À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

01/05/2010

Les manifestations du 1er mai

15H42 - 45.000 A PARIS - Le cortège parisien du 1er mai rassemble 45.000 manifestants, selon l'estimation fournie sur place par la CGT et la CFDT, contre 160.000 annoncés par les syndicats l'an dernier.

15H40 - MOINS QU'EN 2009, PLUS QU'AVANT - Les syndicats ne sont pas parvenus à rééditer samedi la performance du 1er mai unitaire de 2009, tout en rassemblant dans les rues quelques centaines de milliers de manifestants, davantage que la moyenne des dernières années, selon les derniers chiffres disponibles.

15H19 - CUBA - Le chef d'Etat cubain Raul Castro est présent sur la Place de la Révolution pour le traditionnel défilé de centaines de milliers de Cubains pour la fête du 1er Mai, placée sous le signe de la lutte contre les "ingérences" des Etats-Unis et de leurs alliés européens.

15H12 - PROTESTATION SOCIALE - "Il y a une mobilisation dans toute la France, avec presque 300 cortèges, et une protestation sociale vis-à-vis du gouvernement, qui aurait tort de l'ignorer",déclare le numéro deux du PS, Harlem Désir, présent dans la manifestation parisienne.

15H09 - PLUS OU MOINS - Défilant dans le cortège parisien, le secrétaire général de la CFDT François Chérèque reconnait que la mobilisation à l'occasion des manifestations du 1er mai est "un peu moins" importante qu'en 2009 en France, lorsque tous les syndicats avaient manifesté ensemble, mais plus importante "que les 1er mai traditionnels".

© AFP - Louisa Gouliamaki
© AFP - Louisa Gouliamaki

14H56 - EN GUERRE - La cure d'austérité qui attend la Grèce est un "retour au 19e siècle" pour les travailleurs, peste Ericos Finalis, un imprimeur, qui s'est joint samedi au flot des manifestants du 1er mai et prédit avec emphase "une guerre" de longue haleine contre ces nouveaux sacrifices.

14H55 - DEPART DE LA REPUBLIQUE - Plusieurs milliers de manifestants parisiens, réunis à l'appel de cinq syndicats de salariés (CGT, CFDT, Unsa, Solidaires et FSU), ainsi que des organisations étudiante UNEF et lycéenne UNL, partent de la place de la République vers celle de l'Opéra.

14H52 - DECEPTION - "On est dans une journée de mobilisation visiblement pas aussi importante qu'espérée par rapport aux enjeux. ça peut s'expliquer parce qu'on est en fin de vacances scolaires pour certains mais aussi parce que les gens sont en attente sur le dossier des retraites" déclare la porte-parole de l'Union syndicale Solidaire, Annick Coupé, au départ de la manifestation parisienne.

© AFP - Philippe Huguen
© AFP - Philippe Huguen

14H45 - 300.000 - Interrogé à son arrivée dans le cortège parisien, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault évalue à "plus de 300.000" le nombre de manifestants pour la journée du 1er mai en province, et estime que globalement, la mobilisation sera "supérieure aux rendez-vous traditionnels" du 1er mai.

14H45 - CHAISE A PORTEURS - Juste derrière le carré de tête de la manifestation parisienne, un homme fume un cigare dans une chaise à porteurs, entouré de manifestants en costumes-cravate et chapeaux haut de forme portant des petites pancartes : "ma drogue à moi c'est l'oseille, le blé, les patates", "salauds de pauvres", "retraites chapeaux, stock options, parachutes dorés, il est où le problème ?".

14H40 - L'EXPLOSION AU CAUCASE - L'explosion d'une bombe au Caucase russe, à Naltchik, qui a tué un vétéran centenaire et blessé 19 personnes, a eu lieu dans un hippodrome. Elle a a retenti dans la loge VIP pendant une course hippique organisée à l'occasion des fêtes du 1er mai.

© AFP - Philippe Merle
© AFP - Philippe Merle

14H35 - MANIFS DU MATIN - Des manifestations du 1er mai ont eu lieu dans la matinée dans la plupart des grandes villes de France, rassemblant notamment entre 5 et 6.000 personnes à Toulouse. A Marseille, où la police avait annoncé 3.500 manifestants le matin, les organisateurs en ont recensé 15.000.

14H30 - OPPOSANTS ROUMAINS DANS LA RUE - Des milliers de membres et sympathisants de l'opposition sociale-démocrate défilent dans plusieurs villes de Roumanie afin de protester contre l'action du gouvernement démocrate-libéral de Emil Boc. "Les Roumains humiliés par Boc", crient des manifestants.

14H24 - SERBIE - A Belgrade, seulement 200 personnes manifestent à l'appel de l'Association des syndicats libres et indépendants. Les syndicats en Serbie ont perdu leur influence dans la société après des années de divisions intestines.

14H19 - GAZA - Brandissant des drapeaux rouge et des drapeaux palestiniens, plus de 2.000 Palestiniens manifestent à l'occasion du 1er mai dans la bande de Gaza contre le blocus imposé par Israël.

14H10 - ANARCHO-SYNDICALISTES - Au son de la musique diffusée par deux camions, plusieurs centaines de militants anarcho-syndicalistes souvent habillés de noir, manifestent à Paris à l'appel de la Confédération nationale du travail (CNT), en brandissant les drapeaux noirs et rouges de la CNT ainsi que et des banderoles où on peut lire "Liberté !" ou "Non à la répression antisyndicale".

14H10 - AUTRICHE - A Vienne, 100.000 personnes, selon les organisateurs, participent par un temps quasi estival au rassemblement, qui s'est tenu comme tous les ans devant la mairie.

14H05 - ARRESTATION - Une jeune femme appartenant à la mouvance anarchiste a été interpellée et placée en garde à vue à Grenoble alors qu'elle venait de casser une caméra de vidéosurveillance en se hissant sur une échelle, en marge de la manifestation du 1er mai.

© AFP - Anne-Christine Poujoulat
© AFP - Anne-Christine Poujoulat

14H00 - SOLIDARITE - Venu participer à un meeting à Aix-en-Provence, Jean-Claude Mailly (FO) dénonce l'utilisation par le gouvernement du dossier des retraites pour amadouer les agences de notation financière et appelle à la solidarité avec les salariés de Grèce auxquels les marchés vont "imposer une purge".

13H48 - SOLEIL MADRILENE - A Madrid, quelques milliers de manifestants défilent en début d'après-midi dans la bonne humeur et sous un beau soleil, entre la Plaza Cibeles et la Puerta del Sol, dans le centre-ville. Le taux de chômage en Espagne a passé vendredi la barre symbolique des 20% et le gouvernement souhaite faire passer l'âge de départ à la retraite de 65 à 67 ans.

13H42 - SACRIFICES GRECS - Environ 20.000 personnes, selon la police, ont défilé à Athènes et Salonique pour les manifestations du 1er mai, émaillées de quelques incidents, pour dénoncer les "sacrifices" et les coupes salariales exigés par le FMI et l'UE en échange du sauvetage financier du pays.

13H40 - ATTENTAT AU CAUCASE - Un homme a été tué et 21 personnes blessées dans l'explosion d'une bombe lors des célébrations du 1er Mai dans la république du Caucase russe de Kabardino-Balkarie, rapportent les agences russes.

13H38 - COMMUNISTES - Quelque 5.000 communistes brandissant des drapeaux rouges et des portraits de Staline défilent en tête des manifestations du 1er mai à Moscou où les partisans du Premier ministre Vladimir Poutine constituent cependant le gros des troupes.

13H20 - DEFILES MOINS FOURNIS - Les premiers chiffres disponibles signalent une participation aux cortèges en net recul par rapport au 1er mai de l'an dernier (le plus suivi depuis 2002, avec 465.000 à 1,2 million). On compte ainsi cette année deux fois moins de manifestants qu'en 2009 à Bordeaux et trois fois moins à Rennes.

13H13 - TROIS EUROS LE MUGUET - Le bouquet de muguet se vend entre 2 et 3 euros à Paris, avec un nombre plus ou moins important de brins selon les vendeurs, nombreux dans les rues commerçantes et près de certaines bouches de métro. Le roi Charles IX lança la mode du muguet le 1er mai 1561: après avoir reçu un brin en guise de porte-bonheur, il prit la coutume d'en offrir chaque année. Mais ce n'est que le 1er mai 1907 que le muguet fut associé à la fête du travail.

13H - S'EN SORTIR DIFFICILEMENT - 58% des Français affirment s'en sortir difficilement avec les revenus de leur foyer, selon un sondage Ifop Sud Ouest Dimanche. C'est le cas de 74% des ouvriers et 73% des employés alors que seuls 54% des personnes exerçant une profession intermédiaire et 41% des cadres supérieurs et des personnes exerçant une profession libérale partagent ce sentiment (Sondage par téléphone les 29 et 30 avril auprès de 1.016 personnes).

