À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

13/11/2010

Número de pessoas atendidas pela Cáritas aumentou de 5000 para 62.000 num ano

O presidente da Cáritas Portuguesa revelou hoje que no último ano, em 13 dioceses do país, o número de pessoas atendidas pela instituição aumentou de 5000 para 62 000 pessoas.
 
“De Outubro do ano passado para Outubro deste ano, em número de pessoas atendidas em 13 dioceses - e cada diocese em cinco paróquias, portanto já alargando mais o espaço - nós passámos de 5.000 para 62.000”, disse aos jornalistas Eugénio Fonseca, à margem da reunião do Conselho Geral da Cáritas Portuguesa.

No encontro, que termina no domingo em Fátima, responsáveis de 19 das 20 Cáritas Diocesanas reflectem sobre a forma como a instituição vai “enfrentar o futuro” e os dados relativos à ajuda prestada aos mais necessitados.

Segundo o dirigente, os números já analisados confirmam a tendência de “aumento significativo nalgumas zonas do país” do número de pessoas atendidas pelas Cáritas Diocesanas.

Eugénio Fonseca estima que, globalmente, haverá um acréscimo, face ao ano passado, de 20 a 30 por cento de pessoas que no último ano passaram a receber apoio da instituição, sublinhando, contudo, que estes valores não espelham a realidade, pois apenas se está a abordar casos de pessoas atendidas pela Cáritas.

“Infelizmente algumas Cáritas Diocesanas já não têm a capacidade para atender todas as situações que lhe aparecem”, referiu o responsável, explicando que, por isso, aquela percentagem “peca sempre por defeito”.

Eugénio Fonseca insistiu que, “por contabilizar, ficam aquelas pessoas que procuraram a Cáritas” mas “porque não tem recursos ou porque aquilo que as pessoas necessitam não está ao alcance, a Cáritas não pôde responder”.

“Isto só para frisar que os números são números muito rudimentares face à realidade”, declarou, reconhecendo que a crise é um mal generalizado pelo país, embora existindo zonas mais problemáticas.

Segundo o presidente da Cáritas os pedidos de ajuda têm “sobretudo a ver com o desemprego”, que “depois traz coisas associadas”, como a ausência de alimentos ou a impossibilidade de aquisição de medicamentos.

“É o desemprego, neste momento, a razão principal que leva as pessoas a procurar-nos”, garantiu o responsável.
 
http://publico.pt/Sociedade/numero-de-pessoas-atendidas-pela-caritas-aumentou-de-5000-para-62000-num-ano_1466001

Les minorités ethniques davantage contrôlées par la police en Europe

Les minorités ethniques sont davantage contrôlées par la police que le reste de la population en Europe, selon un guide publié par l’Agence européenne des droits fondamentaux (FRA) pour lutter contre le profilage discriminatoire. En France, 38 % des personnes originaires d’Afrique subsaharienne et 42 % des personnes originaires d’Afrique du Nord déclarent avoir subi un contrôle de police au cours de l’année. Ils ne sont que 22 % au sein de la population dite "majoritaire". Ces proportions sont les mêmes dans tous les pays observés, à l’exception de l’Italie et de la Slovaquie. Parmi les groupes minoritaires interrogés dans les dix états membres sélectionnés, il ressort que les Roms et les Nord-Africains sont les groupes les plus fréquemment contrôlés.
Ce "profilage ethnique" est pourtant interdit au sein de l’Union européenne. Mais attention : si le résultat corrobore ceux obtenus lors de l’enquête proposée par Fabien Jobard et René Lévy, Police et minorités visibles : les contrôles d’identité à Paris, il reste que cette enquête est cette fois déclarative et se fonde donc uniquement sur le ressenti des personnes interrogées.
CR

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=la_breve&id_breve=729

L’exposition aux maladies professionnelles

Le risque de se voir reconnaître une maladie professionnelle est 37 fois plus élevé pour un ouvrier que pour un cadre. Les femmes ouvrières ont un risque six fois supérieur à la moyenne de souffrir de troubles musculo-squelettiques.

Les ouvriers se sont vus reconnaître en moyenne 33 maladies professionnelles pour dix millions d’heures de travail en 2007 contre moins de 1 pour les cadres, selon le ministère de l’emploi. L’écart est encore plus marqué chez les femmes puisque la fréquence des maladies professionnelles est 57 fois plus importante chez les ouvrières que chez les femmes cadres. D’une manière générale, les hommes déclarent moins de maladies professionnelles que les femmes, mais elles sont plus graves, comme les cancers liés à l’amiante pour les ouvriers du bâtiment.
Le risque de maladie professionnelle reconnue par catégorie socioprofessionnelle et sexe
Nombre de maladies professionnelles pour pour dix millions d’heures de travail

HommesFemmesTotal
Taux de fréquence
Cadres et chefs d’entreprise0,81,20,9
Professions intermédiaires1,22,41,8
Employés4,612,610,4
Ouvriers26,168,133,2
Total13,516,414,7
Source : données CNAM-TS et DADS-Insee, calculs Dares. Année des données : 2007, Salariés du privé.
Les écarts proviennent notamment de la reconnaissance des troubles musculo-squelettiques (TMS) qui surviennent lorsque l’on effectue des tâches répétitives debout. Ces TMS sont à l’origine de 80 % des maladies professionnelles reconnues (l’amiante, 15 %). Ils concernent eux aussi plus souvent les ouvriers et particulièrement les femmes ouvrières pour qui le risque est six fois plus élevé que la moyenne globale. Ceci s’explique par le fait que les ouvrières sont concentrées dans des secteurs les plus à risques, comme l’industrie textile, du cuir et de l’habillement.
Risque de TMS par catégorie socioprofessionnelle et sexe
Nombre de TMS pour pour dix millions d’heures de travail

HommesFemmesTotal
Taux de fréquence
Cadres et chefs d’entreprise0,31,00,5
Professions intermédiaires0,72,21,3
Employés3,811,99,7
Ouvriers16,565,624,8
Total8,615,711,5
Source : données CNAM-TS et DADS-Insee, calculs Dares. Année des données : 2007, Salariés du privé.
Les maladies professionnelles
"La maladie professionnelle est une atteinte à la santé qui résulte d’une série d’événements à évolution lente auxquels on ne saurait assigner une origine et une date certaine, contractée au cours du travail", indique le ministère de l’emploi. Les maladies doivent être déclarées et reconnues comme telles : le ministère indique que celles-ci sont nettement sous-estimées, de l’ordre de la moitié pour les cancers liés à des agents cancérigènes chez les hommes par exemple. En 2007, 44 000 maladies professionnelles ont été reconnues. Les secteurs les plus exposés sont l’industrie de la viande, de l’habillement, des équipements du foyer, la blanchisserie et la construction. Le ministère souligne la pénibilité particulière du travail dans les abattoirs.
Pour en savoir plus : L’exposition des salariés aux maladies professionnelles en 2007, Dares Analyses, ministère du travail, septembre 2010.

http://www.inegalites.fr/spip.php?article1324

Promouvoir la diversité permet-il vraiment de combattre les inégalités sociales ?

La "diversité" est à la mode et occulte les inégalités sociales. Les personnes handicapées, comme bien d’autres, n’ont pas grand chose à y gagner. Le point de vue de Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France, extrait du hors-série "Les inégalités en France" d’Alternatives Economiques.

