chegam às dioceses e instituições de solidariedade social que com elas trabalham todos os dias, adiantou o presidente da Conferência Episcopal Portuguesa, D. Jorge Ortiga.

"São sobretudo aquelas situações de pobreza - e falo de pobreza com consciência da palavra que estou a usar -, de pobreza envergonhada. Há um grande número de pessoas que tem vergonha de manifestar a situação em que se encontra", revelou o arcebispo de Braga.

Mas se há aqueles que precisam realmente da ajuda prestada pela Igreja, que vai desde a entrega de roupa e comida ao pagamento de contas de luz e água, creches e lares de terceira idade, há também os "parasitas".

"Há também uns tantos que se aproveitam desta situação. Costumo dizer que há muitos parasitas e não faltam parasitas que aproveitam a crise para viver à custa da mesma crise", concluiu D. Jorge Ortiga.
Expresso - 15.05.09

Euro area and EU27 GDP down by 2.5%

GDP declined by 2.5% in both the euro area1 (EA16) and the EU271 during the first quarter of 2009, compared with the previous quarter, according to flash estimates published by Eurostat, the Statistical Office of the European Communities. In the fourth quarter of 2008, growth rates were -1.6% in the euro area and -1.5% in the EU27.
Compared with the same quarter of the previous year, seasonally adjusted GDP decreased by 4.6% in the euro area and by 4.4% in the EU27 in the first quarter of 2009, after -1.4% in both zones in the previous quarter.
During the first quarter of 2009, US GDP decreased by 1.6% compared with the previous quarter, after -1.6% in the fourth quarter of 2008. US GDP decreased by 2.6% compared with the same quarter of the previous year (-0.8% in the previous quarter). - Euro area and EU27 GDP down by 2.5%
Eurostat - 15.05.09

Trabalho. Desde o primeiro governo de Cavaco que não era tão mau para os jovens

Francisco Aguiar tem 23 anos e só não está sem trabalho hoje porque um amigo foi de férias ontem, deixando um lugar vago como empregado de mesa num café-restaurante do Chiado, em Lisboa. Francisco foi e, com alta probabilidade voltará a ser, um dos 91,5 mil jovens de-sempregados com menos de 25 anos que actualmente existem em Portugal, segundo dados do Eurostat que colam na perfeição com os que o Instituto Nacional de Estatística (INE) divulgará hoje.

Segundo as estatísticas europeias, em Portugal havia 465 mil pessoas sem trabalho no primeiro trimestre, sendo a taxa de desemprego correspondente de 8,4% da população activa. O Eurostat divulga uma taxa corrigida cerca de uma décima de ponto percentual acima da oficial (do INE). Assim, espera-se que o nível de desemprego que hoje é divulgado suba para 8,3%. A maior parte dos analistas confirma este número; outros estão mais pessimistas, já que os últimos dados do Instituto de Emprego e Formação Profissional dão conta de um fluxo muito forte de novos desempregados que se registam nos centros de emprego.

Mas quem diz Francisco diz Rui ou Tomás. Todas estas pessoas, contactadas pelo i, fizeram ou fazem parte de uma estatística bem negra: a da taxa de desemprego jovem. Nos primeiros três meses do ano, esta subiu acima dos 18% da população activa com menos de 25 anos. Considerando as últimas décadas percebe-se que a incidência do desemprego na população jovem durante a actual legislatura é a pior desde o primeiro governo de Aníbal Cavaco Silva (entre final de 1985 e meados de 1987). A taxa média de desemprego jovem desde o início do mandato de José Sócrates é de 16,5%, com tendência para subir. No primeiro governo de Cavaco foi de 19,6% e a tendência para descer.

Rui Tato Lima, licenciado em Ciências Políticas, tem hoje 25 anos e "adora o dinheiro que ganha" a trabalhar no Barclays em Dublin, Irlanda. "Acabei o curso em Junho de 2007 e estive 11 meses a procurar trabalho. Só me ofereciam ninharias." Apesar da grave recessão irlandesa, Rui sente-se "bem" e "seguro" no emprego. "Tenho um contrato permanente, ganho cinco vezes mais do que ganharia em Portugal e trabalho numa área em expansão: a cobrança de dívidas de clientes portugueses por abuso do cartão de crédito." De facto, no quarto trimestre de 2008, a taxa de desemprego dos jovens licenciados portugueses (32,3%) foi a mais alta de um grupo de 13 países da União Europeia e ultrapassou a da Grécia, refere o Eurostat.