12h55 - SOUS LES FENETRES DU MINISTRE - Entre 1.200 et 1.500 personnes manifestent à Chantilly, devant l'Hôtel de ville, une première pour cette ville dont le maire est Eric Woerth, ministre du Travail en charge de la réforme des retraites. Mais le ministre ne se trouve pas en mairie ce samedi matin.

12H50 - "CA VA PETER" - A Rouen, le cortège compte 3.400 manifestants selon la police et 7.000 selon les organisateurs. "Salaires, emplois, services publics, ils veulent rien lâcher, ça va péter", lancent des cheminots, des enseignants, des agents de l'EDF, des sans-papiers, des partisans de la Palestine, des antinucléaires, des élus du PS, des militants du NPA et de LO.

12H45 - TURQUIE - Des milliers de manifestants convergent sur la place de Taksim, la plus connue d'Istanbul, pour la première fois depuis 33 ans, lorsque des dizaines de personnes avaient été tuées sur cette place. L'an dernier, les autorités avaient lâché du lest en déclarant le 1er mai jour férié. Cette année, la place est totalement ouverte, le gouverneur d'Istanbul Muammer Güler expliquant que les commémorations peuvent être considérées comme des "festivités" autorisées et non comme un "meeting" politique.

12H35 - FO SEUL - Les militants de Force Ouvrière, 650 selon la police, 2.000 selon les organisateurs, défilent seuls à Paris. Interrogé sur les raisons de ce cortège séparé le responsable FO dans la capitale, Jacques Girod, fait valoir que "l'unité ne signifie pas l'unicité".

12H30 - SALARIES INQUIETS - En bonne place dans le cortège à Bordeaux (5.200 manifestants selon la police, 15 à 20.000 selon les organisateurs) les salariés de First Aquitaine Industries, ex-Ford, de Blanquefort expriment leur inquiétude sur l'avenir de leur entreprise, derrière une banderole "Ford Blanquefort en danger - des investissements = emplois".

12H25 - LA ROLEX A 35 ANS - En marge du défilé à Rennes, une trentaine de jeunes apparemment inorganisés, à vélo, lancent une fausse manifestation de droite avec des slogans tels que "la Rolex à 35 ans", la "burqa d'accord, si c'est du Dior", "Save the traders", "Faites des enfants, pas des intermittents" , avec un slogan : "lutter en rigolant".

12H20 - VIEUX PORT - Plusieurs milliers de personnes (3.500 selon la police) défilent sous la pluie dans les rues de Marseille, à partir du Vieux-Port, derrière une banderole "Tous ensemble: public privé. Pour les salaires, l'emploi, les retraites". "Les banquiers nous dévalisent, nous ne serons pas leurs prises", chantent des manifestants.

12H15 - GUIGNOLS - "Qu'ils cassent nos écoles, qu'ils ferment nos usines, y'en a ras-le-bol de ces guignols" crient des participants à la manifestation du Mans, qui réunit 4.000 à 5.000 personnes selon les syndicats, 3.000 selon la police.

12H10 - INCIDENTS A ATHENES - Des affrontements opposent à Athène des jeunes aux forces anti-émeutes, qui tirent des gaz lacrymogènes, au moment où le cortège syndical du 1er mai passe devant le ministère des Finances.

12H05 - ITALIE - Cortège coloré et joyeux pour la manifestation syndicale nationale italienne à Rosarno, en Calabre, où en janvier, de violents affrontements avaient eu lieu entre ouvriers saisonniers immigrés et habitants. Deux orchestres jouant de la musique populaire et "géants" en papier mâché montés sur des échasses défilent aux côtés de responsables syndicaux et politiques.

12H00 - ECHAUFFOUREES EN GRECE - La police grecque tire des gaz lacrymogènes pour repousser des groupes de jeunes qui s'en prenaient à des vitrines de banques et commerces à Salonique (nord) en marge des défilés du 1er mai.Le calme est rapidement revenu. Quelque 5.000 personnes manifestent à l'occasion du 1er mai à Salonique, la deuxième ville grecque.

Français et Européens sont appelés à manifester par les syndicats pour les traditionnels défilés du 1er mai sur fond de crise économique et de tensions sociales notamment en Grèce et de réforme des retraites en préparation en France.

http://www.lesechos.fr/depeches/france/afp_00248913-en-direct-les-manifestations-du-1er-mai.htm

¿Estado versus mercado? El falso dilema

Vicenç Navarro

El desarme ideológico de las izquierdas explica que muchas de ellas hayan adoptado el esquema ideológico de las derechas, con las consecuencias que todos estamos viendo: la enorme crisis financiera y económica que estamos experimentando, y en cuya génesis encontramos las políticas liberales promovidas por los gobiernos de derechas y reproducidas en gran número de políticas llevadas a cabo por gobiernos de centroizquierdas.

Así pues, en la Unión Europea (UE), existe consenso en las instituciones europeas -desde el Consejo Europeo, a la Comisión Europea, pasando por el Banco Central Europeo-, de que hay que “apretarse el cinturón” y hacer sacrificios, lo cual quiere decir (en la mayoría de foros en que esta llamada a la austeridad se realiza) que hay que bajar los salarios (a través de reformas del mercado laboral, cuyo resultado será la disminución de la capacidad adquisitiva de las clases populares), y disminuir el gasto público para reducir el déficit y la deuda pública. Estas políticas se desarrollan dentro de un marco teórico en el que se considera que el mercado debe ser el que determine la distribución de los recursos, disminuyendo el intervencionismo del Estado que dificulta el desarrollo y la eficiencia económica. Hoy, tanto las derechas como las izquierdas gobernantes comulgan con este credo. Y las diferencias políticas se reducen a cuánto mercado versus cuánto Estado necesita la economía. Las izquierdas favorecen, en general, que el Estado tenga una función reguladora mayor y las derechas que la tenga menor. Pero por lo demás, ambas –las derechas y las izquierdas- coinciden en que el mercado debe ser el centro del quehacer económico.

Debido al enorme dominio de las derechas en los medios de información y persuasión, esta teoría ha alcanzado la categoría de dogma y como tal se reproduce a base de fe, en lugar de a partir de evidencia científica, puesto que ésta última demuestra claramente que este marco teórico no define la realidad existente hoy en la actividad económica que nos rodea. El presidente Reagan, el gran gurú del pensamiento liberal (la sensibilidad dominante en las derechas, no sólo estadounidenses, sino también europeas), fue el presidente que aumentó más el intervencionismo público a base de incrementar considerablemente el gasto público durante su manato (de 21,6% al 23% del PIB) mediante el mayor crecimiento de los impuestos que un gobierno federal haya llevado a cabo en tiempo de paz en EEUU (reduciendo la carga fiscal del 20% de renta superior de la población, los más ricos de EEUU, pero aumentando la del 80% restante de la población) y permitiendo un gran crecimiento del déficit federal. El crecimiento del gasto público se dedicó, predominantemente, a tecnología militar y a subvenciones a las grandes corporaciones. Como bien dijo el ideólogo del pensamiento liberal en EEUU, John Williamson, “tenemos que reconocer que lo que el gobierno Reagan promueve a nivel internacional, no lo hace en su propio país” (Institute for Internacional Economics, Washington DC, 1986).

El último ejemplo de la falsedad del modelo teórico “mercado versus Estado” es lo que ocurre con el gasto farmacéutico. El capítulo farmacia consume alrededor de un 25-30% del gasto sanitario en la mayoría de países de la OCDE (en España es el 32%). Ello supone muchos millones de dólares o euros. EEUU se gasta 250.000 millones de dólares en productos farmacéuticos. Ahora bien, un porcentaje muy elevado (74%) es para comprar productos que tienen un precio inflado, resultado de estar patentado. Es decir, que para compensar lo que la industria farmacéutica define como costes de investigación, el Estado le permite durante varios años tener un monopolio en la venta del producto, inflando su precio. No hay, pues, mercado que valga. Según el sistema de patentes, el Estado no permite que haya mercado.

Esta práctica ocurre constantemente en el mal llamado libre mercado. Bill Gates no existiría si no hubiera sido porque el Estado le dio el monopolio de Windows, prohibiendo alternativas. De ahí la enorme fortuna de uno de los personajes más ricos del mundo. No fue el mercado, sino el Estado el que creó a Bill Gates (permitiéndole unos ingresos de 60.000 millones al año, lo cual no podría ser de no existir tal patente). Pues bien, los costes que supone para la ciudadanía el sistema de patentes garantizadas por el Estado se calcula que es alrededor de un 6,6% del PIB en EEUU (casi la tercera parte de los ingresos del Estado federal). Recuerden que en todo ello el mercado no tiene nada que ver con eso. Estamos hablando de un monopolio garantizado por el Estado.

