À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

30/04/2011

País - Maior parte de desempregados da Delphi ainda não encontrou trabalho - RTP Noticias, Vídeo

Emploi : de quoi souffrent les jeunes des quartiers en difficulté ?

Sur le marché de l’emploi, les jeunes issus des quartiers difficiles souffrent d’abord de leurs origines sociales et de la qualité du système d’enseignement, non d’une stigmatisation liée au quartier. Les explications de Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités.


Les jeunes qui vivent dans les zones urbaines sensibles (Zus) accèdent à des emplois moins qualifiés, et sont moins bien payés, en moyenne, que les autres jeunes. Pourtant, ces écarts ne s’expliquent pas par le fait même de vivre dans un quartier sensible et la stigmatisation qui y serait associée comme on l’indique souvent. Leur niveau de diplôme, notamment, est un facteur bien plus important. Tels sont les enseignements d’une étude publiée par la revue Economie et Statistique de l’Insee [1]. Des résultats en complet décalage avec le discours traditionnel sur la situation des quartiers sensibles.
Sur le marché de l’emploi, les écarts sont énormes entre les jeunes des cités et les autres. Pas moins de 38 % des jeunes des Zus, sortis du système scolaire en 1998, occupaient un emploi d’ouvrier trois ans plus tard, contre 23,7 % des jeunes non issus de Zus. Les premiers n’étaient que 7,8 % à exercer un emploi de cadre, contre 20 % des seconds, plus de deux fois plus. Au bout du compte - et on le comprend par les statuts d’emplois occupés - le salaire moyen des jeunes issus des quartiers sensibles était inférieur de 13 % à celui des autres jeunes.
Comment expliquer ce grand écart ? Pas par le fait d’habiter une zone urbaine sensible : si l’on tient compte des caractéristiques des jeunes, ce critère n’apparaît pas, en soi, comme un facteur de discrimination. Les jeunes qui vivent dans des cités et les autres jeunes n’ont pas des situations comparables : en moyenne, ils sont beaucoup plus souvent d’origine modeste et disposent d’un niveau de diplôme inférieur. Ainsi, 26,7 % des jeunes des cités sont sans diplôme contre 11,5 % des autres jeunes.
Selon les auteurs de l’étude, 90 % de l’écart de salaire s’explique par ces caractéristiques différentes des jeunes. Les différences de types d’emplois résultent des mêmes causes : « si les jeunes originaires des Zus étaient traités par les employeurs dans l’accès aux différents emplois comme le sont les autres jeunes, la structure de leurs emplois serait globalement inchangée ». « Il n’existe pas ou peu, concernant les jeunes issus de Zus, de barrières spécifiques dans l’accès aux différentes catégories d’emplois », indiquent-ils.
L’étude mériterait d’être complétée et affinée, par exemple en tenant compte plus particulièrement de l’accès aux emplois les plus qualifiés, ou en distinguant certains quartiers où les difficultés sociales sont les plus grandes. Il n’en demeure pas moins qu’elle bouscule bien des analyses diffusées sur la stigmatisation des « quartiers sensibles ».
Comme le soulignent les auteurs, reste à remonter le fil des causes. Qu’est-ce qui fait qu’au bout du compte les écarts sont aussi grands ? « Le capital social des parents s’avère très discriminant », indiquent-ils. 9,5 % des jeunes des cités ont un père cadre contre 25 % des autres jeunes. La ségrégation sociale du territoire, la concentration de populations défavorisées au même endroit, pèse lourd : c’est l’existence même de ces quartiers où sont concentrés les plus démunis qui pose problème. En outre, sans exagérer les écarts entre territoires, la qualité du système d’enseignement dans les Zus n’est pas équivalent à ce qui existe ailleurs. On retrouve là un effet lié au quartier !
Que faire ? Une bonne partie des politiques de la ville actuelles n’a aucune prise sur ces éléments structurels. Pour les auteurs, l’effort des pouvoirs publics devrait porter « sur l’égalité des chances dans l’accès à l’éducation et à l’information sur les débouchés professionnels ». Au-delà, c’est l’amélioration de la mixité sociale du territoire à travers une politique du logement volontariste qui constitue l’enjeu le plus important. Des objectifs bien loin des mesures actuellement mises en avant, des dérogations à la carte scolaire au CV anonyme, par exemple. Au-delà même, ce type de travail pose la question du soutien aux jeunes des quartiers sensibles : au-delà des discours et de la compassion, cherche-t-on vraiment à rendre plus facile leur insertion sur le marché du travail ?
Louis Maurin
Caractéristiques des jeunes domiciliés dans et hors d'une Zus
Unité : %

Jeunes issus de ZusJeunes non issus de Zus
Niveau de diplôme

Sans26,711,5
CAP-BEP23,816,1
Bac18,617
Bac+213,619,3
Bac+34,97,6
Bac+4 et plus12,28,5
Catégorie sociale du père

Artisan, commerçant811,1
Cadre9,525,2
Technicien, employé31,134,7
Ouvrier35,817,9
Inactif, chômeur15,111,0
Données observées à la sortie du système scolaire
Source : Céreq, enquête génération 1998. Année des données : 1998
Ecart de salaire entre les jeunes résidant en Zus et les autres, par catégorie d'emploi
Unité : %

Ecart de salaire en %
Ouvriers non-qualifiés2,8
Ouvriers qualifiés1,8
Employés non-qualifiés0,7
Employés qualifiés8,1
Professions intermédiaires5,9
Cadres5,1
Ensemble13,0
Données observées à la première embauche des jeunes ayant quitté le système scolaire en 1998.
Source : Céreq, enquête génération 1998
Structure des premiers emplois occupés pour les jeunes de Zus et hors Zus
Unité : %

Jeunes issus de ZusJeunes non issus de Zus
Ouvriers non-qualifiés25,214,2
Ouvriers qualifiés13,59,5
Employés non-qualifiés19,815,5
Employés qualifiés12,213,2
Professions intermédiaires21,427,4
Cadres7,820,0
Premiers emplois des jeunes sortis du système scolaire en 1998
Source : Céreq, enquête génération 1998

[1] « Lieu de résidence et discrimination salariale : le cas des jeunes habitant dans une zone urbaine sensible » Thomas Couppié, Jean-François Giret et Stéphanie Moullet, Economie et statistique n°433-434, 2010.

