À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
25/03/2011
Crise política anula acordo Governo/UGT/Patrões e o PEC
A CGTP-IN considera que a crise política desencadeada não é indissociável do acordo tripartido (Governo, patronato e UGT) aprovado sobre o Plano de Estabilidade e Crescimento e que, nesta medida, quer o acordo, quer o PEC devem ser considerados nulos.
http://cgtp.pt//index.php?option=com_content&task=view&id=2020&Itemid=1
Despedimento justifica quase metade do actual nível de desemprego
Cristina Oliveira da Silva
"Do total de desempregados, 132,5 mil foram alvo de despedimento colectivo, enquanto outros 122,3 mil perderam o emprego por despedimento individual.
Dos 541,9 mil desempregados que perderam o seu posto de trabalho e procuram novo emprego, 254,8 mil caíram nesta situação por terem sido despedidos. Contas feitas, o despedimento justifica 47% do total de desempregados, avançam os dados do Instituto Nacional de Estatística (INE) referentes ao quarto trimestre de 2010, solicitados pelo Diário Económico.
De fora do grupo dos que procuram novo emprego ficam aqueles que buscam um primeiro posto de trabalho, situação muitas vezes associada ao fim de formação académica. Ou seja, se olharmos para o volume total do desemprego, os despedidos representariam 41%.
De entre os despedidos, o INE faz a distinção entre despedimento colectivo e individual, mas utiliza este último conceito como complemento do primeiro. Assim, o âmbito desta opção é bastante lato e a escolha é deixada ao critério do entrevistado, desde que não colida com os requisitos do despedimento colectivo, sublinha o INE. Recorde-se que a lei prevê vários motivos para cessação de contrato, entre os quais extinção de posto do trabalho, caducidade ou inadaptação, ainda que estejam sempre proibidos despedimentos sem justa causa - o que ajuda a justificar a ideia generalizada de que é muito difícil fazer despedimentos individuais em Portugal."
Dos 541,9 mil desempregados que perderam o seu posto de trabalho e procuram novo emprego, 254,8 mil caíram nesta situação por terem sido despedidos. Contas feitas, o despedimento justifica 47% do total de desempregados, avançam os dados do Instituto Nacional de Estatística (INE) referentes ao quarto trimestre de 2010, solicitados pelo Diário Económico.
De fora do grupo dos que procuram novo emprego ficam aqueles que buscam um primeiro posto de trabalho, situação muitas vezes associada ao fim de formação académica. Ou seja, se olharmos para o volume total do desemprego, os despedidos representariam 41%.
De entre os despedidos, o INE faz a distinção entre despedimento colectivo e individual, mas utiliza este último conceito como complemento do primeiro. Assim, o âmbito desta opção é bastante lato e a escolha é deixada ao critério do entrevistado, desde que não colida com os requisitos do despedimento colectivo, sublinha o INE. Recorde-se que a lei prevê vários motivos para cessação de contrato, entre os quais extinção de posto do trabalho, caducidade ou inadaptação, ainda que estejam sempre proibidos despedimentos sem justa causa - o que ajuda a justificar a ideia generalizada de que é muito difícil fazer despedimentos individuais em Portugal."
24/03/2011
Sénégal: Pêche intensive : comment l’Europe affame l’Afrique
Eros Sana
Surexploitation maritime, pêche illicite ou sous pavillon de complaisance, accords internationaux iniques… Les ressources de l’Afrique attirent, une fois de plus, l’Europe prédatrice. Résultat : le poisson se fait rare et les pêcheurs sénégalais doivent s’aventurer de plus en plus loin des côtes. Et à défaut de nourrir les populations locales, les poissons d’Afrique viendront garnir les assiettes des Européens.
À proximité de Dakar, la plage de Hann est déserte. Il est un peu plus de 16 heures. À cette heure, la plage devrait grouiller d’une intense activité, avec les pirogues des pêcheurs de nuit et celles des pêcheurs de jour qui viennent décharger leur cargaison. Mais le poisson se fait de plus en plus rare. Une dure réalité qui frappe les 60.000 pêcheurs artisanaux du Sénégal. Ceux qui devaient partir à 18 heures pêcher toute la nuit sont partis beaucoup plus tôt. Et les pêcheurs de jour, partis à 6 ou 8 heures du matin, retardent leur retour. Ils vont plus loin en mer, et restent plus longtemps sur l’eau.
