À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

03/01/2009

Desigualdades: Portugal no mundo dos relatórios

Renato Miguel do Carmo e Frederico Pincho Cantante (2008)

in Observatório das Desigualdades

Memory, Inequality and Power: Palestine and the...

Edward Said, author of the groundbreaking work "Orientalism" and a professor of English and Comparative Literature at Columbia University, was one of the most prominent literary and cultural critics in the United States. His writings about the Middle East and its relationship to the West have had a major influence on both scholarship and public opinion.


[Champs] sociologie spécialisée encore et encore

Do fórum de discussão "Champs" recebi uma mensagem que transcrevo na íntegra, pela sua pertinência. Para uma melhor compreensão do seu conteúdo há que dizer que ela responde à seguinte solicitação de um outro membro do "Champs": "Quelqu'un a t-il connaissance des travaux sociologiques autour du champ de l'éducation spéciale ? Je serai intéressé par d'éventuelles discussions avec ceux qui le souhaiteraient, je ne suis qu'un apprenti, validé des acquis en plus, c'est à dire pour beaucoup d'universitaires, un étudiant pas assez formé. (c'est un peu vrai sans doute)."

"Bonjour
Avant de répondre à XXXXX,

Bonjour
En allant sur le site de l'AFS (Association Française de sociologie), les membres de la liste champs éventuellement intéressés pas la sociologie, découvriront l'indexe de tous les réseaux et groupes thématiques de recherches sociologiques fédérés par cette association, avec des noms de chercheurs de référence et des problématiques résumées. Ceci offre une bonne vue d'ensemble pour comprendre la manière dont les sociologues investissent leurs objets de recherche en France.
Toutefois, pour poursuivre ma réflexion sur le constat, selon moi "pervers", de la démultiplication des champs et des objets de recherches en sociologie, on aimerait mieux comprendre ce qui justifie - épistémologiquement parlant - le compartimentage de toutes ces thématiques de recherches propre à chaque groupe de réseaux thématiques ; et il y en a beaucoup :
_RT1 Savoirs, travail, professions_(http://www.afs-socio.fr/rt1.html)
_RT2 Migrations et productions de l'altérité_(http://www.afs-socio.fr/rt2.html)
_RT3 Normes, déviances et réactions sociales_(http://www.afs-socio.fr/rt3.html)
_RT4 Sociologie de l'éducation et de la formation_(http://www.afs-socio.fr/rt4.html)
_RT5 Classes, inégalités, fragmentations_(http://www.afs-socio.fr/rt5.html)
_RT6 Politiques sociales, protection sociale et solidarités_(http://www.afs-socio.fr/rt6.html)
_RT7 Vieillesses, vieillissement et parcours de vie_(http://www.afs-socio.fr/rt7.html)
_RT8 Sociologie du militaire : sécurité, armées et société_(http://www.afs-socio.fr/rt8.html)
_RT9 Sociologie de l'urbain et des territoires_(http://www.afs-socio.fr/rt9.html)
_RT10 Sociologie de la connaissance_(http://www.afs-socio.fr/rt10.html)
_RT11 Sociologie de la consommation_(http://www.afs-socio.fr/rt11.html)
_RT12 Sociologie économique_(http://www.afs-socio.fr/rt12.html)
_RT13 Sociologie du droit et de la justice_(http://www.afs-socio.fr/rt13.html)
_RT14 Sociologie des arts et de la culture_(http://www.afs-socio.fr/rt14.html)
_RT15 Jeunesse, Ages de vie, Générations_(http://www.afs-socio.fr/rt15.html)
_RT16 Sociologie clinique_(http://www.afs-socio.fr/rt16.html)
_RT17 Gestion politique du corps et des populations_(http://www.afs-socio.fr/rt17.html)
_GT18 Sociologie des Relations Professionnelles_(http://www.afs-socio.fr/rt18.html)
_RT19 Santé, Médecine, Maladie et Handicap_(http://www.afs-socio.fr/rt19.html)
_RT20 Méthodes_(http://www.afs-socio.fr/rt20.html)
_RT21 Mouvements sociaux_(http://www.afs-socio.fr/rt21.html)
_RT22 Parcours devie et dynamiques sociales_(http://www.afs-socio.fr/rt22.html)
_RT23 Travail, activité, technique_(http://www.afs-socio.fr/rt23.html)
_RT24 Genre, Classe, Race. Rapports sociaux et construction de l'altérité_(http://www.afs-socio.fr/rt24.html)
_RT25 Travail, organisations, emplois_(http://www.afs-socio.fr/rt25.html)
_RT26 Réseaux Sociaux_(http://www.afs-socio.fr/rt26.html)
_RT27 Sociologie des intellectuels et de l'expertise : savoirs et pouvoirs_(http://www.afs-socio.fr/rt27.html)
_RT28 Recherches en sciences sociales sur la sexualité_(http://www.afs-socio.fr/rt28.html)
_RT29 Sciences et techniques en société_(http://www.afs-socio.fr/rt29.html)
_RT30 Sociologie de la gestion_(http://www.afs-socio.fr/rt30.html)
_RT31 Sociologie du sport et des activités physiques_(http://www.afs-socio.fr/rt31.html)
_GT32 Sociologie des systèmes complexes_(http://www.afs-socio.fr/rt32.html)
_RT33 Famille, vie privée, vie publique_(http://www.afs-socio.fr/rt33.html)
_RT34 Sociologie politique_(http://www.afs-socio.fr/rt34.html)
_RT35 Sociologie de l'engagement, de la vie associative et du bénévolat_(http://www.afs-socio.fr/rt35.html)
_RT36 Théories et paradigmes sociologiques_(http://www.afs-socio.fr/rt36.html)
_RT37 Sociologie des médias_(http://www.afs-socio.fr/rt37.html)
_RT38 Sociologie de l'environnement et des risques_(http://www.afs-socio.fr/rt38.html)
_RT39 Identité - subjectivité - revendication - changement social_(http://www.afs-socio.fr/rt39.html)
_RT40 Sociologie des institutions_(http://www.afs-socio.fr/rt40.html)
_GT41 Corps, technique et société_(http://www.afs-socio.fr/rt41.html)
_RT43 Sociologie et religions_(http://www.afs-socio.fr/rt43.html)