http://www.inegalites.fr/spip.php?article1421

Les deux gros cochons, partie 2

Frédéric Lordon

Renversement de la liquidité internationale ? Retour à la table des matières

Si par une sorte de dialectique un peu scolaire, le premier commentaire a d’abord sursauté à la nouvelle proprement économique de la mise sous surveillance des Etats-Unis (voir Partie 1), puis s’est corrigé pour en minimiser la portée et y voir un « simple avertissement » politique, il serait utile (négation de la négation) de revenir, pour la redramatiser quelque peu, à l’économie du problème. Le parallèle avec l’épisode précédent de « surveillance négative » de 1996 ne tient pas la route une seule seconde, et si c’est sur ce genre de rapprochement que l’on croit pouvoir compter pour se rassurer un peu il va falloir assez vite trouver autre chose. Si les Etats-Unis y sont là encore menacés d’une « panne gouvernementale » du fait d’un accord budgétaire rendu difficile par une cohabitation, ils sont par ailleurs en pleine phase de croissance tirée par la bulle Internet (1996 est l’année où Alan Greenspan parle de « l’exubérante irrationalité ») et à des niveaux de dette publique (comparativement) ridicules. Tout autre est la situation d’aujourd’hui, dominée par des interrogations de solvabilité autrement sérieuses dont seuls les divers privilèges d’hégémonie des Etats-Unis empêchent que soient tirées toutes les conséquences. La possibilité de moyen terme d’une dégradation n’a donc rien d’extravagant et ceci d’autant moins que le schème comparatif « officialisé » par l’avis public (et common knowledge) de Standard & Poor’s est maintenant installé dans les esprits et ne cessera sans doute plus d’y faire son chemin : comment en effet justifier le maintien d’un triple-A pour une économie dont les paramètres objectifs s’écartent de plus en plus visiblement de la moyenne du « club » ? La question est désormais sur la table et n’en sera pas aisément ôtée, il est même à craindre, quel que soit d’ailleurs le cours pris par la politique économique étasunienne, que la suite des événements ne fasse que lui donner plus d’acuité, en tout cas dans un horizon de moyen terme – celui qui est adéquat à la manifestation des effets contre-productifs des plans de rigueur.
Or il faudrait être inconscient pour minimiser les effets d’une éventuelle dégradation des Etats-Unis. L’énormité des masses financières concernées promet quelques intéressantes secousses – même si d’une certaine manière elles portent aussi leur propre antidote puisque le marché des titres étasuniens est le plus liquide du monde. Tout liquide qu’il soit, ce marché devra cependant absorber les mouvements de vente automatiques des investisseurs institutionnels, notamment les fonds de pension, qui sont réglementairement tenus d’adosser leurs passifs à des actifs de qualité supérieure, et doivent opérer les substitutions ad hoc dès que certains d’entre eux perdent la note AAA. Mais il faut aussi imaginer les pertes qu’imposerait aux banques une dévalorisation des Treasuries dont elles détiennent des quantités massives. Frappées du côté de leur actif, elles le seraient également du côté de leur passif puisqu’elles seraient obligées de lever du capital supplémentaire afin de maintenir à flot leurs ratios de solvabilité. En effet les actifs risqués doivent être couverts en fonds propres à des niveaux différenciés en fonction de leur degré de risque (mesuré entre autres par leur notation). Si les Treasuries voient leur niveau de risque réévalué, il faut donc mettre plus de capital en face…
On ne peut jamais être tout à fait sûr de la sincérité d’une institution financière qui se livre à des prises de positions fracassantes – verbales et financières –, voilà en tout cas que, pour enrichir le tableau, Bill Gross, patron de PIMCO, le plus gros gestionnaire de produits de taux aux Etats-Unis, stupéfie tout le monde en annonçant, il y a un mois, désinvestir en totalité (!) son fonds des US Treasuries. Dans cette affaire, on a du mal à faire la part de l’anticipation éclairée (mais alors quel intérêt de la rendre publique ?), de la pure et simple manipulation de marché par un opérateur dont la voix est spécialement écoutée et reconnue (donc efficace), ou d’une combinaison des deux, l’anticipation « objectivement » et sincèrement formée tentant de se donner pleinement raison à elle-même en entraînant derrière elle le reste du marché. Il n’en reste pas moins que l’événement est marquant, car on a rarement vu pareil signe public de défiance de la part d’un des plus gros opérateurs de ce marché – plus symptomatiquement encore : à l’encontre même de son « habitat préféré » – et, quelle que soit finalement la nature réelle de son intention, le simple fait que puisse être envisagé un « coup » sur ce thème est en soi lourdement significatif.
Mais ce problème qu’on peut voir par le petit bout des calculs spéculatifs, il faut surtout le voir par le gros bout d’une crise possible de la liquidité internationale. Toute celle-ci est par construction accrochée à l’idée cardinale de l’« actif sans risque ». Car même à un univers de risques tel que la finance – ou plutôt pour cette raison précise qu’elle est un univers de risques – il faut bien un ancrage… L’actif sans risque est ce pôle de (relative) certitude auquel s’amarre tout son jeu d’incertitude. Il est la référence qui rend possible une mesure du risque – comme on sait évalué différentiellement, par des écarts de taux, les fameux spreads. Un régime de la liquidité internationale est construit autour d’un certain actif, le titre souverain attaché à la devise-clé, et à ses structures propres : structures de marché très fortement internationalisées, offrant à la fois volume, profondeur, variété de produits dérivés et d’instruments de couverture, etc. Et aussi une politique monétaire qui, pour demeurer nationale, n’en devient pas moins de fait gestionnaire d’un bien public international et doit se montrer à la hauteur de cette responsabilité. Les bons du Trésor étasuniens remplissent toutes ces conditions… à ceci près que le doute apparaît maintenant sur la réalité de leur qualité « sans risque ». Que peut devenir la finance internationale quand l’actif réputé sans risque est avéré risqué ?! C’est là un événement potentiellement catastrophique, au sens étymologique du terme : renversement. Renversement d’une croyance, et même plus : de la croyance-ancrage.

En attendant la Chine Retour à la table des matières

Assurément nous n’en sommes pas encore là. Mais dans une architecture soumise à d’aussi grandes tensions que la finance internationale depuis 2007, le commencement d’un doute en cette matière est déjà presque de trop. Supposé son ancrage détruit, la finance devient absolument errante. Car, pour toutes ses apologies du risque, elle n’a rien de plus précieux que de ré-identifier au plus vite un nouvel actif sans risque auquel aller s’accrocher bien vite. Le problème tient au fait que la déstabilisation du régime courant de la liquidité internationale par la mise en cause de son ancrage n’a aucunement la propriété de faire surgir spontanément un actif sans risque de remplacement. Car la consécration internationale d’une devise-clé de remplacement est un processus historique long qui vient sanctionner une dynamique économique hégémonique indiscutablement reconnue – comme l’avait été celle des Etats-Unis au sortir de la deuxième guerre. Or un rapide tour d’horizon en cette matière ne fait rien apercevoir de très réjouissant.
Des deux seuls candidats possibles, l’Europe est aux prises avec sa propre crise de dettes souveraines, et la Chine, à laquelle on pense spécialement, ne sera pas mûre avant quelques décennies. Que les Chinois aspirent à cette hégémonie, la chose n’est que trop évidente, mais leurs élites ont la plus haute conscience des rythmes de l’histoire et savent pertinemment que leur moment n’est pas encore venu. Il le sera quand l’économie chinoise sera apte à supporter une réévaluation du renminbi, c’est-à-dire quand le maintien de son taux de croissance à un très haut niveau – vital pour la stabilité politique du pays – ne sera plus dépendant des exportations, donc quand sera achevée la dynamique de constitution et d’institutionnalisation de son marché intérieur, seule à même de soutenir un nouveau régime de croissance autocentrée – pas à l’ordre du jour immédiat.
Il y a d’ailleurs fort à parier que ce changement de régime d’accumulation se produira le plus probablement au travers d’une crise monumentale, à l’image de celle qu’avaient traversée les Etats-Unis dans les années trente, crise de croissance typique, c’est-à-dire d’« immaturité » institutionnelle dans une économie se développant à un rythme très intense. Telle est bien la configuration de la Chine actuellement avec un système bancaire dangereusement exposé aux mauvaises créances, des marchés de capitaux dont on peut imaginer qu’ils se développeront bientôt mais au prix d’une dangereuse accumulation de risques et de carences patentées de régulation, mais surtout, l’essentiel : l’inadéquation d’un rapport salarial ultra-flexibilisé à produire la stabilité minimale susceptible de solvabiliser une demande intérieure progressant dans de bonnes conditions de régularité. Ça n’est pas seulement le dévastateur credit crunch et les erreurs de politique économique qui avaient produit la Grande Dépression mais également le fait que la configuration « concurrentielle » du rapport salarial aggravait des mécanismes macroéconomiques tous profondément procycliques. Le plongeon de la conjoncture s’était en effet soldé par la montée du chômage, et surtout par la baisse des salaires nominaux trop élastiques aux déséquilibres du marché du travail en l’absence de tout appareillage institutionnel susceptible de jouer comme force de rappel et de produire des effets contracycliques (salaire minimum, clauses d’indexation variées, revenus de transfert, compromis de protection de l’emploi, etc.). Il en était résulté le crash keynésien parfait, la chute des salaires faisant plonger en séquence la consommation, la demande finale, l’emploi qui à son tour faisait baisser à nouveau les salaires, etc. Pour toute la circonspection qu’appelle ce genre de comparaison, le rapport salarial chinois y fait beaucoup penser, et pour un moment encore.
L’expérience montre abondamment le retard chronique des constructions institutionnelles sur le développement économique, à plus forte raison quand il connaît un rythme aussi effréné, jusqu’à un point où la dynamique économique elle-même cesse d’être soutenable. Il en résulte alors une crise (structurelle) si violente que se trouvent créées les conditions politiques d’un « rattrapage institutionnel » accéléré, et l’entrée dans un nouveau régime d’accumulation, institutionnellement « mature » [1]. La Chine est donc encore en attente de sa « crise de 29 », convulsion majeure probablement seule à même de produire l’avancée institutionnelle capable de la faire entrer dans un régime de croissance autocentrée, tirée par la demande salariale interne. A ce moment, et à ce moment seulement, auront été installées les conditions macroéconomiques structurelles d’un capitalisme chinois doté d’une force de développement interne suffisamment grande pour projeter vers l’extérieur ses aspirations hégémoniques, tolérer l’appréciation de sa monnaie et en faire la nouvelle devise-clé.