Francisco Aguiar fez o secundário no Liceu António Arroio, em Lisboa. Sempre que quer ganhar dinheiro a sério parte para outros países. "Tenho ido uma vez por ano à Dinamarca, à apanha de morangos. Ganho 4700 euros por um mês e meio de trabalho e pago lá os impostos. Cá só me aparecem trabalhos tipo carne para canhão. Gostam do meu desempenho, mas em nenhum sítio me fizeram propostas para continuar." O último trabalho de Francisco foi na produção do Cirque du Soleil. "Trabalhei dez horas, a ganhar cinco euros à hora. É mínimo", lamenta. Hoje prolonga a carreira de precário a servir às mesas num café/galeria de arte/restaurante do Chiado, em Lisboa.

Tomás (primeiro nome) estudou artes gráficas na Etic, em Lisboa, e também não tem trabalho fixo. "Neste preciso momento estou a pintar a casa de um familiar. É uma forma rápida de ganhar dinheiro. Tenho tentado a ilustração, mas há muita gente no mercado e ainda não consegui. Por isso o estrangeiro é uma opção em aberto, como tem sido, aliás", explica.
ionline - 15.05.09

Crise chega à Platex

Luxemburgo: portugueses são 30 % dos desempregados

Problema do desemprego motiva comunidade lusa a participar numa manifestação, no próximo sábado.

Os portugueses representam actualmente 30 % dos desempregados no Luxemburgo, problema que os levará a participar sábado numa manifestação nacional contra a crise económica, indicou o conselheiro das comunidades naquele país.

"Das 14 mil pessoas desempregadas no Luxemburgo, 30 % são portugueses, num universo de 480 mil habitantes do país", declarou à Agência Lusa Eduardo Dias, membro do Conselho das Comunidades Portuguesas (CCP) e líder sindical no Luxemburgo.

"A comunidade portuguesa é a mais atingida pela crise económica no Luxembrugo, tanto na questão do desemprego, como na questão salarial", indicou.

Eduardo Dias salientou ainda que há 80 mil portugueses residentes no país, dos quais 35 mil são trabalhadores activos.

O conselheiro espera que no sábado, "uma grande concentração de portugueses participe na manifestação contra a crise económica", que decorrerá na Place de La Gare, no centro do Luxemburgo, mas não conseguiu quantificar o número de pessoas da comunidade que estarão presentes no evento.

"O apelo para a realização de uma manifestação foi feito pela OGBL (associação sindical de que Eduardo Dias faz parte), e foi aceite por outros sindicatos e movimentos associativos, que agora organizam em conjunto esta manifestação nacional", referiu.

"A crise financeira é cada vez mais uma crise social, estamos a assistir a um aumento do número de desempregados no país e as empresas trabalham cada vez mais com o que chamamos de regime do desemprego técnico, trabalha-se uns dias e outros não", disse o sindicalista, acrescentando que são muitos os trabalhadores nesta situação.

Segundo Eduardo Dias, a manifestação de sábado, além de servir para protestar contra a crise financeira, é uma forma de confrontar as organizações patronais que "pretendem colocar em causa as regalias sociais já obtidas, como indexação automática dos salários e das pensões, além dos montantes do subsídio de desemprego".

A manifestação será uma forma também de reivindicar junto dos partidos políticos um compromisso para lutar contra estes efeitos negativos da crise financeira mundial no país, já que há eleições europeias e legislativas, ambas a 07 de Junho.

J.N. - 15.05.09

Subida do desemprego atingiu mais os indivíduos entre os 25 e os 34 anos

A população desempregada foi estimada em 495,8 mil indivíduos, verificando-se um acréscimo de 16,1%, face ao trimestre homólogo de 2008.

A taxa de desemprego atingiu os 8,9 % no primeiro trimestre de 2009, o que representa um agravamento face aos 7,6 % do período homólogo de 2008.

Os dados divulgados pelo Instituto Nacional de Estatística (INE) indicam que a taxa de desemprego nos três primeiros meses do ano sofreu um aumento de 1,3 pontos percentuais em relação ao valor observado no período homólogo e 1,1 pontos percentuais em relação ao trimestre anterior.

Este valor fica acima das previsões do Governo para o conjunto do ano (8,5 por cento) e é pior do que esperavam os analistas contactados quinta-feira pela Lusa, que em média apontavam para a taxa de desemprego chegasse aos 8,5 por cento até Março.