La "diversité" est à la mode en France. Ce concept fait depuis quelques années partie du vocabulaire des entreprises, en parallèle avec celui de "responsabilité sociale". La promotion de la diversité vient peu à peu remplacer la lutte contre les discriminations : ce changement de vocabulaire a-t-il un sens et lequel ? Que recouvre le vocable de "diversité" ? Quels moyens sont envisagés pour promouvoir cette diversité, et avec quelle efficacité ? N’existe-t-il pas des dérives à défendre une telle idée ? En particulier, diversité et égalité sont-elles compatibles ? Pour les personnes en situation de handicap, comme pour bien d’autres, il faut se méfier de certains discours.
Une diversité partiale et partielle
De la lutte contre les "discriminations" à la "promotion de la diversité", un changement de vocabulaire apparaît dans les discours politiques et médiatiques. D’un vocabulaire traduisant violences, souffrances et inégalités subies par des personnes du fait d’une caractéristique personnelle, on passe à un vocabulaire positif : la différence est une chance, une richesse à mettre en avant. Et ce changement de vocabulaire ne semble recouvrir ni les mêmes populations, ni les mêmes méthodes.
En effet, si le champ des discriminations est précisément défini, notamment dans l’article 225-1 du Code pénal, celui de la diversité telle que présentée jusqu’à présent ne semble prendre en compte que la composante "origine", voire les différences hommes/femmes. Et les personnes en situation de handicap ? Quitte à parler de diversité, faisons en sorte qu’elle ne soit ni partiale, ni partielle ! Qu’elle n’oublie pas les personnes malades, handicapées ou homosexuelles notamment.
Des chartes rarement suivies d’effets
En outre, alors que la discrimination est sanctionnée juridiquement, la diversité semble, elle, exprimer une solution par la mise en place de politiques volontaristes (relevant de la responsabilité sociale des entreprises, par exemple). Reste à savoir lesquelles, et si elles sont pertinentes… Les chartes sont le nouvel outil, symbole de la prise de conscience et de la bonne volonté politique. Elles se multiplient, sur tous les sujets, à tous les échelons du territoire, dans tous les milieux… Souvent signées en concertation avec les partenaires concernés, elles permettent d’affirmer engagements et actions à mener. Evitons de douter ici de la réalité de ce volontarisme pour nous attarder sur un constat : les chartes se résument souvent à de l’affichage et sont rarement suivies d’effets. Et pour cause : elles se réduisent la plupart du temps à une énumération de mesures qui prennent en réalité leur source dans des dispositions législatives, alors qu’elles devraient se centrer sur des mesures concrètes permettant d’aller au-delà des obligations légales. Ainsi, la diversité dans les entreprises doit-elle être mesurée par de réels indicateurs, outils de contrôle de l’effectivité de la politique mise en place, susceptibles de valider les démarches faites et le cas échéant de les sanctionner. C’est à ce prix qu’il est possible de parler d’engagement !
Enfermer une population dans sa différence
La promotion de la diversité est souvent associée à la discrimination positive. Une idée en réalité contraire au principe républicain d’égalité ! Plutôt que d’accorder un traitement préférentiel à une catégorie de personnes, n’est-il pas préférable de prendre des mesures appropriées et de développer des actions positives en amont (accès à la formation prenant en compte les besoins spécifiques, par exemple…) afin de permettre à la catégorie de personnes en rupture d’égalité de parvenir à celle-ci ? Peut-être faut-il aussi penser la diversité en termes de visibilité. Visibilité médiatique bien sûr, parce que la télévision est le reflet de la société et de ses composantes. Mais plus largement visibilité dans toutes les instances politiques et décisionnelles.
Promouvoir la diversité repose toutefois sur un mécanisme qui fait exister une population par sa différence. De ce fait même, apporter une réponse ciblée à cette population peut comporter le risque de renforcer sa catégorisation et sa stigmatisation. De plus, la promotion de la diversité si elle s’appuie sur la revendication de l’égalité des chances doit prendre garde à ne pas laisser s’installer une dynamique fondée uniquement sur la compétition et le mérite. Enfin, la promotion de la diversité n’est qu’un des volets de la politique à mener pour lutter contre les inégalités sociales. En ce sens, elle ne doit pas servir d’alibi à l’Etat pour pallier l’absence de politiques sociales globales répondant aux difficultés de tous.
Casser la logique de politiques à part
Le traitement politique de la vie quotidienne des personnes en situation de handicap illustre cette opposition, pas seulement conceptuelle, entre diversité et inégalités. Alors que la réalité de ces personnes est de vivre trop souvent encore dans une rupture d’accès aux droits les plus fondamentaux (éducation, emploi, santé, revenus, etc.), de ne pas être à égalité avec les autres, les choix politiques faits vont trop souvent dans le sens de politiques spécifiques, de bonnes intentions (combien de chartes déjà affichées sur l’accessibilité des villes sans résultats concrets par exemple...) et de tentation de discrimination positive, donc de communautarisme !
Face aux enjeux et aux écueils, il semble alors indispensable de casser la logique de politiques "à part" et de tendre vers des politiques transversales, c’est-à-dire des politiques sociales basées sur la non-discrimination, le droit commun, l’égalité de traitement, des actions positives et la solidarité nationale.
Par Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France.
Extrait du hors-série poche n°43, "Les inégalités en France" d’Alternatives Economiques.

http://www.inegalites.fr/spip.php?article1341&id_mot=42

Autarquia de Mirandela corta na despesa

Centenas de jovens vivem anos com o estatuto de estagiário

Milhares manifestam-se em Madrid em defesa dos direitos humanos no Sahara Ocidenta

Anne Fagot-Largeault, Petites et grandes fraudes scientifiques et Mireille Delmas-Marty, Le rôle désintéressé du chercheur dans la promotion d'un nouvel ordre juridique mondial

  Colloque de rentrée 2010. La mondialisation de la recherche. Compétition, coopérations, restructurations. Collège de France

Petites et grandes fraudes scientifiques : le poids de la compétition. Anne Fagot-Largeault

Le rôle désintéressé du chercheur dans la promotion d'un nouvel ordre juridique mondial. Mireille Delmas-Marty


L’UE et les « hedge funds » : régulation ou abandon du territoire européen ?

Jean-Claude Paye

A grand renfort de trompettes, l’Union européenne vient d’adopter une réglementation des hedge funds pour encadrer le risque systémique qu’ils font courir à l’économie. En réalité, observe Jean-Claude Paye, la nouvelle directive est une passoire qui aura un effet inverse à celui qui est annoncé. Son objectif réel est de contrôler sommairement les fonds européens, tout en ouvrant la porte aux fonds états-uniens qui, eux, pourront spéculer sans limite au détriment des Européens.
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La City de Londres, cheval de Troie de la prédation capitaliste états-unienne dans l’Union européenne.
À la différence des institutions financières, banques, assurances, entreprises d’investissement qui font appel publiquement à l’épargne, les hedge funds n’ont pas de contrôleurs spécifiques. Ils peuvent utiliser pleinement les exemptions prévues par les textes réglementaires. Cependant, si les fonds spéculatifs ne sont pas la cause de la crise actuelle, mais bien l’assouplissement des conditions du crédit bancaire et la création monétaire qu’il induit, le risque systémique que les hedge funds font courir à l’ensemble du système financier a été mis en lumière. En effet, afin d’obtenir des performances élevées, ils ont recours à un effet de levier. Ils empruntent massivement aux banques, afin de compenser la faiblesse de leur mise et induisent ainsi, en cas de problème, un effet multiplicateur sur les déséquilibres
En n’encadrant pas la possibilité offerte de s’endetter et de créer des bulles financières, l’Union européenne évite de s’attaquer à la question essentielle. La directive sur les hedge funds désigne formellement un bouc émissaire, les fonds spéculatifs, dont, cependant, il n’accroît pas la surveillance, mais, au contraire, élimine, dans les faits, les possibilités de contrôle des autorités nationales à leur égard.