Comment justifier l'opposition entre sociologie économique et sociologie de la consommation? Comment justifier beaucoup d'autres oppositions entre sociologie politique et le reste ? .... Ca laisse songeur... Autrefois les barrières étaient institutionnellement étanches entre certaines disciplines é pistémologiquement proches (anthropologie/sociologie) ; avec la démultiplication des axes de recherches sociologiques, on peut se demander si les oppositions institutionnelles ne se renforcent pas davantage au sein même de la discipline...

Pour XXXXX :
Je n'ai pas de tuyaux sur des travaux sociologiques sur les AVS mais XXXXX peut sans doute se tourner vers ce lien _http://www.lesocial.fr/_ (http://www.lesocial.fr/) et demander sur les forums de discussions des travailleurs sociaux quelques pistes bibliographiques. Daniel Verba, dans son bouquin consacré au Métier éducateur de jeunes enfants, s'inspire un peu des apports de Bourdieu pour faire la genèse du champ de ce secteur. Ca peut-être une source d'inspiration pour XXXXX.
ZZZZZ ZZZZZ

02/01/2009

Le monde a besoin d’alternatives et pas seulement de régulations

François Houtart

Michel Collon.info - Le 4 decembre 2008

Le 31 octobre dernier, notre ami le chanoine François Houtart a été invité à présenter ses vues sur la crise financière en cours à l'assemblée générale de l'ONU. Les dirigeants du monde capitaliste l'écouteront-ils ? Voici en tout cas le texte de son discours qu'il nous a communiqué...

Mesdames et Messieurs les Délégués, Chers Amis,

Le monde a besoin d’alternatives et pas seulement de régulations. Il ne suffit pas de réaménager un système, il s’agit de le transformer. C’est un devoir moral et pour le comprendre, adopter le point de vue des victimes permet à la fois de faire un constat et d’exprimer une conviction ; le constat que l’ensemble des crises, financière, alimentaire, énergétique, hydrique, climatique, sociale, relèvent d’une cause commune, et la conviction que nous pouvons transformer le cours de l’histoire.

