À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

06/03/2010

La Playlist d'Hugo Cassavetti: Posthume sur mesure






DISCRIMINAÇÃO DAS MULHERES EM PORTUGAL DEU EM 2009 ÀS EMPRESAS UM LUCRO EXTRAORDINÁRIO SUPERIOR A 5.500 MILHÕES EUROS

Eugénio Rosa

Muito brevemente comemora-se o 8 de Março de 2010. É altura apropriada para fazer um balanço da situação da mulher na economia e na sociedade portuguesa. É este o nosso contributo.
Em 2009, a população activa feminina com um nível de escolaridade até ao ensino básico representava 29,7% da população activa total, enquanto a masculina 38,1% da população activa. E a percentagem de mulheres com ensino secundário e superior representava 17,4% da população activa total, enquanto os homens com idêntica escolaridade constituíam 14,7% da população activa total. Idêntica situação se verificava em relação à população empregada. Em 2009, a população empregada feminina com um nível de escolaridade até ao ensino básico era 29,3% da população empregada total, enquanto a masculina correspondia a 38,1% da população empregada total. E as mulheres com ensino secundário e superior representavam 17,6% da população empregada total, e os homens apenas 15% da população empregada. - DISCRIMINAÇÃO DAS MULHERES EM PORTUGAL DEU EM 2009 ÀS EMPRESAS UM LUCRO EXTRAORDINÁRIO SUPERIOR A 5.500 MILHÕES EUROS

http://www.eugeniorosa.com/default.aspx?Page=1050

Mobilidade como foco das tecnologias de vigilância

Marta Mourão Kanashiro - Rev. bras. Ci. Soc. [online]. 2009, vol.24, n.71, pp. 41-54. ISSN 0102-6909.

pdf in portuguese

http://www.scielo.br/scielo.php?script=sci_issuetoc&pid=0102-690920090003&lng=en&nrm=iso

Atlas de las Desigualdades Educativas en América Latina

El SITEAL presenta el Atlas de las desigualdades educativas en América Latina, concebido como un informe interactivo. A través de textos y mapas propone un análisis comprensivo de la dimensión geográfica de las desigualdades educativas en América Latina. Cada capítulo tiene la forma de un relato en el que se busca dar respuesta a interrogantes relevantes en el debate sobre la situación educativa de la región.

El Atlas de las Desigualdades Educativas en América Latina, desarrollado en el marco del proyecto SITEAL (IIPE UNESCO / OEI), se concibe como un informe visual interactivo que, a través de textos y mapas, propone un análisis comprensivo de la dimensión geográfica de las desigualdades educativas en América Latina.

Esta iniciativa invita a analizar las disposiciones territoriales de los fenómenos sociales y educativos en la región. En el momento de encuentro entre el estudiante y el docente están relacionándose también una familia y una escuela, en un contexto social y geográfico específico. Aquí se busca precisamente enfatizar en esta aproximación espacial a los procesos educativos.

Propósitos del Atlas

El Atlas de las desigualdades educativas en América Latina es una invitación a analizar las disposiciones territoriales de los fenómenos sociales y educativos en la región. En el momento de encuentro entre el estudiante y el docente están relacionándose también una familia y una escuela, en un contexto social y geográfico específico. Aquí se busca precisamente enfatizar en esta aproximación espacial a los procesos educativos.

Este Atlas de las desigualdades educativas se concibe como un informe visual interactivo, que a través de textos y mapas propone un análisis comprensivo de la dimensión geográfica de las desigualdades educativas en América Latina. Cada capítulo tiene la forma de un relato en el que se busca dar respuesta a interrogantes relevantes en el debate sobre la situación educativa de la región.

Acceder a Atlas

http://www.oei.es/atlassiteal.php

“A propos de la constitution d’une ‘sociologie allemande’. Théorie et empirisme dans la détection de l’ennemi du peuple”

Otthein Rammstedt

“A propos de la constitution d’une ‘sociologie allemande’. Théorie et empirisme dans la détection de l’ennemi du peuple”

http://www.regards-sociologiques.com/sommaires/rs5

Quelle est la différence entre inégalité sociale et discrimination ?

Une inégalité sociale correspond à une différence de situation des individus en raison des ressources qu’ils détiennent (éducation, revenus, capital social, etc.) ou de pratiques (santé, logement, situation d’emploi, etc.) qui peuvent être classées hiérarchiquement.

Une discrimination est une différence de traitement fondée sur un critère illégitime et donc prohibé (âge, sexe, handicap, etc.). Les discriminations produisent des inégalités, mais les inégalités ne sont pas uniquement la conséquence de discriminations.

En pratique, il est souvent difficile de démêler ce qui relève de la discrimination entre des individus du fait de certaines de leurs caractéristiques et ce qui relève des inégalités entre leurs milieux sociaux d’origine. Par exemple, si les étrangers sont plus souvent au chômage que les Français, cela tient d’une part à une discrimination à l’embauche mais aussi à une inégalité de niveau de qualification ; le taux de chômage est plus élevé pour les peu diplômés. Les deux effets se cumulent. De même, les femmes sont en moyenne moins payées que les hommes car elles subissent des discriminations, mais aussi parce qu’elles s’orientent vers des filières moins rémunératrices, qu’elles exercent plus souvent en temps partiel, et que le poids des tâches domestiques et familiales freine leur carrière.

On a longtemps mis en avant les inégalités sociales et sous-estimé les discriminations. Aujourd’hui, c’est l’inverse : la lutte contre les discriminations a volé la vedette à la lutte contre les inégalités, souvent au nom de la "diversité". L’accent mis sur les discriminations a tendance à masquer les mécanismes sociaux qui produisent les inégalités.

L’identification de quelques coupables de discriminations ne doit pas cacher le problème plus général des inégalités sociales, dont la responsabilité incombe à l’ensemble de la société. Au nom de la "flexibilité", la "diversité" s’accommode par exemple très bien de la précarité dans les entreprises qui pénalise les femmes et les personnes d’origine étrangère, premières victimes des discriminations. Le discours public officiel en matière de lutte contre les discriminations n’empêche pas d’interdire des millions d’emplois aux étrangers qui ne viennent pas de l’Union européenne.

Le défi de nos sociétés est de lutter à la fois contre les discriminations et les inégalités sociales, avec les outils du droit contre les discriminations, et des politiques économiques et sociales contre les inégalités.

http://www.inegalites.fr/spip.php?article779

Qu’est-ce que l’équité ?

On utilise souvent ce concept à la place de celui d’égalité. Pourtant ce n’est pas exactement la même chose.

Mais qu’est-ce que c’est que l’équité au juste ? On utilise souvent ce concept (ou celui d’égalité des chances, ce qui revient à peu près au même) à la place de celui d’égalité. Pourtant ce n’est pas exactement la même chose.

L’équité, c’est l’idée de l’égalité "juste" (voir notre article "existe-t-il des inégalités justes ?"). L’égalité tout court pose en effet un problème dans une société qui n’est pas une société d’abondance. L’idée que le mérite individuel, l’effort ou le travail doivent être récompensés est largement acceptée. Personne ne revendique les mêmes salaires pour tous.

Bref : ce qui est juste, c’est que tout le monde ait les mêmes "chances" dans la vie, pas que tout le monde arrive au même résultat.

Comme monsieur Jourdain fait de la prose sans le savoir, nous acceptons l’idée d’équité sans trop nous poser de questions. Pourtant, en pratique, cette équité n’est vraiment pas facile à atteindre :

- Il faut que chacun soit placé sur la même ligne de départ. Si certains partent avec de l’avance, le jeu n’est pas équitable.

- Pendant "l’effort", il faut aussi que chacun dispose des mêmes atouts. La compétition ne doit pas être biaisée.

- On peut accepter le principe de l’équité, mais alors nous ne sommes pas avancés pour ce qui est de l’ampleur des inégalités "justes". Combien d’années de Smic un PDG peut-il gagner avant que cela devienne "injuste", dix ans, un siècle, un millénaire ? Est-il "équitable" qu’une personne qui aide des personnes âgées toute la journée touche dix fois moins qu’un cadre d’entreprise ?

- L’effort individuel est rarement mesurable : la plupart des rétributions récompensent des efforts réalisés par une communauté (une équipe de travail, un groupe, etc.).

L’équité, comme le dit le sociologue François Dubet est une « fiction nécessaire ». Expliquons-nous : on en a besoin certes, car l’effort, le mérite, le travail, sont de meilleurs critères que le milieu de naissance ou la caste.

Mais il s’agit bien d’une fiction : en pratique, les inégalités résultent d’un compromis, d’une lutte de pouvoir entre les membres d’une même société. La mise en avant à outrance de la notion d’« équité » sert parfois à masquer une plus grande tolérance aux inégalités tout court...

http://www.inegalites.fr/spip.php?article65&id_mot=

CGTP diz que será um erro reduzir salários

O secretário-geral da CGTP considerou, esta sexta-feira, que será um erro se o Governo optar por reduzir salários nas medidas a incluir no Programa de Estabilidade e Crescimento (PEC).

«Há muita coisa onde é possível e é necessário reduzir despesas», defendeu Carvalho da Silva, frisando que «os salários não têm apenas uma função social», nem são só um «custo».