Une régulation en trompe l’oeil

Ce projet fait simplement semblant d’exercer un contrôle sur les hedge funds [1] et ne construit pas de surveillance au niveau communautaire. Il ne constitue pas un pas en avant dans la création d’un espace financier européen. Au contraire, la directive étend le niveau national d’accréditation de ces fonds, en permettant aux organismes domiciliés dans un État membre d’avoir, sans autorisation de chaque autorité nationale, accès à l’ensemble des territoires nationaux composant l’UE. À l’inverse de l’effet annoncé, le texte renforce la nation dominante au niveau financier et, ainsi, la position de la City londonienne qui gère la plupart des fonds spéculatifs situés sur le sol européen.
La directive est également présentée comme s’inscrivant dans la lutte contre les paradis fiscaux, alors que, en réalité, par le biais de la City, elle leur ouvre la porte de l’Union européenne, sans aucun contrôle de la part des États membres, hormis celles, bienveillantes, des autorités anglaises.
Après avoir été acceptée le 26 octobre [2], la proposition de directive AIFM (Alternative Investment Fund Manager) [3], a été finalement votée par le Parlement européen ce 11 novembre 2010. Il est demandé à l’assemblée de légitimer un texte cadre qui donne des pouvoirs discrétionnaires à la Commission. La directive laisse une grande marge de manoeuvre à la Commission pour déterminer ou pour ne pas préciser les points clefs de la législation, telle la fixation des niveaux maximaux de levier, les procédures d’évaluation, les restrictions des opérations de ventes à découvert et cela au moment de la mise en place de la directive, mais aussi après son installation [4]. Il s’agit, pour le Parlement de donner un chèque en blanc à la Commission, ainsi qu’à « l’auto-régulation » du système financier.
Le texte fixe formellement un cadre européen aux hedge funds, en mettant en place un « passeport » permettant la commercialisation des fonds dans toute l’UE, sans devoir obtenir une autorisation dans chaque pays. Les gestionnaires européens pourront librement commercialiser leurs fonds à partir de 2013. Le passeport sera octroyé aux organismes offshore en 2015. Il sera réservé à ceux relevant de pays signataires d’accords de coopération fiscale et de lutte contre le blanchiment.
La question du « passeport » était au cœur des négociations sur la directive AIFM. Elles ont été entamées il y a un an et demi entre la Commission européenne, le Conseil et le Parlement européen. Le conflit a formellement opposé le Royaume-Uni, réticent à toute forme de régulation des hedge funds, à la France et au Parlement de l’UE.

Un sésame donnant accès à l’ensemble du marché européen

Si le passeport donne accès à l’ensemble du territoire européen, il dépendra exclusivement d’autorités de supervision nationales. Il sera fourni par l’Autorité de supervision du pays d’origine, une fois celle-ci assermentée par la future Autorité de régulation communautaire des marchés financiers (ESMA). Celle-ci sera opérationnelle début 2011. L’ESMA gérera en outre le registre des managers de fonds autorisés à opérer dans l’Union. Elle disposera d’un pouvoir d’arbitrage en cas de conflit entre autorités nationales sur la nature et les garanties données par un fonds.
Comme toute place financière située dans un État membre, la City de Londres, où sont domiciliés 70 à 80 % des hedge funds, sera seulement dépendante de la structure de contrôle britannique. Ainsi, au lieu de former un cadre régulateur européen, la directive favorise la concurrence entre les États membres. Rien n’empêchera les gestionnaires de choisir leur pays d’enregistrement en fonction du degré de complaisance des autorités nationales à leur égard.
Les gestionnaires de fonds ont maintenant l’obligation de définir un levier d’endettement maximum. Cette information est transmise aux autorités nationales du pays européen où le gestionnaire est enregistré. Mais, rien, dans la directive, n’oblige celle-ci à agir lorsque le levier est jugé excessif. Et l’ESMA, le régulateur européen des marchés financiers, n’aura pas non plus le pouvoir de contraindre l’autorité nationale à le faire.
La directive ne se donne pas les moyens de contrôler réellement le niveau d’endettement. Or, c’est celui-ci qui est à l’origine du risque systémique induit par les fonds spéculatifs. En effet, ils ont très peu de capitaux propres et empruntent massivement auprès des banques. Il en résulte une capacité d’action démultipliée sur les marchés, sans commune mesure avec leurs capitaux.
Dans les faits, la directive ne touche pas au levier d’endettement, elle oblige simplement les fonds spéculatifs à le communiquer à leurs autorités de contrôle, sans obligation de la part de ces dernières d’intervenir en cas de problème. Il s’agit surtout de maintenir l’indépendance de l’ensemble du système financier. Comme le fait remarquer Guido Bolliger, chief Investment Officer d’Olympia Capital Management [5] : « plutôt que de passer par une directive, il aurait été plus simple de contraindre l’effet de levier que les banques d’investissement peuvent allouer aux hedge funds en augmentant la charge de capital sur le levier accordé dans les opérations de prime brokerage »

Une domination de la finance anglo-saxonne

Une disposition de l’accord se présente comme un moyen pour lutter contre les paradis fiscaux. Les fonds spéculatifs, situés dans des pays qui n’assurent pas un échange effectif d’informations, notamment fiscales, ne pourront plus être commercialisés dans l’Union européenne. La question est d’importance quand on sait que 80 % des hedges funds sont situés dans ces centres offshores.
Cependant, suite aux pressions de Londres, le texte final limite le champ de la directive à la commercialisation dite « active ». Cela signifie concrètement que rien n’empêchera un investisseur européen, une banque, une compagnie d’assurance, un organisme de placement collectif, d’acheter des parts de fonds, situés hors de l’Union européenne, qui n’auraient pas obtenu le passeport européen pour non-respect des critères de la directive. Cette disposition donne ainsi accès au territoire européen aux capitaux placés dans les paradis fiscaux en relation avec la City, tels les territoires anglo-normands et les îles Caïmans ou par exemple, ceux gérés directement par les Etats-Unis, tel le Delaware.
Il s’agit d’une violation de l’esprit de la législation car dans ce cas, aucune information ne sera transmise aux régulateurs qui ne pourront ainsi pas évaluer l’exposition au risque des « investisseurs » européens. Mais, il s’agit surtout d’un nouvel abandon des pays membres de l’UE à la toute puissance de la finance anglo-saxonne. Ce n’est pas la possibilité formelle, pour un État membre de l’UE, de déposer recours devant l’ESMA, en cas de différend avec l’autorité nationale d’un pays tiers, qui pourra modifier le rapport de forces.
Cette directive s’inscrit ainsi dans la structuration des marchés financiers, révélée par le G20 d’avril 2009 sur « la lutte contre la fraude fiscale » [6], c’est à dire dans la légitimation de la main-mise anglo-saxonne sur la finance européenne. Cependant, si primauté de la City au niveau de l’Union européenne, en ce qui concerne la gestions des fonds spéculatifs, est écrasante (80 % de l’industrie de ces fonds est britannique, contre 5 % pour la France), cette puissance doit être relativisée. Les fonds anglais représentent 212 milliards de dollars, relativement à un montant de 1 000 milliards de dollars pour ceux situés aux USA. Ainsi, la place londonienne apparaît avant tout comme le cheval de Troie des hedges funds étasuniens.

[1] « Quand l’Europe fait semblant de réguler les fonds spéculatifs », Blog Libération, le 26 octobre 2010.
[2] « Les 27 enfin d’accord sur la régulation des hedge funds », par Clémentine Forissier, EurActiv.fr, le 20 octobre 2010.
[4] « Comment réguler les hedge funds ? », par David Thesmar, Telos, le 18 février 2009.
[5] « La régulation européenne des hedge funds, vers des anomalies dangereuses pour le secteur », par Imen Hazgui . Easybourse.com, le 11 mai 2010.
[6] Lire : « Le G 20, une hiérarchisation des marchés financiers » et « UBS et l’hégémonie du dollar », par Jean-Claude Paye, Réseau Voltaire, 9 navril et 21 octobre 2009 .

http://www.voltairenet.org/article167498.html

AMI diz que ainda há crianças sem livros escolares por falta de dinheiro

Dois meses depois de ter começado o ano lectivo, ainda há crianças sem livros escolares porque as famílias não têm dinheiro para os comprar, alertou hoje a Assistência Médica Internacional (AMI).

“Os cortes nas prestações sociais levou a uma subida de escalões e fez com que muitas famílias que tinham acesso aos livros a preços mais acessíveis deixassem de o ter. Há crianças que ainda não têm os livros e estamos quase no fim do primeiro período”, afirmou Ana Martins, responsável do departamento de acção social da AMI.