Avis de turbulence sur les changes Retour à la table des matières

Mais ce moment ne surviendra pas avant une décennie au moins. Dans l’intervalle, les élites chinoises gèrent avec un parfait sens du long terme la transition nécessairement étirée entre un ordre économique international qui se délite – celui des Etats-Unis – et un autre qui émerge – le leur. Toute la subtilité de la manœuvre consiste à d’ores et déjà prendre acte de l’effacement programmé du dollar et à accompagner son lent déclin sans pour autant que le renminbi ne se réévalue trop fortement puisque l’actuelle configuration du régime d’accumulation chinois ne le permet pas. C’est probablement ainsi qu’il faut comprendre les étonnantes interventions du fonds souverains chinois à la rescousse de la Grèce et du Portugal (sans doute pour des montants limités mais tout de même) : non pas comme un pur jeu de court terme sur les parités mais comme une stratégie transitionnelle de moyen terme visant à maintenir l’euro dans un statut de pôle monétaire international alternatif destiné à éviter un effet de report massif du dollar vers un renminbi pas encore « mûr ». Pour dire les choses de manière imagée, la Chine soutient l’euro comme syndic de faillite du dollar et comme administrateur temporaire – or l’euro, lui-même, étant bien près de voler en éclat, il fallait bien lui donner un coup de main, manière de lui faire rendre son office de stabilisateur de la période intermédiaire… En tout état de cause, l’erreur à ne pas commettre consistait à analyser le mouvement chinois comme le seul indice d’une monnaie européenne agonisante quand il exprime en premier lieu une anticipation de défiance à l’endroit du dollar.
Standard & Poor’s, PIMCO, la Chine : beaucoup de suffrages négatifs prononcés contre les Etats-Unis et une convergence qu’on ne saurait tenir pour négligeable. L’histoire retiendra peut-être ces mois de mars-avril 2011 comme le commencement de la fin du dollar. Dans l’intervalle, que peut-il advenir d’un marché des capitaux qui ne sait plus à quel « actif sans risque » se vouer et dont la devise-clé menace de perdre son statut ? Les opérateurs et les commentateurs de la finance se perdent en conjectures quant à la malheureuse devise qui fera l’objet d’un krach monétaire. Il n’est pas certain que l’hypothèse du krach-X (avec X = dollar, euro, livre ou yen) soit la bonne. L’effondrement d’une monnaie dominante suppose en effet la possibilité d’un « report vers la qualité » (flight to quality)… mais c’est là l’autre nom du retour à l’actif sans risque, or précisément, d’actif sans risque, il n’y a plus ! En l’absence d’ancrage unanimement reconnu, nous sommes plutôt sur le point d’entrer dans un régime de déplacements erratiques de la préférence pour la liquidité. Un scénario plus probable pourrait donc consister en une instabilité grandissante des changes, succession de krachs « partiels » limités, pilotée par l’enchaînement des mauvaises nouvelles régionales : un jour on apprendra que l’impasse financière des retraites capitalisées étasuniennes est encore plus grande que prévu et la solvabilité globale du pays sera questionnée avec plus d’acuité, le dollar chutera avec remontée mécanique de l’euro ; le lendemain ce sont de nouveaux développements de la crise des dettes souveraines européennes qui feront la une et le dollar remontera ; un peu plus tard l’alarme viendra des banques du Royaume-Uni ou bien du ralentissement de sa croissance et ce sera le tour de la livre – probablement le maillon le plus faible du système des « grandes monnaies » puisque l’économie britannique cumule tous les problèmes : banques bien amochées, inflation renaissante, déficit très important, austérité sauvage, croissance brisée, mais avec, à la différence de la zone euro, une monnaie à surface comparativement faible, un marché de changes moins vaste et moins profond, où les mouvements spéculatifs peuvent faire de sérieux dégâts, bref tout ce qu’il faut pour qu’une crise de change y soit et plus probable et plus spectaculaire qu’ailleurs.
A part quoi, évidemment, « la crise est derrière nous ».

Notes

[1] On ne verra pas dans ce « mature » quoi que ce soit qui pourrait ressembler à une fin de l’histoire. Les agencements institutionnels sont toujours des modes de régulation transitoires des contradictions fondamentales du capitalisme, et par là toujours voués à être tôt ou tard débordés par ces contradictions renaissantes, développées dans une direction particulière favorisée par la dynamique même du régime d’accumulation.

 http://blog.mondediplo.net/2011-04-28-Les-deux-gros-cochons-partie-2

Pobreza infantil tem aumentado em quase todos os países da OCDE

A Organização para a Cooperação e Desenvolvimento Económico (OCDE) sublinha a importância das políticas públicas no garante da protecção social das populações mais vulneráveis, sobretudo das crianças. Portugal apresenta a segunda taxa de fertilidade mais baixa entre os países da organização.
De acordo com o relatório Doing Better for Families, Portugal apresenta níveis de pobreza infantil superiores ao registado em termos médios no conjunto de países que constituem a OCDE. No Quadro 1 é possível observar a taxa de pobreza, definida a partir de um limiar de pobreza fixada em 50% do rendimento mediano por adulto equivalente, da população total e da população com menos de 18 anos nos países da OCDE. Portugal apresenta valores superiores à média da OCDE, sobretudo no que se refere à população com menos de 18 anos (16,6% contra os 12,7% da OCDE).

                                             
Neste relatório é sublinhada a necessidade de Portugal investir uma parte maior do orçamento público destinado às famílias no apoio aos primeiros anos de vida, mesmo numa altura de forte pressão para a consolidação orçamental. O investimento em serviços de apoio aos primeiros anos de vida é essencial para que as famílias floresçam, para a sustentabilidade futura do Estado Social e para o crescimento económico. Segundo os dados da OCDE, a despesa pública de Portugal vocacionada para as crianças era em 2007 menor face ao verificado em termos médios nos países da OCDE (Figura 1).
     

O relatório sublinha também a importância das políticas públicas para o aumento da taxa de natalidade. Há já mais de uma geração que as taxas de fertilidade em Portugal têm diminuído (Figura 2). Actualmente, a Coreia do Sul é o único país da OCDE com uma taxa de fertilidade inferior à de Portugal. De acordo com o relatório, a realidade portuguesa é representada sobretudo pelas famílias com um único filho: é o caso de cerca de metade das famílias portuguesas. O fomento do aumento das taxas de fertilidade exigiria, portanto, mais apoio às famílias nos cuidados de crianças pequenas. Embora as recentes reformas legais promovidas em Portugal relativas às licenças parentais e o aumento do ensino pré-escolar sejam progressos assinaláveis, subsistem desigualdades importantes no acesso aos serviços de apoio às crianças, associadas ao rendimento das famílias.


http://observatorio-das-desigualdades.cies.iscte.pt/index.jsp?page=news&id=160

Portugal é o segundo país da OCDE com a taxa de desemprego de longa duração mais elevada

Persistência de elevados níveis de desemprego e o desemprego de longa duração aumentam os riscos dos trabalhadores abandonarem o mercado de trabalho, devido à tendencial deterioração do capital humano e aos efeitos do desencorajamento. O risco é maior no caso dos trabalhadores jovens e pouco qualificados.
A Organização para a Cooperação e Desenvolvimento Económico (OCDE) publicou o relatório Persistence of High Unemployment: What Risks? What Policies? O documento refere que no final de 2010 a taxa média de desemprego nos países da OCDE estava ainda próxima do máximo histórico atingido durante a recente crise financeira. De acordo com a organização, um dos principais problemas dos países atingidos pela persistência de elevados níveis de desemprego – e pelo crescimento do número de trabalhadores que passam longos períodos sem emprego – é a deterioração generalizada do capital humano, o desânimo e o consequente abandono do mercado de trabalho. O risco é maior para os trabalhadores jovens e menos qualificados, que têm sido desproporcionalmente afectados pelo crescimento do desemprego.

O risco das taxas de desemprego persistentemente altas é um problema menos acentuado em países onde a diminuição do PIB provocada pela crise financeira foi em grande parte absorvida pela retenção da mão-de-obra (uso de mão-de-obra excedentária num determinado momento para deste modo não haver uma deterioração do capital humano) ou por formas de partilha de trabalho entre os trabalhadores (por exemplo, Áustria, Bélgica, Finlândia, Alemanha, Japão, Coreia, Luxemburgo e Países Baixos).

As preocupações acerca da persistência do desemprego são particularmente sentidas em países que experienciaram aumentos significativos no desemprego de longa duração. Quanto mais tempo os indivíduos ficam desempregados, mais difícil se torna para eles encontrar um emprego e menos o vão tentando fazer, um fenómeno referido como dependência do desemprego ou histerese. E em pelo menos dez países da OCDE, entre os quais Portugal, o desemprego de longa duração subiu significativamente durante a crise económica, apontando para um risco significativo de histerese.

De acordo com os dados apresentados, no ano de 2010 Portugal era o segundo país da OCDE com uma maior percentagem de desemprego de longa duração: do total de desempregados desse ano, mais de 50% eram-no há mais de 12 meses, tal como na Hungria e em Itália. A Eslováquia era no entanto o país da organização com uma taxa de desemprego de longa duração mais elevada: 66,7%. Entre o 3º trimestre de 2007 e o período homólogo de 2010 o desemprego de longa duração em Portugal aumentou 6,8 pontos percentuais. Foi, no entanto, na Irlanda e nos Estados Unidos que esta tendência foi mais expressiva – aumentos superiores a 20 pontos percentuais. A Polónio foi o país que registou uma diminuição mais acentuada deste indicador no período em causa: 18,3 pontos percentuais.