Para o sindicalista, «em Portugal está-se quase a querer convencer que o salário é uma espécie de subsidio de subsistência, quando o salário é um valor que resulta da riqueza produzida pelo trabalho».

«É preciso repor isto e repor uma outra função ao salário que é a dinamização da economia», acrescentou.

http://tsf.sapo.pt/PaginaInicial/Economia/Interior.aspx?content_id=1512118

Atenas continua em “guerra”

A sede da imprensa nacional grega foi, este sábado, ocupada por várias dezenas de funcionários.

É uma reacção às medidas de austeridade aprovadas, na sexta-feira, pelo Governo grego.

Dezenas de funcionários do Ministério do Interior, na Grécia, colocaram faixas com as palavras «Ocupação» e «Isto chega» na fachada do edifício da imprensa nacional e tomaram conta do espaço.

Esta ocupação tem como objectivo impedir a impressão e a publicação oficial da lei sobre as medidas de austeridade que passam pela redução de salários, pelo congelamento das pensões e pelo aumento dos impostos.

O edifício da Impensa Nacional está fechado durante o fim-de-semana, mas a polícia, citada pela France Presse, diz que os ocupantes tencionam ficar no local até segunda-feira.

O plano de austeridade mereceu já uma forte oposição dos grandes sindicatos gregos que apelaram a uma greve geral na próxima quinta-feira, a segunda em duas semanas.

Em busca de apoios, o presidente grego prepara-se para visitar a França. Nicolas Sarkozy já fez saber que Paris está pronto para ajudar se houver um agravamento da situação grega.

http://tsf.sapo.pt/PaginaInicial/Internacional/Interior.aspx?content_id=1512734

Concierto de Joan Manuel Serrat en Barcelona año 1974





"A Massive, Toxicological Experiment with Our Children": The Autism - Environment Link

Steven Higgs

One of the nation's leading voices on children's environmental health has called for focused and expanded research into the cause-effect relation between industrial chemicals and autism.

"Long and tragic experience that began with studies of lead and methylmercury has documented that toxic chemicals can damage the developing human brain to produce a spectrum of neurodevelopmental disorders," Dr. Philip Landrigan from the Mount Sinai School of Medicine wrote in a Jan. 16, 2010, article in the medical journal Current Opinion in Pediatrics.

Today's children, he noted, "are at risk of exposure to 3,000 synthetic chemicals produced in quantities of more than 1 million pounds per year, termed high-production-volume (HPV) chemicals. HPV chemicals are found in a wide array of consumer goods, cosmetics, medications, motor fuels and building materials."

Eight of those 3,000 have been "implicated" in the development of "neurodevelopmental disabilities," Landrigan wrote. And a recent review of the world's literature identified roughly 200 industrial chemicals that have been documented to be neurotoxic in adult humans.

"These are primarily industrial chemicals -- metals, solvents and pesticides -- and nearly half are HPV materials," Landrigan wrote in the paper titled What causes autism? Exploring the environmental contribution. "This search also produced a second list of approximately 1,000 chemicals that have not been examined in humans but that are neurotoxic in experimental models."

The short list of eight identified as human developmental neurotoxicants -- lead, methylmercury, polychlorinated biphenyls (PCBs), arsenic, manganese, organophosphate insecticides, DDT and ethyl alcohol -- "may be only the currently visible tip of a potentially much larger problem," he wrote.

***

Landrigan is the long-time head of the Children's Environmental Health Center at Mount Sinai in New York City. The Harvard-educated pediatrician and professor specializes in the study of industrial toxins and their impacts on human health. His work in the field dates to the 1970s.

Journalist Bill Moyers introduced him on a May 10, 2002, edition of PBS's NOW: "Dr. Phil Landrigan is a renowned expert on environmental health and pediatrics who has worked to translate science into public policy and introduce children's environmental health into mainstream medical education," Moyers said.

Landrigan has long characterized the release of industrial chemicals into the environment as a "massive, toxicological experiment, with our children and our children's children as the experimental subjects."

In his latest article, Landrigan narrows his focus to one possible outcome from that experiment -- the worldwide epidemic of autism spectrum disorders (ASDs). Diagnostically, ASDs include Autistic Disorder, Asperger's Disorder and Pervasive Development Disability-Not Otherwise Specified (PDD-NOS).

"Given current understanding of the great vulnerability of the developing brain to toxic chemicals, likelihood is high that many of the materials ... have potential to cause injury to the developing brain and to produce neurodevelopmental disorders, possibly autism among them," he wrote.

One hypothesis Landrigan suggests would explore genetic predisposition for autism induced from exposure to individual or combinations of toxic chemicals. "Variation in the interplay between different environmental exposures and inherited vulnerabilities may account for the observed heterogeneity in the autism phenotype," he wrote.

A genetic component to autism has long been accepted among autism researchers. But for the moment, at least, genetic factors are thought to account for only 7 to 8 percent of autism cases, Landrigan wrote. "This fraction will likely increase as genetic research advances and additional genetic causes are discovered."
A purely genetic explanation, however, doesn't explain "certain clinical and epidemiological aspects of autism," he continued. "... This situation therefore raises the possibility that environmental exposures could also play a role in causation of autism."

***

The article lends support to the argument that developing children are not little adults when it comes to toxic exposures, that, in fact, children and fetuses are uniquely vulnerable.

"The developing human brain is understood today to be exquisitely susceptible to injury caused by toxic chemicals in the environment," Landrigan wrote. "This vulnerability is greatest during embryonic and fetal life, and may be especially great in the first trimester of pregnancy. There exist windows of susceptibility in early development that have no counterpart in the mature brain."

And pregnant women and developing children are under constant assault from HPVs and other toxins, he warned: "They are routinely detected in air, food and drinking water. Measurable quantities of several hundred HPV chemicals are found in the blood and urine of nearly all Americans, as well as in human breast milk and the cord blood of newborn infants."

And little is known about their potential effects. "Fewer than 20 percent of HPV chemicals have been tested for potential to cause neurodevelopmental toxicity," Landrigan said.

***

Some clinical and epidemiological studies have already linked autism with specific environmental exposures, producing what Landrigan called "strongly positive, 'proof-of-concept' evidence." He discussed five: Thalidomide, Misoprostol, valproic acid, prenatal rubella infection and chlorpyrifos.

Chlorpyrifos, for example, is an insecticide that was widely used to control insects in schools and homes in the United States until a few years ago, Landrigan said. It is still used extensively in agriculture.

An organophosphate, chlorpyrifos was recognized as a developmental neurotoxicant in experimental studies published in 2001, Landrigan said. Perinatal exposure of newborn rodents to low doses of it correlated to reduced numbers of neurons, decreases in intelligence and persistent alterations of behavior.
Assessments of infants exposed in utero to chlorpyrifos have shown a variety of reactions. Between 24 and 36 months, they showed significant developmental delays, cognitive deficits and increased risk for attention deficit-hyperactivity disorder, or ADHD.

"Most recently these studies have found, on the basis of maternal report, an increased incidence of PDD-NOS," Landrigan noted.

In chlorpyrifos and each of the other four proof-of-concept examples, environmental exposures relevant to autism appear to have occurred prenatally, early in the first trimester of pregnancy, he continued.

"These findings have substantial implications for understanding the environmental contribution to causation of autism and for the design of research that seeks to discover these causes," he wrote.

***

Landrigan proposed a shift in autism strategy from genetic to environmental and, presumably, preventable causes of autism. He called the potential for breakthrough high.

"There is substantial imbalance between the extensive and highly sophisticated information on the genetics of autism and the scarcity of investigation into potential environmental causes," he wrote in his conclusion. "This situation raises the possibility that unsought environmental exposures contribute to causation of autism.

"To discover the undiscovered environmental causes of autism, an interdisciplinary autism discovery strategy is proposed that combines toxicological screening, neurobiological research and prospective epidemiological study. Likelihood is high that this strategy will identify new environmental causes of autism, causes that can in theory be prevented."

http://www.counterpunch.org/higgs03042010.html

Género y canción infantil

Anna María Fernández Poncela - Profesora-Investigadora del Departamento de Política y Cultura, UAM-Xochimilco - Política y Cultura - No. 26, Otoño 2006

[Texto completo (634 KB)]

http://polcul.xoc.uam.mx/tabla_contenido.php

La utopía liberal de Vargas Llosa

Fabiola Escárzaga Nicté - Departamento de Política y Cultura, Universidad
Autónoma Metropolitana, Unidad Xochimilco, México. - Política y Cultura - No. 17, Primavera 2002

[Texto completo (96 KB)]

http://polcul.xoc.uam.mx/tabla_contenido.php

Think-tanks take oil money and use it to fund climate deniers

ExxonMobil cash supported concerted campaign to undermine case for man-made warming

Jonathan Owen and Paul Bignell

An orchestrated campaign is being waged against climate change science to undermine public acceptance of man-made global warming, environment experts claimed last night.

The attack against scientists supportive of the idea of man-made climate change has grown in ferocity since the leak of thousands of documents on the subject from the University of East Anglia (UEA) on the eve of the Copenhagen climate summit last December.

Free-market, anti-climate change think-tanks such as the Atlas Economic Research Foundation in the US and the International Policy Network in the UK have received grants totalling hundreds of thousands of pounds from the multinational energy company ExxonMobil. Both organisations have funded international seminars pulling together climate change deniers from across the globe.