A juntar aos baixos salários e à conjuntura de crise económica, a redução das prestações sociais veio complicar a vida de muitas famílias, sendo a compra de manuais escolares uma das questões visíveis. “Tem sido muito complicado lidar com a situação das famílias que não podem comprar os livros, que são muito caros. E há famílias que não conseguem arranjar 200 euros num mês para os comprar”, acrescentou Ana Martins.

A responsável da AMI salientou ainda que a crise que o país atravessa está a fazer sobressair situações problemáticas também ao nível da habitação, o que pode levar mais pessoas a estarem em risco de perder as suas casas. “Há dificuldade de pagar as rendas de casa, acumuladas com as situações de desemprego, o que pode acelerar o processo de aceleração da pobreza”, referiu, alertando que a habitação social em Portugal é das mais escassas na Europa.

Segundo a AMI, em Portugal a habitação social representa apenas cerca de cinco por cento do total do parque habitacional, enquanto na Dinamarca ou na Holanda ultrapassa os 40 por cento. Ana Martins frisa que as dificuldades que os portugueses enfrentam podem ter um impacto directo na forma como as instituições sociais trabalham: “Esta crise faz com que as coisas ao nível da prevenção sejam mais difíceis de trabalhar, porque as pessoas não têm dinheiro para pagar as rendas, a luz, a água ou o gás”.
 
http://www.publico.pt/Educa%C3%A7%C3%A3o/ami-diz-que-ainda-ha-criancas-sem-livros-escolares-por-falta-de-dinheiro_1465480

Travaillez plus Madame Z., mais surtout pas après 17h.....

Lisbeth Ker Carradec 

......parce qu’il faudrait pas voir à pousser le bouchon des revendications salariales trop loin, Madame Z., soyez raisonnable.
On l’avait tous bien compris, ce fameux "travailler plus pour gagner plus", qui commence à sonner aux oreilles de tous comme un gimmick insupportable ayant largement dépassé le stade du comique de répétition, suggérait la possibilité ( a priori laissée au choix du salarié) de travailler plus longtemps sur une journée, une semaine ou un mois, afin de gonfler sa fiche de paie grâce aux heures supplémentaires qu’il aurait effectuées.

Les entreprises, dans l’absolu, étaient censées y trouver leur compte en se permettant ainsi de ne pas renouveler certains postes libérés du fait des départs naturels de leurs employés ou du fait de plans organisés incitant monétairement au départ volontaire, en repartageant le travail sur les effectifs toujours présents : effectivement, Madame Z, secrétaire de son état qui affiche 15 ans de bons, loyaux et réguliers services au sein de son entreprise pour 1687€ nets par mois, et qui reprend le périmètre de Josianne partie en retraite, puis de Ghislaine et Lolotte, partie en reconversion externe parce qu’on leur a filé de la thune, se retrouve donc seule aujourd’hui, à effectuer des tâches qu’elles étaient encore quatre à se partager rien qu’en juin dernier.
Madame Z, puisqu’on ne lui a manifestement pas demandé son avis avant de lui coller dans les pattes le boulot de ses anciennes collègues, décide d’en prendre son parti et reporte tous ses espoirs de gratification pécuniaire (parce qu’une médaille du travail, elle le sait, a jamais servi à acheter du Panzani chez Carrouf) sur l’éventualité, bien méritée selon elle, d’une augmentation.
-Bah quoi, pense-t-elle, de quatre salaires "on" passe à un, "on" va bien trouver moyen de s’arranger pour m’en donner un peu plus, surtout que je compte pas ma peine, moi.
Mais Madame Z. se fourvoie. 
-Soyez raisonnable, s’entend-elle répondre, l’entreprise est dans une démarche d’économie de masse, nous ne nous séparons pas de nos salariés dans l’optique d’augmenter ceux qui restent. Si vous voulez que nous puissions vous verser vos 23,04€ bruts d’augmentation annuelle, cessez de réclamer plus.
Madame Z. acquiesce.....non pas qu’elle veuille mettre en danger la santé financière de son employeur par ses desiderata manifestement incongrus et disproportionnés, mais elle y tient, à ses 23€ bruts annuels : ça couvre même pas l’augmentation du loyer qui lui, en prend bien plus dans la tronche chaque premier janvier bien sûr, mais elle a conscience que toutes les entreprises ne font pas ce geste une fois l’an. Elle se sait privilégiée, alors elle se la boucle.
-Tant pis, se résout-elle, je ferai des heures supp’. Il parait qu’on peut gagner plus quand on travaille plus.
Et du travail en plus, Madame Z., elle en a.
Car au delà de son désir d’apporter un peu plus de monnaie dans la cagnotte familiale chaque fin de mois, le fait est que Madame Z. est littéralement débordée et submergée de travail.
Elle ne comptabilise pas moins de six patrons ("Quand on finit par avoir plus de patrons que de salariés, c’est qu’il y a un problème", lui a doctement asséné une amie), gère le secrétariat de plus de 200 personnes, a trois postes téléphoniques (et encore, elle a réussi à négocier qu’on ne lui en mette pas un quatrième) qui parfois sonnent tous au même moment, et multiplie les casquettes.
Dans sa tête, l’équation est simple : d’un côté on lui quadruple sa charge de travail, de l’autre on lui tanne le cuir en l’incitant à travailler plus pour ramener plus de pépettes à la maison. Donc Madame Z., qui est une personne sensée, commence à faire des heures supplémentaires.
Oh Madame Z. ne cherche pas à resquiller et à entourlouper son patron en lui collant sous le pif une dette astronomique d’heures supp’ à payer dans les plus brefs délais hein, non, loin de là ! Madame Z. est réglo et ne veut pas contourner la convention collective !
D’abord, elle pointe. En tant que simple agent en bas de la hiérarchie interne, elle a le droit de commencer à travailler dès 07h35 le matin et doit dépointer avant 18h30 le soir. Et puis son compteur de temps effectif de travail, celui qui est relié à la pointeuse, ne lui permet pas d’effectuer plus de 10h supp’ par mois : au delà, il se bloque et ne prend plus en compte les heures réellement travaillées. Mais pour Madame Z., 10h en plus dans le mois, ça reste satisfaisant : elle peut ainsi éponger la dose de travail qu’on lui donne, et ramener du beurre à coller sur ses épinards.
Donc Madame Z. commence à rester tard le soir. Et elle aime plutôt ça en fait. Le temps que les bureaux se vident, elle a plus d’une demi heure devant elle pour rattraper son retard de la journée, une demi heure où ses téléphones ne sonnent plus, une demi heure pendant laquelle personne n’est plus là pour lui rajouter du boulot, une demi heure de quasi quiétude durant laquelle elle ne chôme pas mais dont elle savoure le calme. Elle fait ça quelques jours par semaine, histoire de ne pas dépasser ce fameux quota de 10h maximum, et s’en trouve satisfaite.
Puis arrive la fin du mois, avec la fiche de paie. Madame Z. est pressée de voir ce que lui ont rapporté ces quelques heures en plus. Mais là, surprise : non seulement son salaire n’a pas varié d’un kopek, mais une feuille à l’en-tête de l’entreprise est jointe au bulletin de salaire.
"Dans la continuité de la dynamique d’effort global d’austérité et d’économie que notre entreprise suit depuis fin 2008, la décision de ne plus payer les heures supplémentaires au personnel non cadre a été prise lors du dernier Comité de Direction".
Madame Z. en tombe sur le cul du haut de l’armoire. Que vont devenir ces heures effectuées le soir,pense-t-elle.
"Les heures supplémentaires déjà comptabilisées ne seront pas monétisées, mais donneront droit à autant de journées de récupération, avec aval de la hiérarchie locale de chaque salarié, en raison des besoins du service".
Des jours de récup’.....ça non plus, ça paie pas les steaks hachés et le gaz, se dit Madame Z. en soupirant, mais bon ! Une journée de récupération dans le mois, si elle est correctement placée, ça peut rendre service. Pour amener le petit dernier chez le dentiste, voir son banquier ou simplement partir en week-end.
Madame Z. est déçue, mais pas trop trop non plus. On lui laisse son droit à travailler plus pour...euh....pour gagner autre chose, et c’est toujours ça.
Donc Madame Z. continue à travailler après 17h, d’abord parce qu’il lui faut bien exécuter toutes les tâches qu’on lui confie et que 7h21 dans une journée n’y suffisent pas, et puis parce que finalement, cette histoire d’heures récupérées ne lui déplait pas totalement. Madame Z. cumule les demi heures de rab péniblement, et lorsque son compteur affiche enfin 8h de temps supplémentaire, elle décide de s’offrir un petit extra bien mérité en demandant à ne pas travailler le mercredi d’après. Les gamins seront contents, on ira faire de la trottinette et ce sera toujours une journée de garderie économisée, se dit-elle. Elle remplit donc son bulletin de demande d’absence, coche soigneusement la case "motif : heures travaillées non monétisées et récupérées" et envoie le tout à sa hiérarchie pour accord.
Hiérarchie....qui refuse. Pour la seule et simple raison qu’une seule journée d’absence aussi peu anticipée de Madame Z. mettrait grandement en danger, du fait de l’importante charge de travail qui repose sur les épaules de Madame Z., secrétaire de base à 1600€ par mois, la continuité du service. En gros, Madame Z. est indispensable. Ce serait flatteur si ça n’était pas surtout aussi grotesque et nauséabond.
Mais Madame Z. ne se démonte pas, ces heures, elle les a travaillées, elle ne les a pas passées à faire du tricot pour une association caritative tout d’même, alors elle y a droit. Elle reformule donc sa demande, mais pour le mercredi suivant, en pensant naïvement que deux semaines d’anticipation à une seule pauvre journée d’absence d’une secrétaire devraient être suffisantes à faire en sorte que la boite ne s’écroule pas mercredi soir.
Et sa hiérarchie refuse encore.....pas par écrit cette fois ci. Madame Z., à réception de son bulletin d’absence, est appelée à se rendre immédiatement dans le bureau de son responsable de service, lequel lui explique d’un ton sec qu’elle commence à pousser un peu trop loin les demandes diverses et variées. Les journées récupérées, si elles ne coûtent effectivement rien en globalité-entreprise, ou tout du moins, pas autant que les heures supplémentaires, coûtent cependant sur la durée, en terme de retards et de tâches non effectuées à rattraper en ayant un effet boule de neige désastreux. En gros, pendant que Madame Z. fait de la trottinette avec ses gamins, personne ne fait son boulot, et ça, ça craint grave.
-" Vous comprenez, nous travaillons en effectif réduit, plus d’un tiers du personnel n’a pas été remplacé pour faire des économies, et si tout le monde, dans ces circonstances, devait s’absenter inopinément une journée par mois, ce serait l’organisation totale de la boite qui serait réduite à néant, lui explique le responsable."
Madame Z. a bien envie de lui dire que quelque chose ne tourne pas rond dans son raisonnement, que si une quantité de travail en augmentation constante est effectuée par un personnel sans cesse réduit, et qui en plus, n’a pas le droit de faire des heures supplémentaires pour exécuter toutes ses tâches, il y aura forcément un moment où l’organisation totale se pètera allègrement la gueule dans la poussière. 
Mais Madame Z. se tait.
Madame Z. se contente de hocher la tête en pensant très fort qu’elle s’est bien fait couillonner, que le "travailler plus" ça, elle y a eu droit et pas qu’un peu, mais que le "gagner plus" elle peut toujours s’assoir dessus et attendre l’hiver.
Et Madame Z. c’est bibi, ma pomme, moi, me myself and I. Moi qui en suis arrivée à ne plus prendre de pause déjeuner quelques midi par semaine pour pouvoir éponger la dose de boulot qu’on me file, et pour donner la satisfaction temporaire et superficielle du "tout va bien" à mes patrons en quittant le bureau à 17h00......