http://observatorio-das-desigualdades.cies.iscte.pt/index.jsp?page=news&id=159

Renault : les salariés manifestent leur colère

Quelques heures avant l’assemblée générale des actionnaires, les salariés des sites d’ingénierie du groupe se sont rassemblés pour exprimer leur colère aux actionnaires.
Ce matin, jour de l’assemblée générale annuelle des actionnaires du groupe Renault, plusieurs centaines de salariés étaient rassemblés devant les sites d’ingénierie à Rueil, Guyancourt, Lardy, Villiers Saint Frédéric. Ils répondaient à l’appel de l’Intersyndicale CGT, CFDT et Sud, invitant à « faire entendre très fort notre colère et notre mécontentement ». Après une année 2010 aux résultats florissants, les salariés sanctionnent la politique salariale du groupe. « Après deux années de crise, durant lesquelles les salariés se sont investis pour atteindre ces résultats, la direction a concédé  une augmentation générale des salaires de seulement 1,7% pour 2011, dénonce Bernard Bachetta, de la CGT Renault-Lardy. Une véritable provocation, d’autant que plus de la moitié des salariés n’ont reçu aucune augmentation individuelle. Dans les sites d’ingénierie, seuls 38 embauches en CDI sont prévues en 2011, alors qu’en moyenne 230 personnes partent chaque année, la direction privilégiant les contrats d’intérimaires. »  Du côté du Palais des Congrès, à Paris, les actionnaires devaient entendre Carlos Ghosn, PDG du groupe, sur le scandale de l'affaire de faux espionnage. Pour le syndicaliste, cette affaire d’espionnage est à l’image de la gouvernance du groupe. « Tout part d’en haut, on n’écoute pas les salariés, on casse l’image de la marque et au final on nous demande des efforts pour réparer les erreurs. Et pour Carlos Ghosn, c’est l’impunité ».  Aussi à l’ordre du jour de l’assemblée, 14 résolutions, dont l’approbation des comptes annuels et consolidés, ainsi que l’augmentation des jetons de présence aux membres du conseil d’administration de 30 000 euros par an à 60 000 euros d’ici à 2012, -pour la participation à trois ou quatre réunions par an, pour un coût de 1,2 million d’euros. Une somme qui pourrait servir « à l’augmentation du pouvoir d’achat des salariés, au développement de l’outil industriel, à la recherche et à l’emploi », observe l’intersyndicale dans son communiqué.
Clotilde Mathieu
 http://www.humanite.fr/29_04_2011-renault-les-salari%C3%A9s-manifestent-leur-col%C3%A8re-471162

António "Pistoleiro" Carrapatoso - Um homem do capital ao serviço do PSD

Sponsors do Compromisso Portugal - Clica para aumentar a imagem
O PSD de Passos Coelho gosta de António Carrapatoso. Carrapatoso é o homem das iniciativas "independentes da sociedade civil", como o movimento Compromisso Portugal ou o Mais Sociedade. António Carrapatoso - homem que sabe fugir ao pagamento de 740.000€ de IRS (provocando a caducidade da dívida) - é o exemplo sob o qual se reunem gestores e administradores das grandes empresas e bancos para criar Think-Tanks em Portugal, à imagem dos Think-Tanks americanos. A elite económica e financeira prepara propostas para o país que colocarão ainda mais a economia ao seu serviço. É o dividir para reinar.


António Carrapatoso sempre foi homem de altos cargos: Ex-Administrador da Quimigal do Grupo CUF; Ex-Presidente do Conselho de Administração da Colgate Palmolive Portuguesa; Ex-Administrador do Banco Essi do Grupo Espírito Santo; Ex-Membro do Conselho Editorial do Diário Económico; Presidente do Conselho de Administração da Vodafone.

Em 2004 foi criado o "Compromisso Portugal". Este era um grande fórum dos interesse onde os altos representantes da banca e das multinacionais deram mais força à divisão e colonizaçãoda economia do país (ver em cima a imagem dos Sponsors da iniciativa). O "Compromisso Portugal" foi lançado e liderado por António Carrapatoso. A iniciativa "independente e da sociedade civil"  juntava os representantes das grandes empresas e linha ideológica neo-liberal. Juntavam-se a ele (entre outros) António Mexia (EDP), António Nogueira Leite (PSD), Alexandre Relvas (PSD), António Horta Osório (Grupo Financeiro LLoyds), ou Joaquim Goes (administrador do BES também presente no Mais Sociedade).

Em 2011, Passos Coelho cria uma nova iniciativa "totalmente autónoma" para a qual escolhe o mesmo António Carrapatoso - "Mais Sociedade". A iniciativa junta novamente ex-governantes, administradores de bancos e grandes empresas sob um signo de independência casta. Segunto Carrapatoso «O Mais Sociedade , uma iniciativa independente, autónoma da sociedade civil para dar contributos de ideias e propostas para Portugal, correspondeu a um desafio do presidente do PSD nesse sentido». Podemos encontrar novamente as grandes figuras políticas e económicas neo-liberais: Joaquim Goes (BES), João Duque, ou Daniel Bessa.  

As grandes empresas e bancos organizam-se para recuperar tudo o que a luta de quem trabalha lhes conseguiu retirar. Hoje o país está a voltar para trás e só a força da rua pode voltar a recuperar o que se vem perdendo. Cada pessoa faz falta à grande manif do 1º de Maio, porque a tua, a nossa, força é precisa para mudar a balança dos direitos sociais.

Achas mesmo que mais horas de trabalho e menos direitos vão melhorar a economia e desenvolver o país?

Aparece, 1 de Maio, Largo Camões, 13h

Ver:


http://www.precariosinflexiveis.org/2011/04/antonio-pistoleiro-carrapatoso-um-homem.html

Fórum para a Competitividade – As pedras e os galos!

João Salgueiro - ex-Sub-Secretário de Estado da ditadura de Marcelo Caetano, ex-Presidente da Associação de Bancos Portugueses, ex-Vice-Governador do Banco de Portugal, ex-Presidente do CA da Caixa Geral de Depósitos
Luís Mira Amaral - ex-Ministro do Trabalho e Segurança Social, ex-Ministro da Indústria, ex-Presidente da Comissão Executiva da Caixa Geral de Depósitos, ex-Administrador não-executivo da EDP, CIMPOR ou Repsol. CEO do Banco BIC-Portugal.
Ferraz da Costa - ex-Presidente da Confederação da Indústria Portuguesa.

Uma nova troika composta por João Salgueiro, Luís Mira Amaral e Ferraz da Costa (entre outros) apresenta ao país a ‘estratégia nua e crua de profundas alterações estruturais’. No documento apresentado pelo Fórum para a Competitividade é delineada a estratégia para as reformas e suas preocupações com o futuro. Vejamos assim os principais elementos para essa tão desejada competitividade:

- ‘Aumento do IVA para 25% para isentar as empresas das contribuições para a Segurança Social durante 5 anos’ - o poder de compra que os trabalhadores portugueses têm vindo a perder devido à retracção dos seus salários reais será usado de forma indireta para financiar a sua segurança social, isentando de vez as empresas de qualquer responsabilidade social. Resumindo, os trabalhadores responsabilizam-se por todos os custos de solidariedade e gestão do país, enquanto que os gestores e administradores se preocupam em distribuir a riqueza produzida e todo o tipo de dividendos associados. Um país cortado ao meio: dificuldades e responsabilidades para uns, negócio e lucros para uma minoria.

- "Mudar a atitude no trabalho" o documento aponta a nossa legislação como a "mais rígida do mundo em muitos aspectos, nomeadamente nos despedimentos". Este responsáveis ignoram do alto das suas posições sociais a realidade dos 2 milhões de pobres de Portugal. Ignoram os 350 mil trabalhadores que auferem o SMN de 485€. Ignoram 1,5 Milhões de pessoas que sobrevivem com uma pensão inferior ao SMN. Pretendem um cheque-em-branco para colonizar o país com as suas empresas e bancos. Mas foram eles os ex-ministros ou governantes, e atuais responsáveis por grandes empresas ou capital. Querem novas oportunidades para o lucro, a crise é a sua oportunidade.

- "Figura do despedimento individual por questões económicas com uma compensação de uma semana por ano de antiguidade e máximo de 24 semanas" - novo cheque-em-branco para o lucro. Poder despedir e ameaçar qualquer trabalhador em qualquer momento. Baixar assim os salários e evitar situações em que o salário de um novo emprego não é compensatório face ao subsídio de desemprego, "o que acontece principalmente nos salários entre 450 e 800 euros".

- "Limitação do direito à greve" - Mudar a Constituição para que ‘os trabalhadores’ sejam produtivos e competitivos. Um anseio antigo dos patrões e do poder económico em Portugal. Voltar ao tempo de Marcelo Caetano e da ditadura.

As propostas são assinadas por um grupo de quinze personalidades desde ex-ministros, a economistas e especialistas em áreas estratégicas como a fiscalidade e a saúde. Deixemos assim os seus nomes para que a memória futura não seja curta. Temos de lhes dar a resposta que merecem. Já no dia 1 de Maio, Domingo. Largo Camões em Lisboa ou Praça dos Poveiros no Porto, pelas 13h. Depois junta-mo-nos à manif da CGTP no Martim Moniz. Juntos com toda a força na rua.

Lista completa de subscritores: António Nogueira Leite, Carlos Pereira da Silva, Diogo Lucena, Isabel Saraiva, João Salgueiro, Luís Filipe Pereira, Luís Mira Amaral, Miguel Cadilhe, Miguel Gouveia, Nuno Sampayo Ribeiro, Pedro Ferraz da Costa, Pedro Pita barros, Pedro Portugal, Rui Diniz e Rui Vinhas da Silva.


http://www.precariosinflexiveis.org/2011/04/forum-para-competitividade-as-pedras-e.html

Política - "A degradação do défice em Portugal foi praticamente igual à dos países da zona euro", sublinha Octávio Teixeira - RTP Noticias, Áudio

29/04/2011

Mariage princier et divorce de la raison…

CAMILLE LOTY MALEBRANCHE

Du narcissisme mignard et faraud de la mentalité petite-bourgeoise fortement dominante en notre société passablement maniérée, naît la fascination médiatique envahissante, polluante pour les vanités débiles, les vétilles délirantes dans l’espace public.