L’une des rares pirogues de retour à cette heure-là est celle d’Alpha Dieng. Pêcheur depuis 12 ans, il commande une petite pirogue de 13 mètres de long. Avec ses deux compagnons de pêche, ils paient une licence annuelle de 25.000 francs CFA (environ 32 euros). Partis à 6 heures ce matin, Alpha Dieng et ses collègues sont fatigués. Ils présentent leur prise du jour : des poissons qui ne remplissent pas un petit seau blanc. « À peine 5.000 francs CFA (environ 7,50 euros), explique Alpha Dieng en wolof. Même pas de quoi payer les frais engagés pour l’essence du moteur aujourd’hui. »
Un poisson trop cher pour les Sénégalais
Les captures se font rares pour tous. Depuis 2003, la pêche maritime au Sénégal enregistre une baisse de 16 % des captures, ce qui a des conséquences désastreuses pour les Sénégalais. L’activité de pêche génère plus de 600.000 emplois directs et indirects, occupés pour les 2/3 par des femmes. Presque deux millions de personnes dépendent de la pêche, qui est aussi le premier secteur d’exportation (30%). La baisse des captures met en péril la sécurité alimentaire du pays. Plus de 75% des apports nutritionnels en protéines d’origine animale proviennent du poisson. Dans les quartiers pauvres de Dakar comme Pikine et Guédiawaye ou de « classes moyennes » comme Sicap, il n’est pas rare d’entendre que le tieboudiene et le thiof, les deux plats nationaux à base de mérou ou de capitaine, sont désormais hors de prix pour les habitants.
Avec ses 700 km de côtes, le Sénégal est pourtant riche d’importantes ressources halieutiques : thons, espadons, voiliers, sardinelles, chinchards, maquereaux, crevettes et merlus, dorades, mérous, crevettes blanches ou céphalopodes… Mais à l’instar de pays africains dont les richesses en diamants, pétrole, gaz, terres arables, donnent lieu aux pires pratiques de prédation, cette richesse a, elle aussi, attisé les convoitises.
L’Afrique nourrit l’Europe en poissons
Pillé depuis des décennies par des flottes étrangères – espagnoles, françaises, italiennes, russes, japonaises, coréennes, chinoises ou taïwanaises – le « grenier à poissons » de l’Afrique et du Sénégal se vide de sa substance… Et ce, au prix d’une concurrence déloyale : quand les pêcheurs artisanaux sénégalais ne peuvent rester que quelques heures en mer, les campagnes de pêche des navires étrangers durent deux à trois mois. Le chalutage – qui consiste à racler les faible, moyenne et grande profondeurs des mers (jusqu’à 1.000 m) – entraîne la raréfaction des espèces de poissons et la destruction des environnements marins. Un désastre écologique.
À bord des « navires-usines » sont traitées, conditionnées puis congelées, d’énormes quantités de poissons, rapidement expédiés dans les assiettes européennes, coréennes ou chinoises. Près de 70% des produits de la pêche du Sénégal sont expédiés vers l’Europe. Celle-ci importe (tous pays confondus) pour 15,5 milliards d’euros de poisson [1]. « L’Afrique nourrit l’Europe ! », s’indigne Mamadou Diop Thioune, président du Forum des organisations de la pêche artisanale. « C’est un système de vol organisé du poisson en Afrique, à destination de l’Europe et d’autres pays. » De nombreux acteurs de la pêche au Sénégal, révoltés, se mobilisent pour ne pas rester avec une « arête en travers de la gorge » et tentent de s’opposer à ce système.
L’impuissance du Sénégal face à la pêche pirate
Le fléau de la pêche illégale frappe aussi le Sénégal. « Ce sont les pêches INN : illicites, non déclarées et non règlementées. » Comme beaucoup de pays africains, l’État sénégalais dispose de très peu de moyens techniques pour contrôler et arraisonner les bateaux étrangers. Parfois dotés des plus récentes avancées technologiques, ceux-ci peuvent braconner en haute mer presque en toute impunité. Ces derniers mois, les contrôleurs ont été mobilisés par des bateaux battant pavillon russe, géorgien et ukrainien, que la marine sénégalaise n’arrivait pas à chasser durablement de ses eaux territoriales.
À l’impuissance du Sénégal s’ajoutent les insuffisances de l’Union européenne et des autres pays du Nord : excepté la mise en œuvre d’une liste noire d’armateurs, rien n’est fait pour assurer une meilleure traçabilité des poissons débarqués dans les ports occidentaux, qui ne disposent pas toujours de déclaration légale de capture.
Le piège des accords de pêche
Les pirates ne sont pas les seuls responsables de la surpêche. Des Accords de partenariat de pêche (APP) permettent à des flottes entières de bateaux européens, russes, chinois de venir légalement surexploiter les ressources halieutiques de la Mauritanie, du Maroc, de la Guinée ou du Sénégal. Au sortir de la colonisation, les États d’Afrique ont investi dans le développement d’une industrie de pêche nationale, plutôt que d’opter pour un soutien massif à la pêche artisanale. Mais les flottilles industrielles sont coûteuses. À la fin des années 1970, le secteur de la pêche n’échappe pas aux effets dévastateurs des programmes d’ajustements structurels néolibéraux, imposés par les institutions financières internationales. Des programmes qui déséquilibrent profondément la filière : les États africains – dont les besoins en devises augmentent – privilégieront dès lors les exportations, au détriment de la consommation locale, et la signature d’accords de pêche avec compensation financière.