Le constat

Quand 850 millions d’êtres humains vivent sous la barre de la pauvreté et que leur nombre augmente, quand chaque vingt quatre heure, des dizaines de milliers de gens meurent de faim, quand disparaissent jour après jour des ethnies, des modes de vie, des cultures, mettant en péril le patrimoine de l’humanité, quand le climat se détériore et que l’on se demande s’il vaut encore la peine de vivre à la Nouvelle Orléans, au Sahel, dans les Iles du Pacifique, en Asie centrale ou en bordure des océans, on ne peut se contenter seulement de parler de crise financière.

Déjà les conséquences sociales de cette dernière sont ressenties bien au delà des frontières de sa propre origine : chômage, chèreté de la vie, exclusion des plus pauvres, vulnérabilité des classes moyennes et allongement dans le temps de la liste des victimes. Soyons clairs, il ne s’agit pas seulement d’un accident de parcours ou d’abus commis par quelques acteurs économiques qu’il faudra sanctionner, nous sommes confrontés à une logique qui parcourt toute l’histoire économique des deux derniers siècles. De crises en régulations, de dérégulations en crises, le déroulement des faits répond toujours à la pression des taux de profit : en hausse on dérégule, en baisse on régule, mais toujours en faveur de l’accumulation du capital, elle-même définie comme le moteur de la croissance. Ce que l’on vit aujourd’hui n’est donc pas nouveau. Ce n’est pas la première crise du système financier et certains disent que ce ne sera pas la dernière.

Cependant, la bulle financière créée au cours des dernières décennies, grâce, entre autres, au développement des nouvelles technologies de l’information et des communications, a surdimensionné toutes les données du problème. L’économie est devenue de plus en plus virtuelle et les différences de revenus ont explosé. Pour accélérer les taux de profits, une architecture complexe de produits dérivés fut mise en place et la spéculation s’est installée comme un mode opératoire du système économique. Cependant, ce qui est nouveau, c’est la convergence de logique entre les dérèglements que connaît aujourd’hui la situation mondiale.

La crise alimentaire en est un exemple. L’augmentation des prix ne fut pas d’abord le fruit d’une moindre production, mais bien le résultat combiné de la diminution des stocks, de manœuvres spéculatives et de l’extension de la production d’agrocarburants. La vie des personnes humaines a donc été soumise à la prise de bénéfices. Les chiffres de la bourse de Chicago en sont l’illustration.

La crise énergétique, quant à elle, va bien au delà de l’explosion conjoncturelle des prix du pétrole. Elle marque la fin du cycle de l’énergie fossile à bon marché (pétrole et gaz) dont le maintien à un prix inférieur provoqua une utilisation inconsidérée de l’énergie, favorable à un mode de croissance accéléré, qui permit une rapide accumulation du capital à court et moyen terme. La surexploitation des ressources naturelles et la libéralisation des échanges, surtout depuis les années 1970, multiplia le transport des marchandises et encouragea les moyens de déplacement individuels, sans considération des conséquences climatiques et sociales. L’utilisation de dérivés du pétrole comme fertilisants et pesticides se généralisa dans une agriculture productiviste. Le mode de vie des classes sociales supérieures et moyennes se construisit sur le gaspillage énergétique. Dans ce domaine aussi, la valeur d’échange prit le pas sur la valeur d’usage.

Aujourd’hui, cette crise risquant de nuire gravement à l’accumulation du capital, on découvre l’urgence de trouver des solutions. Elles doivent cependant, dans une telle perspective, respecter la logique de base : maintenir le niveau des taux de profit, sans prendre en compte les externalités, c’est à dire ce qui n’entre pas dans le calcul comptable du capital et dont le coût doit être supporté par les collectivités ou les individus. C’est le cas des agrocarburants et de leurs conséquences écologiques : destruction par la monoculture, de la biodiversité, des sols et des eaux souterraines, et sociales : expulsion de millions de petits paysans qui vont peupler les bidonvilles et aggraver la pression migratoire.