Le prince machin britannique se marie, ô quel sublime évènement cosmique pour les populaces spectatrices ! Le monde entier doit être en branle car la presse l’impose comme un ban publié urbi et orbi pour les gueux, les fonctionnaires, les employés, les chômeurs, les gonflés, les bouffis, les niais et les minables soudain intégrés dans la royauté par procuration ! C’est aussi là, l’injonction de la belle société qui admire les princes de sang, êtres humains seulement par la morphologie mais divinité visible de la mythologie politique et médiatique pour la multitude surexcitée, idolâtre sans oser le dire ! Pour les badauds du monde entier inaptes à jouir des grâces de cour, l’hyménée princier est gage de participation par intention à la vie et aux fastes palatins selon la magie de l’image télévisée. Certes pour la plèbe sans éducation, plus ou moins analphabète fonctionnelle et menée au bout du doigt par la télé, je comprends que comme aux élections stupides, on l’amène à croire que cela la concerne ! Mais pour toute cette cohue médiophile, accroc aux papotages médiatiques, depuis le défaut de la robe d’une première dame à la mise à l’encan des vieilles lingeries de Marie Antoinette, cela est carrément sidérant de voir à quels points les hommes sont des jouets entre les mains des lecteurs et lectrices souriants de bulletins à l’écran, eux-mêmes choses des patrons de presse. L’on comprend la chute libre de la vraie culture élévatrice des mentalités dans la grande presse. La culture vraie aurait banalisé ou plutôt simplement mis à sa place, un fait tellement insignifiant que le mariage de deux jeunes gens très ordinaires sinon que par les stupides privilèges dudit prince fiancé. Mais par le populisme culturel, ici et ailleurs les jeunes rêvant d’être princes d’un soir, les vieux saluant jeunesse et richesse du couple-star - car tout monarque est aujourd’hui plus ou moins star people - les jet-setters, les journaleux, les parvenus adulescents et tutti quanti jettent leur peu de rationalité à la fourrière des émotions molles.

Axiologie Décomposée.

Le pouvoir de transsubstantiation séculier de la télévision (étatique ou commerciale, soi disant d’information), c’est d’être la fée technologique de notre temps, qui transforme pour le populo, toute banalité en évènement, tout olibrius stupide en seigneur par l’œil magique de la caméra et l’image fascinatoire diffusée à l’écran.
La mollesse est sans doute le meilleur corollaire de l’insipidité d’une société privée de sens qui bricole des postiches de significations par manière d’axiologie en plein vide. Et quand on nous dit que les droits de télévision, le tourisme (tentative vaine de rapprochement en l’occurrence, car ces touristes n’auront aucune latitude d’approcher les époux que ceux qui regarderont la télé verront certainement mieux qu’eux) et aussi chose non dite, l’exaltation de l’image de l’Angleterre en grande crise économique et sociale avec des manifestations à peine montrées par la presse, çà et là menées contre les austérités économiques, les restrictions et coupures budgétaires frappant divers secteurs-clés comme l’éducation, nous pouvons aisément comprendre la portée idéologique et mercantile de cette banalité faite évènement. Le plus ridicule dans tout ça, est que même la "république du Québec", terre du rejet paroxystique de la monarchie britannique, semble malheureusement mobilisée par les excentricités baragouines d’une certaine presse à cette insulte à l’intelligence vu les proportions qu’on fait prendre à ce mariage dans ce qui est nommé l’information sur certaines grandes chaînes. De quoi faire se remuer René Lévesque ou Falardeau dans leur tombe ! L’ovation « people » des conneries du monde, efface hélas, tout recul et esprit critique dans la saisie des grands et véritables évènements du monde reconstruits et dénaturés au gré des barons de la presse et de leurs intérêts idéologiques.
À la fin de ce billet, je me dois aussi d’être de la fête, afin de ne pas rompre les rêvasseries des masses que sont ici, aussi bien le haut fonctionnaire, le toubib, le politicien que le plouc, le bougnat ou le prolo uniformisés par la standardisation médiatique. Alors messieurs et dames, nobles sujets de leur majesté, qui n’avez en vous, rien de roturier, je vous souhaite joies et bombance au mariage du prince !
Quant aux chers illustres époux, je dis humblement :
Que, dans leurs ardeurs royales, vos majestés copulent et jouissent pour tous vos adorateurs, car déjà, par leur voyeurisme télévisuel et virtuel, vos sujets frissonnent et frémissent de frénésie orgastique, goûtant, par anticipation et procuration, vos indicibles nobles et régaliens ébats !

http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article5091

20% dos Trabalhadores Temporários estão no Estado

A afirmação é de Vitalino Canas, o homem que, simultaneamente, é deputado do PS e provedor das empresas de trabalho temporário, cargo pago pelas próprias empresas de trabalho temporário.

Na apresentação do seu relatório de actividades como provedor, Vitalino informa-nos que os 20% de trabalhadores temporários no Estado que se verifica em Portugal nos dão a prata nesta matéria, apenas somos ultrapassados pela Dinamarca, com 48% de temporários no Estado.
Vitalino escreve no seu relatório que recebeu mais de 169 "iniciativas", 124 das quais eram perguntas e 37 queixas, a maioria com origem na compensação por fim de contrato. Sobre estas ilegalidades das ETT's o provedor responde que numa altura de maiores dificuldades de tesouraria, "qualquer ligeiro desleixo" reflecte-se mais quando o trabalhador está a abandonar o serviço.

O deputado do PS refere ainda que a Manpower tem processos em tribunal por prática de dumping. Ou seja, esta ETT vende os serviços dos seus trabalhadores a preço mais baixo do que o seu custo, como forma de ganhar quota de mercado.

Mas o provedor e o seu relatório servem vários propósitos que não podemos deixar de ter em mente. Primeiro que tudo a existência de um provedor das ETT's legitima a exploração destas empresas e passa a ideia de que estão a ser verificadas por uma entidade terceira e imparcial, quando, na verdade, são elas que pagam o salário do Vitalino.

Depois, ao dizer que o Estado emprega 20% dos temporários, o provedor naturaliza a prática de trabalho temporário, dizendo que, se no Estado é assim, porque não poderá ser nas empresas. E, finalmente, procura fortalecer a sua posição, por fingir que está a enfretar o poder político.

Tudo risível.

As ETT ficam em média com 40% do ordenado dos trabalhadores e os contratos temporários pagam cerca de 40% menos do que os contratos sem termo. As ETT's são a face da mais pura sobre exploração e destruição das relações laborais.
O Relatório provett2011.


http://www.precariosinflexiveis.org/2011/04/20-dos-trabalhadores-temporarios-estao.html

Causas políticas de la recesión

Vicenç Navarro

Cuáles son las características de los países periféricos de la eurozona que tienen hoy mayores dificultades en recuperarse y salir de la crisis económica, en la cual se encuentran sumergidos desde hace ya más de tres años? Para responder a esta pregunta hay que entender qué tienen en común estos países denominados despectivamente PIGS (cerdos): Portugal, Irlanda, Grecia y España. Y la respuesta es fácil de ver: todos ellos han sufrido gobiernos totalitarios o autoritarios de extrema derecha o profundamente conservadores durante muchos años. En estos países, las fuerzas conservadoras han sido, durante gran parte del siglo XX, las fuerzas dominantes en su vida económica y política. España es un ejemplo de ello. Durante 40 años estuvo gobernada por una dictadura ultraderechista que se caracterizó por una enorme represión (por cada asesinato político que cometió Mussolini, Franco cometió 10.000) y por una escasísima sensibilidad social. Tal dictadura (que fue principalmente de una clase dominante contra la clase trabajadora y otros componentes de las clases populares) terminó en 1978, tras una Transición inmodélica de una dictadura a una democracia muy incompleta. Tal Transición se hizo bajo el dominio de las fuerzas conservadoras que controlaban los principales aparatos del Estado, las cuales continuaron teniendo una gran influencia sobre las políticas económicas, fiscales y judiciales del Estado. Hay muchos ejemplos de ello. En ningún país de Europa, por ejemplo, sería concebible que un juez fuera sancionado por el Tribunal Supremo por querer juzgar los crímenes realizados por la dictadura que precedió a la democracia. Y en ningún otro país de la UE-15 los ingresos al Estado son tan bajos como en España; sólo el 34% del PIB, comparado con el 44% en la UE-15 y el 54% en Suecia. El Estado español es pobre (parte de las rigideces del Estado se basan en su pobreza) y muy poco redistributivo. En realidad, es el menos redistributivo de la UE-15. Y es de los que tratan más favorablemente las rentas del capital y las rentas superiores del país. Esto ocurre también en mayor o menor grado en los otros países PIGS.
Esta pobreza del Estado tiene muchas consecuencias. Una de ellas es el subdesarrollo de sus estados del bienestar. Cuando el dictador murió, España tenía, de mucho, el gasto público social más bajo de la Europa que pasaría a ser la Unión Europea. Mucho se ha hecho desde entonces. Pero España continúa teniendo el gasto público social por habitante más bajo de la UE-15, es decir, España es el país que se gasta menos per cápita en sanidad, educación, servicios sociales, vivienda social, ayuda a las familias, escuelas de infancia, servicios domiciliarios y servicios de prevención de la exclusión social. Definir a estos países como exuberantes en su gasto público, como sostienen las tesis neoliberales, es una falsedad fácilmente demostrable mirando los datos. Mírese como se mire, España y aquellos otros países PIGS están a la cola de la Europa social. El porcentaje de la población adulta que trabaja en los servicios públicos del Estado del bienestar español (sanidad, educación y servicios sociales entre otros) representa sólo 9%, el porcentaje más bajo de la UE-15 (cuyo promedio es del 15%).
Pero otra consecuencia de la pobreza del Estado es su endeudamiento. Si el Estado español ingresara lo que ingresa el promedio de la UE-15, necesitaría endeudarse mucho menos. Así, si España, en lugar de haber sido gobernada durante 40 años por una dictadura ultraconservadora y 30 años por un Estado en que las fuerzas conservadoras han continuado siendo muy poderosas, hubiera estado gobernada durante la mayoría de este periodo (1939-2010) por las izquierdas –como lo ha sido, por ejemplo, Suecia– el Estado español (tanto central, como autonómico) ingresaría hoy 200.000 millones de euros más de los que ingresa, permitiendo un Estado del bienestar mucho más desarrollado. El Estado emplearía a 4.851.854 trabajadores más de los que hay actualmente en los servicios del Estado del bienestar (aplicando los porcentajes de impuestos, gasto público y empleo público de Suecia a España), con lo cual habría desaparecido el desempleo, que es de más de cuatro millones. En realidad, el elevado desempleo en España se debe, en gran parte, a la escasa oferta de empleo público, causado por un escaso gasto público, resultado de una política fiscal regresiva. Pero lo que es incluso más importante es que estos casi cinco millones de nuevos empleos habrían resuelto el enorme problema de la escasa recuperación económica como consecuencia de la insuficiente demanda. Esta escasa demanda (resultado del elevado desempleo) lo que mantiene estancada a la economía española y dificulta la reducción del déficit. Otros países como Brasil y Argentina han mostrado que la mejor manera de reducir el déficit es mediante el crecimiento económico, resultado de un estímulo de gasto público dedicado a crear empleo. Y así se lo aconsejó Lula al presidente de Portugal. España tiene los recursos para crear tal empleo. Lo que ocurre es que el Estado (tanto central, como autonómico) no los recoge. Y ahí está el problema. El enorme dominio que las fuerzas conservadoras tienen en España explica que el Estado español responda a la crisis con reducción del gasto público, en lugar del crecimiento de tal gasto y empleo público, financiado por una mayor carga fiscal de aquellos que se beneficiaron más de las políticas neoliberales impuestas estos últimos años. Esta es la realidad, raramente discutida y analizada en los foros económicos y financieros del país, donde se genera y reproduce la sabiduría convencional, promovida en los mayores medios de información y persuasión.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=127393