Depuis les puissances maritimes tirent un maximum de profit de cette situation. Notamment l’Union européenne qui, depuis 1979, a conclu près de 17 accords de pêche avec le Sénégal. L’accès aux eaux africaines, extrêmement poissonneuses, est un enjeu stratégique primordial pour l’Europe. La Politique commune de la pêche (PCP) européenne limite les captures dans les eaux européennes pour préserver la ressource. Les accords de pêche constituent pour l’Union européenne un moyen de redéployer une partie de sa « surcapacité de pêche », tout en diminuant la pression de la surexploitation de ses propres eaux.
Transfert de la surpêche de l’Europe vers l’Afrique
Formellement les accords de pêche entre « les nations en eaux lointaines et les pays côtiers » sont fondés sur le principe de complémentarité : la surcapacité dans le Nord et l’abondance dans le Sud permettront un accès privilégié des navires des premiers dans les eaux des seconds. Il s’agit de prélever le « reliquat » disponible, seulement après une évaluation scientifique précise des ressources. Les pays du Nord paient une contrepartie financière annuelle, qui s’élevait par exemple à la fin des années 90 à 150 millions d’euros pour l’accord entre Europe et États de l’Afrique de l’Ouest.
Mais les autorités sénégalaises ne disposent pas de moyens conséquents pour effectuer une évaluation efficace des stocks de ressources halieutiques. Cela nécessiterait aussi un meilleur contrôle des capacités de capture réelles des navires étrangers et nationaux. Des experts internationaux dénoncent l’obsolescence du mode de calcul – en tonnes de jauge brute ou TJB –, qui ignore totalement l’incroyable progression des moyens électroniques de détection à bord des navires d’aujourd’hui. « La véritable raison des accords tient simplement à leur forte valeur marchande » affirment Karim Dahou, chargé de prospective pour l’ONG Enda Tiers-Monde, et Moustapha Deme, membre du Centre de recherches océanographiques de Dakar-Thiaroye. Les flottes européennes se déplacent dans les eaux africaines pour capturer avant tout les espèces les plus rentables sur les marchés – tant financiers qu’à la criée – du Nord [2]. C’est donc un modèle de pêche aux gros sous que promeut l’Europe à travers les APP.
Pour un euro versé, l’Europe en récupère trois
Dans le cas du Sénégal, l’ONG Coalition pour des accords de pêche équitables soutient que « si la compensation financière versée par l’UE est importante, elle ne représente qu’une petite partie de la valeur des ressources pêchées. Ainsi, un euro dépensé par l’UE pour la signature d’accords de pêche, en rapporte trois ou quatre au niveau européen. » « Les accords n’ont jamais eu d’effet positif social et économique », affirme Mamadou Diop Thioune. « Les gouvernements et les gouvernants se sont enrichis sur la misère des peuples en accompagnant sans conscience cet effondrement des stocks. Les accords sont signés au détriment des consommateurs des pays du Tiers monde qui ne peuvent voir leur consommation satisfaite. »
Pavillons de complaisance et sénégalisation de bateaux étrangers
Après une importante mobilisation des pêcheurs et de leurs organisations, en pleines négociations de renouvellement des APP, le gouvernement sénégalais a été contraint d’interdire aux navires de l’UE de pêcher dans ses eaux territoriales. Mais pour s’assurer l’accès aux eaux sénégalaises, il existe un moyen moins risqué que la pêche pirate, et plus rapide que de longues négociations internationales : la constitution d’une société mixte de droit sénégalais. Un associé sénégalais, soi-disant majoritaire, enregistre l’entreprise au Sénégal, alors qu’il n’est en fait qu’un employé de son partenaire étranger. Celui-ci le rétribue et « distribue également des pots de vin à tous ces "complices" qui ont permis l’établissement de cette société mixte », résume une étude de la Coordination pour des accords de pêche équitable [3].