De acordo com o INE, no primeiro trimestre a população desempregada foi estimada em 495,8 mil indivíduos, um acréscimo de 16,1 por cento face ao trimestre homólogo (mais 68,8 mil pessoas) e de 13,3 por cento em relação ao trimestre anterior (mais 58,2 mil desempregados).

A contribuir para a redução homóloga da população desempregada no primeiro trimestre esteve o aumento do número de homens desempregados, que explicou 69,5 por cento do aumento global do desemprego, refere o INE.

Segundo o instituto, a subida do desemprego verificou-se em todos os grupos etários, mas sobretudo nos indivíduos com idades entre os 25 e os 34 anos.

J.N. - 15.05.09

CGTP reclama novas medidas para os jovens

O líder da CGTP-IN, Carvalho da Silva, mostrou-se hoje "preocupado" com o aumento da taxa de desemprego, defendendo a necessidade de mudar as propostas para os jovens.

De acordo com os dados hoje divulgados pelo INE, a taxa de desemprego atingiu os 8,9 por cento no primeiro trimestre de 2009, o que representa um agravamento face aos 7,6 por cento do período homólogo de 2008.

Questionado pelos jornalistas à margem do Simpósio "Reinventar a Solidariedade", Carvalho da Silva disse estar "preocupado" com a situação, lembrando que é necessário tomar algumas medidas.

"O esforço de todos os portugueses tem que ser, em primeiro lugar, defender o emprego. Defender a utilização da riqueza para salvaguardar emprego", sustentou Carvalho da Silva.

A importância da solidariedade entre todos os trabalhadores também foi sublinhada pelo responsável, lembrando que, no contexto actual, "cada dia de manutenção de um emprego que se consiga é um ganho".

"A reorientação do investimento para o emprego e não para a recomposição do financeiro e do económico como prioridade é fundamental", concluiu Carvalho da Silva.

Outra das mudanças que considera prioritária prende-se com a situação dos mais jovens no mercado de trabalho. Segundo o INE, a subida do desemprego verificou-se em todos os grupos etários, mas sobretudo nas pessoas com idades entre os 25 e os 34 anos.

"Tem de se mudar as propostas para a juventude. Não há saída se se continuar nesta lógica de que os jovens vão estar obrigatoriamente sujeitos à precariedade, aos baixos salários e sem os mesmos direitos que tiveram os seus pais e avós", defendeu.

Para o líder da CGTP, a análise institucional dos dados hoje divulgados chega "muito atrasada" e é "feita por inevitabilidade", porque "não há forma de fugir a não ser feita".

Carvalho da Silva acusou o Governo e os sectores económicos dominantes de insistem no "enfoque" da crise mundial, esquecendo que a fragilidade da economia nacional já "se prolonga há muitos anos", pelo que já não se desculpa quem tem "atitudes oportunistas" e quer fazer "mais do mesmo".

O responsável olha ainda com "preocupação" a revisão em baixa dos números do crescimento económico.

"Portugal está neste momento a pagar uma factura elevadíssima dos erros cometidos ao longo dos anos de facilitismo perante a destruição do seu aparelho produtivo", concluiu.

D.N. - 15.05.09

Taxa de desemprego sobe aos 8,9 por cento no primeiro trimestre Portugal tem quase 500 mil desempregados

São quase 500 mil (495,8 mil) os desempregados oficialmente registados no primeiro trimestre do ano, equivalente a uma taxa de desemprego de 8,9 por cento, indicou hoje o Instituto Nacional de Estatística (INE).

O número de desempregados em Portugal deu um salto de 13,3 por cento entre o quarto trimestre de 2008 e o primeiro deste ano e 16,1 por cento, face ao trimestre homólogo transacto. Estes números estão em sintonia com o período de recessão actual e o fecho de fábricas e de empresas um pouco por todo o país.

A taxa de 8,9 por cento deste primeiro trimestre supera em uma décima a meta revista hoje pelo Governo para este ano. Era de quatro décimas antes do anúncio feito hoje pelo ministro das Finanças, Teixeira dos Santos.

O encerramento de fábricas consumado em vários sectores de actividade, nestes primeiros três meses do ano, terá contribuído decisivamente para a diminuição de quatro décimas (homóloga) da taxa de actividade da população, estimada pelo INE em 62,1 por cento. Em cadeia, a taxa de actividade recuou duas décimas.