Frente a esta situación, comienza a cuestionarse la situación monopolista garantizada por el Estado. Así, Dean Baker, del Center for Economic and Policy Research de Washington (una de las mentes más claras dentro de la comunidad de economistas estadounidenses), ha propuesto que el Estado sea el que haga la investigación aplicada (que realiza la industria farmacéutica), además de la básica (que realiza el gobierno federal). En la investigación farmacéutica, el gobierno federal realiza la mitad de toda la investigación que se realiza en EEUU (en sus centros de investigación sanitaria y, muy en especial, en los National Institutes of Health: NIH), centrándose en investigación básica (30.000 milloneas de dólares). Si hiciera también la otra mitad, que se centra en investigación aplicada (que ahora hace la industria farmacéutica), entonces podrían eliminarse todas las patentes, con lo cual la sociedad y el Estado se ahorrarían enormes cantidades de dinero, permitiendo además que el mercado funcionase en la distribución del producto. La intervención pública permitiría entonces el desarrollo del mercado, en lugar de obstaculizarlo como ahora, abaratando enormemente el producto. Así hoy, un nuevo tratamiento de cáncer, consecuencia de un nuevo producto basado en la ingeniería genética, cuesta 250.000 dólares al año, lo cual excluye en EEUU a la mayoría de la población. Si no existiese la patente (y el Estado hubiera hecho la investigación) costaría sólo 200 dólares.

Ahora bien, en la UE esto no puede hacerse, pues la UE prohíbe que el Estado intervenga para eliminar las patentes, sustituyendo a la industria privada, que requiere el monopolio. De ahí que el que termina haciendo el sacrificio es el usuario. ¿Por qué no la industria farmacéutica? Pues la respuesta es fácil de obtener. Porque la industria farmacéutica es poderosísima. Así de claro. La cuestión no es mercado versus Estado, sino al servicio de quién está el Estado. Y cuando se hace la petición de que hay que apretarse el cinturón siempre se piensa en las clases populares como las que tienen que hacer el sacrificio y nunca en los grandes grupos fácticos que ejercen un enorme control sobre las instituciones políticas. ¿Hasta cuándo durará esta situación?

http://www.rebelion.org/noticia.php?id=105075

L'agence de notation européenne, une fausse bonne idée?

Emilie Lévêque

L'idée fait son chemin dans l'esprit de plusieurs responsables politique européens: créer une agence de notation européenne, alors que les agences privées sont accusées d'amplifier la crise grecque. Mais une agence placée sous la tutelle de l'UE ne résoudrait pas les problèmes de conflits d'intérêts. Au contraire.

Le commissaire européen chargé des Services financiers, le Français Michel Barnier, réfléchit à l'idée d'une agence de notation européenne. "Le paysage des agences, compte tenu de leur importance, est très concentré dans quelques mains", explique-t-il dans un entretien aux Echos. Il n'est pas le seul à y penser.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle suggère lui aussi la création d'une agence de notation européenne indépendante. De son côté, Jean-Pierre Jouyet, président de l'Autorité des marchés financiers, le gendarme français de la Bourse, estime que ce n'est "pas une mauvaise idée". "Le tout c'est qu'elle soient indépendante, et qu'elle soit véritablement très experte", souligne-t-il.

Décriées au moment de la crise financière, pour ne pas l'avoir vu venir, les agences de notation sont de nouveau sur la selette pour leurs abaissements de notes successifs sur la Grèce, mais aussi sur l'Espagne ou le Portugal. Les responsables politiques les accusent à mots couverts d'amplifier la crise grecque et d'affoler sans raison les marchés.

La responsabilité des agences dans la panique boursière de cette semaine est effectivement en débat. La décision de Standard & Poor's de dégrader les notes de la Grèce, alors que le pays est sur le point de conclure un accord avec l'UE et le FMI pour sortir de la tempête financière, peut notamment paraître irresponsable.

Lire sur le sujet notre article : Les agences de notation sont-elles coupable ?

Pour autant, créer une agence de notation européenne ne résoudrait pas les problèmes de conflits d'intérêt. Au contraire ! Jean-Pierre Jouyet parle d'indépendance, mais qui nommerait les resposanbles de cette agence ? La Commission européenne ? Les Etats membres de l'UE ? Peu convaincante, dans ce cas, l'indépendance. Le fait qu'Eurostat, l'institut européen des statistiques, n'ait rien vu - ou voulu voir - des manipulations de chiffres du gouvernement grec depuis 2004, en est l'exemple.

"On remet aujourd'hui en question la crédibilité des agences de notation privée, mais que dire d'une agence publique européenne alors ? Ses notes ne seraient pas crédibles, explique Gunther Capelle-Blancard, professeur à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur adjoint du CEPII. Les doutes sur son indépendance seraient très forts. La preuve, aujourd'hui les dirigeants européens essaient de faire pression sur les agences pour qu'elles ne présentent pas les chiffres de la Grèce de façon aussi négative."

"Il est clair que l'oligopole constitué par Standard & Poor's, Moody's et Fitch sur le marché de la notation financière est un problème, reconnaît Sébastian Paris-Horvitz, directeur de la stratégie d'investissement chez Axa IM. Toutefois je ne pense pas que la notation relève du domaine public. Il vaudrait mieux trouver des incitations pour que de nouveaux acteurs privés avec une vraie richesse d'analyse entrent sur ce marché."

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/l-agence-de-notation-europeenne-une-fausse-bonne-idee_231483.html

Los sindicatos amenazan al Gobierno con un "conflicto laboral de alcance"

En el tradicional discurso posterior a la marcha por el Día de los Trabajadores, los líderes de UGT y CCOO han advertido al Gobierno de que su política de austeridad - como un posible recorte de las prestaciones por desempleo en el Presupuesto de 2011- retrasará la salida de la crisis y la creación de empleo, una estrategia que, si persiste, puede provocar un "conflicto laboral de alcance".

Así lo ha apuntado el secretario general de UGT, Cándido Méndez, durante su discurso de la manifestación del Primero de Mayo, en el que tanto él como el líder de CCOO, Ignacio Fernández Toxo, rechazaron los recortes del gasto público y pidieron más estímulos fiscales para impulsar la recuperación económica.

Méndez consideró que el Gobierno a veces ha "carecido de perspectiva" y no siempre ha enviado "un mensaje pedagógico" sobre la evolución de la crisis.

En su opinión, últimamente ha perdido "capacidad de convicción por estar aterrorizado por los mercados financieros" y por el "profundo error" de proponer ampliar la edad de jubilación a las 67 años. "Está en absoluta soledad en el Pacto de Toledo, tiene que rectificar y tiene que hacerlo cuanto antes", apostilló.

La reforma laboral no es la panacea

Por su parte, el secretario general de CC.OO., Ignacio Fernández Toxo, censuró la actitud del Gobierno porque, a su entender, "no se puede engañar al país dictándoles que la solución está en la reforma laboral".

Para Toxo, la reforma laboral, "por muy intensa que sea, no generará el empleo que necesita el país", por lo que para él, la solución pasa por impulsar la actividad económica. Además abogó por la reforma fiscal y la lucha contra el fraude como los "recursos necesarios para que este país salga de la crisis".

Ambos reprocharon además al Ejecutivo el haber propuesto el retraso de la edad de jubilación, una medida que, recordaron, cuenta con el rechazo total de la clase trabajadora y del Pacto de Toledo.

Toxo y Méndez insistieron en sus respectivas intervenciones que los verdaderos culpables de la crisis no son los trabajadores sino los mercados financieros y la banca, a la que exigieron que cumpla con su obligación de facilitar el crédito a las empresas y las familias.

Ante quienes les califican de inactivos ante la crisis, los líderes sindicales aseguraron que trabajan para ayudar a paliarla y como ejemplo pusieron el acuerdo de negociación colectiva firmado con la patronal para los próximos tres años, un periodo que, sugirió Méndez, podría utilizarse para poner en práctica las medidas laborales que se acuerden en el marco del diálogo social.

Granados critica el lema de la marcha

El consejero de Presidencia, Justicia e Interior de la Comunidad de Madrid (la que mayor tasa de paro ha registrado en el primer trimestre de 2010), Francisco Granados, ha confesado estar "sorprendido" por el lema de los sindicatos CC.OO. y UGT de la manifestación del 1 de mayo --"Por el empleo con derechos y la garantía de nuestras pensiones"-- al considerar que lo esencial es tener empleo.