Le nombre de sociétés mixtes a explosé dans les années 1990, lorsque le régime des « sociétés mixtes subventionnées » a été introduit dans le cadre des échanges entre pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) et l’Union européenne… par l’UE elle-même. Ce régime permet d’octroyer une subvention aux armateurs européens qui transféraient « définitivement » leur navire vers un pays tiers en créant des sociétés mixtes avec des ressortissants de ce même pays, tout en renonçant– pour le navire concerné – à leurs droits de pêche dans les eaux européennes. Les bénéficiaires de cette aide au transfert s’engagent à approvisionner prioritairement le marché européen. Le Sénégal connaît aujourd’hui une explosion de société mixtes : 11 sociétés mixtes espagno-sénégalaises, avec 29 chalutiers ; 3 sociétés franco-sénégalaises, avec 24 chalutiers ; 2 sociétés italo-sénégalaises, avec 7 chalutiers ; au moins 1 société sino-sénégalaise, avec 26 chalutiers ; 1 société gréco-sénégalaise avec 2 chalutiers ; et au moins 1 société coréo-sénégalaise, 1 turco-sénégalaise, 1 américano-sénégalaise…
Des sociétés écrans exemptées de droits de douane
Ces sociétés-écrans ne sont soumises qu’aux contraintes nationales. Autrement dit, à aucune contrainte. Les côtes africaines deviennent une sorte de buffet en self-service. Au-delà des eaux territoriales sénégalaises, les étrangers peuvent pêcher dans les eaux de toute la sous-région (Mauritanie, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Sierra Léone), voire de toute l’Afrique. En octobre 2008, c’est de l’autre côté de l’Afrique, à près de 8.000 km des côté sénégalaises que le chalutier El Amine (appartenant une société mixte espagnole « sénégalisée ») a été arraisonné dans les eaux de Madagascar… pour pêche illicite.
Les avantages de ces sociétés au pavillon de complaisance ne s’arrêtent pas là. Elles profitent au maximum du principe central de la globalisation financière : toujours moins d’impôt. La Convention de Lomé autorise les produits halieutiques des pays ACP à pénétrer le marché européen sans droits de douane. Ces sociétés mixtes ont également bénéficié d’exonérations de taxes par le gouvernement sénégalais [4]. Pendant ce temps, les entreprises réellement sénégalaises, regroupées notamment au sein de la de Fédération Nationale des GIE de pêche, périclitent et licencient. Depuis 2001, les acteurs de la pêche au Sénégal demandent en vain un audit de ces sociétés mixtes. Les grosses sardines du gouvernement sénégalais font la sourde oreille.
Eros Sana
Notes
[1] chiffre pour 2009[2] Ce sont surtout les espèces démersales côtières et les petits pélagiques.
[3] auteurs : Mamadou Lamine Niasse et Madieng Seck
[4] péréquation sur le carburant et détaxe sur les moteurs et engins de pêche, paiement de l’impôt à taux réduit de 15 au lieu de 30%, détaxe sur l’importation de bien d’équipements et le rapatriement des bénéfices
http://www.bastamag.net/article1458.html
L’invisible Empire
Yoann
L’invisible Empire Réalisé par Jason Bermas en 2010 Durée : 2h13mn Jason Bermas n’est pas un inconnu dans le domaine des documentaires chocs uniquement diffusés sur internet, en effet, il a précédemment travaillé sur Loose Change, le documentaire qui a fait un carton sur le 11 septembre 2001. Dans « Invisible Empire », Jason Bermas dévoile les mensonges, manipulations diverses, les trahisons, décisions politico-financières de l’ombre, ayant pour objectif, la mise en place de ce que tous les puissants de la planète appelle le « Nouvel Ordre Mondial ». A vous de vous faire une opinion ... http://www.agoravox.tv/actualites/societe/article/l-invisible-empire-29588 |
Greve/Transportes: Comboios da CP deverão começar a ser suprimidos a partir das 21h00m
"Os comboios da CP - Comboios de Portugal deverão começar a ser suprimidos a partir das 21:00 devido à greve de 24 horas dos trabalhadores ferroviários, que tem início à meia-noite.
As greves marcadas por diversos sindicatos, que afetaram na sexta-feira as empresas do setor ferroviário - CP, CP Carga e REFER - Rede Ferroviária Nacional - deverão começar a provocar dificuldades aos utentes dos comboios da CP já esta noite.
"É expectável que as supressões se venham a registar com maior incidência, em todos os serviços, a partir das 21:00", alertou a CP num comunicado divulgado na quarta-feira."
Rapidamente e em força!
Margarida Botelho
"De Cavaco Silva já se espera tudo. Mas desta vez voltou a ultrapassar-se e a surpreender até os mais preparados. Ou alguém esperaria que Cavaco usasse a Presidência da República para tecer loas à guerra colonial, 50 anos depois?
Pois foi exactamente isso que fez, no dia 15 de Março, na cerimónia de homenagem aos combatentes que assinalou o cinquentenário do início da guerra em África, em Lisboa.