La crise climatique, dont l’opinion publique mondiale n’a pas encore pris conscience de toute la gravité, est, selon les experts du GIEC (Groupe international des experts du climat) le résultat de l’activité humaine. Nicolas Stern, ancien collaborateur de la Banque mondiale, n’hésite pas à dire que “les changements climatiques sont le plus grand échec de l’histoire de l’économie de marché.” En effet, ici comme précédemment, la logique du capital ne connaît pas les “externalités”, sauf quand elles commencent à réduire les taux de profit.

L’ère néolibérale qui fit croître ces derniers, coïncide également avec une accélération des émissions de gaz à effet de serre et du réchauffement climatique. L’accroissement de l’utilisation des matières premières et celui des transports, tout comme la dérégulation des mesures de protection de la nature, augmentèrent les dévastations climatiques et diminuèrent les capacités de régénération de la nature. Si rien n’est fait dans un proche avenir, de 20 % à 30% de toutes les espèces vivantes pourraient disparaître d’ici un quart de siècle. Le niveau et l’acidité des mers augmentera dangereusement et l’on pourrait compter entre 150 et 200 millions de réfugiés climatiques dès la moitié du 21° siècle.

C’est dans ce contexte que se situe la crise sociale. Développer spectaculairement 20 % de la population mondiale, capable de consommer des biens et des services à haute valeur ajoutée, est plus intéressant pour l’accumulation privée à court et moyen terme, que répondre aux besoins de base de ceux qui n’ont qu’un pouvoir d’achat réduit ou nul. En effet, incapables de produire de la valeur ajoutée et n’ayant qu’une faible capacité de consommation, ils ne sont plus qu’une foule inutile, tout au plus susceptible d’être l’objet de politiques assistentielles. Le phénomène s’est accentué avec la prédominance du capital financier. Une fois de plus la logique de l’accumulation a prévalu sur les besoins des êtres humains.

Tout cet ensemble de dysfonctionnements débouche sur une véritable crise de civilisation caractérisée par le risque d’un épuisement de la planète et d’ une extinction du vivant, ce qui signifie une véritable crise de sens. Alors, des régulations ? Oui, si elles constituent les étapes d’une transformation radicale et permettent une sortie de crise qui ne soit pas la guerre, non, si elles ne font que prolonger une logique destructrice de la vie. Une humanité qui renonce à la raison et délaisse l’éthique, perd le droit à l’existence.

Une conviction

Certes, le langage apocalyptique n’est pas porteur d’action. Par contre, un constat de la réalité peut conduire à réagir. La recherche et la mise en œuvre d’alternatives sont possibles, mais pas sans conditions. Elles supposent d’abord une vision à long terme, l’utopie nécessaire ; ensuite des mesures concrètes échelonnées dans le temps et enfin des acteurs sociaux porteurs des projets, au sein d’un combat dont la dureté sera proportionnelle au refus du changement.

La vision de long terme peut s’articuler autour de quelques axes majeurs. En premier lieu, un usage renouvelable et rationnel des ressources naturelles, ce qui suppose une autre philosophie du rapport à la nature : non plus l’exploitation sans limite d’une matière, en l’occurrence objet de profit, mais le respect de ce qui forme la source de la vie. Les sociétés du socialisme dit réel, n’avaient guère innové dans ce domaine.

Ensuite, privilégier la valeur d’usage sur la valeur d’échange, ce qui signifie une autre définition de l’économie :non plus la production d’une valeur ajoutée, source d’accumulation privée, mais l’activité qui assure les bases de la vie, matérielle, culturelle et spirituelle de tous les êtres humains à travers le monde. Les conséquences logiques en sont considérables. A partir de ce moment, le marché sert de régulateur entre l’offre et la demande au lieu d’accroître le taux de profit d’une minorité. Le gaspillage des matières premières et de l’énergie, la destruction de la biodiversité et de l’atmosphère, sont combattus, par une prise en compte des “externalités” écologiques et sociales. Les priorités dans la production de biens et de services changent de logique.

Un troisième axe est constitué par une généralisation de la démocratie, pas seulement appliquée au secteur politique, par une démocratie participative, mais aussi au sein du système économique, dans toutes les institutions et entre les hommes et les femmes. Une conception participative de l’Etat en découle nécessairement, de même qu’une revendication des droits humains dans toutes leurs dimensions, individuelles et collectives. La subjectivité retrouve une place.