"Hoy en España hay un problema que es el del desempleo. Si el paro sigue aumentando ni podrá haber empleo de calidad ni podemos mantener las pensiones, por eso creo que la reivindicación principal de lo sindicatos hoy tendría que ser que la situación económica se solucione y que todos los españoles tengan empleo", declaró Granados tras la visita a unas obras del PRISMA en Aranjuez. El 'popular' consideró que los sindicatos "desvían la atención" hacia cuestiones menos importantes.

http://www.publico.es/dinero/309463/sindicatos/avisan/conflicto/gobierno/insiste/austeridad

USP desfilou na avenida dos Aliados com fortes críticas ao PEC

Milhares de pessoas manifestam-se em Atenas contra Governo

Trabalhadores da antiga ENU reinvindicam compensações sobre os danos na saúde

Milhares desfilam com CGTP por mudança de políticas

Milhares de trabalhadores afectos à CGTP estão a desfilar em direcção à Alameda Afonso Henriques, em Lisboa, para assinalar o Dia do Trabalhador e dizer ao governo que mude as políticas económicas e sociais.

Tanto a polícia como os organizadores da manifestação ainda não quiseram fazer uma estimativa do número de participantes mas quando a cabeça da manifestação chegava à Praça do Chile a cauda ainda estava no Martim Moniz, de onde partiu.

Ao som de palavras de ordem como "é preciso é urgente uma política diferente", "é mesmo necessário o aumento de salário" e "quem luta sempre alcança", os manifestantes do distrito de Lisboa e margem sul do Tejo percorrem a Avenida Almirante Reis passando por centenas de pessoas que, nos passeios, aguardam o desfile para o integrar ou simplesmente para assistir.

Muitos são os que assistem à manifestação das suas varandas e janelas, empunhando cravos vermelhos.

À cabeça da manifestação segue a direcção nacional da CGTP, precedida por uma banda de metais.

As palavras de ordem invocam justiça social e a defesa do emprego, dando a esta manifestação do Dia do Trabalhador o cariz de protesto. Mas, ao mesmo tempo, o colorido das bandeiras e a música também lhe dão um toque de festa.

Antes do início do desfile, dois dirigentes socialistas, Edite Estrela e Vítor Ramalho, foram como habitualmente nos últimos anos cumprimentar a direcção da CGTP.

Fonte do PCP presente no desfile disse à Agência Lusa que o secretário geral comunista, Jerónimo de Sousa, aguarda a manifestação na Alameda Afonso Henriques.

http://dn.sapo.pt/bolsa/emprego/interior.aspx?content_id=1558556

CGTP-IN marca manifestação nacional para 29 de Maio

O secretário-geral da CGTP-IN anunciou hoje a realização de uma grande manifestação nacional no dia 29 de Maio em Lisboa, na sua intervenção no final das comemorações do 1º de Maio.

Carvalho da Silva afirmou na sua intervenção que a manifestação nacional visa "exigir novas políticas para o desemprego, em defesa dos direitos ao emprego e melhores condições salariais".

O discurso de Carvalho da Silva foi proferido depois de milhares de trabalhadores afectos à CGTP terem desfilado em Lisboa para assinalar o Dia do Trabalhador e dizer ao Governo que mude as políticas económicas e sociais.

Ao som de palavras de ordem como "é preciso é urgente uma política diferente", "é mesmo necessário o aumento de salário" e "quem luta sempre alcança", os manifestantes do distrito de Lisboa e margem sul do Tejo percorreram a Avenida Almirante Reis passando por centenas de pessoas que, nos passeios, aguardam o desfile para o integrar ou simplesmente para assistir.

http://economia.publico.pt/Noticia/cgtpin-marca-manifestacao-nacional-para-29-de-maio_1434987

A crise e a pobreza

Carlos Carvalhas

Esta crise internacional torna mais presente a dramática situação da pobreza [1] . Os milhões de cidadãos sem emprego, o encerramento de empresas deixando trabalhadores de meia idade sem esperança, as sopas dos pobres e as diversas manifestações de caridade, colocam a questão nos noticiários e na ordem do dia. Talvez por isso se tenha decidido instituir o ano de 2010, como "Ano Europeu de Combate à Pobreza e à Exclusão Social". Objectivamente é uma forma de mostrar preocupação com esta chaga social desviando as atenções das medidas que a promovem. Na verdade, com a política monetária e cambial do BCE ao serviço do Directório das grandes potências e designadamente da Alemanha, e com as exigências do Pacto de Estabilidade o que vamos ter é o prolongamento das dificuldades económicas, mais desemprego, mais problemas sociais e mais pobreza.

Mas se a crise torna mais presente a chaga da pobreza, a questão que se tem de colocar é por que razão, mesmo nos períodos de pujança económica e mesmo nos países mais desenvolvidos, que nunca foram colónias, mas sim colonizadores, as bolsas de pobreza nunca deixaram de ter significado?


E por que razão as meritórias acções de caridade e assistencialistas nunca resolveram o problema? Não será porque a pobreza é inerente a um sistema baseado na exploração e no imperativo do lucro, na acumulação, nas políticas de concentração da riqueza com a consequente perda de poder de compra das camadas médias, da classe operária e a extensão do cortejo dos pobres quer se lhes chame excluídos ou marginalizados!


Sabemos que se considera haver várias formas de pobreza e vários factores que as determinam. Mas fora do quadro da guerra e de cataclismos o principal factor reside nas baixas pensões da Segurança Social e das Companhias de Seguros aos acidentados, nos baixos salários que são as baixas pensões de amanhã e nas políticas designadamente fiscais e orçamentais que promovem a polarização da riqueza e a degradação dos serviços públicos.


E tudo isto é ainda mais chocante quando somos confrontados com os espectaculares avanços científicos e técnicos nos mais diversos domínios, que permitiam resolver os problemas básicos da humanidade, melhorar o nível e a qualidade da vida, reduzir os horários de trabalho, com muito mais espaço para as actividades culturais, lúdicas e de formação.


No entanto, o que vemos paralelamente aos espantosos e fulgurantes avanços científicos e técnicos é a intensificação do combate à redução e liquidação de direitos e regalias duramente conquistados!


Lembro que no nosso país ainda não há muito tempo houve quem pusesse em causa, a pretexto da situação económica do país, o direito às férias pagas!


A ofensiva contra os direitos e regalias, a ofensiva contra os salários e as pensões, o prolongamento dos horários de trabalho, a desregulação e o desmantelamento do "Estado social" desenvolveu-se com o afundamento da União Soviética e intensificou-se com a livre circulação de capitais.


O "Estado social" nos países capitalistas desenvolvidos foi criado pela luta dos trabalhadores e dos sindicatos numa correlação de forças em que pesou e muito, as conquistas e avanços sociais dos povos dos países do então chamado "socialismo real".


Com a "globalização" do sistema capitalista e as deslocalizações intensificou-se a ofensiva do capital levando à erosão do poder de compra de largas camadas da população e ao seu endividamento crescente, mesmo nos países mais desenvolvidos.


Foi-se criando uma situação em que não basta ter emprego para se deixar de ser pobre de tal maneira os salários têm sido esmagados – no nosso país 12% dos empregados vivem abaixo do limiar de pobreza; nem basta ter uma licenciatura para se ter um emprego ou um emprego qualificado – 100 mil licenciados exercem funções não qualificadas e 64 mil e trezentos encontravam-se desempregados (3.º trimestre de 2009).
[2]

Para dar resposta às dificuldades de escoamento da produção face à diminuição do poder de compra das massas instituiu-se a política do crédito fácil. A ilusão do aumento do poder aquisitivo fez-se à custa do endividamento crescente dos cidadãos e das famílias, na maioria por muitos e longos anos. Nalguns casos foi mesmo o disfarce de situações de pobreza. Na base dos títulos de dívida, designadamente no imobiliário, gerou-se uma especulação fantástica que rebentou nos EUA com o aumento das taxas de juro e estendendo-se a praticamente todo o Planeta.


É a questão central das crises: a sobreacumulação, a sobreprodução em relação ao poder aquisitivo das massas, isto é, em relação à procura solvável.


E esta questão não se resolve com a caridade, nem com votos pios que se encontram nos diversos manifestos contra a pobreza, tais como: "o direito aos pobres de viver com dignidade e a participar activamente na sociedade"; "a responsabilidade partilhada e a participação no combate à pobreza e à exclusão"; "a coesão da sociedade aceitando a adversidade e as diferenças". Ainda recentemente o Presidente da Conferência Episcopal Portuguesa (CEP) condenou em Fátima,
(Público, 13 de Abril) as situações de "miséria escandalosa" que existem no país. Como Igreja afirmou: "temos de descobrir, reconhecer e libertar os pobres... precisamos de ir ao encontro daqueles que sofrem e oferecer-lhes uma dignidade superior à de um mero número estatístico". São boas palavras, mas o que os povos precisam é de direitos e de uma distribuição do Rendimento Nacional mais justa, pois não consta que a ameaça da não entrada no reinos dos céus, mais difícil do que o camelo passar no "dito" da agulha, tenha assustado ou modificado o comportamento dos poderosos.

Libertar os pobres sem questionar o modelo económico, sem questionar as políticas não nos parece possível.