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/travaillez-plus-madame-z-mais-84315

Admirável Mundo das Novas Oportunidades

Joana Amorim

Pode um estado obrigar um desempregado a completar o 12.º ano de escolaridade quando, actualmente, a lei, que se encontra num regime transitório, determina que se frequente a escola até aos 18 anos?
O Governo decidiu encaminhar 300 mil desempregados para o programa Novas Oportunidades. Mas o termo que melhor se aplica é mesmo obrigar, porque quem recusar perde, de imediato, o subsídio. Para o efeito, "maquilhou-se" a legislação juntando-se, no Plano Pessoal de Emprego, à formação profissional a formação escolar.
Se do ponto de vista legal estamos conversados, do ponto de vista moral há aspectos que importa analisar. Pode o Estado obrigar um desempregado a completar o 12.º ano de escolaridade quando, actualmente, a lei, que se encontra num regime transitório, determina que se frequente a escola até aos 18 anos? E sob pena de lhe cortar um subsídio para o qual, goste-se ou não da ideia, esse mesmo desempregado descontou?
Dirão que mais vale aprender qualquer coisa e obter o diploma do que estar em casa sentado a usufruir dos apoios. Certíssimo, se estivéssemos a falar de formação profissional. Mas, como se viu, estamos a falar de uma qualificação pessoal, na qual o Estado não deveria ditar leis.
E depois há o recurso ao Novas Oportunidades. Por um lado, o sistema de validação de competências, ao "valorizar o que se aprendeu, em diferentes contextos (formais, não formais e informais), ao longo da vida", discrimina quem, pelo menos, andou 12 anos na escola, colocando-os em pé de igualdade.
Por outro lado, os cursos de Educação e Formação para a Adultos, que conciliam formação escolar com componente tecnológica, redundam numa formação profissional. E isso, supostamente e como o nome indica, o Instituto do Emprego e Formação Profissional já faz.
O que me leva à questão estatística. O Governo viu-se obrigado a rever em baixa a meta de um milhão de certificados até ao final do ano para 750 mil. No Verão, já contava com 400 mil. Se somarmos os 300 mil desempregados, ficam a faltar apenas 50 mil. Já para não falar do impacto positivo que terá no próximo ranking da Educação da OCDE.
Por último, e apesar de todas as garantias da ministra Helena André, resta ainda saber se esta medida vai permitir "limpar" a lista de desempregados em Portugal.

http://jn.sapo.pt/opiniao/

Mais de dois mil postos de trabalho perdidos

Em pouco mais de um ano, Vila do Conde perdeu duas empresas de peso e mais de dois mil empregos: entre Maio e Dezembro de 2009, a Qimonda despediu mais de 1600 pessoas. A ex-Maconde perdeu 500 e está, agora, à beira de fechar portas.
Há três anos, o acordo de viabilização, apadrinhado pelo então ministro da Economia, Manuel Pinho, trouxe uma injecção de 6,6 milhões de euros e uma lufada de ar fresco para os 500 trabalhadores que a ex-Maconde se comprometia a manter.
Fecharam 23 empresas do grupo. Ficaram apenas a Macvila e a Mactrading. Agora, a última grande confecção da região viu, na passada quarta-feira, os últimos cerca de 50 trabalhadores rescindirem os contratos de trabalho por justa causa por falta de pagamento. Tinham em atraso os salários desde Setembro e 50% do subsídio de férias. Agora, restam na têxtil pouco mais de uma dezena de pessoas em cargos de chefia e escritórios.
"Deixaram acumular meses de salários em atraso, mas mantiveram sempre a esperança na continuidade para agora chegarmos a esta situação", desabafou Sandra Roque, operária da Maconde há 22 anos.
"Como é que uma fábrica daquelas chega a um ponto destes?", questiona o presidente da Câmara de Vila do Conde, Mário Almeida, que vem acompanhando com preocupação a situação na têxtil, lamentando a falta de acompanhamento do Estado ao investimento feito em 2007.
Recorde-se que, em Fevereiro último, os 221 trabalhadores da Macvila rescindiram os contratos por justa causa com dois meses e meio de salários em atraso e meio subsídio de Natal. Ficou a Mactrading. Em Maio, a empresa despediu 80, alegando um reajustamento do quadro de pessoal necessário à viabilização.
Agora, saíram os restantes e o fim da têxtil, que na década de 90 chegou a empregar, só em Vila do Conde, mais de mil pessoas, parece cada vez mais próximo, embora a administração garante que a situação é "pontual". O motivo apontado é a falta de pagamento de alguns clientes, garantindo a administração que, mal sejam liquidados os valores em dívida, a têxtil irá "regularizar salários e voltar a laborar".
Ali bem perto, há cerca de um ano, a Qimonda, outrora o gigante dos semi-condutores e líder no ranking nacional de exportações, terminava o conturbado processo que conduziu ao despedimento, só na unidade portuguesa, sediada em Vila do Conde, de 1600 pessoas. Primeiro foram os prestadores de serviços. Logo a seguir, em Maio de 2009, despediu 596. Em Novembro, mandou embora mais 660.
Volvido um ano, na Nanium (a "nova" empresa saída da falência da Qimonda AG detida em 41,06% pelo BES, 41,06% pelo BCP e 17,88 pelo Estado através da AICEP) emprega apenas 380 pessoas. Isto apesar de o plano de insolvência prever que, em doze meses, a empresa chegaria a empregar 770 pessoas.