Cavaco valorizou «a intervenção militar que permitiu que um País com a dimensão e os recursos de Portugal pudesse manter o controlo sobre três teatros de operações distintos, vastos e longínquos»; saudou «os militares de etnia africana que, de forma valorosa, lutaram ao nosso lado»; afirmou «que os soldados portugueses foram, em África, soldados de excepção». Tudo assim, a tresandar à propaganda fascista e colonial, sem uma palavra de condenação da guerra, de valorização da conquista da independência dos povos das ex-colónias portuguesas ou da Revolução de Abril.
Mas Cavaco guardou o pior para o fim, quando se entusiasmou num dos seus apelos do costume à juventude: «importa que os jovens deste tempo se empenhem em missões e causas essenciais ao futuro do País com a mesma coragem, o mesmo desprendimento e a mesma determinação com que os jovens de há 50 anos assumiram a sua participação na guerra do Ultramar.»
Lê-se e não se acredita: mas Cavaco considera que a guerra colonial foi uma missão e uma causa «essencial»?! Cavaco terá noção da ofensa que fez a centenas de milhares de portugueses, obrigados pelo fascismo a combater numa guerra criminosa de que ainda hoje sofrem as consequências, às suas famílias e às dos que nunca regressaram?! Admite-se que a primeira figura do Estado português se refira desta forma a estados soberanos e independentes como Angola, Moçambique e Guiné-Bissau?!
O que Cavaco parece não querer saber é que os jovens de hoje são os filhos e os netos dos que foram obrigados à guerra colonial até 1974 e que, na sua esmagadora maioria, sabem quanto sofrimento significou (e significa!) essa participação na guerra. Bem podem Cavaco e os seus querer branquear o colonialismo e a guerra. São milhões os portugueses que os sabem desmentir."
http://www.avante.pt/pt/1947/opiniao/113281/
Um discurso esclarecedor (De quê? Sobre quem o fez!)
Sérgio Ribeiro
"Neste torvelinho, notas para não se esquecer um insurpreendente discurso do método do falso economédico à cabeceira do doente imaginário mas realmente paciente.
As primeiras tentativas de «construção» sistematizada de um pensamento económico tiveram por base a analogia com a circulação do sangue no corpo humano. Para o que não foi indiferente, obviamente, o facto de o «chefe» dessa primeira «escola económica» – dos fisiocratas – ser um médico, o dr. Quesnay.
Isso sabe o recentemente empossado Presidente da República, há menos de dois meses eleito pela «esmagadora» maioria de um em cada quatro portugueses votantes e menos de metade dos que votaram, de profissão economista e que tem feito questão, à maneira do médico Quesnay, em fazer diagnósticos, alguns bem tardios mas sempre como se fossem prognósticos e ele, bruxo, se estivesse a antecipar ou, oráculo, a dizer a última e definitiva palavra.
A pose no discurso de posse
No seu discurso na tomada de posse, para além de outras abordagens laterais, Cavaco Silva reincidiu na do diagnóstico e, verdade seja dita, embora centrando o estado do «paciente», de Portugal que não do povo português, nos últimos dez anos, esse diagnóstico não ficaria mal em qualquer currículo profissional.
No entanto, seria evidentemente insuficiente. Mesmo apenas como economista, por criteriosa que tivesse sido a escolha das fontes e dados estatísticos, e por brilhante que tivesse sido a sua «arrumação» dos números, quadros e legendas – e não se pode dizer que o tenham sido – nunca seria bastante o diagnóstico.
De economistas e de médicos, como de loucos…
Mantendo o recurso à analogia da economia com a medicina (e de médico e de louco parece que todos temos um pouco, talvez sobretudo os economistas), acrescentaria, já, que nunca um médico pode ficar-se por dizer como está o paciente. Tem de procurar saber porquê e de propor terapia ou terapias.
Cavaco Silva, nesse aguardado discurso, em que demonstrou não querer frustrar as expectativas (o que não quer dizer que não o tenha feito), nada disse sobre as causas da situação que pretendeu, professoralmente, caracterizar e muito menos referiu os responsáveis.
As causas anteriores
ainda que historicamente próximas
ainda que historicamente próximas
E as causas do «estado de saúde» da nossa economia estão nas opções políticas que têm sido levadas a execução, estão nas opções de políticas ao serviço de interesses de (uma) classe, no contexto das relações de forças sociais, quer internas quer internacionais, e entre si articuladas.
As causas remontam há mais de três décadas, quando essas relações de forças sociais permitiram que, pouco a pouco, fossem sendo recuperadas situações de domínio na vida social, por parte de grupos económicos e financeiros, com o auxílio do exterior, através das cartas ao FMI, com a «Europa connosco», sempre prevalecendo, politicamente e como opção estratégica quase sempre escondida, sobre as conquistas sociais alcançadas em curtos mas históricos meses de luta e de caminhos abertos para um futuro outro. Que era preciso, para o sistema, travar, subverter e inverter.