Portugal é hoje o resultado da abdicação nacional face ao Directório das grandes potências na União Europeia e das políticas neoliberais dos governos do bloco central ao serviço dos grandes interesses assentes nas "teorias" do menos Estado, na diminuição da intervenção do Estado na economia, na privatização das empresas básicas e estratégicas, na privatização dos serviços públicos, na desregulação da legislação laboral. Políticas que tiveram e têm a sua expressão clara na distribuição do Rendimento Nacional. Nos anos de 1974/75 e 76 o peso dos salários no Rendimento Nacional ultrapassou os 50%, atingindo os 59,5% em 1975. Os últimos dados disponíveis (2006) mostram-nos que o seu peso era apenas de 40,6% ou seja, um valor inferior ao registado em 1973.


De acordo com o Eurostat somos também dos países em que é maior a diferença entre os 20% das famílias de maiores rendimentos e as dos mais baixos e se esta situação não se tem agravado mais deve-se à luta dos trabalhadores e à luta da CGTP, na subida do salário mínimo que beneficia centenas de milhares de trabalhadores (estima-se em 500 mil).


Paralelamente crescem as grandes fortunas, os lucros especulativos e a acumulação do capital financeiro. Os últimos dados disponíveis mostram que as 100 maiores fortunas detêm 1/5 da riqueza nacional (20%). E são estes mesmos e os seus representantes políticos na Assembleia da República e no Governo que afirmam que vivemos acima das nossas possibilidades, que não produzimos riqueza suficiente para aguentar o Serviço Nacional de Saúde e a Segurança Social, que temos de aumentar a competitividade pelos salários, que é necessário mais desregulação. Recentemente até apareceu um novo líder a defender o Estado fora dos negócios, associando negócios a negociatas lembrando a nomeação de figuras gradas do PS, cavalgando um sentimento de descrédito que existe na opinião pública. Está no fundo a defender mais e mais privatizações sem falar no seu nome! Talvez seja por não haver Estado suficiente nas empresas básicas e estratégicas que as administrações ignoraram displicentemente as recomendações do governo – para português ver – no sentido de limitarem os prémios e os ordenados escandalosos aos respectivos gestores.
[3]

Também não nos falam das negociatas dos privados, nos offshores, ou sobre os casos do BCP, BPP e BPN, ou sobre as operações "Furacão" e outras... É que as "negociatas" dos privados, ao contrário das verificadas nas empresas públicas, só se sabem quando há casos de polícia, ou quando se zangam as comadres (BCP), ou quando estão perto da falência, BPP e BPN, este último recheado de figuras proeminentes do PSD! Nestes casos já se esquece a regulação pelo mercado, o "menos Estado" e pede-se a intervenção do Estado com o dinheiro dos contribuintes...


No entanto, estes são os mesmos que são capazes, nos discursos de circunstância, de verterem lágrimas pelos pobres com a mais refinada hipocrisia e até são capazes de nos lembrar que eles também têm coração! Com arritmias!!!


Também o governo do PS, no ano Europeu de luta contra a pobreza nos brindou com o PEC que vai reduzir ainda mais o poder de compra das camadas mais desfavorecidas, lançando mais uns milhares de famílias para a situação de pobreza, levando à prática uma política que objectivamente se pode definir com o slogan: os pobres que paguem a crise! E depois de apresentar a "bomba atómica" antisocial que é o PEC, o governo através da ministra da Solidariedade, apresentou na Assembleia da República um programa denominado "INOV Inclusão" que abrangerá 1 500 jovens no que designou fazer parte do programa contra a pobreza. É uma hipocrisia, uma espécie de "brioches para famintos" ao estilo Maria Antonieta. Lançam milhares e milhares de pessoas no desemprego e na pobreza e depois apresentam uns programazinhos de marketing político na tentativa de disfarçar a essência da sua política.


Camaradas,


É necessário uma política de ruptura com a política de direita, com o modelo neoliberal e uma política de afirmação nacional nesta União Europeia. Há outras soluções do que a cura pela regressão social e a austeridade!


A política neoliberal da União Europeia é a maior "fábrica" de pobreza. Com as suas políticas neoliberais lança milhões de trabalhadores no desemprego e na pobreza para depois aparecer também com umas medidazinhas assistencialistas atirando poeira aos olhos da opinião pública, como se dissessem: fazemos milhões de vítimas, mas temos um programa de aquisição de ambulâncias para o 112!


Não se combate a pobreza e a crise exigindo a aplicação dos critérios de Maastricht e designadamente a redução do défice a "mata cavalos" para satisfazer os interesses da Alemanha e a concepção do que já se designou do "euro marco"!


Neste quadro de crise tal política vai travar o crescimento económico, que é uma questão nuclear, prolongar o marasmo podendo inclusive criar condições de nova recessão, de deflação ou de estagno-inflação.


Não se vence a pobreza e a crise sem se combaterem drasticamente as especulações sobre as dívidas públicas. A atitude da União Europeia e muito especialmente a que teve em relação à Grécia é inaceitável. Até o especulador George Soros diz que os juros a que a Zona Euro está a exigir à Grécia apesar de serem os melhores dos mercados são consideravelmente elevados.
(Jornal de Negócios, 16/04/2010) A solidariedade, a "coesão económica e social" são conceitos sem conteúdo. E num quadro destes mesmo para os fanáticos europeístas é de se colocar a questão: para que serve uma União Económica e Monetária se esta permite a especulação contra Estados membros e se esta admite Taxas de Juro diferentes para empréstimos obrigacionistas. Dizem-nos que são os mercados! Quais mercados? Os mercados são os Bancos, os tais que beneficiaram de empréstimos dos Orçamentos de Estado e do BCE quando estavam à beira da falência e que agora especulam com essas mesmas dívidas servindo-se das correias de transmissão ao seu serviço e ao serviço dos EUA e do dólar, que são as empresas de notação, "rating".

O ministro das Finanças, Teixeira dos Santos, afirmou que é "paradoxal que as agências de "rating" tenham apelado a que os Estados ajudassem a economia e agora digam para estes saírem de cena rapidamente".
(Jornal de Negócios, 07 de Abril/20010). Pois é, mas que consequências é que tira disto? Que posição é que toma perante a União Europeia e o BCE que tiveram o mesmo comportamento!

São milhões de euros que Portugal já está a pagar a mais pela especulação contra a sua dívida pública, com o beneplácito da Comissão Europeia e do Banco Central Europeu. Isto é inaceitável, mesmo para as concepções neoliberais e mesmo para os que pactuam com uma Europa cada vez mais alemã!


Não se combate a pobreza nem se vence a crise com a liquidação de direitos e garantias aos trabalhadores, nem com um modelo económico assente nos baixos salários. As declarações do comissário para os Assuntos Europeus e financeiros Ohli Rehn, sobre o PEC português são não só erradas, como irresponsáveis. Os juros da dívida dispararam no dia em que este Comissário questionou o PEC, aliás em contradição ao que afirmou o Presidente da Comissão.
(Jornal de Negócios, 15/Abril/2010). E a pergunta a fazer é o de saber quem paga a factura destas públicas declarações irresponsáveis.

A Comissão Europeia que aumentou os seus membros principescamente afirma também que Portugal deve adoptar políticas de forte contenção salarial de forma a ganhar competitividade.


É a defesa do aumento da competitividade à custa da diminuição dos salários reais, uma medida que se inscreve bem no Ano Europeu de luta contra a pobreza!!!


E a perda de competitividade pela valorização artificial do Euro? Sobre isto e sobre a política do BCE não há uma palavra?


O combate à pobreza passa também pelo desmascaramento destas posições políticas, mostrando a sua hipocrisia e pela luta ideológica, aos que dizendo-se preocupados em palavras com a pobreza e a situação social são, pelas medidas que defendem, exímios defensores e executores da política de concentração da riqueza, da política de acumulação capitalista da política da submissão e da resignação.

Notas

1- Segundo o último Relatório Anual da ONU sobre a fome no mundo, em 2009 o número de famintos no Planeta aumentou 100 milhões em relação ao ano passado! Segundo a FAO, 1 em cada 6 habitantes do mundo passa fome! Paralelamente, segundo o SIPRI – Stockholm Internacional Peace Research Institute as despesas com armamentos continuam a aumentar.

2- Alguns ideólogos a partir da alteração da relação de forças desfavorável aos meios populares teorizaram sobre o fim do trabalho assalariado, da luta de classes, da morte da classe operária, tentando mostrar que o antagonismo capital/trabalho tinha sido superado com a extensão das profissões intelectuais, com a "terciarização" da sociedade, com o desenvolvimento de uma "sociedade da classe média". A precariezação crescente destas camadas, o desemprego e a extensão da pobreza aí está a mostrar as fantasias destas pseudo teorias da conservação do "status quo", da aceitação e da resignação face às desigualdades sociais e à pobreza.