Enfin, le principe de la multiculturalité vient compléter les trois autres. Il s’agit de permettre à tous les savoirs, même traditionnels, de participer à la construction des alternatives, à toutes les philosophies et les cultures, en brisant le monopole de l’occidentalisation, à toutes les forces morales et spirituelles capables de promouvoir l’éthique nécessaire. Parmi les religions, la sagesse de l’hindouisme dans le rapport à la nature, la compassion du bouddhisme dans les relations humaines, la quête permanente de l’utopie du judaïsme, la soif de justice dans le courant prophétique de l’islam, les forces émancipatrices d’une théologie de la libération dans le christianisme, le respect des sources de la vie dans le concept de la terre-mère des peuples autochtones de l’Amérique latine, le sens de la solidarité exprimé dans les religions de l’Afrique, sont des apports potentiels importants, dans le cadre évidemment d’une tolérance mutuelle garantie par l’impartialité de la société politique.

Utopies que tout cela ! Mais le monde a besoin d’utopies, à condition qu’elles se traduisent dans la pratique. Chacun des principes évoqués est susceptible d’applications concrètes, qui ont déjà fait l’objet de propositions de la part de nombreux mouvements sociaux et d’organisations politiques. Le nouveau rapport à la nature signifie, entre autres, la récupération par les Etats de la souveraineté sur les ressources naturelles et leur non appropriation privée ; l’arrêt des monocultures et la remise en valeur de l’agriculture paysanne, la ratification, l’approfondissement des mesures de Kyoto et de Bali sur le climat

Privilégier la valeur d’usage entraine la non-marchandisation des éléments indispensables à la vie : les semences, l’eau, la santé, l’éducation ; le rétablissement des services publics ; l’abolition des paradis fiscaux ; la suppression du secret bancaire ; l’annulation des dettes odieuses des Etats du Sud ; l’établissement d’alliances régionales, sur base non de compétitivité, mais de complémentarité et de solidarité ; la création de monnaies régionales, l’établissement de multipolarités et bien d’autres mesures encore. La crise financière constitue l’occasion unique de mettre ces mesures en application.

Démocratiser les sociétés passe par l’organisation de la participation locale, y compris dans la gestion de matières économiques et va jusqu’à la réforme des Nations unies. La multiculturalité s’exprime par l’abolition des brevets sur le savoir, par la libération de la science de l’emprise des pouvoirs économiques, par la suppression des monopoles de l’information, par l’établissement de la liberté religieuse.

Mais qui sera porteur de ce projet ? Il est vrai que le génie du capitalisme est de transformer ses propres contradictions en opportunités. How global warming can make you wealthy ?, (Comment le réchauffement terrestre peut vous enrichir ?) lisait-on dans une publicité de US Today du début 2007. Le capitalisme pourra-t-il aller jusqu’à renoncer à ses propres principes ? Évidemment non. Seul un nouveau rapport de pouvoir y parviendra, ce qui n’exclut pas le ralliement de certains acteurs économiques contemporains. Mais une chose est claire : le nouvel acteur historique porteur des projets alternatifs est aujourd’hui pluriel. Ce sont les ouvriers, les paysans sans terre, les peuples indigènes, les femmes premières victimes des privatisations, les pauvres des villes, les militants écologistes, les migrants, les intellectuels liés aux mouvements sociaux. Leur conscience d’acteur collectif commence à émerger. La convergence de leurs organisations en est seulement à ses débuts et manque encore souvent de relais politiques. Certains Etats, notamment en Amérique latine, ont déjà créé des conditions pour que les alternatives voient le jour. La durée et l’intensité des luttes de ces acteurs sociaux dépendront de la rigidité du système en place et de l’intransigeance de ses protagonistes.

Offrez-leur donc au sein de l’Organisation des Nations unies un espace pour qu’ils puissent s’exprimer et présenter leurs alternatives. Ce sera votre contribution au renversement du cours de l’histoire, indispensable pour que le genre humain retrouve un espace de vie et puisse ainsi reconstruire l’espérance.