Entre as mulheres, a taxa de actividade era de 56,1 por cento, um valor muito inferior aos 68,6 por cento apontados para os homens.

Dos cerca de dez milhões de portugueses, praticamente metade (5099,1 mil indivíduos) trabalhava em Março, menos 1,8 por cento (91,9 mil pessoas) do que o primeiro trimestre do ano passado e 1,5 por cento (77,2 indivíduos), face ao quarto trimestre de 2008.

O INE confere o impacto da crise principalmente nos sectores da indústria, da construção, da energia e da água. No conjunto, perderam 86,1 mil trabalhadores, isto é, 94 por cento do total da queda da população empregada no primeiro trimestre do ano.

Nesse período, a indústria perdeu 40,4 mil trabalhadores e a construção 46,8 mil, estimam os técnicos do instituto de estatísticas.

Público.pt - 15.05.09

Há muitos anos que a França não enfrentava uma crise estudantil assim

Forte abrandamento de economia na zona Euro

Produto interno bruto diminuiu em volume 3,7% - 1.º Trimestre de 2009

A Estimativa Rápida do Produto Interno Bruto (PIB) aponta para uma diminuição de 3,7% em volume no 1º trimestre de 2009 face ao período homólogo, o que compara com a variação de -2,0% registada no trimestre anterior. O PIB no 1º trimestre de 2009 terá registado uma variação de -1,5% face ao trimestre precedente.
A forte contracção em termos homólogos do PIB no 1º trimestre esteve fundamentalmente associada à redução acentuada das Exportações de Bens e Serviços, do Investimento e, em menor grau, das Despesas de Consumo Final das Famílias.
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INE - 15.05.09




A economia portuguesa continua em queda pelo terceiro trimestre consecutivo. Sofreu um recuo de 1,5% nos três primeiros meses de 2009 em relação ao último trimestre de 2008, com o Produto Interno Bruto (PIB) a cair 3,7% em termos homólogos, ou seja, em comparação com o mesmo período de 2008.
"A forte contracção em termos homólogos do PIB no primeiro trimestre esteve fundamentalmente associada à redução acentuada das exportações de bens e serviços, do investimento e, em menor grau, das despesas de consumo final das famílias", justifica o INE os maus resultados da economia portuguesa.

O Instituto Nacional de Estatística (INE) publicou esta sexta-feira a sua estimativa rápida e que aponta para uma queda da economia portuguesa pelo terceiro trimestre consecutivo.

O INE indica que no último trimestre de 2008 o PIB sofreu uma contracção de 1,9%, quando comparado com o trimestre anterior, um valor que foi revisto em baixa face aos 1,6% revelados anteriormente.
União Europeia recuou 2,5% no 1.º trimestre face ao final do ano passado

Portugal parece, no entanto, aguentar-se melhor que o conjunto da União Europeia.

A queda registada da economia europeia cifrou-se em 2,5% no primeiro trimestre face aos últimos três meses do ano passado. A economia portuguesa contraíu 1,5%, de acordo com os dados divulgados pelo INE.

A queda homóloga do PIB da União Europeia foi de 4,4%. Na Zona Euro, o PIB recuou 2,5%, com a taxa de variação homóloga a cair 4,6 por cento.

Tanto na União Europeia como na Zona Euro, o PIB recuou mais que no trimestre anterior, quando a economia tinha contraído 1,5% e 1,6%, respectivamente, quando analisadas as taxas de variação face ao trimestre anterior.

A economia portuguesa caiu 1,5% em relação ao trimestre anterior e 3,7% em termos homólogos.

* Em Espanha, de Rodriguez Zapatero, o PIB recuou 1,8% face ao trimestre anterior e 2,9% face ao mesmo período do ano passado;
* Na Alemanha, de Angel Merkl, a queda em cadeia chegou aos 3,8% e aos 6,9% face ao trimestre homólogo;
* Na França, de Sarkozy, a redução da actividade foi de 1,2% em termos comparativos com o trimestre anterior e de 3,2% face ao trimestre homólogo;
* Na Itália, de Silvio Berlusconi, a contracção do PIB foi de 2,4% em relação ao trimestre anterior e de 5,9% face ao período homólogo;
* No Reino Unido, de Gordon Brown, a quebra foi 1,9% face aos três meses anteriores e de 4,1% em relação ao período homólogo.