Many of these critics have broadcast material from the leaked UEA emails to undermine climate change predictions and to highlight errors in claims that the Himalayan glaciers could disappear by 2035. Professor Phil Jones, who has temporarily stood down as director of UEA's climactic research unit, is reported in today's Sunday Times to have "several times" considered suicide. He also drew parallels between his case and that of Dr David Kelly, found dead in the wake of the row over the alleged "sexing up" of intelligence in the run-up to the invasion of Iraq. Professor Jones said he was taking sleeping pills and beta-blockers and had received two death threats in the past week alone.

Climate sceptic bloggers broadcast stories last week casting doubts on scientific data predicting dramatic loss of the Amazon rainforest. All three stories, picked up by mainstream media, questioned the credibility of the International Panel on Climate Change (IPCC) and the way it does its work. A new attack on climate science, already dubbed "Seagate" by sceptics, relating to claims that more than half the Netherlands is in danger of being submerged under rising sea levels, is likely to be at the centre of the newest skirmish in coming weeks.

The controversies have shaken the IPCC, whose chairman, Dr Rajendra Pachauri, was subjected to a series of personal attacks on his reputation and lifestyle last week. A poll this weekend confirmed that public confidence in the climate change consensus has been shaken: one in four Britons – 25 per cent – now say they do not believe in global warming; previously this figure stood at 15 per cent.

Professor Bob Watson, the chief scientific adviser to the Department for Environment, Food and Rural Affairs (Defra) and former chairman of the IPCC, said yesterday that the backlash is the result of a campaign: "It does appear that there's a concerted effort by a number of sceptics to undermine the credibility of the evidence behind human-induced climate change." He added: "I am sure there are some sceptics who may well be funded by the private sector to try to cast uncertainty."

A complicated web of relationships revolves around a number of right-wing think-tanks around the world that dispute the threats of climate change. ExxonMobil is a key player behind the scenes, having donated hundreds of thousands of dollars in the past few years to climate change sceptics. The Atlas Foundation, created by the late Sir Anthony Fisher (founder of the Institute of Economic Affairs), received more than $100,000 in 2008 from ExxonMobil, according to the oil company's reports.

Atlas has supported more than 30 other foreign think-tanks that espouse climate change scepticism, and co-sponsored a meeting of the world's leading climate sceptics in New York last March. Called "Global Warming: Was It Ever Really a Crisis?", it was organised by the Heartland Institute – a group that described the event as "the world's largest-ever gathering of global warming sceptics". The organisation is another right-wing think-tank to have benefited from funding given by ExxonMobil in recent years.

A large British contingent was present at the event, with speakers including Dr Benny Peiser, from Lord Lawson's climate sceptic think-tank, the Global Warming Policy Foundation (GWPF); the botanist David Bellamy; Julian Morris and Kendra Okonski from the London-based International Policy Network; the weather forecaster Piers Corbyn; Christopher Monckton, a former policy adviser to Margaret Thatcher; and Professor David Henderson, a member of GWPF's advisory council. Speakers at the event also included two prominent climate bloggers who associate with Paul Dennis, a 54-year-old climate researcher at the University of East Anglia who has been questioned by police investigating the theft of climate data.

In a posting on the blog of the climate sceptic Andrew Montford on Friday, Mr Dennis insisted: "I did not leak any files, data, emails or any other material. I have no idea how the files were released or who was behind it."

But he confirmed that he had been in email contact with Stephen McIntyre, who runs climateaudit.org – a site that was one of the first to receive an anonymous link to the original leaked data from UEA.

Mr Dennis said he emailed Mr McIntyre to alert him to a "departmental email saying that emails and files were hacked" and that "police had copies of my email correspondence with Steve McIntyre and Jeff Id [a pseudonym for the climate sceptic Patrick Condon]. They said it was because I had sent the emails that they were interviewing me."

The UEA researcher also has connections with another prominent sceptic, Anthony Watts, with whom he has posted and who spoke beside Mr McIntyre. Mr Dennis was not available for comment.

Bob Ward, the policy director of the Grantham Research Institute on Climate Change at the London School of Economics, said: "A lot of the climate sceptic arguments are being made by people with demonstrable right-wing ideology which is based on opposition to any environmental regulation of the market, and they are clearly being given money that allows them to disseminate their views more widely than would be the case if they didn't have oil company funding."

But Dr Richard North, a climate change sceptic and blogger, rejected claims of a conspiracy as "laughable" and denied having any links to vested interests. "Anybody who knows me knows I'm a loner. Nobody tells me what to do or dictates my agenda."

ExxonMobil said in a statement: "We have the same concerns as people everywhere – and that is how to provide the world with the energy it needs while reducing greenhouse gas emissions."

http://www.independent.co.uk/environment/climate-change/thinktanks-take-oil-money-and-use-it-to-fund-climate-deniers-1891747.html

Rebelión en las calles por el ajuste en Grecia

El Congreso aprobó ayer el drástico recorte anunciado por el gobierno y miles de manifestantes salieron a las calles y chocaron con la policía. Fue agredido el líder sindical aliado al gobierno. Buena acogida de los mercados.

El Parlamento griego aprobó ayer un severo plan de ajuste para afrontar la crisis del país y el riesgo de default, mientras que manifestantes contrarios a la medida se enfrentaron con la policía en Atenas y el primer ministro inició una gira para recabar apoyo europeo a su política económica.

Los choques en la capital, con corridas, pedradas y gases lacrimógenos, fueron los más violentos desde el agravamiento de la crisis financiera de Grecia, el año pasado, y durante los disturbios activistas de extrema izquierda propinaron una golpiza a uno de los dirigentes sindicales más importantes del país.

Los enfrentamientos tuvieron lugar frente al Parlamento, donde jóvenes encapuchados cargaron primero contra la guardia ceremonial que protege el monumento de la Tumba del Soldado Desconocido y luego empezaron a tirar piedras a la policía, que respondió con gases y bastonazos. Al menos cinco manifestantes fueron detenidos y siete policías sufrieron heridas.

Más de 10.000 personas se congregaron para protestar contra el paquete de medidas de recorte del gasto público en 4800 millones de euros, que incluye un aumento general de impuestos y una reducción de un 8 por ciento del sueldo de los empleados estatales.

En Atenas, los protagonistas de los disturbios destrozaron varios comercios cercanos al Parlamento y atacaron al secretario general de la mayor central obrera de los trabajadores privados de Grecia cuando hablaba entre la multitud de manifestantes. El jefe sindical, Yiannis Panagopoulos, cercano al gobierno socialista, intercambió golpes con sus agresores antes de ser rescatado y alejado del lugar, ensangrentado y con la ropa desgarrada. Los manifestantes que lo atacaron le reprochaban haber traicionado a “la causa del movimiento de trabajadores” informó la central obrera GSEE.

La GSEE y la central obrera de los empleados estatales, Adedy, realizaron ayer retenciones de tareas contra el ajuste, que paralizaron los hospitales, los colegios y el transporte público.

Horas después de los choques frente al Parlamento, unos encapuchados atacaron a los policías dentro del Consejo de Estado, la más alta corte administrativa de Grecia, mientras que otros trataron de irrumpir en el Ministerio de Trabajo. También se informó de enfrentamientos, aunque mucho menos graves, en otra protesta en la ciudad de Tesalónica, la segunda entre las más grandes del país.

Dentro del Parlamento, cuando los ánimos afuera ya se habían calmado y los manifestantes habían sido dispersados, los legisladores aprobaron el plan de ajuste por mayoría simple, es decir, exclusivamente con los votos del partido socialista, Pasok, al que pertenece el premier, Giorgos Papandreu. La votación se produjo en ausencia de los diputados comunistas, que habían abandonado la sala en señal de protesta.

En cambio, en el mundo financiero las medidas anunciadas por el gobierno esta semana fueron bien acogidas, lo que permitió a Atenas colocar el jueves en pocas horas 5000 millones de euros (6800 millones de dólares) en bonos a diez años a un interés del 6,25 por ciento, el doble de los intereses que paga Alemania por sus bonos. La demanda de los bonos griegos fue casi el triple de la emisión.

En tanto, en Luxemburgo, Papandreu se reunió ayer con su par Jean-Claude Juncker, que preside las reuniones del grupo de ministros de Finanzas de la eurozona. Luego de su reunión con el premier griego, Juncker dijo que Grecia no quiere la ayuda financiera directa de la UE y que el gobierno de Papandreu está convencido de que el plan de ajuste aprobado ayer será suficiente para alcanzar sus metas de reducción del déficit este año. Más tarde, Papandreu se reunió con la jefa de gobierno alemana, la canciller Angela Merkel, mientras que el domingo se reunirá en París con el presidente Nicolas Sarkozy y el 9 de marzo se verá con el presidente Barack Obama en Washington.

Tras el encuentro en Berlín con Papandreu, Merkel calificó de “paso extraordinariamente importante” al plan de austeridad anunciado por el gobierno de Grecia. “Estoy agradecida por el valor y el esfuerzo que están demostrando el gobierno y el Parlamento de Grecia”, dijo Merkel. “Los bonos colocados por Grecia han demostrado que los mercados confían en la política de saneamiento del gobierno de Atenas”, agregó. La canciller alemana también anunció la creación de una comisión gubernamental grecogermana que asistirá a Atenas para dotar de mayor competitividad a la economía del país helénico. La mandataria germana se pronunció además por que se extremen las medidas contra los especuladores en los mercados financieros internacionales que se benefician de la crisis griega. “Tenemos que impedir que continúen haciendo de las suyas los especuladores. No puede ser que los especuladores se conviertan en beneficiarios de los problemas en Grecia”, destacó.