3- Os presidentes executivos de 17 empresas cotadas na Bolsa receberam em média mais de 1 milhão de euros cada e são todos estes os que nos falam de moderação social.


http://resistir.info/portugal/crise_pobreza.html

« Aide » européenne à la Grèce : un cruel châtiment social

Suppression des 13e et 14e mois de salaire, suppression des primes, hausse de la TVA de deux points, suppression des indemnités de licenciements… le plan d'aide européen à la Grèce -s'il voit le jour- a tout d'un terrible châtiment social.

Au point que l'on peut se demander à qui s'adresse ce plan d'aide : aide à la Grèce ou aide à l'Europe aux dépens des Grecs eux-mêmes ?

Une aide à l'Europe plutôt qu'à la population grecque

Mais, mais, s'écrieront les moralistes à la petite semaine, ce sont les Grecs qui l'ont cherché ! Ils trichaient sans vergogne depuis des années ! Ils maquillaient leurs comptes ! Le travail au noir était une véritable institution chez eux !

Oui, oui, mais ils vivaient. La débrouille, sans doute, mais ils vivaient. Cahin caha et sans trop la ramener.

Planquaient-ils des magots gargantuesques dans d'obscurs paradis fiscaux ? Se versaient-ils tous des bonus extravagants ? Se garantissaient-ils des retraites dorées sur tranche ?

Que nenni ! De la débrouille à la petite semaine, de la magouille pépère et peinarde.

Puis ils se sont mis à vouloir se couler dans le moule européen. Et badaboum !

L'Union européenne, dépeceur social au service d'un système

Lorsqu'à gros coups d'autres plans de sauvetage autrement dispendieux, elles sauvèrent le système financier du marasme dans lequel ses excès et ses tripotages autrement plus scandaleux l'avaient entrainé, les puissances publiques, européennes comprises, se montrèrent beaucoup moins regardantes sur les conditions de leur soutien.

La façon dont les banquiers naufragés utilisèrent sans vergogne cette aide montre que la patte publique fut alors largement de velours. Deux poids, deux mesures.

Les Grecs, eux, pourront toujours aller se faire voir chez eux-mêmes. Les Portugais, les Espagnols ont raison de commencer à trembler dans leurs culottes. Les Italiens, les Irlandais et bientôt sans doute les Français gagneraient à sortir tout de suite les mouchoirs.

Cette Europe qui devait les sauver, pour laquelle certains eurent un temps les yeux de Chimène, qu'on imposa de gré ou de force aux autres populations quoiqu'elles en aient dit dans des référendums chiffons de papier, se révèle crûment telle qu'elle ait : une broyeuse au service unique d'un système, au mépris des populations dont elle réclame adhésion sans condition, un dépeceur social.

Le pire est que ce système est loin d'être sûr de se sauver lui-même. Bien au contraire, les mesures draconiennes d'austérité imposées ne peuvent qu'entraîner tous ces pays « aidés » et leurs populations dans une dépression cataclysmique avec effet dominos garantie. Mais que de dégâts pendant la chute !

http://www.rue89.com/le-yeti-voyageur-a-domicile/2010/04/30/aide-europeenne-a-la-grece-un-cruel-chatiment-social-149551

Après la Grèce, l'Espagne : le graphique qui fait peur

Pascal Riché

La Grèce n'a-t-elle été qu'un petit « apéritif » dans la crise qui agite depuis quelques semaines les marchés financiers ? C'est au tour de l'Espagne, un bien plus grand pays, d'être dans le viseur. La note de sa dette (qui évalue le niveau de risque pour les porteurs d'obligations d'Etat) a été rétrogradée mardi par l'agence Standard & Poor's, de AA+ à AA.

L'Espagne, c'est le pays vers lequel la contagion ne devait surtout pas aller. Son poids économique est en effet bien supérieur à celui des autres pays secoués par cette crise, Grèce, Irlande ou Portugal.

Or, c'est peut-être le plus fragile. Patrick Artus, directeur des études de Natixis, nous a transmis ce graphique vertigineux : la chute du nombre des permis de construire.

Les permis de construire en Espagne

Au début de l'année 2007, le nombre annuel des permis de construire était de 1,5 million. Ce chiffre a chuté depuis de 96%, pour atteindre seulement 60 000.

Or, comme le constate Patrick Artus, le secteur de la construction au sens large -c'est à dire le bâtiment, les travaux publics, la banque liée à la construction, l'industrie liée au secteur (ciment, isolement, toiture…), les agences immobilières etc- emploie 30% de la population active espagnole ! Avant que la bulle immobilière n'explose en 2008, la croissance du pays était essentiellement tirée par la construction.

La une d'ABC

Résumons : une activité qui emploie près d'un tiers de la population active espagnole vient de subir une chute de régime de 96%…

Le marché du BTP s'est effondré brutalement : plus d'un million d'emplois ont disparu dans ce seul secteur. Le chômage a explosé, dépassant au premier trimestre la barre des 20%.

Ci-contre, la une d'ABC annonçant mardi 27 avril le passage de ce seuil symbolique. (Cliquer pour agrandir)

Le nombre de chômeurs, qui a été multiplié par 2,4 depuis fin 2007, dépasse aujourd'hui 4,6 millions.

http://eco.rue89.com/2010/04/28/apres-la-grece-lespagne-le-graphique-qui-fait-peur-149373

Oakland, California teachers participate in one-day strike

A rally of close to 2,000 students, teachers and parents was held at Ogawa Plaza in downtown Oakland on Thursday during a one-day strike of teachers in the Oakland Unified School District (OUSD).


A section of the demonstration

The strike was called after the Oakland Board of Education ceased labor negotiations and imposed a no-raise contract on teachers—an action that is unprecedented in the history of the city’s public school system.

In order to address the budget crisis, the school district is demanding a freeze on teachers’ wages, an increase in class sizes, the closure of schools and programs, cutbacks in early childhood and adult education, and the layoff of dozens of teachers.

The broad participation of teachers, students, and residents reflected the growing opposition in the working class to the attack on public education. Nearly all the schools were effectively shut down during the day: 89 schools reported 91 percent participation of teachers in the strike. At 36 schools, not a single student attended class. The district had hired 300 one-day “replacement teachers” at $300 for the day—triple the normal pay of substitute teachers—in an attempt to keep the schools open.

From the standpoint of the trade union, however, the strike served to let off steam as they discuss with the school board the imposition of concessions on teachers. At the rally, union leaders announced that the district had agreed to return to negotiations, after trying to impose a contract after nearly two years of failed negotiations. The resumed negotiations will likely start from a mediator’s recommendation—previously endorsed by the union—that includes a wage freeze next year and a paltry 2 percent raise the year after.

A WSWS reporting team passed out the SEP’s call for teachers to form independent rank-and-file committees and fight to unite the entire working class to defend public education. (See, “Unite the working class to defend public education!”)


Patricia Sykes with Christian, Chanel, and Brie

The WSWS interviewed several of those in attendance. Oakland resident Patricia Sykes was at the protest with her neighbor’s children, Chanel, Brie and Christian. “I am so positive about public education,” she said. “They made cuts in the 1960s, but this is different. The fate of our children is at stake. Public education is so vital to our society. What are they trying to do?”

“These are tough times,” Patricia noted. “We’re in real estate in Montclair. It’s been a tough year. We need to give the kids some hope. These are my neighbor’s kids; they go to Oakland public schools. I’m the babysitter today. I support the teachers completely.”

A teacher with seven years experience in the Oakland public school system told the WSWS: “I’m here because the school board needs to recruit and keep quality teachers. They need to cut the contractors and private consultants.”

“Governments don’t want to put money in classrooms,” the teacher added. “It’s a luxury item as far as they’re concerned. Whenever there’s a budget crisis they take it out of the classroom. It’s the easiest place to take money.”

The Oakland Unified School District became insolvent in 2003, requiring a bailout and takeover by the state. This was followed by massive cuts in teacher pay. As a result, Oakland teachers are some of the lowest paid in Alameda County, with starting salaries of about $39,000 and an average of $55,000.

Oakland’s superintendent of schools claims that it will still be necessary cut at least $85 million from this year’s district’s budget (about a quarter of the total).

OUSD and the teachers’ union, the Oakland Education Association (OEA), had been in negotiations for 18 months before reaching the impasse. In response, a fact-finding panel was set up to mediate the dispute. The recommendations of the panel, which included a paltry two percent raise for teachers in 2012, were rejected by the district as too expensive.

The findings of the panel shed light on the dire condition of public education in Oakland. (The full report can be read here.)

OUSD is one of the largest urban school districts in California, home to 110 K-12 schools, about 2500 teachers and 38,000 students. The vast majority of the students face dire economic challenges.

The school district faces chronic declining enrollment and revenue, high turnover rates for new teachers, difficulty retaining quality teachers, and competition for funds from charter schools.