No conjunto da União Europeia, o Chipre aparece como o único país a não apresentar variações negativas, com a economia a estagnar face ao trimestre anterior e a subir 1,6% em termos homólogos.

Taxa de desemprego em Portugal sobe para os 8,9% no 1 trimestre

A taxa de desemprego atingiu os 8,9 por cento no primeiro trimestre de 2009, o que representa um agravamento face aos 7,6 por cento do período homólogo de 2008.

O número de desempregados foi estimado em 495,8 mil indivíduos, verificando-se um acréscimo de 16,1%, face ao trimestre homólogo de 2008. Os dados do INE hoje divulgados indicam que a taxa de desemprego nos três primeiros meses do ano sofreu um aumento de 1,3 pontos percentuais em relação ao valor observado no período homólogo e 1,1 pontos percentuais em relação ao trimestre anterior.

As previsões anteriores apontavam para que no final do ano de 2009 a taxa de desemprego em Portugal atingisse os 8,9%. Os dados hoje divulgados parecem confirmar que esse número, o mais alto nos últimos anos, já foi atingido no mês de Abril.
RTP - 15.05.09

Taxa de desemprego em Portugal no limiar dos 9,0%

INE publica os valores do desemprego no 1º trimestre de 2009. Estima-se que nesse período existiam 495,8 mil portugueses activos no desemprego.

A taxa de desemprego estimada em Portugal no 1º trimestre de 2009 foi de 8,9%, 1,1 e 1,3 pontos percentuais superior ao verificado no trimestre anterior e homólogo, respectivamente. O número de desempregados nesse intervalo temporal (495,8 milhares) representa um aumento de 13,3% face aos valores do trimestre anterior e de 16,1% comparativamente ao 1º trimestre de 2008.
A taxa de desemprego mantém-se maior entre a população feminina (9,7%) do que masculina (8,1%), mas é entre os homens que se verifica um acréscimo mais expressivo desta medida em relação ao trimestre anterior e ao período homólogo de 2008: aumento de 1,3 e 1,7 pontos percentuais, respectivamente, enquanto no caso das mulheres esse acréscimo quedou-se pelos 0,8 pontos percentuais face aos dois períodos em causa.
O Algarve é a região NUT II que regista a taxa de desemprego mais elevada do país (10,3%), à frente do Alentejo (10,2%) e Norte (10,1%). No Centro, Lisboa, na RA Açores e na RA da Madeira o valor deste indicador foi, respectivamente, de 6,7%, 9,1%, 6,7% e 6,8%. O Algarve é não só a região com a mais alta taxa de desemprego do país, mas também aquela que conheceu um maior acréscimo do valor deste indicador face ao trimestre anterior (aumento de 3,6 pontos percentuais) e homólogo (aumento de 2,3 pontos percentuais).
Embora não tenham sido ainda divulgadas as taxas de desemprego de acordo com a idade e o nível escolar, o boletim do INE revela que é entre a população com 45 ou mais anos que se verificou o maior aumento relativo do número de desempregados face ao trimestre anterior (mais 20,8%) – em comparação com o período homólogo o maior aumento deu-se entre o grupo dos 25-34 anos (mais 21,1%) –, e que o número de desempregados com o ensino superior concluído diminuiu face ao trimestre anterior e homólogo em 13,4% e 10,0%, respectivamente.

Observatório das Desigualdades - 15.05.09

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A CRISE E OS MILHÕES

SECTOR FINANCEIRO

Os resultados dos cinco maiores bancos a operar em Portugal são elucidativos de que a crise não é para todos. Nos três primeiros meses do ano de 2009, ano marcado pela maior crise económica dos últimos 35 anos, cinco instituições bancárias tiveram lucros de 533,35 milhões de euros, qualquer coisa como 5,9 milhões de euros/dia.

Resultados Líquidos

1º trimestre de 2009

Milhões de Euros

BES

BCP

BPI

SANTANDER TOTTA

CGD

TOTAL

110,6

106,7

50,1

141,8

124,2

533,35

Fonte: Relatórios e Contas dos Grupos

Aos lucros alcançados no 1º trimestre de 2009, devemos juntar 9.260,1 milhões de euros que estes grupos financeiros acumularam ao longo da governação PS\Sócrates, ou seja, desde 2005.