Papandreu, por su parte, se apresuró a explicar que había viajado a Berlín para exponer las medidas y no para solicitar ayuda financiera de la mayor economía europea. “No hemos pedido dinero a Alemania”, destacó el premier griego.

Grecia tiene una deuda unos 300.000 millones de euros. La crisis de la deuda amenaza la estabilidad de toda la zona euro, integrada por 16 naciones. En una entrevista con el diario alemán Frankfurter Allgemeine Zeitung, el premier griego insistió en que su país no necesita dinero de la UE sino un compromiso público que dé seguridad a los mercados financieros. “Grecia necesita apoyo europeo para conseguir plata prestada a tasas razonables”, dijo Papandreu al diario.

El gobierno prometió ahorrar este año cerca de 16.000 millones de euros para reducir su déficit de 30.000 millones, cuatro veces mayor que lo permitido por la Unión Europea (UE) para sus países miembros.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=101736

Los salarios en España

Vicenç Navarro

Existe una creencia generalizada en amplios círculos financieros, económicos, políticos, e incluso mediáticos en España, de que el hecho que los salarios sean bajos en nuestro país se debe a que la productividad de los trabajadores es baja. De ahí que se concluya que, a menos que la productividad de los trabajadores aumente, no se pueden subir los salarios. Es más, en estos momentos de crisis, estos mismos círculos están insistiendo en que hay que bajar los salarios para salir de la crisis. La evidencia existente, sin embargo, no soporta tales tesis. Veamos los datos.

Uno de los documentos más creíbles sobre la productividad en las economías mundiales es el informe que produce anualmente The Conference Board, titulado Performance 2009: Productivity, Employment and Growth in the World’s Economies. En su sector Productivity, se presenta un análisis detallado de la evolución de la productividad en la mayoría de países de economías avanzadas (incluyendo España) y de los países emergentes (países como China e India) que se están desarrollando muy rápidamente, convirtiéndose en elementos clave de la economía mundial Pues bien, en la página 15 de tal informe (que analiza el crecimiento de la productividad en los países de la OCDE, el club de países más ricos del mundo), puede verse que el periodo de nuestra reciente historia en el que la productividad por hora trabajada ha crecido más rápidamente fue durante el periodo 1987-1995. La tasa de crecimiento anual (2,3%) fue una de las mayores en este grupo de países. Tal crecimiento, sin embargo, disminuyó considerablemente durante el periodo 2000-2008 creciendo sólo un 0,9%, uno de los porcentajes más bajos en la OCDE. Varios factores explican este descenso, pero uno importante fue el gran crecimiento del sector de la construcción, resultado del boom estimulado por el complejo inmobiliario-bancario que se convirtió en el eje del crecimiento económico español. Este sector –de escasa productividad- absorbía gran cantidad de recursos que podrían (y deberían) haberse invertido en sectores más productivos.

Las responsables del descenso de la productividad promedio del país no eran -como los liberales subrayaban y continúan subrayando- las rigideces del mercado laboral y la supuestamente excesiva fuerza de los sindicatos, sino el comportamiento altamente especulativo del sector inmobiliario y de la industria de la construcción (el precio de la vivienda creció tres veces más rápidamente que el coste de producirlas) y de los bancos. También son responsables de este boom especulativo las autoridades públicas, incluyendo los equipos económicos de los sucesivos gobiernos que podían haber prevenido la burbuja inmobiliaria, y las autoridades locales para las cuales el boom inmobiliario significó una gran entrada de recursos. Pero el mayor responsable fue el Banco de España, que regula el sistema bancario y que fracasó estrepitosamente en prevenir la burbuja inmobiliaria, hecho ignorado sistemáticamente por el gobernador del Banco de España, el Sr. Miguel Fernández Ordóñez, que tiene la osadía (para ponerlo de una manera amble) de atribuir la supuesta baja productividad primordialmente a las rigideces del mercado de trabajo.

La productividad promedio del país depende primordialmente de su estructura económica. En realidad, hay muchos sectores productivos y de servicios en España, con productividad muy elevada, lo cual explica que, a pesar de que la tasa de crecimiento de la productividad ha disminuido, el nivel de la productividad promedio no es bajo, como los liberales acentúan erróneamente. En realidad, según el informe citado anteriormente, el nivel de productividad laboral es actualmente el 74% del nivel de productividad laboral de EEUU (y es sólo ligeramente inferior al canadiense, 79%, y superior al japonés, 71%). En cambio, los salarios son mucho más bajos que en EEUU, y el nivel de los ingresos por salarios es sólo un 65% del de EEUU. Lo que hemos estado viendo durante todos estos años es un gran crecimiento de las rentas (y beneficios) de la banca y del mundo empresarial, y un descenso, en términos porcentuales, de las rentas del trabajo, y ello como consecuencia de que las rentas derivadas del aumento de la productividad se han distribuido más a favor de los beneficios que a favor de los salarios. Esta situación ha ocurrido, por cierto, en la mayoría de países de la OCDE, resultado de la aplicación de las políticas liberales que han beneficiado sistemáticamente a las rentas del capital. Nada menos que Larry Summers, director de la oficina económica del Presidente Obama, subrayó que en EEUU, “cada familia perteneciente al 80% de la población envía cada año un cheque de 10.000 dólares al 1% de las familias de mayor renta del país” (citado en Howard J. Sherman, The Roller Coaster Economy, 2010, p. 46). Debería hacerse un estudio semejante en España (uno de los países con mayores desigualdades de renta en la OCDE), pues el cheque que la mayoría de familias envía a las rentas superiores (como consecuencia de la manera en que se distribuyen las rentas que derivan del trabajo) es también considerable.

De estos datos puede concluirse que los salarios no son demasiado altos, sino, al revés, son demasiado bajos. Y que ello se debe, no a la escasa productividad sino al excesivo poder que las fuerzas conservadoras y liberales (próximas al mundo empresarial y financiero) tienen en nuestro país. En realidad, el nivel bajo de los salarios es un gran obstáculo para el estímulo económico que el país necesita. La baja demanda, el mayor problema que tiene la economía española (y la europea) se basa precisamente en la gran disminución de la capacidad adquisitiva de las clases populares. La única manera de estimular la economía es, precisamente, a través del gasto público (que, equivocadamente, el gobierno quiere reducir) y a través del incremento de la masa salarial (es decir, del aumento del número de personas que trabajan y de sus salarios). De ahí que el gobierno Obama tenía, entre sus mayores medidas de estímulo, no sólo 700 mil millones de dólares en gasto público, sino el aprobar una ley que reforzara a los sindicatos, como medida de facilitar el crecimiento de los salarios. No así en España.

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=101723

Apuntes teóricos para entender la crisis

Seminari d'Economía Taifa

Apuntes teóricos para entender la crisis

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Chile: Las razones del terremoto social o el país que hemos construido

Cualquier análisis que pretenda rigor y seriedad debe partir del reconocimiento de la intensidad y la extensión geográfica del terremoto seguido de tsunamis en numerosas localidades costeras de tres regiones, la madrugada del 27 de febrero, inscrito ya entre las peores de las muchas tragedias que ha sufrido este país a lo largo y ancho de su historia.

Francisco Herreros - El Siglo

Pero eso no alcanza para justificar la pasmosa ineficacia, la descoordinación, la tardanza en la respuesta e incluso la crisis de diagnóstico que mostraron por igual las instancias de gobierno central, regional, local y municipal; la institucionalidad dispuesta para la emergencia; las fuerzas policiales, las fuerzas armadas y los servicios de salud; los servicios básicos como electricidad, agua potable, telefonía y telecomunicaciones, e incluso los medios de comunicación; lo cual no obstó para que en el nivel del discurso todo estuviera, en todo momento, “bajo control”.

Dos imágenes bastan para demostrar ese juicio, en general compartido por la ciudadanía.

Tal vez la más emblemática haya sido la descoordinación entre la Armada y la Oficina Nacional de Emergencia acerca de la existencia o no de riesgo de tsunami, transmitida profusamente por el sistema mediático, cuando éste ya había borrado de la faz de la tierra a poblados costeros completos y sembrado destrucción en ciudades más importantes, como Constitución y Talcahuano, donde barrió con una base naval, sin que hasta el momento haya una evaluación medianamente aproximada del número de desaparecidos.

Incluso el alcalde de Tomé, Eduardo Aguilera, denunció esta confusión como causa de la muerte de pobladores que desde los cerros regresaron a sus viviendas confiando en la información difundida por los medios.

La segunda no es menos elocuente. La primera ayuda que recibieron alrededor del mediodía del martes 2 los primeros habitantes de la traumatizada población de Concepción, consistente en víveres de la más elemental necesidad, tardó más de 72 horas después de producida la tragedia. Se trata de la segunda ciudad del país, y no de poblados remotos de los que no se tuviera noticia.