Assemblée Générale des Nations Unies

in Mondialisation.ca - www.mondialisation.ca/index.php?context=viewArticle&code=HOU20081204&articleId=11289

"The Nutcracker" presented by the David Taylor Dance Theatre

Denver's David Taylor Dance Theatre, which recently celebrated its 25th anniversary, presents its charming version of the family classic, "The Nutcracker," each holiday season in Denver and on tour to communities throughout the Rocky Mountain States and the Midwest. This lovely classical ballet has been delighting audiences since its premiere in 1985. This video is the full-length production, recorded in December, 2005. Denver's Rocky Mountain News called David Taylor's production "a memorable 'Nutcracker' that captivates the eye. Satisfying, daring, and fun!" The company has presented "The Nutcracker" in association with the Casper, Grand Junction, and Billings Symphonies, Fort Collins Symphony, and the Boulder Philharmonic. In addition to "Nutcracker," DTDT tours David Taylor's "Rainforest," and next season, Septime Webre's "Where the Wild Things Are" based on Maurice Sendak's beloved, illustrated book.

Hiérarchie des spécialités (para)médicales et marginalisation des vieux. Les effets de relégation de l’« humanisation » des maisons de retraite

Clément Bastien, Olivia Rick

"L’« empathie », l’« écoute », la « relation d’aide » constituent les leitmotivs volontaristes et performatifs d’un renouvellement des principes de prise en charge de la vieillesse en maison de retraite (et, à des degrés divers, dans les différents services de gériatrie). L’article vise à montrer que cette insistance même sur les caractéristiques relationnelles de la pratique de soin en gériatrie concourt en fait à (maintenir) son déclassement dans le champ médical, ce pour deux raisons au moins : d’abord, parce que la légitimité des différents services médicaux est très largement fonction de leur degré de technicité ; ensuite, parce que, loin de se constituer en spécialité autonome, articulée autour d’un savoir positif, la gériatrie se réduit souvent à des prescriptions désarmées appelant à l’attention humaine. Produisant in fine un effet de relégation, l’« humanisation » des maisons de retraite contient en fait les conditions de sa propre impossibilité."

in Clément Bastien Olivia Rick, "Hiérarchie des spécialités (para)médicales et marginalisation des vieux. Les effets de relégation de l’« humanisation » des maisons de retraite", TRANSEO, Numéro 01 - Janvier 2009, URL: http://www.transeo-review.eu/Hierarchie-des-specialites-para.html, Date de mise en ligne: 25 novembre 2008, Date de consultation: 2 janvier 2009

Analyse théorique et historique de la capitalisation de l’éducation

Billot Sylvain

MI5_Eco_Billot.doc

Le Contrat Social des marchandises et la constitution marxienne de la monnaie

Etienne BALIBAR

M15_philo_capital_balibar.doc

L’anthropologie entre engagement et distanciation - Essai de sociologie des recherches en sciences sociales sur le sida en Afrique

Didier Fassin

Construire l’ennemi

Mona Chollet

in Périphéries

L'Antisémitisme et l'hygiène raciale, une relation complexe

in DeconstruireBabylone

A direita radical na Universidade de Coimbra (1945-1974)

Riccardo Marchi - Investigador de pós-doutoramento no Instituto de Ciências Sociais, bolseiro da Fundação para a Ciência e a Tecnologia.

MARCHI, Riccardo. A direita radical na Universidade de Coimbra (1945-1974). Anál. Social. [online]. jul. 2008, no.188 [citado 02 Janeiro 2009], p.551-576. Disponível na World Wide Web: . ISSN 0003-2573.

Ao serviço do líder: as campanhas eleitorais do Partido Socialista

Marco Lisi - Instituto de Ciências Sociais da Universidade de Lisboa.

LISI, Marco. Ao serviço do líder: as campanhas eleitorais do Partido Socialista. Anál. Social. [online]. jul. 2008, no.188 [citado 02 Janeiro 2009], p.505-529. Disponível na World Wide Web: . ISSN 0003-2573.

The New Administration's First 100 Days (EUA)

The New Administration's First 100 Days: So Much to Do - What to Do First?