Throughout the rally, the anger and the determination of the teachers, students and parents to fight for public education was on clear display.

However, the trade unions continued to promote the idea that meaningful social change can be achieved by pressuring the Democratic Party. They sought to appeal to Democratic politicians such as Oakland Mayor Ron Dellums and US Representative Barbara Lee, both of whom were conspicuously absent from the rally.

Several speakers referred to the bankruptcy of Arne Duncan’s “Race to the Top” and his drive for charter schools and privatization of education. These are, however, the official policies of the Obama administration, which went unmentioned.

The teachers union, for its part, has questioned the dire financial projections for the district made by the OUSD, arguing in a flyer for the strike that the crisis is simply a local “matter of priorities”:

“We know that we are in a recession and that times are tough—yet teachers have not received any significant raises or Cost of Living Adjustments in years; meanwhile, the district’s budget has ballooned, spending millions for standardized tests, outside consultants and additional administrators. We maintain that the district has money – that it is a matter of priorities [emphasis in original].”

By limiting the discussion of budget priorities to the level of the school district, the union is simply diverting attention to the chronic underfunding of education at a state and national level—and the role of the Obama administration in starving schools of funding after handing out trillions of dollars to the banks.

http://www.wsws.org/articles/2010/may2010/oakl-m01.shtml

African immigrants in the U.S. and Europe: Discrimination, repression and struggle against world imperialism

Abayomi Azikiwe

This year’s May Day commemorations are taking place amid escalating racist and xenophobic attacks against immigrant communities in the U.S. and Western Europe. The passage of an Arizona law that legalizes racial profiling, and the electoral campaigns by right-wing, anti-immigrant parties in Hungary, France, Italy and the Netherlands, illustrate the need to intensify efforts at building international solidarity among workers and the oppressed.

These attacks against immigrant communities coincide with the burgeoning economic crisis, which has resulted in massive layoffs of millions of workers of all nationalities and worsening social conditions in both the industrialized and underdeveloped states. The decline of the capitalist system has been characterized by massive bank bailouts, plant closings, shrinking of the public sector, budget cuts, denial of health care and the privatization of education. It has intensified the assaults on trade unions, the poor, people of color, women, lesbian, gay, bi, trans and queer people and other historically exploited and marginalized groups.

The immigrant rights struggle in the U.S. led to the revival of May Day in 2006. Millions of workers, led by the Latino/a communities throughout the country, challenged unjust policies that scapegoat the immigrant population, both documented and undocumented.

The conditions for immigrants of African descent, like the Latino/a communities, have been precarious in both the United States and Europe. Discrimination and repression leveled against African immigrants cannot be separated from the legacy of racism and national oppression against Black people in the U.S., who are ostensibly “citizens” of the country. This same contradiction also exists in Europe — where the conditions of immigrants must be viewed within the context of the ongoing subordinate position of people of color, who are supposed to be protected under the laws governing the various states.

African immigrants face racism in U.S.

Over the last several decades there has been a significant increase in the number of immigrants from the Caribbean and the African continent living inside the United States. Nonetheless, there was a decline in the number of Caribbean nationals who were granted naturalized citizenship during 2009. In 2008 some 131,935 people from the Caribbean gained citizenship in the U.S., in comparison to a significant decline to 84,917 in 2009. (Caribbeanworldnews.com, April 23)

This reduction in the number of people from the Caribbean becoming citizens follows a broader pattern. In 2008 some 1,046,539 overall became naturalized, while in 2009, there were only 743,715.

It is not surprising that Cuban immigrants topped the list of those from the Caribbean becoming naturalized, with 24,891. The U.S. has favored and even encouraged immigration from Cuba in the five-decades-long destabilization campaign against the island’s socialist government. But even the number of Cubans being given citizenship declined from the 39,871 who became naturalized in 2008.

The group showing an increase in naturalization is nationals from the African continent. They face discrimination and racism in the U.S.

Several years ago Laurier T. Raymond Jr., the mayor of Lewiston, Maine, stated publicly that the Somali immigrant community should look elsewhere to live. Raymond voiced sentiments of the largely white city that the presence of immigrants from East Africa would adversely impact the living standards and culture of the broader community.

Jonathan Rogers, a Portland, Maine, resident, stated: “Can you imagine a city mayor turning away hoards of new residents and their contributions to the local economy in today’s economic climate? Mayor Raymond wasn’t alone, however. Many Mainers still harbor a sentiment of distrust, disapproval and hostility toward unfamiliar immigrants.” (Portland Press Herald, April 14)

“Xenophobia can make you believe all sorts of things; that these new families are a drag on the economy, that they all live in public housing and are unemployed or that the low-income neighborhoods they may inhabit are the most crime-ridden in town.”

Rogers encourages people to “take a tour of the neighborhoods with public housing developments in Portland, many of which are home to Somalis and other East African families. Compared to areas of similar income, you will find stronger communities, more thriving social networks and more civic-minded people there than anywhere else in the city.”

The World Bank estimates that “African immigrants living abroad mostly in North America and Europe send home between $32 and $40 billion every year. This figure far exceeds the money that is given to Africa through formalized development aid channels.” (Modern Ghana News, April 5)

Despite the constructive role played by African immigrants in the U.S., numerous cases have been reported of African immigrants being harassed, brutalized and murdered by law enforcement.

The Somali community in Minneapolis has been targeted as suspects in the so-called “war on terrorism.” During President Barack Obama’s inauguration in 2009, the FBI questioned Somali student activists about an alleged plot to assassinate the president. Mosques frequented by Somalis have been infiltrated by government informants and recently there have been reports in the corporate media claiming that youth are being recruited to fight against the U.S.-backed Transitional Federal Government in Mogadishu.

Plight of African immigrants in Europe

Because of the impact of the world economic crisis on the African continent, many workers and youth have fled as refugees to Europe in search of employment and a higher standard of living. These workers have been subjected to gross discrimination and violence from various European governments as well as racist vigilantes.

This anti-immigrant bias has been reflected in the electoral campaigns of various right-wing political parties who have openly advocated reprisals targeting African workers who seek asylum in European states. In Hungary in April, the right-wing Jobbik party gained 16 percent of the vote in parliamentary elections.

The same sentiment is reflected in France with the growth of the racist National Front Party, and in the Netherlands, where the Party of Freedom enjoyed gains in the recent elections. In Italy the anti-immigrant Northern League has openly spread racist sentiment against workers from Africa and other parts of the world.

In January in a town in southern Italy, two African immigrant workers were shot when air guns were fired from a moving vehicle. The incident sparked mass demonstrations and a rebellion. Workers took to the streets demanding that they be treated like human beings.

The rise in racism in Europe is closely linked with the deepening economic crisis within the Western capitalist states. Deutsche Welle reports that, “Although right-wing ideology takes different forms across Europe, it shares a common strategy: exploiting the fears of voters in times of crisis.

“Right-wing populists focus on their followers’ discontent, says Wolfgang Kapust of German public broadcaster WDR. ‘They offer easy answers to complicated problems: the economic situation, unemployment or social insecurity,’ said Kapust. ‘Above all, they want to get rid of, deport or “send home” foreigners and “the others.”’” (April 12)

Workers have no borders

Inside the United States it is important that labor organizers and anti-racist and civil rights groups condemn acts of discrimination and violence against immigrant workers. These attacks are not just directed against the foreign-born and their descendants but are designed to weaken and intimidate the working class and the nationally oppressed as a whole.

The emergence of the so-called “Tea Party” movement in the U.S. represents another manifestation of an age-old phenomenon: ruling-class attempts to divide and conquer the working class and the oppressed. These angry workers and displaced middle-class whites are being encouraged by sections of the capitalist class to attack immigrants, African-Americans, Latinos/as, women, the LGBTQ communities, unions and all progressive forces.

In fostering international solidarity with immigrant workers, progressive forces inside the U.S. and Europe can build a united front against a potentially dangerous neo-fascist movement that is supported and promoted by the ruling class and its corporate media outlets.

Only a broad-based alliance of working people, immigrants and the nationally oppressed can effectively counter efforts by the capitalist class to further impoverish and politically isolate the struggles against the economic austerity imposed on the majority of people inside the United States and around the world.

http://www.workers.org/2010/world/africa_0506/

No Worker is ilegal!


May Day 2010: The critical issue

The May Day demonstrations this year, from Los Angeles to New York and many points in between, are breathing new life into the working-class struggle in the United States.

It’s about time. In Arizona, the right wing has launched an offensive against immigrants hoping to split the working class at a time when tens of millions of workers are struggling with personal crises caused by lack of jobs and a mountain of debt. Home foreclosures and evictions are at an all-time high and working-class communities are struggling to stay above water.

The crisis isn’t just personal — it’s systemic, caused by an inevitable economic collapse of the kind that has recurred many times over the last 200 years of capitalism.