Y hay una tercera, que encierra ominosas interrogantes sobre el país que hemos construido, relativa al hecho de que en el primer plano de las preocupaciones de la autoridad, los políticos, la prensa e incluso de la población de las regiones afectadas haya estado la seguridad pública y por tanto la exigencia del despliegue de las Fuerzas Armadas; en lugar de la solidaridad de un ayer no tan lejano, el reconocerse como pueblo en la tragedia y el inicio de las tareas de la reconstrucción.

En suma, las dolorosas consecuencias de una catástrofe natural a las que este país está habitualmente expuesto, dejaron al descubierto no sólo la pedante insustancialidad del discurso de la modernidad, la eficiencia y el desarrollo, sino también las profundas fracturas de nuestra estratificada sociedad.

Carácter de clase de la tragedia

Por de pronto, y como siempre ocurre en estos desastres, el mayor castigo se abatió sobre los sectores más modestos y vulnerables de la población; sea por el material ligero de sus viviendas; por la ubicación de las mismas, en zonas periféricas, mayormente expuestas a las calamidades naturales, o por carencia de recursos para soportarlas una vez que se presentan. Más aún en este caso, cuando la tragedia llegó a fin de mes, con los hogares precariamente abastecidos y sin haber recibido ingresos salariales.

Una imagen proyectada por los medios de comunicación ilustra el carácter de clase que rápidamente asumen eventos como un sismo de estas proporciones. Casi sin excepción, los periodistas que relataban las impresionantes secuencias de los primeros saqueos de supermercados en Concepción colocaban el énfasis en el derecho de propiedad de los dueños de las cadenas, en lugar del hambre y la necesidad de la gente, en circunstancias de que ya habían pasado más de 36 horas desde el sismo, sin que hubiese llegado no ya ayuda, sino tan siquiera una orientación a esa martirizada población. Tanto es así, que el propio Horst Paulmann, todopoderoso dueño de la cadena Cencosud, llamó al orden a los periodistas a la salida de La Moneda, y les rogó encarecidamente omitir la palabra “saqueo”, por sus potenciales efectos de demostración y contagio.

Lo dijo después de haberse reunido por más de una hora con las autoridades de mayor rango del país en la propia sede del Gobierno, posibilidad que por cierto no tenían las masas desesperadas, lanzadas a la acción directa. Aunque de manera ambigua, quedó flotando la versión de que el Gobierno se haría cargo del costo de la mercadería saqueada. Por tanto cabe la pregunta ¿qué hubiera pasado si los dueños de las grandes cadenas de supermercados toman tempranamente la decisión de olvidarse por un momento de sus ganancias y distribuir la mercadería en la población? Tal vez se hubieran conjurado muchas de las impresionantes escenas que se pudieron observar en directo, o hubiesen descendido los niveles de tensión social, pero a esta altura eso queda en el terreno de la especulación.

En el mismo lodo todos revolcados

Otra cosa muy distinta son los saqueos perpetrados por bandas de lumpen organizado y armado, no sólo a grandes tiendas y pequeños establecimientos, sino también a atemorizados vecinos que intentaban defender sus pertenencias, tema que se verá más adelante, en otro contexto.

Pero ¿es saqueo o libre mercado la conducta de aquellos comerciantes que, aprovechando el contexto de la tragedia, elevaron productos como el pan hasta diez veces su valor? ¿es aceptable que personas de condición acomodada acapararan productos básicos que necesitaban los afectados, mientras otros, en regiones no castigadas por el sismo continuaban su vida como si nada? ¿qué pasa con la condena social a esas conductas igualmente deleznables?

Y una pregunta ineludible: ¿quién le responde a la gente por el enorme sufrimiento social derivado de tan manifiesta inoperancia en el manejo de la crisis?

Pavorosa ineficacia

Quizá convenga aclarar que no se trata de una crítica a conductas individuales. Nadie podría desconocer la oportuna reacción de la Presidenta de la República, que se puso personalmente a la cabeza del dispositivo de emergencia, o a la Directora de la ONEMI, que pasó a lo menos 48 horas ininterrumpidas sin dormir. Distinto es el caso de la alcaldesa de Concepción, que para disimular su propia ineptitud, incapacidad y falta de conducción, le endosó la responsabilidad al gobierno central, con argumentos de tan dudoso gusto como sugerir que éste había sido más expedito en enviar tropas a Haití que a las zonas afectadas por el cataclismo de la madrugada del 27 de febrero.

El problema es que el dispositivo no funcionó, o más bien lo hizo sólo en un sentido mediático, virtual, que en no pocas ocasiones causó más descoordinación y desconcierto, que sensación de orientación y liderazgo, sin perjuicio de la fractura entre la realidad y el discurso.

Y no podía ser de otra forma, porque lo primero que colapsó en este país, supuesto ejemplo de modernidad, fue toda la infraestructura de comunicaciones, incluidas las redes radiales de Carabineros y las Fuerzas Armadas, y las redes inalámbricas de telefonía celular. Con asombro, se pudo comprobar que ni la institucionalidad de la emergencia, ni siquiera las fuerzas policiales o las fuerzas armadas, contaban con una red de respaldo.

Todo bajo control

Sin embargo, a falta de comunicaciones efectivas, emergieron al punto tanto el prurito autoritario heredado de la dictadura, consistente en la obsesión de mantener todo bajo control así el mundo se esté cayendo, como la tendencia posmoderna de hacer pasar la realidad por el tamiz del marketing político, de forma que durante las primeras 24 horas predominó el discurso triunfalista en virtud del cual Chile, debido a su organización e infraestructura, había soportado de una manera más que aceptable un sismo que a otros países hubiera dejado literalmente en el suelo. Fue el día en que se discutió si lo que hubo fue marejada o tsunami, y que, como se encargó de señalar el diario The Washington Post, “la Mandataria sugirió que Chile no necesitaría ayuda internacional”.

Fuego cruzado

El punto de inflexión ocurrió a mediodía del domingo, con la imagen del desvalijamiento de un supermercado Líder en Concepción, ante una fuerza policial largamente sobrepasada, y a partir de ese momento, casi sin pausa, con los informes periodísticos y las imágenes de destrucción, que empezaron a llegar desde las áreas más lejanas, particularmente del borde costero de las regiones del Maule y el Bío-Bío.

La profusión de testimonios unánimes e inapelables de damnificados clamando por ayuda y reclamando por abandono hizo que el sentido del discurso cambiara hasta el extremo opuesto. Se empezó a hablar de una “tragedia sin parangón en nuestra historia”, mientras cada cual intentó salvar sus responsabilidades. Así, el Ministro de Defensa, calificó derechamente de erróneo el comportamiento de la Armada, respecto al aviso de tsunami; “gentileza” devuelta primero por el Comandante en Jefe de la FACh, quién aseguró que la institución tenía listos los aviones dos horas después del siniestro, pero “el problema fue que no nos llegó la orden; son otros los que deben indicar dónde ir y con qué ayuda”, (a lo que ésta replicó que había esperado por cuatro horas un helicóptero la mañana del terremoto) y luego por el Comandante en Jefe de la propia Armada, quién aseguró que se había enviado a la ONEMI un aviso radial por la banda de alta frecuencia alertando sobre la posibilidad de tsunami veinte minutos después del terremoto, reiterado doce minutos después por fax, tal como establecen los protocolos, sin perjuicio de lo cual reconoció que no se le informó con claridad a la Presidenta cuando ésta llamó por teléfono, a las 05:15 de la madrugada. El detalle es crítico, pues los reportes de las distintas localidades afectadas indican que el primero de los tsunami ocurrió a las O4:20 h. en Iloca, y el último a las 06:30 h. en Constitución.

Estado de excepción

La derecha, como de costumbre, a través de personajes como la alcaldesa de Concepción, Jacqueline van Rysselberghe, los presidentes del Senado y la Cámara de Diputados Jovino Novoa y Rodrigo Alvarez, y el propio Presidente electo Sebastián Piñera, redujeron el problema a “pillaje y vandalismo”, y por tanto dedicaron el resto del domingo a exigir despliegue de las Fuerzas Armadas en las calles, lo cual hizo la Presidenta al día siguiente. Decretó Estado de Excepción Constitucional de Catástrofe en las dos regiones más afectadas, por un período de 30 días, y designó como responsable de garantizar el orden público en la región del Bío Bío, al jefe del Comando de Operaciones Terrestres del Ejército, General Guillermo Ramírez Chovar, y al General de Brigada Bosco Pesce Quappe, en la del Maule.

A partir de ese momento, el tema de la seguridad pública empezó a predominar sin contrapeso en el discurso oficial: “van a recibir todo el rigor que la ley contempla”, advirtió la mandataria; “las Fuerzas Armadas no se van a inhibir en el cumplimiento de su deber, usando las armas si fuese necesario”, tronó el Ministro de Hacienda. El día martes ya había doce mil efectivos militares en la zona del desastre.

Pérdida de musculatura

En el nivel del discurso, la cadena de desaciertos, descoordinaciones y declaraciones contradictorias se intentó conjurar, de una parte, con la apelación al colapso de los sistemas de comunicaciones, tesis enarbolada por la Ministra Armanet, y de otra, mediante la invocación de que este “no es el momento del análisis, sino el momento de la acción”, tesis de la Presidenta Bachelet, ni el momento de buscar responsabilidades, tesis del Ministro Pérez Yoma.