O papel essencial que o sistema financeiro desempenha em qualquer economia, aquele que resulta da sua função de canalizar poupança para o investimento no sistema produtivo, está completamente subvertido.

Os milhões de lucros apresentados pelos maiores grupos do sector financeiro só são possíveis, no actual cenário de crise e falta de crédito para generalidade dos agentes económicos, devido às opções e às prioridades destas instituições sendo conseguidos à custa dos portugueses através do aumento do preço dos serviços, como fica demonstrado nas margens impostas nos créditos à habitação ou ao investimento e ao apoio à actividade produtiva. A CGD, que é um banco público, para além de não praticar qualquer discriminação positiva para os seus clientes no âmbito do acesso e condições de crédito (o que constituiria uma maneira de intervir na regulação da concessão de crédito em Portugal) adopta para com outras instituições financeiras o papel de salvaguarda e garante da estabilidade financeira destes. A intervenção do BPN é um exemplo disso mesmo. Tal facto comprova que, por um lado, havendo vontade política, a CGD pode desempenhar um papel activo de regulação do mercado financeiro. Porém tal vontade política mais uma vez se manifesta no sentido da protecção dos interesses do grande capital e não na maioria dos portugueses e do interesse nacional.

Como a CGTP-IN já propôs, é necessário criar um regime de crédito bonificado à habitação dirigido para apoiar as famílias de menos rendimentos, sem prejuízo de a banca dever baixar as margens financeiras, de modo a aliviar os encargos com os empréstimos à habitação e não medidas cujo o único impacto que têm é o adiar da difícil situação de milhares de famílias.

SECTOR NÃO FINANCEIRO

No que concerne às empresas do sector não financeiro, nomeadamente aquelas que desempenham actividades essenciais, como a produção e distribuição de electricidade, combustíveis, ou telecomunicações, os resultados financeiros agora anunciados, que revelam 511,4 milhões de euros de lucro, não podem ser dissociados dos preços que os portugueses pagam pelo acesso a estes bens e serviços.

Resultados Líquidos

1º trimestre de 2009

Milhões de Euros

GALP

EDP

PT

TOTAL

49

296,1

166,3

511,4

Fonte: Relatórios e Contas dos Grupos

Comparando os valores pagos pelos portugueses e aqueles que em média se pagam na UE, verificamos uma enorme disparidade que se traduz no agravamento do preço destes bens e serviços, havendo casos em que o valor pago chega a ser superior em mais de 50%, como é o caso da electricidade. Considerando o preço pago sem impostos, ou seja, aquele que contribui directamente para os escandalosos lucros que a EDP vem apresentando, o mesmo se passando com as telecomunicações e os combustíveis, que apresentam resultados financeiros extraordinários ao mesmo tempo que, com a conivência e suporte do governo, fazem recair sobre os portugueses facturas cada vez mais elevadas pelo acesso a estes bens essenciais.

POR UMA JUSTA REPARTIÇÃO DA RIQUEZA

Dados revelados recentemente pelo EUROSTAT indicam que Portugal continua a ser o país da UE com maior desigualdade na distribuição do rendimento, sendo que os 20% mais ricos recebem 6,5 vezes mais que os 20% mais pobres, enquanto que a média na UE é inferior a 5 vezes.

A acumulação de lucros fabulosos, que só nos três primeiros meses de 2009 ultrapassam os mil milhões de euros para um conjunto de 12 grupos económicos e financeiros, aliados ao record europeu da desigualdade, traduzem o crescente desequilibro na repartição da riqueza criada em Portugal.

Resultados Líquidos

Milhões de Euros

1º trimestre

BES

110,6

ZON

20,0

BCP

106,7

PORTUCEL

27,9

BRISA

19,5

EDP

296,1

BPI

50,1

EDP RENOVÁVEIS

49,8

REN

31,8

GALP

49,0

SANTANDER TOTTA

141,8

PT

166,3

TOTAL

1069,55

Para a CGTP-IN, a situação económico-social com que o país se depara vem reforçar não só a necessidade de valorização do trabalho e dos salários, como a imperiosa alteração do modelo desenvolvimento para a produção de bens transaccionáveis e um sector produtivo que incorpore um alto valor acrescentado.

A luta por tais objectivos, bem patente nas acções de 13 de Março, no 1º de Maio e hoje, em Madrid, é exemplo da determinação de milhares e milhares de trabalhadores pela mudança de políticas, por um país mais justo!

CGTP-IN - 14.05.2009

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