Os choques brutais
na nossa recente História
na nossa recente História
Prosseguindo com a analogia sanitária, Portugal, nesta década e meia, sofreu dois choques brutais.
Um, vitamínico, de força e de esperança, logo seguido de um outro, anafilático, de transformação brutal do rumo apenas encetado, com abandono das reservas vitais, de desprezo pelo mar, pelo solo, pelo subsolo, tudo rendido à introdução agressiva, e aos avanços, de uma financeirização banqueirizada, substituída a produção e a distribuição pelo crédito, pelas taxas de juro, pelo endividamento.
Sempre contra (anemiando) o trabalho que produz riqueza, logo, inevitavelmente contra os trabalhadores e os empreendedores produtivos, em favor (e a mando) dos «senhores do dinheiro», de dinheiro ou apropriado por herança ou exploração, ou de empréstimo, ou de tráficos (de influências e outros), ou fictício porque sem qualquer base material. Um processo não linear, com resistências também não lineares, com altos e baixos, um processo de avanços e recuos, ele próprio criador de dificuldades pelas suas intrínsecas contradições.
Ignorando o histórico
e os responsáveis
e os responsáveis
Fazer o diagnóstico sem referenciar as causas parece, a este leigo que sou em medicina, dar atenção à febre e ignorar o que a possa estar provocando.
Mas as causas também têm, no corpo social, responsáveis, os que provocam as malfeitorias, os que agridem a natural/social ordem das coisas, e do seu andamento. Por aceleração nuns casos, por travagem e até destruição em outros.
Cavaco Silva ilustra esta posição quando, ao diagnosticar a fraqueza da nossa economia, o desaproveitamento dos nossos recursos, louvaminha o nosso mar e ignora o que levou ao seu desaproveitamento nosso – e não se trata, apenas, da pesca –, e faz porque seja esquecido que esteve dez anos como executor-primeiro de uma política que desprezou essa nossa «vantagem comparativa» numa negociação permanente como foi, e é, a integração do nosso Estado como membro, sem deixar de ser soberano, de um espaço mais largo, europeu.
Porque Cavaco Silva antes foi o veículo mais longo e mais notório da desactivação e entrega do aproveitamento do mar nosso a quem o aproveitasse, para agora termos de importar (e ser parte de dívida) o peixe que comemos, não termos os benefícios potenciais da nossa localização e condições geográficas, pontos de partida e passagem para tantos caminhos e circulação por mares já tantas vezes navegados.
Um diagnóstico sem antecedentes clínicos e sem análise dos factores de agressão anteriores. Et pour cause, ou melhor: e por boas (dele) razões.
Diagnosticar sem terapia
Para o outro lado, para o lado da frente, para o pós-diagnóstico, também Cavaco Silva, no seu discurso, foi incompleto ou incompetente, enquanto putativo clínico. Nem um comprimidozinho receitou.
Sintomaticamente, Cavaco Silva, a modos de substituição de recomendar ou aconselhar (ao menos...) terapias, apenas apelou às partes novas do corpo social, num demagógico aproveitamento de uma onda, entre o Festival da canção e a manifestação «espontânea» do dia 12 de Março.
Ora um esculápio que se preze não deixa o paciente, no final da consulta, sem uns conselhos, umas prescrições, sem adiantar uma terapêutica. Ou mais que uma.
Quem só sabe de finanças,
de mais não sabe
de mais não sabe
Acontece que o dr. Cavaco Silva só sabe de finanças (do Estado e das suas, pessoais). Ele pode, com a prosápia que o caracteriza, dizer-se economista – e o melhor, senão o único –, mas este qualificativo exige que, da economia, se saiba mais do que as manigâncias das estatísticas monetarizadas, das cont(h)abilidades manipuladoras de défices financeiros, das taxas de juro.
Para se merecer o qualificativo, exige-se, na minha evidentemente modesta e (por isso mesmo) falível opinião, que não se dê o salto que afaste o candidato a economista de tudo o que seja a linha de pensamento pós S. Tomás de Aquino (que tanto atacou a usura): dos mercantilistas para os fisiocratas, dos fisiocratas para os clássicos, dos clássicos para os monetaristas, e no keyneseanismo só em último recurso e como bóia de salvação, que essa coisa da «procura efectiva» pode tornar-se complicada. Exige que não se dê esse salto em que se faz de conta que não houve Marx, que a História são estórias que se contam «à maneira», e que o materialismo e a dialéctica (juntinhos) não passam de sonhos maus de que já se teria acordado.