Sin embargo, es del todo evidente que la gravedad de la emergencia exige un análisis minucioso. Y en un primer nivel no puede resultar tan sorprendente la crisis en el manejo de la emergencia, si se consideran las tres décadas de impugnación a conceptos como planificación o proceso de toma de decisiones a nivel centralizado, así como las diatribas y descalificaciones contra el Estado, perpetradas en nombre de la eficiencia de un mercado tanto más eficiente cuanto mayormente desregulado. De esa manera cuando el aparato del Estado fue interpelado a fondo por una catástrofe de semejantes proporciones, quedó en evidencia que no sólo había perdido entrenamiento, sino también musculatura. En consecuencia, el resultado no podía ser muy distinto.

Lucro y rentabilidad

Enseguida, no se puede eludir las responsabilidades en el colapso de las redes de comunicación, de energía eléctrica, de agua potable y de infraestructura vial, así como en la caída o daño estructural irreparable en numerosos edificios de reciente construcción, incluso en el centro de uno de los símbolos de la arrogancia neoliberal, como la ciudad empresarial; más aún cuando desde hace tres décadas se viene machacando sobre la eficiencia de la empresa privada.

Seriamente no se puede especular acerca de qué hubiese pasado si esos servicios básicos e indispensables estuviesen en poder del Estado o bajo algún régimen de administración pública. Pero el hecho es que estaban en poder de conglomerados privados, cuya primera prioridad, si es que no única finalidad, es la ganancia, y la segunda, la rentabilidad de su inversión. Y el hecho es que 72 horas después de ocurrido el sismo, las zonas más afectadas por el desastre seguían sin energía eléctrica ni agua potable, lo cual generaba numerosos efectos en cascada, incluyendo, naturalmente, la violencia social.

Ciertamente, la debilidad del sistema de energía eléctrica, que ya se ha manifestado en múltiples ocasiones, es el problema principal, pues fue el detonante de la falla de los otros sistemas, como las redes de comunicaciones, las redes de agua potable, las redes de abastecimiento de combustible y las cadenas de supermercados. Es evidente que esa debilidad obedece, al menos en parte, a la huelga de inversiones que sostuvieron los consorcios transnacionales entre 2002 y 2007, mientras no lograron que el gobierno les asegurara la rentabilidad de las mismas, por la vía del incremento de las tarifas.

Las empresas sanitarias aducen que sin energía eléctrica no pueden hacer funcionar las redes de agua potable. Pero ¿qué otra cosa aparte de la ausencia de rentabilidad, les impidió distribuir agua potable mediante camiones cisterna? Claro, podrían argumentar la falta de combustible, y los distribuidores de combustibles alegarán la falta de energía eléctrica, tal como el gobierno imputó su impotencia a la caída del sistema de comunicaciones, y así recursivamente.

En este orgulloso Chile de la modernidad, nadie quiere aceptar sus responsabilidades.

No es accesorio reiterar la interrogante ¿qué hubiese pasado si el gremio de cadenas de supermercados decide el día sábado repartir mercadería en los sectores más azotados por la catástrofe? Con su nivel de interlocución con el Gobierno, igual hubieran logrado el pago de la cuenta, y así y todo, habría sido socialmente más barato para todos. Pero, como en un inmenso tablero de teoría de los juegos, cada cual eligió apostar por su interés individual.

Detrás del derrumbe

El mismo juicio merece el colapso de modernas autopistas concesionadas y la implosión o daños estructurales irremediables en centenares de elevados edificios recién entregados o incluso aún en construcción.

El obispo de Rancagua, Alejandro Goic, fue tajante: “ El hombre usa mal su libertad y por ganar unos pesos más llegamos a esta triste tragedia”, dijo en referencia a los innumerables casos de fallas estructurales en carreteras y edificios. Es evidente que esa fue una de las causas. Pero también están en las normas y protocolos de construcción, y en la supervisión de las mismas. Los ingentes recursos que orbitan en torno al negocio de la construcción parecen haber relajado el cumplimiento de la normativa por parte de ciertas empresas y la fiscalización de ciertos funcionarios de la institucionalidad supervisora.

Como fuere, los resultados están a la vista y nadie los puede desmentir.

Resulta irónico observar que los desvíos de la emblemática ruta sur concesionada pasan por antiguas rutas hoy relegadas a la condición de caleteras, construidas cuando la finalidad de las carreteras era la conectividad vial y no el pretexto para el lucro de grandes consorcios transnacionales, las que resistieron incólumes el terremoto.

En el caso de las autopistas hay por contrato seguros comprometidos. Pero en el caso de los edificios, ¿quién responderá a los propietarios de los departamentos?

El segundo terremoto

Queda para el final el análisis del problema más delicado, aquél que el Obispo de Concepción, Ricardo Ezzati denominó “un segundo terremoto” y que los más lúcidos reporteros de televisión describieron como un “terremoto social” de consecuencias casi más devastadoras que el de condición natural, y que obliga a interrogarnos acerca del tipo de sociedad hemos construido.

José Luis Ugarte, profesor de Derecho Laboral de la Universidad Diego Portales, formuló acertadamente la interrogante de la siguiente manera:

“¿Por qué en Chile apenas el orden se retira –cuando el brazo armado de la ley deja de atemorizar- los sectores más pobres se sienten con el legitimo derecho de saquear y tomar aquello que de otro modo –los legales- no alcanzan?”. Y la respondió también de manera atinada: “la sensación de injusticia y de exclusión altamente extendida entre los pobres –que tantas veces se ha diagnosticado como “escandalosa desigualdad”- hace que nuestra sociedad esté pegada con el mismo pegamento que esos edificios nuevos que hoy se derrumban”.

E incluso da un paso más allá: “el terremoto –quién lo iba a decir- ha desnudado al capitalismo chileno mostrando vergonzosamente sus pies de barro. Ni nuestra mejor propaganda ni la de los organismos financieros puede esconder que a la hora de repartir entre todos nuestros beneficios, nos parecemos más a los países africanos que a los del primer mundo con los que nos gustaría compararnos”.

En ese cuadro, no sorprende que la derecha reduzca la complejidad del problema a “pillaje y vandalismo”, lo cual, consecuentemente, puede ser resuelto con mano dura y represión, porque eso está en su naturaleza genética.

Incluso tampoco es sorprendente que sectores de modesta condición, la clase más golpeada por la represión dictatorial, haya clamado por la presencia militar en las calles, puesto que la sensación de peligro, inseguridad y desamparo ante la eclosión social, fue una experiencia dramáticamente real.

También es cierto que el análisis fino debe distinguir entre el robo por necesidad y el saqueo del lumpen organizado, sin omitir que el Jefe de la Plaza de Concepción, general Ramírez, declaró que más del 60% de los llamados a las patrullas militares correspondían a psicosis colectiva.

Anomia social

En términos sociológicos, en las regiones asoladas por el terremoto se verificó de manera amplificada lo que Durkheim y Merton caracterizaron como anomia social, referida a la desviación o ruptura de las normas sociales, en concepto del primero, o a la disociación entre los objetivos culturales y el acceso de ciertos sectores a los medios necesarios, por lo que la relación entre los medios y los fines se debilita, en opinión del segundo. O en palabras de Ugarte, una falta de lealtad con la sociedad.

Pero ¿qué lealtad con la sociedad pueden sentir sectores triplemente marginados; marginados del reparto de los recursos; marginados de las oportunidades y marginados de la participación política y social? ¿Y quién puede lanzar la primera piedra en cuanto al respeto a las normas o exigir lealtad social después de tres décadas de prédica de individualismo, de loas al consumismo desenfrenado, de disolvente práctica del sálvese quién pueda y de descarada impunidad de los delincuentes de cuello y corbata?

Una vez más es útil la reflexión del profesor Ugarte: “es que pedir a tanto chileno que recibe el sueldo mínimo, que no tiene mayores derechos laborales ni quienes lo representen -en Chile los sindicatos no existen-; que no tienen ni salud ni educación pública de calidad, que de súbito muestre lealtad y compromiso -y no sólo miedo a la cárcel- con un modelo que los excluye, respetando el sagrado derecho de propiedad, es simplemente una ingenuidad que el terremoto ha hecho caer como la cúpula de la Divina Providencia”.

A la inversa, agrega, “no es difícil entender por qué los ganadores en nuestro modelo –unos pocos- exhiben y exigen alta lealtad a las reglas, incluidas las que protegen de mejor manera sus triunfos, como es la propiedad. Lo difícil es pretender que los perdedores de siempre –nuestros eternos pobres- tengan lealtad hacia reglas que no sólo no han diseñado sino que mirada nuestra historia, han estado marcadas desde siempre a favor de los mismos”.

En suma, en primer y último término el problema es político y se inscribe en el proyecto de sociedad que han impuesto las elites en los últimos 35 años.

En sociedades desarrolladas, como Suecia u Holanda, o igualitarias, como Cuba, que han hecho ingentes esfuerzos por incluir y distribuir el producto entre todos, y donde existe alto grado de lealtad y cohesión social, son inimaginables escenas que dieron la vuelta al mundo como la convulsión social que sucedió a la convulsión telúrica, en este país ejemplo de modernidad.

Fascismo agazapado

A la inversa, en sociedades altamente desiguales, la cohesión y la lealtad social son sustituidas por la fuerza, la represión y el temor, que como se sabe, constituyen el caldo de cultivo para el desarrollo del fascismo, el cual, aunque en ciernes, no ha estado ausente en estos días de tragedia.