¿Sorpresa en Portugal?

Silvio Navalón Mañalich

Siempre es posible imaginar finales de película diferentes a los que el guionista nos ha deparado. Es evidente que soñar es arriesgado en política, y si efectivamente la política es el arte de lo posible, los límites entre la realidad, el deseo y el sueño deberían quedar claros. La verdad es que los hechos se construyen y algunas veces su andamiaje se rompe en aras a la pujanza de la obra. Es un sueño Túnez?
Más cerca de nosotros, ahogados por la especulación está Portugal. Un país cada vez menos soberano en manos de los poderosos sin rostro. Una economía debilitada por la construcción de una Europa en las que las personas son meras marionetas del capital. Se empezó diezmando su actividad productiva en los 80 para acabar dependiendo por entero de los países más fuertes del entorno, incluido España. Se le condenó a ser receptor de turismo nórdico y puente para llegar a sus antiguas colonias tanto en África como el caso de Brasil. No han faltado corruptos, corrompidos y especuladores que han ganado dinero a espuertas y que conforman una sociedad profundamente dual.
En Portugal sigue habiendo ricos muy ricos y muchísimos pobres bastante o muy pobres. Un país cuyo sistema fiscal está hecho unos zorros, siempre en detrimento de los más y a favor de un puñado de pudientes. Recordar que el IVA está al 23% con la casi seguridad de subir al 25%. Esto denota a las claras la injusticia redistributiva de los impuestos indirectos.
Cierto es que en estas circunstancias, los gastos sociales han sido y son una buena parte de los gastos del estado. Pero que nadie se imagine que lo son por lo que perciben sus ciudadanos, sino por el número de afectados. El salario mínimo interprofesional está por debajo de los 500 euros y las pensiones mínimas en 375. Su sistema educativo o sanitario público no son ningún lujo, la mayor parte de las autopistas son de pago y no existen trenes de alta velocidad.
A pesar de todo ello, los tres planes de austeridad aprobados, el cuarto fallido y los presumibles ajustes de la troika siempre han apuntado a los mismos. Asalariados en general, funcionarios en particular, pensionistas....dejar a buena parte de la población en un nivel de subsistencia para devolver los intereses de una deuda que ni han creado ni se han disfrutado.
Otro capítulo son los interese en las privatizaciones. Recordar aquí que sus compañías públicas (la petrolera GALP, la eléctrica EDP , gestor aeroportuario ANA, la aerolínea TAP y las comunicaciones de Portugal Telecom ) suponen un buen negocio para comprarlos a precio de saldo y buitres no faltan. Los mismos buitres que han hecho posible que la deuda privada de Portugal alcance el 220% del PIB frente a la deuda pública que es del 97,20% en las últimas revisiones. Es decir que los especuladores se basan en la cuantía de la deuda que ellos mismos han generado, para subir los intereses de los préstamos a Portugal y así desmantelar las prestaciones sociales, desregular el derecho de los trabajadores/as, privatizar hasta el aliento para asegurar el cobro de los intereses. Una maniobra especulativa redonda. El banco central europeo les deja el dinero al 1% y ellos cobran hasta el 8% y de paso se hacen con las riquezas de un país cuya población se ha rendido y desmantelado la capacidad de respuesta.
Efectivamente la construcción europea significaba pérdida de soberanía de los estados miembros en algunas cuestiones en aras a conseguir una unidad política, social y económica. La Europa de los mercados se ha impuesto y la no existen poderes enfrentados a la plutocracia. La moneda única ha sido un claro espejismos para los países periféricos . Ahora lo que se plantea en Portugal es la pérdida total de su soberanía. Un auténtico golpe de estado.
El día 5 de junio son las elecciones generales. La situación también se bipolariza. Por un lado el arco de gobernabilidad (partidos con posibilidades de gobernar el PSP, el PSD y CDS/PP) y por otro los que rechazan la intervención (CDU, Bloco de Esquerda). El final de la película que mencionaba al inicio puede ser el inesperado auge del NO. Se dan más de una condición para que se conviertan estas elecciones en un plebiscito sobre la aceptación o no del rescate.
Para que esta afirmación sea algo más que un sueño o un deseo apuntaré algunos de los factores que pueden hacerla realidad.
1.- En las últimas elecciones del 2009 los grupos a la izquierda del partido socialista que obtuvieron representación parlamentaria recogieron el 17,7% de los votos lo que indica una presencia significativa.
2.- El día 12 de marzo del 2011 salen a la calle 300.000 personas con un llamamiento a través de Facebook de lo que se ha llamado “Geração a rasca”. Este mismo movimiento ha tomado cuerpo con la creación del M12M (movimiento del 12 de marzo).
3.- La organizaciones sindicales mayoritaria han tenido desde el principio de los planes de ajustes una actitud muy combativa y con importante participación de todos los sectores del mundo del trabajo.
4.- las situación de los ajustes ha provocado un rechazo considerable de buena parte de la población.
5.- El PCP y El Bloco han llegado a acuerdos para formar una alternativa post-electoral de gobierno de izquierdas.
Lo señalado no dejan de ser indicios. Juegan en contra el miedo, la clara desconfianza en una democracia de papel y la falta de medios de comunicación ya que todos ellos están en manos del arco de gobernabilidad. La clave para se produzca el vuelco es el de la participación democrática de los “indignados”. Si existe transvase de votos y votan los que se suelen abstener podría ocurrir lo que está pasando en América latina.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=127365

Choque

João Paulo Guerra   

Nos trabalhos com vista à elaboração de um pacote para resgate da dívida portuguesa, o facto de o FMI desempenhar na ‘troika' o papel de "polícia bom", por oposição aos "polícias maus" da Comissão Europeia, é esclarecedor quanto ao estado actual da UE (...)
Nos trabalhos com vista à elaboração de um pacote para resgate da dívida portuguesa, o facto de o FMI desempenhar na ‘troika' o papel de "polícia bom", por oposição aos "polícias maus" da Comissão Europeia, é esclarecedor quanto ao estado actual da União Europeia: um entrincheiramento de fundamentalistas apostados em arrasar a herança de valores sociais, humanísticos, civilizacionais, culturais da Europa para construir um continente cujo conteúdo assenta na acumulação e na desigualdade. Na ‘troika', o FMI é que tem deitado água na fervura levantada pela Comissão Europeia, telecomandada pelo comissário Olli Rehn, um verdadeiro finlandês escolhido por Durão Barroso para liderar a comissão de assuntos económicos, que anda de olho em Portugal muito antes de se falar em crise. Quando a Comissão do Sr. Rehn diz "mata", o FMI do Sr. Strauss-Kahn não dirá propriamente "esfola", antes propõe uma morte sem dor.
Alguns, mais ingénuos, dirão que Portugal teve azar: apanhou a crise numa conjuntura política de viragem da Europa para a extrema-direita. Outros, mais realistas, pensarão que "isto anda tudo ligado", como dizia o Eduardo Guerra Carneiro, e que a crise é uma estratégia destinada a criar a oportunidade ideal, para impor as ideias e os valores mais radicais do chamado mercado. Isto é o que defende, entre muitos outros e outras, Naomi Klein, autora de "A doutrina do choque". E a autora conclui que "o mito central da nossa época, que a democracia e o capitalismo caminho juntos, se trata de uma mentira".
Um dia, sem que as gazetas lhe dêem grande importância, sai na Internet, ou como breve num jornal, referência a uma acta de Bilderberg, ou coisa quejanda, na qual foi definida a estratégia da "crise" e o consequente engavetamento da democracia.