http://jn.sapo.pt/PaginaInicial/Economia/Interior.aspx?content_id=1709460

Guarda - Pais pagam 100 euros por não haver cantinas

Os alunos do primeiro ciclo do centro da cidade são obrigados a almoçar fora diariamente porque as escolas não têm cantinas, nem refeitórios. Um serviço extra que chega a custar cerca de 100 euros mensais aos pais, que se queixam de discriminação.
É que a autarquia fornece as refeições nos jardins-de-infância, num total de 1000 almoços diários, no âmbito do complemento de apoio à família, e comparticipa o serviço nas escolas dos bairros periféricos e nas freguesias rurais prestado por Instituições Particulares de Solidariedade Social (IPSS) ou Juntas.
"Trata-se de uma rede municipal de ATL criada onde não há resposta privada. Além disso, as cinco escolas em causa (nr: escolas Augusto Gil, Espírito Santo, Adães Bermudes, Sta. Zita e Bonfim) não têm cantinas, pelo que não é possível servir almoços", refere o vereador com o pelouro da Educação, Virgílio Bento.
O autarca acrescenta que nesta zona "há instituições que prestam esse serviço" e considera não haver discriminação: "Se fosse a Câmara a fornecer refeições estaria a fazer concorrência aos ATL, que teriam certamente que fechar", justifica.
De resto, o vereador adianta que a associação de país da Escola Augusto Gil ficou de apresentar uma proposta para resolver o problema e ainda não o fez.
Quem não entende a situação é Natércia Ferreira. Esta mãe critica o facto do seu filho ter que sair da escola para almoçar. "É uma competência da Câmara fornecer as refeições a todos os alunos do primeiro ciclo e não apenas a alguns", lamenta, assumindo que é "mais um encargo que tenho ao fim do mês de quase 100 euros e outros pais não têm".
"Era mais prático se houvesse uma cantina na escola ou uma forma das crianças almoçarem ali, pois evitava que andassem de um lado para o outro durante o dia. Se não for possível, a Câmara poderia suportar parte das despesas que estes pais são obrigados a assumir", sugere a encarregada de educação ao Jornal de Notícias.
Actualmente, a autarquia gasta cerca de um milhão de euros em refeições. 

http://jn.sapo.pt/paginainicial/pais/concelho.aspx?Distrito=Guarda&Concelho=Guarda&Option=Interior&content_id=1709434

Desemprego no Algarve pode superar os 33 mil e atingir taxa de 15%

O desemprego no Algarve pode atingir este Inverno um "quadro muito negativo", com o número de afectados a chegar aos 33 mil e a taxa a atingir os 15%, alertou a União de Sindicatos do Algarve.
 
Desemprego no Algarve pode superar os 33 mil e atingir taxa de 15%
Groundforce é um dos exemplos da crise no Algarve
 
"Se em 2009, com 16 mil desempregados no Verão, chegámos aos 30 mil no Inverno seguinte, e se neste Verão tivemos para cima de 20 mil, significa que seguramente teremos mais de 30 mil desempregados no próximo Inverno. Podemos estar a falar de 33 mil ou 34 mil desempregados no Algarve", afirmou o dirigente sindical António Goulart.
O sindicalista sublinhou que, "há dois anos atrás, valores da ordem dos 20 mil desempregados correspondiam a um sinal de crise gravíssima no Algarve, mas no Inverno", o que "demonstra a gravidade da crise que se vive na região neste momento, porque esses valores foram atingidos em Julho e Agosto (deste ano) e até ultrapassados".
"Em Julho e Agosto tivemos mais desempregados do que no pior mês dos últimos 20 anos, que tinha sido Janeiro de 1996", frisou, acrescentando que "em Setembro os dados oficiais registaram 21.668 desempregados, mais 1055 que estavam em programas ocupacionais".
António Goulart alertou, no entanto, que se tem assistido a um agravamento do desemprego noutras áreas e deu como exemplo o caso da empresa de handling Groundforce, que vai suspender as suas operações no aeroporto de Faro e dispensar os seus 336 trabalhadores.
"Entretanto estão a surgir alguns dados e elementos novos que nos podem obrigar a fazer uma profunda correcção desta estimativa em sentido negativo, porque estamos a assistir ao surgimento de desemprego mais acentuado nalguns sectores, de que é exemplo o que se está a passar na Groundforce", afirmou.
O caso recente de 22 enfermeiras dispensadas de sete centros de saúde da região, a falência sucessiva de pequenas e micro empresas ou a insolvência do grupo Alicoop foram outros exemplos apontados pelo sindicalista.
António Goulart frisou ainda que as medidas de austeridade contidas no Orçamento do Estado para 2011 ou a introdução de portagens na Via Infante (A22) vão "criar um cenário de recessão económica que irá agravar os problemas sociais e o desemprego na região".
"Ao longo dos meses de Verão fomos assistindo à confirmação daquilo que previmos na Primavera, quando dissemos que o Algarve teria no verão um número de desempregados acima dos 20 mil, num quadro em que, há dois anos atrás, valores dessa ordem correspondiam a um sinal de crise gravíssima na região, mas no pico de desemprego de Inverno", insistiu.
O dirigente sindical admitiu ainda que "se com 30 mil desempregados a taxa de desemprego do primeiro trimestre no Algarve foi de 13,6%, com 33 mil, 34 mil ou 35 mil desempregados neste próximo Inverno, (a taxa) vai seguramente chegar aos 15 ou 16%".
"Mas sinceramente espero que estejamos errados nesta nossa previsão, porque a confirmar-se será um cenário muito, muito grave", concluiu o dirigente da estrutura sindical do Algarve, a região do país onde o desemprego mais subiu em 2010.