Expresiones filofascistas son aquellas imágenes que muestran hombres y muchachos enarbolando garrotes y armas arrojadizas para defenderse de las turbas vandálicas. A lo menos protofascista es el siguiente titular de un diario de circulación nacional: “Militares de toman las calles en Concepción: Se Acabó el Webeo, Siñures”, de intencionada connotación pinochetista; y derechamente fascista, es el afiebrado argumento de un columnista de la misma cadena periodística, para quién el origen del problema está en la “hegemonía ideológica de las doctrinas acerca de los derechos humanos” y en el hecho de que “por veinte años la Concertación no hizo sino debilitar el concepto mismo de “orden público”.

Para decirlo en breve, el terremoto no fue sino un fogonazo de advertencia, a la luz del cual podemos observar el modo cómo treinta años de modelo económico excluyente y desigual han colocado a este país al borde del abismo.

No es fatal que caigamos en él. No es cierto que el hombre es el lobo del hombre, como muestra la correlación entre la llegada de la ayuda y el cese de los “zaqueoz”, para decirlo en palabras de un majadero reportero de televisión. No es cierto que la “cuestión social” se soluciona con mano dura y represión. A lo más posterga el problema al precio de profundizarlo en su base. No hay mejor garantía para la seguridad pública, e incluso para el derecho a la propiedad, que la justicia distributiva y un contrato social equitativo para todos los contratantes. Ergo, la única solución es el esfuerzo incesante, incansable, insobornable, de los sectores más lúcidos de la sociedad, orientado a generar las correlaciones que permitan avanzar en la construcción de sociedades más justas e igualitarias, en el ambiente más democrático que sea posible.

El problema consiste en que al menos por los próximos cuatro años, esa tarea se hará mucho más cuesta arriba.

http://questiondigital.com/2010/03/06/chile-las-razones-del-terremoto-social-o-el-pais-que-hemos-construido/

Paralisação na Grécia marcada para dia 11 contra medidas de austeridade

CGTP aponta emprego e industrialização como prioridades do PEC

A CGTP-IN e O programa de estabilidade e crescimento 2010-2013

Alarmismo sobre o Programa de estabilidade e de crescimento

O país tem vindo a ser submergido pela chuva e por uma onda de alarmismo sobre o Programa de Estabilidade e de Crescimento (2010-2013). Multiplicam-se artigos de opinião, entrevistas, documentos de reflexão: (i) apresentam-se cenários catastróficos da evolução das contas públicas; (ii) repete-se que vivemos acima dos nossos meios como se todos o fizessem; (iii) sugerem-se cortes de salários, de pensões, do 13º mês e avança-se estar em estudo a elevação da idade de reforma; (iv) afirma-se que o Programa tem de doer, mas não parece que se queira que doa a todos de igual maneira; (v) reitera-se que os impostos não podem subir como se já houvesse justiça fiscal e todos pagassem impostos.

Nesta multiplicação de receitas – feitas quase sempre na perspectiva de preparar a opinião pública para o aprofundamento de medidas anti-sociais – a crise propriamente económica, que tem conduzido à estagnação do nível de vida, parece ser coisa do passado. Como parecem ser de um passado já remoto declarações solenes de que tudo seria diferente depois da crise.

A CGTP-IN lembra que o agravamento das contas públicas, em Portugal como na generalidade das economias mundiais, resulta em grande parte de políticas de apoio ao sector financeiro, que se destinaram à sua protecção e tinham como objectivo revitalizar o papel de financiamento ao investimento. Constatamos que só em parte tais objectivos foram conseguidos, desde logo a salvaguarda das elevadas taxas de lucro do sector financeiro. Entretanto a parte de liquidez para o financiamento do investimento, a fazer quer pelas famílias, quer pelas empresas (no geral), não se concretiza.

Recessão e dívida pública na UE

A redução da dívida pública está hoje na ordem do dia num contexto em que diversos países apresentam elevados níveis de défice e de endividamento. É o caso da Grécia, que tem sido vítima de ataques especulativos dos mercados financeiros e de uma posição de apoio ambíguo de autoridades europeias cujo fim foi pressionar a adopção de medidas mais radicais. O que teve resultados: a Grécia, que tinha apresentado um plano de redução abrupto do défice público (de 12,7% em 2009 para 2,8% em 2012), foi coagida a apresentar um novo programa com maiores cortes na despesa e mais sacrifícios para os trabalhadores e pensionistas.

Esta diabolização da dívida pública esquece que os orçamentos públicos tiveram de socorrer um sistema financeiro à beira do colapso e que foi a crise económica daí resultante que provocou uma forte quebra das receitas fiscais e um agravamento da despesa com o desemprego.

Não foram retiradas as devidas consequências da pior crise das últimas décadas. A especulação retomou em força. Os bancos não estão hoje mais transparentes. Os paraísos fiscais não foram eliminados. Os mercados financeiros continuam a ser fonte de instabilidade. As empresas internacionais de notação financeira não só não pagaram pela sua responsabilidade na crise, como tornam agora reféns países vítimas de estratégias especulativas. A especulação retomou em força não só porque beneficia de taxas de juro do Banco Central Europeu (BCE) próximas do zero mas também porque as promessas de medidas de controlo dos mercados financeiros se não concretizaram.

Pretende-se, neste novo processo, submeter os pequenos países do Sul, como a Grécia, a condições draconianas, que penalizam severamente os mais vulneráveis, invocando argumentos que não foram usados quando se tratou de salvar o sector financeiro. Invoca-se o despesismo para justificar cortes salariais e cortes nas prestações sociais. Esquece-se que não foram estes países os responsáveis por um modelo de construção da moeda única desequilibrado ao não se prever instrumentos que permitam fazer face a crises desta natureza. Por isso, é preciso procurar soluções que impeçam que os Estados, em situação mais fragilizada, possam entrar em bancarrota e não sejam sujeitos à especulação desenfreada sobre as suas dívidas.

A situação que hoje se vive na UE contrasta vivamente com os compromissos dos Governos, em conjunto com as organizações sindicais e patronais, em procurarem saídas para a crise dando prioridade ao emprego, à protecção social e ao ambiente. E, no entanto, esses compromissos foram estabelecidos há menos de um ano, no âmbito da OIT e do Pacto Mundial para o Emprego. O G20 reunido em Pittsburgh comprometeu-se a colocar a qualidade dos empregos no coração da retoma. Dirigindo-se aos líderes do G20 Somavia, director geral da OIT, afirmou ser necessário “corrigir os desequilíbrios que contribuíram para a crise. Os salários atrasaram-se em relação à produtividade em muitos países contribuindo para os desequilíbrios entre consumo e poupança. Sobrevalorizou-se o económico, sobretudo o sector financeiro, em desfavor das dimensões sociais e ambientais da sustentabilidade”.

O caso revela uma lógica profundamente perversa. Os Estados são obrigados a financiar-se nos mercados privados para fazerem face às suas dívidas, com taxas de juro crescentes, enquanto as entidades financeiras que irão financiar os Estados são refinanciadas pelo BCE, a taxas de juro praticamente nulas.

A CGTP-IN considera, em relação ao Pacto de Estabilidade e Crescimento e sem prejuízo da posição critica que sobre ele tem, que a sua aplicação nos próximos anos deve ser flexibilizada tendo em conta a crise económica, a necessidade de não se pôr em causa o crescimento e de se priorizar a vertente social. A própria Estratégia Europa 2020, ontem divulgada, arrasta consequências orçamentais que têm de ser consideradas.

Situação portuguesa: não comprometer o desenvolvimento do país

Uma política orçamental desadequada, assente na ideia de que a crise económica está ultrapassada, tende a prevalecer nas instituições europeias, o que pode ter consequências dramáticas criando condições para remergulhar algumas economias em profunda crise económica. Esse risco não pode ser minimizado na situação portuguesa.

Em Portugal a crise económica é muito complexa. Nela se cruzam factores de natureza muito diversa, externos e internos. Não se minimizam os efeitos da recessão internacional com uma forte quebra da procura dirigida aos nossos produtos que são agravados pela elevada exposição à economia espanhola, um país com uma crise mais profunda resultante do estoiro da bolha imobiliária.

Porém, a crise veio por a nu as fraquezas de uma economia que vinha a perder dinamismo e não conseguia aproximar-se da média comunitária. Este é um problema estrutural e pensar que se está assim devido à crise internacional é miopia. Podem-se multiplicar exemplos mas vale a pena reflectir sobre alguns aspectos: (i) o nosso crescimento tem tendência a estagnar e o nível de vida a distanciar-se dos países europeus; (ii) o elevado défice da balança comercial reflecte as dificuldades em aumentar exportações (que estão afuniladas em poucos países) e em substituir importações; (iii) a fraca capacidade de atracção de investimento directo estrangeiro (menos ainda no de qualidade) e a vulnerabilidade a deslocalizações – apostar em baixos custos da mão-de-obra não é pois saída; (iv) a séria incapacidade de captação de receitas públicas devido à extensão da economia clandestina e à “cultura” de fuga ao imposto (foge-se à obrigação de pagar, mas não de reclamar apoios do Estado).