O que a realidade
não deixará de provar
não deixará de provar
Cá estamos, com a realidade, para lhe provar que, com ou sem livros, o futuro é esse para que os livros que ele não leu – e que continuam a ser escritos – apontam. Não porque tenham modelos pré-estabelecidos, porque incluam receitas infalíveis, terapêuticas «milagrosas» ou recuperadoras, mas porque começaram a desenhar as chaves para as portas que abrem o futuro, chaves fabricadas por quem estudou – e estuda – as causas das situações, denunciou – e denuncia – os responsáveis. Porque se vencerão os receios de abrir essas portas. Porque esse futuro porá o capitalismo no passado, e será o socialismo.
O dr. Cavaco Silva? Enquanto economista (como ele se pretende) é um mau médico. Enquanto Presidente da República… é uma pena! E, às vezes, uma vergonha para todos nós por ser o que é, e como lá chegou."
http://www.avante.pt/pt/1947/temas/113193/
Sindicatos acusam administração CP quer revoltar utentes
"Os sindicatos representativos dos ferroviários decidiram interpor uma queixa-crime contra a administração da CP e apelam à mobilização para as greves que têm lugar esta semana.
A decisão foi tomada numa reunião de sindicatos, sexta-feira, depois de a administração ter enviado uma carta aos sindicatos e divulgado um violento comunicado, a defender que a greve – iniciada a 26 de Fevereiro, com pré-aviso até 30 de Abril, abrangendo trabalho extraordinário, trabalho em dia de descanso semanal e em dia feriado – seria ilegal, a ameaçar marcar faltas injustificadas e a apelar ao abandono da luta.
«Perante as ameaças e intimidações, o caminho é continuar a luta», responderam o SNTSF/CGTP-IN e mais cinco sindicatos (SMAQ, SFRCI, Ascef, Sinfb e Sinfa), que deram a conhecer a sua posição a todas as demais estruturas representativas, para que estas pudessem aderir e tomar parte nas acções decididas.
No comunicado que emitiu ainda naquele dia 18, contendo as conclusões da reunião das seis organizações, o Sindicato Nacional dos Trabalhadores do Sector Ferroviário acusou a administração da CP de estar a suprimir comboios «sem ser por motivos de greve, de modo a revoltar os utentes contra os trabalhadores». Para o SNTSF, «quem toma estas medidas não anda de comboio» e «dá-se ao luxo de fazer gestão "criminosa" de uma situação que não soube, não pode ou não quis resolver», para o que bastaria aceitar a aplicação do Acordo de Empresa, concretamente quanto ao pagamento do trabalho nocturno, extraordinário e em dia de descanso semanal. A administração comunicou, dias antes do início da greve, que iria cumprir a determinação do Governo, suspender a aplicação do AE da CP e pagar os abonos variáveis pelas regras da Função Pública – o que acarreta prejuízos para todos os trabalhadores.
Nas conclusões da reunião de sexta-feira, os sindicatos retomam os principais argumentos com que já tinham contestado a posição da CP. Recordam que «as medidas impostas pelo Governo às empresas ferroviárias não tiveram em conta a especificidade das mesmas e, mesmo que não haja qualquer conflito, conduzem ao aumento dos problemas de organização do trabalho» – isto porque, «devido à redução drástica dos postos de trabalho, muita da oferta de serviço tem que ser assegurada por recurso ao trabalho extraordinário, de acordo com as regras livremente acordadas e insertas nos acordos de empresa».
Os sindicatos sublinham que não exigem qualquer «regime de excepção», mas apenas querem que seja cumprido o AE em vigor. E realçam que na TAP, na Carris e na Refer «o AE continua a ser cumprido, com o aval do Governo».
«É a CP que está a cometer ilegalidades», ripostam os sindicatos, recordando que a administração não levantou antes qualquer dúvida sobre a legalidade da greve, antes a aceitou, já que até pediu ao Conselho Económico e Social a definição de serviços mínimos. O próprio CES reconheceu a legalidade da luta, quando estipulou previamente os serviços mínimos a cumprir.
Esta situação foi levantada na Assembleia da República por Bruno Dias. O deputado do PCP apresentou no dia 18 uma pergunta ao Ministério das Obras Públicas, Transportes e Comunicações, exigindo uma resposta urgente do Governo: assume a responsabilidade política pela chantagem e intimidação da administração da CP? Ou não pactua com tal comportamento e demite-a?
Convergem nesta semana greves e outras acções em diversas empresas de transportes e nos CTT. Os trabalhadores «continuam a luta contra a intromissão abusiva do Governo na alteração da contratação colectiva», para cortar salários e suprimir direitos, e batem-se igualmente pela defesa dos postos de trabalho, por um serviço público que responda aos interesses das populações e do País, e contra as privatizações – recordou a Fectrans/CGTP-IN.