http://jn.sapo.pt/PaginaInicial/Economia/Interior.aspx?content_id=1709978

Afán de lucro y sanidad

Vicenç Navarro

En las sociedades en que vivimos se considera aceptable que el motivo que mueve la actividad de una empresa sea el beneficio, utilizándose este como criterio de eficiencia. Este es el modus operandi de la mayoría de actividades económicas, que asume que las empresas más exitosas son las que tienen más beneficios. En realidad, en un mundo competitivo, optimizar el beneficio como objetivo central de una empresa es condición sine qua non de su pervivencia en el mercado, pues, de no alcanzar aquel objetivo, la empresa puede desaparecer. El mercado, al menos en teoría (es decir, lo que se escribe en los libros de texto de economía), es el que define la supervivencia, éxito o fracaso de una empresa, siendo el cliente el que –a través de la famosa mano invisible– determina las prioridades y la existencia de las empresas.
Este objetivo –optimizar los beneficios–, que es muy loable y es el leitmotiv del sistema económico, puede, sin embargo, entrar en conflicto con la calidad de los servicios proveídos sin que el cliente sea consciente o sepa la naturaleza de este conflicto. Un ejemplo de ello se da en los servicios sanitarios privados con afán de lucro. Tales empresas sanitarias privadas pueden intentar reducir costes en áreas necesarias para mantener la calidad de la asistencia sanitaria y la seguridad del paciente con el objetivo de alcanzar el nivel de beneficios que requiere su propia existencia y supervivencia, sin que el paciente sea consciente de ello.
La evidencia de que esto ocurre es abrumadora. Y donde más se ha estudiado este hecho es en EEUU, donde las empresas sanitarias con afán de lucro son más extensas. En EEUU, tales empresas dominan las empresas de diálisis renal, casas de convalecencia (nursing homes), hospitales psiquiátricos, servicios de rehabilitación y mutuas sanitarias conocidas como HMO (Health Maintenance Organization). Representan también el 13% de todos los hospitales agudos. En Canadá, donde el sistema de financiación es público y la provisión de servicios puede ser pública o privada (sin o con afán de lucro), existe presión por parte de los partidos conservadores y liberales (que tienen lazos financieros con tales empresas) para que el sector público contrate más con las empresas sanitarias privadas con afán de lucro. Algo semejante está ocurriendo en España. En EEUU, aunque la mayoría de la financiación es privada, existen también servicios sanitarios públicos que contratan con empresas privadas (sin y con afán de lucro).
Los estudios más detallados y extensos que existen comparando empresas sanitarias públicas o privadas sin afán de lucro con empresas con tal afán son los realizados por un equipo de investigadores sanitarios de varios centros médicos académicos canadienses y estadounidenses, y que han sido publicados en la revista médica de mayor prestigio en Canadá, la revista de la Canadian Medical Association (P. J. Devereaux, et ál. “Payment for care at private for-profit and private not-for-profit hospitals: a systemathic review and meta-analysis”, 08-06-04, y P. J. Devereaux, et ál. “A systematic review and meta-analysis of studies comparing mortality rates of private for-profit and private not-for-profit hospitals”, 28-05-02). En estos estudios, los investigadores analizaron predominantemente la eficiencia y la eficacia de las instituciones, comparando, entre otros indicadores, las tasas de mortalidad de los centros sanitarios sin afán de lucro con las de los centros con afán de lucro, estandarizando por diagnóstico, tipo de paciente y otras variables que podrían explicar la variabilidad de la mortalidad.
Los resultados, que confirma una extensa bibliografía científica, son contundentes. Los centros con afán de lucro eran mucho más caros (los precios de los servicios eran más elevados) que los sin afán de lucro, sin que su eficiencia fuera mejor. En realidad, los profesores de política sanitaria David Himmelstein y Steffie Woolhandler, de la Harvard University, han calculado que el Gobierno federal podría haberse ahorrado 6.000 millones de dólares si hubiera contactado con los centros (fueran públicos o privados) sin afán de lucro en lugar de los con afán de lucro. Estos precios más elevados se deben a los salarios elevadísimos de sus directivos (el director de una de tales empresas, Columbia/HCA, en el momento de tener que dimitir por fraude fiscal, ingresaba diez millones de dólares de compensación más 324 millones en acciones de la empresa), y enormes costos administrativos (un 6% más altos que los sin afán de lucro) en parte como consecuencia de costes en marketing, relaciones públicas, gabinetes jurídicos y servicios de selección (y exclusión) de pacientes, entre otras actividades.
En cambio, los gastos en personal sanitario eran menores, consecuencia de ahorrar personal en áreas que afectan a la calidad de los servicios, tales como servicios de enfermería y en tecnología médica. Como consecuencia, la mortalidad en los centros con afán de lucro era mayor que en los centros sin afán de lucro, datos corroborados en muchos otros estudios que han comparado tal mortalidad también en centros de diálisis y en casas de convalecencia.
Puesto que estas empresas con afán de lucro dan gran atención al confort y a lo que se llama user friendliness (mayor tiempo de visita y menos listas de espera, así como mejor aspecto hotelero), son exitosas en atraer pacientes-clientes de rentas superiores. En realidad, su éxito depende de la subfinanciación del sector público, muy marcada en España, lo cual explica su probable extensión en los años venideros, que se pronostica van a ser de gran austeridad de gasto público. Sería un gran error que las autoridades públicas ofrecieran ventajas fiscales (como desgravar los pagos o pólizas a tales empresas), pues, además de subsidiarles, facilitaría la válvula de escape que significaría su extensión, reproduciendo la pobreza del sector público al diluir la presión para que aumente su financiación.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=116623

École ségrégative - Entretien avec Choukri Ben Ayed

École ségrégative - Entretien avec Choukri Ben Ayed, par François Jarraud, Le café pédagogique, Numéro 109

O capital-imperialismo: algumas características

Virgínia Fontes - III Encontro Civilização ou Barbárie

 O conceito de capital-imperialismo: concentração da propriedade, expropriações, redes de dominação, encapsulamento do trabalho e garantia de circulação do capital. A barbárie humana: expropriações da vida no planeta. - Carregue aqui para ver o artigo [PDF]

http://www.odiario.info/?p=1805

Países BRIC estão cansados da retórica do G20

Alan Beattie

Se existe um cliché repetido no mar de banalidades que jorra sobre a tremenda importância do G20, é de que o agrupamento proporciona aos grandes mercados emergentes o seu há muito aguardado assento na mesa.
É por isso um pouco perturbador que a Índia, um dos mais importantes desses governos, dissesse que esta conversa de mesa é marcada mais pela discórdia estéril do que por um debate construtivo. É ainda mais perturbador que o Brasil se prepare para deixar vazio o seu lugar
Altos funcionários do governo de Manmohan Singh disseram esta semana ao Financial Times que o G20 se encontra em “sérias dificuldades”, sem acordo sobre o diagnóstico. Guido Mantega, ministro da Fazenda do Brasil, o homem que teve a coragem de chamar uma guerra cambial uma guerra das moedas, decidiu mesmo não participar na reunião desta semana dos ministros e governadores dos bancos centrais na Coréia do Sul. E na quarta-feira, Ali Babacan, o vice-primeiro ministro da Turquia, acrescentou as suas próprias preocupações de que as posições adoptadas pelo agrupamento estavam a afundar-se para o menor denominador comum.
Brasília insiste que o Sr. Mantegna irá acompanhar o seu patrão, Luiz Inácio Lula da Silva, o presidente, na cimeira dos chefes de governo em meados de Novembro. Mas mostrar tão pouca fé durante a fase de planeamento não inspira confiança no acontecimento principal.
Se o G20 está realmente a perder credibilidade perante o Brasil e a Índia, então está em sérios apuros. Como disse um funcionário do Departamento do Tesouro dos EUA: “As autoridades brasileiras e indianas são aquelas … que mais têm a ganhar com o G20, e têm sido os seus maiores defensores”
A dimensão da Índia, e o seu desejo de ser um contrapeso à China no mundo em desenvolvimento torna este agrupamento um veículo natural para Nova Delhi prosseguir a sua política. O Brasil, tendo saltado de uma espíral de morte de falência soberana há menos de uma década, tem combinado uma política macroeconómica ortodoxa com a diminuição da pobreza para se tornar um dos mais emergentes mercados emergentes. Um aspirante a membro permanente do Conselho de Segurança da ONU, um negociador duro e determinado nas negociações sobre o comércio mundial e as alterações climáticas, o Brasil é um parceiro essencial na maioria das conversações globais sérias. Se um forum não consegue convencer o Brasil que é credível, então vai ter muitas dificuldades em convencer quem quer que seja.
Cada vez mais, a história do G20 começa a parecer-se com a Ronda de Doha sobre as negociações de comércio e devem existir poucas comparações mais insultuosas. Ambos foram lançados no rescaldo das crises de deslocação. A Agenda de Desenvolvimento de Doha, para citar o seu título completo, começou no rescaldo dos ataques de 11 de Setembro de 2001. O G20 começou como um agrupamento de ministros das finanças após a crise financeira asiática de 19979-1998 e tornou-se um assunto de chefes de governo após o colapso de 2008 da Lehman Brothers. Ambos eram supostos enfrentar as necessidades dos mercados emergentes na economia mundial e tinham o Brasil e a Índia como participantes do núcleo central das negociações.
Mas ambos criaram expectativas exageradas sobre o seu impacto potencial. Aqueles que, como Gordon Brown, o ex-primeiro ministro britânico, fizeram carreira exagerando o potencial de Doha para impulsionar o crescimento e diminuir a pobreza, limitaram-se a adaptar essa retórica para o G20, sugerindo que se anunciava uma nova era de cooperação internacional. Mas o que os países fizeram, reduziram a credibilidade do que eles disseram. Declarações repetidas de todos os lados de que Doha estava à beira de um acordo foram desmentidas pela procura ao mesmo tempo de acordos de comércio bilaterais, principalmente pelos EUA e a União Europeia. Do mesmo modo, o recente recurso a acções unilaterais por uma série de mercados emergentes – Brasil, Tailândia, Indonésia – para suster a valorização da moeda, demonstra uma falta de confiança que o processo multilateral pode induzir a China a aumentar a flexibilidade da taxa de câmbio.
O problema de Doha e do G20 é que eles foram lançados com uma ideia geral sobre o que eles queriam ser mas com uma visão escondida sobre o que queriam fazer e uma evidente falta de consenso sobre como lá chegar. Nenhum conseguiu colmatar as grandes diferenças de opinião, quer sobre como o comércio pode ajudar a diminuir a pobreza ou a importância da flexibilidade da taxa de câmbio para reduzir os desequilíbrios globais. Quando foi posto à prova, a espuma da retórica de cooperação esfumou-se e o que resta é um edifício muito menos impressionante. 