A CGTP-IN não minimiza o problema do défice das contas públicas e o elevado endividamento. Mas não se devem confundir causas com efeitos e seria um erro voltar a uma lógica de endeusamento do défice público. O problema fundamental reside na estratégia de desenvolvimento do país.

· Deveremos fazer um debate sobre a necessidade e as formas de reindustrializar o país, já que estamos a pagar os custos de se ter pensado que o futuro estava só na economia de serviços;

· Precisamos de romper com a lógica de intervenção, de uma fracção significativa do sector privado, que vê o Estado apenas como o garante de formas de sacar dinheiro, ou de, designadamente a partir das parcerias público/privado, aceder a formas de capitalismo protegido.

· Temos uma necessidade imperiosa de moralização da governação, sem a qual é praticamente impossível sustentar compromissos sérios para fazer frente aos problemas;

Conciliar uma redução realista do défice com o desenvolvimento e o crescimento sustentável

A preocupação essencial deve ser a de não alienar o desenvolvimento, evitando cair constantemente na armadilha financeira. Nesta os países entram de novo em recessão, ou têm crescimentos muito baixos, e não conseguem reduzir os níveis de dívida, porque: o serviço da dívida (pagamento de juros) fica cada vez maior devido ao aumento das margens financeiras; a falta de crescimento torna mais difícil obter receitas fiscais; o valor da dívida real fica cada vez mais pesado. Se o país se desenvolver o peso da dívida cai porque este é medido em relação ao produto.

O país necessita que se impulsione fortemente a actividade económica e que a iniciativa privada (parte significativa dos empresários), que tanto propagandeia capacidades e virtudes, assuma as suas responsabilidades, deixando de situar no Estado toda a panóplia de mecanismos e medidas para resolver os problemas económicos. É claro que, o Estado precisa de apoiar a sustentação da actividade económica devido: (i) às consequências da recessão internacional sendo contraproducente a retirada apressada de apoios; (ii) às debilidades económicas, sendo necessário apostar numa economia baseada em produtos de alto valor acrescentado; (iii) à baixa qualificação do trabalho o que exige investimentos elevados na educação, formação e investigação científica. O Estado tem de responder a prioridades sociais em que se destacam a crise do desemprego, o que exige alargar as prestações de desemprego, e desenvolvimento de uma luta coerente contra a pobreza.

A redução dos salários reais, com o argumento de que a prioridade deve ser o emprego, não só não salva os empregos como deprime a procura interna. Portugal está hoje no grupo de países com maiores pressões deflacionistas, em conjunto com a Irlanda, o Japão e a Finlândia. Essas pressões serão agravadas se o desemprego e a moderação salarial se conjugarem na diminuição da procura interna. O salário não pode ser visto como um mero custo, ou como uma espécie de subsídio (sempre que possível a ser comparticipado pelo Estado): tem não só uma óbvia dimensão social, mas também, funções de dinamização da economia mais amplas e muito importantes.

Neste contexto, é preciso ter objectivos realistas de redução do défice e do endividamento, o que exige prazos alargados, ao contrário do que hoje as instituições europeias (Comissão, BCE, Conselho) pretendem impor. Só neste quadro poderá haver uma conciliação entre a sustentabilidade das finanças públicas, a recuperação económica e a resposta a prioridades sociais, nas quais se destacam os problemas relacionados com o desemprego, a pobreza e o envelhecimento.

Reduzir o défice público cortando despesas desnecessárias…

A sustentabilidade das finanças públicas não deve comprometer o desenvolvimento. Mas exige também que as medidas de redução do défice compreendam não só o corte de despesas desnecessárias, a eliminação de desperdícios e a adequada utilização de recursos públicos e, ainda, o aumento das receitas do Estado, sendo imperativo a redução da economia clandestina, o combate à fraude e à evasão fiscal e contributiva e maior justiça fiscal.

Existe hoje uma forte pressão da direita e dos meios liberais no sentido de fazer recair todo o reforço do ajustamento na despesa, ao mesmo tempo que reclamam a redução de impostos e a baixa de contribuições sociais. Esta posição não atinge apenas os salários e esta ou aquela prestação social. O que está em causa é a protecção social e os serviços públicos essenciais e, de um modo mais geral, o modelo social.

Neste contexto valerá a pena recordar que o plano de estabilidade da Grécia, apresentado às autoridades europeias em Janeiro, prevê uma redução de 4 pontos percentuais do défice público em 2010, baseado quer na redução da despesa (2,1 pontos percentuais) quer no da receita (idem). Independentemente da apreciação da CGTP-IN a este plano, o qual originou já duas greves gerais, salientam-se, no lado das receitas, medidas como a reintrodução de um imposto sobre as grandes fortunas, a criação de uma taxa excepcional sobre os lucros e a eliminação de exonerações fiscais.

Não recusamos a consideração da vertente das despesas. Nem toda a despesa é virtuosa por ser pública. Há muitas que são desnecessárias e existe muito clientelismo, com desaproveitamento de quadros do Estado, que absorve recursos consideráveis. A despesa de funcionamento dos serviços poderá ser reduzida. Há também desperdício e falta de racionalidade na utilização de recursos públicos. A área da saúde demonstra-o: a promiscuidade entre o sector público e privado, a subutilização de equipamentos e o excessivo consumo de Meios Complementares de Diagnóstico e de Terapêutica têm pesadas consequências financeiras. Temos hoje uma necessidade mais premente de escrutínio da despesa pública.

Em relação aos grandes investimentos públicos, a CGTP-IN defende a reponderação de alguns dos seus aspectos, incluindo o prazo de realização, no contexto de um esforço de redução da dívida pública. A avaliação deve ser feita caso a caso porque há investimentos a fazer que envolvem elevados recursos e que são imperativos para que a protecção ambiental e, em geral, para o que se tem designado como a transição para economias de baixo carbono. Neste contexto é necessário, designadamente, que o investimento se desloque da infra-estrutura rodoviária para a ferroviária.

É imprescindível, restringir as parcerias público-privadas onde a despesa continua a aumentar (está previsto um aumento de 20% entre 2010 e 2013). Vem-se a assistir a uma perda de capacidade do Estado como produtor de bens e de serviços dentro da filosofia de que lhe basta regular. Esta desvitalidade conduz à perda de capacidade negocial do Estado face aos privados, já que não tendo alternativas, fica à sua mercê a quem garante, como a Sedes reconhece, “a rentabilidade comercial e financeira, numa espécie de capitalismo sem risco”, a que há que pôr termo.

… e aumentando as receitas do Estado

Para a CGTP-IN não se pode à partida considerar que a receita do Estado e a carga fiscal sejam tabus.

Primeiro, porque o agravamento do défice público se deve sobretudo a uma perda de receitas. A variação do défice do subsector Estado em 2009 é devida em 69% à redução da receita e em cerca de 31% ao aumento de despesa. Por sua vez, na segurança social as contribuições estagnaram (+0,3%) enquanto a despesa corrente subiu 11%.

Segundo, porque o nível da fraude e evasão fiscal e contributiva é muito elevado, como ilustra a cobrança fiscal de 2009. No ano passado, houve, para uma variação do produto de -2,6%, uma queda das receitas fiscais de 14% (19% no IVA) o que não é explicado só pela crise económica, ou, no caso do IVA, pela redução da taxa de imposto. E, entre 2005 e 2008, a dívida à segurança social aumentou 144%. Em termos gerais, podemos calcular a perda anual de receita em mais de 14 mil milhões de euros (preços de 2009), considerando um nível de economia clandestina de 25% e um peso de 35% das receitas fiscais no PIB.

Terceiro, porque é possível com as taxas em vigor obter uma maior receita fiscal, sendo para isso necessário atacar a fraude e a evasão e a multiplicidade de benefícios fiscais, o que explica a baixa taxa efectiva de imposto na banca. Este é um assunto recorrente, incluindo ao nível de grupos de trabalho que têm estudado a reforma fiscal (desde, por exemplo, o Relatório Silva Lopes), mas onde não há progressos.

Quarto, porque é possível e necessário obter uma maior justiça fiscal. Uma parte significativa da riqueza mobiliária continua escapar a qualquer fiscalidade significativa, quando se sabe que nas sociedades actuais a riqueza se tende a deslocar da componente imobiliária para a mobiliária. São necessárias evoluções na política fiscal, para realizar um triplo objectivo:

  • Contribuir para a redução do défice das contas públicas, fazendo incidir os impostos sobre categorias que escapam à tributação, para grupos sociais mais favorecidos, incluindo a elevação do IRC para empresas com lucros mais elevados e a tributação reforçada dos lucros distribuídos;
  • Obter uma maior justiça fiscal alargando a base do imposto e a progressividade;
  • Responder a razões de natureza estrutural – envelhecimento da população, pobreza e transição para um economia de baixo carbono – no contexto da necessária e progressiva alteração da matriz de desenvolvimento.

Em síntese:

O Programa de Estabilidade e Crescimento 2010-2013 vai constituir um importante teste sobre a existência ou não de uma vontade política forte para romper com políticas que têm conduzido ao definhamento da estrutura produtiva do país; para conciliar medidas de saneamento financeiro com a necessidade de desenvolvimento do país; para efectuar uma repartição socialmente equilibrada de custos abrindo caminho a uma política de redução de desigualdades.

Lisboa, 5 de Março, de 2010

http://cgtp.pt//index.php?option=com_content&task=view&id=1572&Itemid=1

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