UC Berkeley Goldman School of Public Policy

Recorded December 3, 2008

The Richard & Rhoda Goldman School of Public Policy ('GSPP'), founded at the University of California, Berkeley in 1969, is one of the nations first graduate programs of its kind. Today it is ranked among the very top policy programs in the country and is recognized nationally and internationally as a source of incomparably qualified professionals in the field.

01/01/2009

Le classement par corps. Les écarts au corps scolaire comme indice de “déviance” scolaire

Millet (Mathias), Thin (Daniel)

"Partant d'enquêtes sur les difficultés de scolarité de collégiens de milieux populaires, cet article montre que le corps, à travers les postures corporelles scolairement non-conformes des élèves, est constitué en indices institutionnels de « déviance scolaire » et d'inadaptation. Devenant le lieu d'inscription d'une « anormalité d'école », le corps des élèves non seulement signe, pour l'institution, l'existence de « troubles » plus profonds, mais est lu comme le symptôme de « désordres intérieurs » révélant une « enfance en danger ». En outre, la perception de ces corps comme indociles et inenseignables débouche sur le repérage et la catégorisation institutionnels de postures corporelles comme postures « irrégulières », s'étendant à partir du terrain scolaire au plan judiciaro-éducatif. Les postures corporelles des collégiens à l'école servent ainsi la prévention de ce qui est perçu comme un risque de désordres ultérieurs, scolaires ou extra-scolaires."

in Sociétés et jeunesses en difficulté, n° 3, mars 2007

Journée d’étude - "Le militantisme hospitalier"

Sous la direction de Christian Chevandier (Université de PARIS I-Panthéon-Sorbonne. CNRS. Centre D’histoire sociale du XXe siècle.)

collhosp.pdf

Il était une fois le corps… la construction biologique du corps dans les encyclopédies pour enfants

Christine Détrez

SOCO_059_0161.pdf

"S'il est acquis, grâce à la sociologie, l'ethnologie ou l'histoire, que le corps est un construit social, les travaux actuels sur la distinction entre sexe et genre nous invitent à le penser comme un construit biologique. L'étude des encyclopédies destinées à la jeunesse, et censées expliquer « scientifiquementnbsp;» le corps humain, est ainsi un exemple flagrant de naturalisation des qualités socialement et symboliquement imputées aux hommes et aux femmes. La différence des sexes et la différenciation des rôles se trouvent, par l'explication biologique diffusée auprès des enfants, justifiées et fondées en nature. C'est à la fois par la distribution entre garçon et fille des organes décrits, mais également par le biais du langage et des métaphores employés que s'invente le naturel, et que s'effectue, sous couvert scientifique, une véritable inculcation de normes sociales."

in Sociétés contemporaines, Ecole publique/école privée : des frontières poreuses, n° 59/60, 2006.

31/12/2008

Carl Orff - “CARMINA BURANA” – Live Concert UC Davice

Para celebrar o novo ano

30/12/2008

"O grande ditador" e "Os tempos modernos" de Charlie Chaplin - Dois extraordinários filmes intemporais!

"O grande ditador"


"Os tempos modernos"

29/12/2008

La crisis, el neoliberalismo y el capitalismo

Emir Sader - miembro del Consejo Editorial de SINPERMISO

Se pueden elegir a quienes se quiera como personajes de 2008 y 2009. Este año y el próximo estarán envueltos por el escenario económico. No se trata, en este caso, de referirse a Barack Obama y la crisis; sin embargo, ésta sí pasa por ver cómo Obama reacciona frente a ella: a tal punto lo determina y condiciona todo.

La crisis que comenzó como una convulsión financiera más, de esas acumuladas por las formas precarias de reaccionar ante las burbujas especulativas de situaciones anteriores, después se extendió a la estructura productiva, lo que ha generado un proceso recesivo en el conjunto de la economía, lo que, en la era de la globalización, la universalizó. De crisis financiera pasó a recesión general; de circunscrita a lo estadunidense, se tornó global.

¿Qué hacer?: el diagnóstico y los remedios reflejan la ideología de cada uno.

Una primera línea divisoria entre esas reacciones se traza entre aquellos que quieren soluciones epidérmicas, solamente con apoyos a empresas en dificultades –mientras superan el mal momento y restablecen los mecanismos mercantiles impuestos por los liberales al conjunto de la economía–, y los que pretenden disminuir sus efectos profundos, imponiendo resortes regulatorios, de reactivación económica que apunten hacia los mecanismo profundos que generaron la situación: la anarquía de la competencia mercantil capitalista.