http://economico.sapo.pt/noticias/choque_116984.html

Desemprego em Espanha passa os 21%, o valor mais elevado desde 1997

O desemprego aumentou fortemente em Espanha no primeiro trimestre deste ano, ganhando perto de um ponto em três meses, para 21,29%, o mais alto nível desde 1997, segundo os números publicados, sexta-feira, pelo Instituto Nacional de Estatística.
Os dados fazem parte do Inquérito da População Activa (EPA, na sua sigla espanhola), indicador que, na maioria dos casos, apresenta números de desempregados mais elevados do que os normalmente divulgados pelo Ministério do Trabalho, através da contagem dos que estão registados nos centros de emprego.
Assim, e segundo os dados hoje divulgados, havia no final de Março mais 213.500 desempregados que no final de 2010, o que eleva o total dos sem emprego para 4.910.200, mais 297.400 que há um ano.
A taxa de desemprego sobe assim para 21,29%, quase um ponto acima do valor do final de 2010 (20,3%).
Os dados demonstram que durante o primeiro trimestre do ano se voltou a destruir emprego em Espanha com menos 256.500 postos de trabalho (menos 1,39%), sendo que o número total de ocupados é de 18.151.700.
Há já em Espanha mais de 1.386.000 casas em que todos os seus membros estão desempregados, o que representa um aumento de 4,37% face ao trimestre anterior.
O número de desempregados de longa duração também cresceu 2,93%.

http://www.jn.pt/PaginaInicial/Economia/Interior.aspx?content_id=1840161&page=-1

Já fecharam 1377 empresas este ano


Já fecharam 1377 empresas este ano
Falências cresceram 2,08% desde Janeiro face ao mesmo período de 2010. Comércio e construção e imobiliário são os sectores mais afectados. Porto e Lisboa têm 46% dos casos
Desde o início do ano, os tribunais nacionais já registaram 1377 casos de empresas em situação de insolvência, mais 2,08% do que em igual período de 2010. Isto significa, na prática, mais 28 empresas em dificuldades do que nos primeiros quatro meses do ano passado, mas o aumento é de 134 casos comparativamente a 2009. Porto e Lisboa são os distritos mais afectados, com quase 46% das falências registadas e, em termos sectoriais, o comércio e as actividades da construção e do imobiliário são responsáveis por metade dos encerramentos em Portugal.
Estes são dados do Instituto Informador Comercial (actualizados diariamente) e indicam que há praticamente 12 empresas a encerrar portas em cada dia no nosso país. No entanto, se retirarmos os fins-de-semana e os feriados e limitarmos as contas aos dias úteis, os únicos em que os processos de insolvência podem ser entregues em tribunal, a média diária sobe para 17 empresas em processo de falência.
O comércio continua a ser o sector mais afectado pelas insolvências, acusando os efeitos da crise e da redução do poder de compra dos portugueses. O reverso da medalha, segundo a Confederação do Comércio e Serviços de Portugal, é que o sector perdeu, nos últimos cinco anos, mais de 50 mil empregos, 40 mil dos quais entre 2009 e 2010.
Não muito atrás fica a construção e o imobiliário, que representa mais de 24% das falências nestes quatro meses. U m número que não surpreende os responsáveis do sector, atendendo ao duro ajustamento que a indústria sofre com a crise que atravessa desde 2002. A Federação Portuguesa da Indústria da Construção e Obras Públicas estima que, só nos últimos dois anos, tenham desaparecido mais de cinco mil empresas do sector. Em termos de postos de trabalho, estima-se a perda de 131 mil empregos nos últimos três anos. Em Março, 14,4% dos desempregados inscritos nos centros de emprego em Portugal eram oriundos da construção, num total de 74 100 pessoas.
O presidente da Associação Comercial do Porto/Câmara de Comércio e Indústria não se mostra surpreendido com o aumento do número de insolvências. "A haver uma surpresa, é pela positiva, já que, atendendo à grande pressão de falta de liquidez a que Portugal tem sido sujeito, e que se reflecte nas empresas, este número revela uma grande resiliência das empresas", diz. Para Rui Moreira, se as empresas públicas estivessem sujeitas ao mesmo crivo que as privadas, apresentariam níveis de falência de 20 a 30%.
Quanto à distribuição sectorial e geográfica, o presidente da ACP diz que denota o "ajustamento violento do consumo interno privado" à nova realidade do País, pelo que "é natural que seja o Porto o mais sacrificado, dada a existência de uma enorme incidência de pessoas que dependem directamente da economia privada".
Apesar de tudo, Rui Moreira lembra que seria "mais preocupante se se tratasse de empresas mais viradas para as exportações" e sublinha que "a sensação que temos é de que as empresas de produção de bens transaccionáveis estão a portar-se bem".
"São números que atestam as dificuldades do mercado interno, que cresceu muito graças ao aumento do endividamento das famílias, aumento que escondeu a incapacidade de a nossa economia crescer", frisa.

http://www.dn.pt/bolsa/interior.aspx?content_id=1839911&page=-1

28/04/2011

La élite del uno por ciento

Manuel E. Yepe

“Los estadounidenses hemos estado observando las protestas contra regímenes opresivos en países donde una élite reducida concentra fabulosas fortunas. Sin embargo, en nuestra democracia, el uno por ciento de la población dispone de la cuarta parte de los ingresos de la nación, una desigualdad que hasta los más ricos acabarán por lamentar”.

Así lo advierte el Premio Nobel de Economía 2001, profesor y muy difundido analista económico estadounidense Joseph E. Stiglitz en un artículo que tituló “Desigualdad del 1%, por el 1%, para el 1%” publicado en la revista Vanity Fair el 13 de abril en curso.

En nuestro país, el 1% de la población obtiene el 25% de los ingresos y controla el 40% de la riqueza del país. Ese 1% disfruta de lo mejor en viviendas, educación y estilo de vida, ignorando que su suerte está ligada a cómo vive el otro 99%, dice Stiglitz.

Hace 25 años, ese 1% percibía el 12% de los ingresos y controlaba el 33% de la riqueza. Esta élite ha incrementado sus ingresos en un 18% durante la pasada década y en igual medida se ha deteriorado la situación de las personas con un nivel medio de ingresos.

Según Stiglitz, mientras más dividida esté una sociedad en términos de riqueza, más rechazan los ricos gastar dinero en necesidades comunes.

Los ricos no necesitan depender del gobierno para parques, educación, atención médica o seguridad personal. Ellos pueden comprar todas estas cosas para sí. Y en este proceso, se distancian de la gente común y se pierde cualquier empatía si alguna vez existiera. Los ricos rechazan la idea de que haya un gobierno fuerte, capaz de usar sus poderes para redistribuir la riqueza y hacer las inversiones requeridas para el bienestar de todos.

Los economistas no logran explicar coherentemente el motivo del crecimiento de las desigualdades en Estados Unidos. Notan que la globalización crea un mercado laboral mundial que perjudica a los obreros no calificados del país frente a los peor pagados de otros países. A juicio de Stiglitz, la dinámica oferta-demanda influye en ello porque las tecnologías que ahorran mano de obra reducen la demanda de trabajadores de clase media, de cuello y corbata. Pero así mismo contribuye al problema la reducción del papel de los sindicatos, que alguna vez representaron a un tercio de los obreros de la nación y ahora apenas incluyen al 12% de éstos.

En última instancia, la razón básica es que tal es la voluntad de la élite, deduce el destacado economista quien cita el ejemplo de la política impositiva, en la que la reducción de impuestos sobre los beneficios del capital, vía por la que los ricos reciben la mayor parte de sus ingresos, es una manera de privilegiar a los más adinerados.

Los monopolios y los casi monopolios han sido siempre fuente de poder económico, desde John D. Rockefeller hasta Bill Gates, asegura Stiglitz. El pobre ejercicio de las leyes anti-trust, en especial durante las administraciones republicanas, ha sido una bendición para la élite.

Muchas de las desigualdades de hoy nacen de la manipulación del sistema financiero propiciada por cambios en sus reglas que han sido comprados y pagados por la industria financiera, que en ello ha hecho sus inversiones más efectivas de todos los tiempos. El gobierno presta dinero a las instituciones financieras casi al 0 % de interés y cuando fracasan les facilita generosos salvamentos.

Nadie se sorprende porque una ley de impuestos no pueda pasar por el Congreso sin que incluya recortes para los ricos si se conoce que las compañías farmacéuticas recientemente recibieron un regalo billonario por medio de una legislación que prohíbe al gobierno, principal comprador de medicamentos, discutir siquiera los precios de éstos.