http://www.odiario.info/?p=1785

Inspectores tributários vão parar no dia 24

A Associação Sindical dos Profissionais de Inspecção Tributária (APIT) decidiu aderir à greve geral de 24 de Novembro, reclamando o reinício das revisão de carreiras de regime especial da DGCI e do sistema de avaliação dos trabalhadores.
«Todas as iniciativas a adoptar terão como objectivo alertar os responsáveis, administrativos e políticos, para os problemas com que a Inspecção Tributária se tem deparado, e que foram agravados pelas recentes medidas adoptadas», lê-se no comunicado, que afirma que a APIT irá «individualizar o seu protesto, através de uma série de outras acções, que em devido tempo serão apresentadas».
Os inspectores do fisco exigem o reinício do processo de revisão de carreiras de regime especial da Direcção Geral das Contribuições e Impostos e a «imediata revisão do SIADAP [Sistema Integrado de Avaliação de Desempenho da Administração Pública] na DGCI, na medida em que só uma justa avaliação contribui para a motivação dos funcionários», afirma a missiva.
A direcção da APIT critica ainda o corte salarial previsto nas remunerações, a contínua quebra do poder de compra dos trabalhadores da DGCI, o congelamento de progressões e promoções, a anunciada diminuição dos valores referentes às Ajudas de Custo e a alteração das políticas relativas à aposentação, segundo o comunicado.

http://tsf.sapo.pt/PaginaInicial/Economia/Interior.aspx?content_id=1709074

Trabalhadores das alfândegas aderem à greve geral e prolongam protesto

Os trabalhadores das alfândegas vão fazer greve entre 24 e 26 de Novembro numa altura em que está no horizonte a fusão entre a Direcção-geral das Alfândegas e a das Contribuições e Impostos.

Os trabalhadores das alfândegas vão aderir à greve geral marcada para 24 de Novembro e prosseguem o seu protesto nos dois dias seguintes por causa do seu descontentamento relativo à fusão entre a Direcção-geral das Alfândegas com a das Contribuição e Impostos.
À TSF, António Castelo, da Comissão de Trabalhadores das Alfândegas, diz não perceber esta fusão prevista no Orçamento de Estado para 2011 «sobre a qual ainda não há informação de como vai correr» a cerca de mês e meio do fim do ano.
«Continuamos sem qualquer clarificação sobre as nossas carreiras, vínculos de nomeação e inclusive sobre o sistema remuneratório, porque quando se discutir carreiras vai discutir-se o sistema remuneratório», acrescentou.
Tal como noutras greves, António Castelo prevê que o «desvio de tráfego aéreo e marítimo para outras alfândegas e portos da União Europeia e isso é um prejuízo grave para o país que o Governo tem de ser responsabilizado».

http://tsf.sapo.pt/PaginaInicial/Portugal/Interior.aspx?content_id=1709808

12/11/2010

It's Not the "Great Recession". It's the Great Bank Robbery



Global Research, November 11, 2010

In case it's not crystal clear, this isn't the "Great Recession".

It's really the Great Bank Robbery.
First, there was the threat of martial law if the $700 Billion Tarp bailout wasn't passed. Specifically, Treasury Secretary Hank Paulson warned Congress that there would be martial law unless the Tarp bailouts were approved.
As I pointed out last October:
The New York Times wrote on July 16th:
In retrospect, Congress felt bullied by Mr. Paulson last year. Many of them fervently believed they should not prop up the banks that had led us to this crisis — yet they were pushed by Mr. Paulson and Mr. Bernanke into passing the $700 billion TARP, which was then used to bail out those very banks.
***
Congressmen Brad Sherman and Paul Kanjorski and Senator James Inhofe all say that the government warned of martial law if Tarp wasn't passed:

 

Bait And Switch
Indeed, the Tarp Inspector General has said that Paulson misrepresented some fundamental aspects of Tarp.

And Paulson himself has said:
During the two weeks that Congress considered the [Tarp] legislation, market conditions worsened considerably. It was clear to me by the time the bill was signed on October 3rd that we needed to act quickly and forcefully, and that purchasing troubled assets—our initial focus—would take time to implement and would not be sufficient given the severity of the problem. In consultation with the Federal Reserve, I determined that the most timely, effective step to improve credit market conditions was to strengthen bank balance sheets quickly through direct purchases of equity in banks.
So Paulson knew "by the time the bill was signed" that it wouldn't be used for its advertised purpose - disposing of toxic assets - and would instead be used to give money directly to the big banks?
And see this and this. But at least the bailout money was used to help the economy by stabilizing the financial sector, right?
Sorry.
As I wrote in March 2009:
The bailout money is just going to line the pockets of the wealthy, instead of helping to stabilize the economy or even the companies receiving the bailouts:
  • A lot of the bailout money is going to the failing companies' shareholders
  • Indeed, a leading progressive economist says that the true purpose of the bank rescue plans is "a massive redistribution of wealth to the bank shareholders and their top executives"
  • The Treasury Department encouraged banks to use the bailout money to buy their competitors, and pushed through an amendment to the tax laws which rewards mergers in the banking industry (this has caused a lot of companies to bite off more than they can chew, destabilizing the acquiring companies)
And as the New York Times notes, "Tens of billions of [bailout] dollars have merely passed through A.I.G. to its derivatives trading partners".

***

In other words, through a little game-playing by the Fed, taxpayer money is going straight into the pockets of investors in AIG's credit default swaps and is not even really stabilizing AIG.
But at least the government is trying to help the struggling homeowner, right?
Well, PhD economists John Hussman and Dean Baker (and fund manager and financial writer Barry Ritholtz) say that the only reason the government keeps giving billions to Fannie and Freddie is that it is really a huge, ongoing, back-door bailout of the big banks.
Many also accuse Obama's foreclosure relief programs as being backdoor bailouts for the banks. (See this, this and this).
But certainly quantitative easing is helping the little guy?
Unfortunately, QE only helps the big banks and giant corporations, and the small number of investors who hold most of the stock. See this, this, this, this and this.
And now, the government has announced that it will maintain tax breaks for the wealthiest while considering slashing social security and medicare.
Warren Buffet famously said a couple of years ago:
There's class warfare, all right, but it's my class, the rich class, that's making war, and we're winning.
The proof is in the pudding: a small handful of people have ended up with a lot more loot in their safes, while everyone else has gotten a lot poorer. And, unfortunately, radical concentration of wealth is destroying both capitalism and democracy.
The government has not only failed to enforce any laws to prevent theft, but has been so busy helping the big boys carry their bags of cash that - even with the sheriff's badges - it is difficult to tell who is who.
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