The bankers and bosses, whose wealth continues to be astronomical, are treating working people like garbage to be thrown out once we are no longer useful to them. There is no other recourse but to fight back in a united struggle — and that’s what May Day symbolizes.

To get the full measure of the significance of this year’s demonstrations, it is necessary to review the history of this special day — what it was like in earlier periods of struggle, what happened to it during the many decades of reaction that are only now breaking up, and how it was revived with a bang in the year 2006.

This story goes all the way back to 1886 in Chicago. Working conditions were terrible and made worse by a depression. While many could find no work, others had to toil for 12 to 16 hours a day. On May 1, 200,000 workers walked off their jobs in a general strike demanding an eight-hour day. Two days later, police killed two striking workers at the McCormick Reaper Works.

The next day, May 4, a protest rally in Haymarket Square was attacked by police and someone — it was never proven who — threw a bomb. Police as well as workers were killed and injured. This was the excuse the bosses needed for an all-out anti-labor offensive. Eight labor leaders were arrested and charged with murder in the death of one of the cops. Four were hanged, one died in prison and, eight years later, the other three were pardoned by Illinois Gov. John Peter Altgeld, who condemned their trial as unfair.

In 1889, at an International Socialist Workers’ Congress in Paris, some 400 delegates voted to call a universal day of demonstrations for the eight-hour day. A U.S. delegate asked that the date for this event be May 1, in honor of the Haymarket martyrs. That’s how May Day was born as the international workers’ day.

For decades, millions of workers all over the world marched on May Day in a show of international solidarity and unity. As workers’ revolutions began to topple governments in Europe and Asia, May Day became an official holiday in many countries.

But not in the United States. Here, where May Day was born, it took a struggle, led by leftists, to bring out the union movement on May Day. After the anti-communist witch-hunt period of the 1950s, some of the best militants were hounded out of the unions. In 2005 the Million Worker March Movement, led by Black trade unionists and their allies, held a May Day rally in New York. But in general, the huge May Day demonstrations of the 1930s became little more than a memory.

Until May 1, 2006. On that day, between 1 million and 2 million people demonstrated across the country. It was a stunning development that caught the bosses by surprise.

Who revived May Day in the United States? Immigrants from some of the poorest countries, especially from Latin America. U.S. corporations had virtually destroyed their local economies as a result of NAFTA and other “free trade” agreements, leading to a huge exodus by people seeking work. There were no longer barriers in their countries to exploiting U.S. corporations, which took over huge areas for agribusiness. But when the displaced workers and farmers sought to come to the U.S. for jobs, they found insurmountable barriers to prevent their legal entry.

When a bill was introduced in Congress in 2006 to criminalize these workers and their families, they came out in the millions to demand immigrant rights. Since then, May Day coalitions uniting workers of all backgrounds have held annual marches.

This May Day, immigrant workers will again be in the forefront. They will be joined by many unions and U.S.-born workers. Their demands will encompass the changes needed by the whole working class:

• a real government program to provide jobs for all;

• a moratorium on foreclosures, evictions, utility shutoffs and the seizing of workers’ property by banks and other financial institutions;

• health care for all;

• a rollback of the cuts in education, hospitals and all other social services, and

• money for jobs, education and health care, not bailouts to big business or wars abroad.

But there is another demand of the greatest immediate importance to the millions who are threatened every day by Gestapo-like immigration raids in their communities: the demand for legalization.

So-called immigration reform, as embodied in a bill being drafted by Sen. Charles Schumer, is not the answer. What workers of all nationalities need is unity in the working class and the freedom to struggle in their own class interests. That’s why legalization should be a cutting-edge demand of all May Day marchers.

Bosses and corporations in the United States are the richest in the world — while the workers have been losing ground for more than 30 years. The exploiters use their power over the political process and the media to create an atmosphere of racism, hatred of immigrants, sexism and oppression of lesbians, gays, bisexual and transgender people. These parasites know that if workers are constantly fearful and fighting each other, we can’t effectively fight the profit-driven parasites who are driving down our wages and stripping us of our dignity.

The unions taking part in May Day can lead the way toward broader unity of all sectors of struggling workers by endorsing these demands. In fact, why not hand out union cards to all the undocumented as proof that they have a right to live and work in this country?

Organization and the broadest unity are what all workers need to fight the vicious plutocracy that has plunged the whole planet into crisis. That struggle is sure to evolve into one against the whole rotten system of capitalism. The working class, united and organized, has the power to shut down capitalism and set up a socialist society - one geared to meet all human needs, not hand over mega-profits to a few.

http://www.workers.org/2010/editorials/may_day_0506/

Documentação sobre este caso entregue na AR: Parque Escolar entrega projectos a colegas de administradora

A empresa Parque Escolar adjudicou, sem concurso, projectos de arquitectura para a remodelação de 13 escolas secundárias a sete colaboradores de um dos membros do seu conselho de administração. O alerta consta da documentação entregue recentemente na Assembleia da República por um grupo de arquitectos que, este ano, lançou uma petição contra a prática de contratação seguida por aquela empresa pública.

Todos os projectos de arquitectura para as mais de 200 escolas abrangidas, para já, pelo programa de modernização do parque escolar, lançado em 2007, foram contratados por ajuste directo. O montante destes contratos ultrapassa os 40 milhões de euros. Entre os 103 arquitectos contratados, sete são também professores do curso de mestrado integrado de Arquitectura do Instituto Superior Técnico, que tem como coordenadora a arquitecta Teresa Valsassina Heitor, que é, em simultâneo, vogal do conselho de administração da Parque Escolar.

No conjunto, os contratos celebrados com estes arquitectos rondam os dois milhões e quinhentos mil euros. A um deles foram entregues seis escolas, sendo o segundo arquitecto com mais contratos com a Parque Escolar. Em resposta a questões do PÚBLICO, a empresa confirmou que Teresa Heitor participou na decisão de contratação destes sete arquitectos. "Como resulta da documentação oportunamente entregue na Assembleia da República e da metodologia de escolha de projectistas que lhe está subjacente, a Parque Escolar tomou as suas decisões por unanimidade, incluindo, portanto, o voto da vogal do conselho de administração, arquitecta Teresa Heitor", indicou a empresa, numa resposta enviada por e-mail, onde se desvaloriza também o papel dos administradores na decisão: "Como é natural numa empresa com a dimensão da Parque Escolar, a preparação das deliberações submetidas ao conselho de administração é, sempre, efectuada pelos serviços, de acordo com critérios e metodologias em que não é determinante a posição individual de nenhum dos membros do conselho de administração."

Contratos com o IST
À semelhança de todas as empresas detidas pelo Estado, também a Parque Escolar está obrigada a ter um código de ética. Neste documento assume-se que existe "conflito de interesses sempre que, no exercício da sua actividade, os colaboradores sejam chamados a intervir em processos de decisão que envolvam, directa ou indirectamente, organizações com que colaborem ou tenham colaborado, ou pessoas a que estejam ou tenham estado ligados por laços de parentesco, afinidade ou amizade". Segundo a Parque Escolar, a participação de Teresa Heitor na decisão de adjudicação de projectos a professores do mestrado de que é coordenadora não incorre em nenhuma daquelas situações.

"O Instituto Superior Técnico ou qualquer dos seus cursos, como o de Arquitectura, não podem ser considerados envolvidos num processo de decisão só porque alguém que é seu colaborador celebra, noutra qualidade, um contrato com uma terceira entidade", justifica a empresa. Mas ao IST, enquanto instituição, foram também adjudicados, por ajuste directo, uma série de contratos, nomeadamente relativos a serviços de consultoria e a prestação de serviços, que ascendem a cerca de 330 mil euros.

Segundo a Parque Escolar, Teresa Heitor não participou na decisão da primeira adjudicação, no valor de 38 mil euros, por se terem levantado dúvidas, "internamente", sobre uma "eventual incompatibilidade". Conforme já referido, o código de ética da empresa estabelece que há um "conflito de interesses" quando um colaborador seu intervenha em "processos de decisão que envolvam organizações com que colaborem ou tenham colaborado". Mas, adianta a empresa, "estudada a questão em pormenor, constatou-se que, não exercendo a arquitecta Teresa Heitor qualquer função dirigente no IST, e não existindo conflito de interesses, não se poderia configurar no quadro legal existente qualquer incompatibilidade de funções para a tomada de decisões relativamente a adjudicações que envolvessem essa instituição, pelo que passou a exercer o seu normal direito de voto nesta matéria".

O PÚBLICO pediu um comentário a Teresa Heitor, mas não obteve resposta. Com um investimento que poderá chegar aos 3,5 mil milhões de euros, a empresa tem como meta a requalificação de 332 escolas até 2014.Todas estas escolas passarão para a propriedade da Parque Escolar.

http://www.publico.pt/Sociedade/parque-escolar-entrega-projectos-a-colegas-de-administradora_1434931
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