Dice Stiglitz que virtualmente todos los Senadores y la mayoría de los Representantes en el Congreso integran el 1% al comenzar, se mantienen con los aportes del 1%, y saben que si sirven bien a la élite serán recompensados por el 1% cuando dejen sus escaños.

En la rama ejecutiva, los principales diseñadores de políticas comerciales y económicas son igualmente miembros de la élite.

Las desigualdades en Estados Unidos distorsionan la sociedad en todas las formas concebibles: Provocan que las personas fuera de la élite practiquen un estilo de vida que sobrepasa sus medios; los miembros de la elite y sus familias rara vez sirven en el ejército porque es “voluntario” y lo que paga no atrae a los hijos del 1%.

A la élite no le preocupan las aventuras de guerra ya que, para las corporaciones y los contratistas, éstas solo significan ganancias.

Según Stiglitz, de los males que a la sociedad estadounidense le son impuestos por el 1%, quizás sea el mayor la erosión que provoca en el sentido de identidad en un país que ha presumido de ser una sociedad justa, con iguales oportunidades de desarrollo para todos y las estadísticas actuales revelan lo contrario.

Es esta percepción de que se vive en un sistema injusto y sin oportunidades, donde la riqueza crea poder y el poder crea más riqueza, la misma que ha provocado las conflagraciones en el Medio Oriente y puede provocarlas en otras partes del mundo.

http://www.argenpress.info/2011/04/la-elite-del-uno-por-ciento.html

28 de Abril - Dia Mundial da Segurança e Saúde no Trabalho

Neste dia 28 de Abril em que se comemora o Dia Mundial da Segurança e Saúde no Trabalho e o Dia Nacional da Prevenção e Segurança no Trabalho, a CGTP-IN começa por lembrar que, neste ano de 2011, Portugal comemora também o 20.º aniversário da publicação do primeiro regime jurídico da segurança, higiene e saúde no trabalho – o Decreto-Lei 441/91, de 14 de Novembro, que transpôs para o nosso ordenamento jurídico a Directiva 89/391/CEE, do Conselho, de 12 de Junho, a directiva-quadro em matéria de segurança e saúde nos locais de trabalho.
Este diploma, entretanto revogado, constitui ainda hoje a base do regime de segurança e saúde no trabalho em vigor – a Lei 102/2009, de 10 de Setembro, que dele guarda a estrutura, a filosofia e os princípios gerais de aplicação.
Ao longo destes 20 anos, muita legislação foi publicada, regulando diversas matérias na área da prevenção e promoção da segurança e saúde no trabalho, grande parte em transposição de directivas comunitárias, que tinham como objectivo completar as disposições da directiva quadro em matérias e situações específicas.
Este período, tão fértil em produção legislativa e durante o qual foram inclusivamente celebrados dois acordos de concertação social relativos à prevenção e à segurança e saúde no trabalho, representou uma oportunidade impar de trazer para o centro do debate político, social e económico a prevenção dos riscos laborais como importante factor de desenvolvimento de relações de trabalho mais saudáveis e mais respeitadoras da condição humana dos trabalhadores.
Porém, este foi também um período de oportunidades perdidas a diversos níveis.
Ao cabo destes 20 anos, Portugal continua a ocupar um lugar nada honroso, no quadro da União Europeia, no que respeita aos índices de sinistralidade laboral – em cada ano, continuam a ser vítimas de acidentes de trabalho e doenças profissionais milhares de trabalhadores e trabalhadoras, para os quais o trabalho não representou a tal oportunidade de valorização profissional, social e pessoal de que fala a nossa Constituição; muito pelo contrário foi o factor que determinou a destruição ou interrupção da sua vida e das suas esperanças, bem como das respectivas famílias.
Por outro lado, são cada vez mais os problemas de saúde relacionados com o trabalho que, à margem dos deficientes serviços de prevenção das empresas e sem a cobertura do fraco e injusto sistema de reparação de acidentes de trabalho e doenças profissionais, afectam os trabalhadores e as trabalhadoras, sobretudo em consequência das chamadas novas formas de organização de trabalho que, ignorando por completo as limitações e exigências impostas pela necessidade de protecção da saúde e segurança dos trabalhadores, descuram a componente da humanização do trabalho como critério fundamental da sua aplicação.
Consequentemente, assistimos hoje, entre outros fenómenos, ao agravamento dos problemas relacionados com as lesões músculo-esqueléticas de origem profissional, bem como ao crescimento de problemas de saúde resultantes de factores psicossociais associados ao trabalho, como o stress e o assédio moral, os quais se prevê que venham a ser, num futuro muito próximo, os principais problemas de saúde laboral do nosso tempo.
Mais grave ainda do que o “ostracismo” a que estes problemas são votados, quer em termos de insuficiência dos dados estatísticos oficiais (por exemplo, a Segurança Social não publica estatísticas oficiais sobre doenças profissionais, desde 2006. e a prometida reforma do sistema estatístico dos acidentes de trabalho e doenças profissionais nunca se concretizou), quer em termos de esvaziamento e não aplicação das políticas nacionais e empresariais de prevenção dos riscos profissionais e de promoção da segurança e saúde no trabalho, é a generalização das práticas laborais que estão na sua origem.
O aumento galopante da precariedade laboral, pretensamente legitimada por perspectivas ultra conservadoras através da ideia de que, face ao desemprego crescente, “mais vale um emprego qualquer do que nenhum emprego”, ou a crescente flexibilização do trabalho, no que respeita a horários, funções, local de trabalho e retribuição, impondo ritmos de trabalho mais elevados e maior disponibilidade temporal, mental e física, contribuem para uma relação vida privada/trabalho cada vez mais dissonante e desequilibrada, com reflexos evidentes na saúde física, psíquica e social de toda a população trabalhadora.
De acordo com os dados do Eurostat, em Portugal, em 2005, 24,9% dos trabalhadores estavam com contrato não permanente. Em 2010 este número era de 29,4%. Portugal está entre os 3 países da UE com mais precariedade laboral.
Estes são apenas alguns dos dados que demonstram claramente que seguimos na direcção errada. Não é possível combater a sinistralidade laboral com políticas de curto prazo e imediatistas. Quando falamos de prevenção dos riscos profissionais, não estamos a falar apenas de acidentes e de doenças profissionais; estamos a falar, em primeiro lugar, da relação do ser humano com o trabalho e da forma como este ultimo afecta ou promove, em alternativa, a sua saúde. Prevenir não é apenas evitar os acidentes de trabalho e as doenças profissionais; é, sobretudo, promover a saúde do trabalhador através da humanização crescente do trabalho e da integração da prevenção em todas as fases de gestão das organizações.
A CGTP-IN considera que a crise económica e acima de tudo, social, que estamos a viver, não pode servir como justificação para a falta de investimento na prevenção.
É inaceitável que, no momento que vivemos, a parcela da taxa social única destinada à prevenção e à promoção da segurança e saúde no trabalho seja objecto de cortes sucessivos, que resultam na redução da capacidade de intervenção da ACT na construção de uma cultura de prevenção.
Com crise ou sem ela, continua a ser necessário investir na prevenção para evitar que os trabalhadores morram, adoeçam ou se incapacitem no trabalho e por causa do trabalho.
Numa sociedade democrática e civilizada, a rentabilidade económica não pode nem deve nunca sobrepor-se ao respeito pela dignidade e integridade física das pessoas. A prevenção dos riscos profissionais funciona, nos locais de trabalho, como condição essencial para a garantia de direitos humanos fundamentais – o direito à vida, à integridade física e à protecção da saúde. Uma sociedade civilizada é uma sociedade que defende o primado da protecção da vida humana em todas as circunstâncias, seja no trabalho, no lazer, na cultura, na política, na educação ou na economia.
Passados que são 20 anos da publicação da primeira Lei da Segurança e Saúde no Trabalho, para além da implementação séria de políticas de promoção da segurança e saúde no trabalho, é tempo de promover, quer através da inspecção, quer através da criminalização, a efectiva responsabilização daqueles que, conhecendo a lei e os seus deveres continuam intencionalmente a prevaricar e a não cumprir, contando com a negligência, anuência e cumplicidade de todos os que, tendo a responsabilidade de denunciar e punir semelhantes actuações, persistem em nada fazer.
Em Portugal, continuam a ser demasiado escassas as condenações judiciais por incumprimento das normas de segurança no trabalho que resultam em acidente grave ou mortal. Em Portugal, muitos dos actos culposos de incumprimento da lei, de que resultam graves danos para os trabalhadores, para a sociedade e para o país, continuam a ser alvo de práticas inspectivas e judiciais desculpabilizantes, por parte de quem tem a responsabilidade última de garantir aos trabalhadores que é possível ganharem o seu sustento em condições de segurança e saúde.
A prevenção é, antes de tudo, um dever moral para com o país. Façamos deste dia o ponto de partida para um trabalho mais digno, mais seguro e mais humano.
Para qualquer esclarecimento: Fernando Gomes – 917670782
DIF/CGTP-IN
Lisboa, 27.04.2011 

http://cgtp.pt//index.php?option=com_content&task=view&id=2057&Itemid=1
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