En un segundo plano está la división entre los que únicamente aspiran a normar ciertos aspectos de la crisis –los más salvajes del mercado– y quienes quieren salvaguardar los intereses de las grandes mayorías de la población, protegiendo sobre todo el nivel de empleo, penalizando a las empresas que más directamente promovieron y se involucraron en fraudes especulativos.

Creemos que no basta con aplicar medidas defensivas como éstas, aun cuando busquen garantizar niveles de empleo como contrapartida a los apoyos financieros gubernamentales. Lo anterior porque anticipan que estas crisis se repetirán. En primer lugar porque son la expresión más clara de los resultados de la desregulación económica, característica típica del neoliberalismo. Ella permitió que se diese una gigantesca transferencia de capitales del sector productivo al especulativo, al mismo tiempo que garantizó la libre circulación y la liquidez total del capital financiero, sin regulación y prácticamente sin fiscalización. Y esto volverá a repetirse, como se dio a lo largo de toda la década pasada y ahora ataca el centro del sistema.

Es necesario imponer un modelo abiertamente antineoliberal que reglamente la circulación del capital financiero, que centralice el mercado de cambios, que penalice con altas tasas las inversiones especulativas, que someta en los hechos y directamente los bancos centrales a los gobiernos, que priorice lo social sobre la dictadura de la economía y que promueva centralmente el mercado interno de consumo de masas, entre otras medidas. Es decir, que se comprometa estratégicamente con el desarrollo económico y social como meta de los gobiernos.

Por eso la lógica de la crisis reiterada no es sólo del neoliberalismo y remite a un mecanismo mucho más profundo y perenne, al proceso mismo de acumulación de capital, que tiene algunas de sus características más acentuadas en la presente etapa. El capitalismo desarrolla –así lo reconoce el Manifiesto Comunista– como ninguna otra sociedad las fuerzas productivas, pero, al mismo tiempo, no genera los mecanismos de consumo para esa producción ampliada. Sus crisis son siempre entre producción –en cuya multiplicación está comprometido para poder recuperar en cantidad lo que pierde en cada producto, al elevar el gasto en capital constante y disminuir relativamente el capital variable, vinculado a la plusvalía– y consumo, que pueden ser llamadas crisis de sobreproducción o de subconsumo. Siempre generan excedente de capital que en el neoliberalismo se dirigió exponencialmente hacia el sector financiero y de especulación.

Las crisis, sean éstas de ciclos cortos o considerados largos, de expansivos a recesivos y viceversa, son partes inherentes del capitalismo. En la etapa neoliberal conllevan un componente financiero que las desata y se extienden al proceso productivo, de acuerdo con la magnitud que tengan, tal como lo observamos en la actualidad. La superación de la misma sólo se puede dar a partir de políticas anticapitalistas, de socialización de la producción, de planeación democrática de la economía, de capacidad de decisión a los trabajadores para escoger los destinos económicos a que se sujetarán, que sufren hoy como víctimas del capitalismo, donde el poder radica en los detentadores del capital.

28/12/2008

La vocation et le métier de philosophe

Louis Pinto

Conférence donnée le 7 décembre 2007 par Louis Pinto sur Second Life.

Première partie
Durée : 13′, taille : 3 Mo


Conférence donnée le 7 décembre 2007 par Louis Pinto sur Second Life.

Deuxième partie
Durée : 19′, taille : 4 Mo


Conférence donnée le 7 décembre 2007 par Louis Pinto sur Second Life.

Première partie
Durée : 31′, taille : 7 Mo

L'inconscient d'école

Pierre Bourdieu

L'inconscient d'école

in Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 135, décembre 2000

Harvard et le critère du mérite

Jérôme Karabel

Harvard et le critère du mérite

in Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 135, décembre 2000

L'inconscient scolaire des philosophes

Louis Pinto

L'inconscient scolaire des philosophes

in Actes de la recherche en sciences sociales. Vol. 135, décembre 2000
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