A federação assinalou as seguintes lutas:
- greve no Metropolitano de Lisboa, das 5.30 às 12 horas, hoje e dia 29, e nos dias 5 e 7 de Abril;
- greves na Transtejo e na Soflusa, ontem (três horas por turno) e durante os próximos 60 dias (greve ao trabalho extraordinário, até 23 de Maio);
- greve na Soflusa nos dias 4, 5 e 6 de Abril;
- greves na CP e na CP Carga, ontem (das 5 às 9 horas) e amanhã (por 24 horas), prosseguindo a greve ao trabalho extraordinário até final de Abril;
- greve na Refer, amanhã, por 24 horas;
- greve nos CTT, ao trabalho extraordinário, de 7 a 31 de Março;
- greve na Carris, ao trabalho extraordinário, de amanhã até 8 de Abril.
Não destruam a EMEF!
À EMEF deve ser reconhecida a importância que tem, como empresa estruturante do sector ferroviário, com o necessário investimento, e devem ser rejeitadas soluções que passam pela entrega de parte da actividade a empresas estrangeiras, defendem o SNTSF e a Comissão de Trabalhadores da empresa de manutenção do Grupo CP. Nas concentrações que promoveram segunda-feira, em Lisboa (na Praça Luís de Camões) e em Matosinhos (frente à Câmara Municipal), dirigentes e activistas das duas estruturas reclamaram a defesa do emprego e de trabalho com direitos, o cumprimento do AE, a valorização dos salários e a dignificação profissional. As reivindicações foram sintetizadas numa resolução dirigida ao Ministério da Economia."
http://www.avante.pt/pt/1947/trabalhadores/113287/
Protesto de toda a comunidade educativa: Marcha pela Educação a 2 de Abril
"Com o propósito de exigir qualidade no sistema educativo e defender a escola pública, a Plataforma da Educação convoca toda a comunidade educativa para a «Marcha Nacional pela Educação e em Defesa da Escola Pública», dia 2 de Abril, em Lisboa.
A iniciativa da Plataforma da Educação, estrutura que une organizações de professores, estudantes, trabalhadores não docentes, encarregados de educação, psicólogos e inspectores, bem como cidadãos em geral, tem início previsto para as 14.30 horas, no Marquês de Pombal.
Propondo-se juntar toda a comunidade educativa num forte protesto contra a política do Governo PS para a educação, a acção pretende exigir uma política que respeite o ensino público e toda a comunidade educativa, e repudiar medidas «muito gravosas, com forte impacto na organização das escolas e no seu funcionamento, com desvalorização do trabalho dos profissionais do sector, que provocarão forte desemprego e terão implicação negativa na qualidade do ensino».
Na convocatória, apresentada em conferência de imprensa, a 10 de Fevereiro, a Plataforma salientou que a marcha repudiará a intenção do Ministério da Educação (ME) de extinguir entre 30 a 40 mil horários docentes, no próximo ano lectivo; «a ausência de negociação com os parceiros educativos»; a «imposição de medidas que comprometem o ensino de qualidade», como a criação de mega-agrupamentos e as normas para a constituição de turmas. Outras medidas anunciadas, concretizando-se, desvalorizarão o trabalho dos profissionais do sector, designadamente os cortes salariais, o congelamento de carreiras ou a violação de acordos anteriormente assumidos e não cumpridos pelo ME, como os respeitantes a horários e à avaliação de desempenho, e como o arrastamento de situações de precariedade no desempenho de trabalho permanente.
Acções no ME
Prosseguindo com as acções de mobilização e de sensibilização da opinião pública e de protesto da classe docente, a Federação Nacional dos Professores iniciou, anteontem, um «Ciclo de acções de denúncia, protesto e exigência», diante do Ministério da Educação, em Lisboa. As próximas estão marcadas para hoje e para os dias 29 e 31, todas entre as 10.30 e as 15.30 horas.
Com pequenas rábulas teatrais, a Fenprof pretende «sensibilizar a opinião pública para quatro grandes problemas que afectam a escola, os professores e toda a comunidade educativa», explicou ao Avante! o secretário-geral da Fenprof, Mário Nogueira.
Anteontem, simulou-se a montagem de um castelo de cartas onde apareceram, em figuras, vários ministros e onde José Sócrates, Cavaco Silva, Durão Barroso e Teixeira dos Santos foram «os quatro ases». A completar o baralho estiveram «dez jokers», todos respeitantes a problemas específicos vividos pela classe docente, designadamente, os horários de trabalho, o desemprego e a precariedade, as quotas na avaliação, os cortes salariais, o congelamento das progressões, a desvalorização das aposentações, a gestão centralizadora, a inexistência de concursos para o ingresso no quadro, o calendário de exames e «o roubo no tempo de serviço».
A acção prosseguiu com uma rábula, após uma conferência de imprensa, contra as condições sócio-profissionais impostas aos docentes nos últimos anos, seguida pela distribuição de um comunicado à população, e da continuação da recolha de assinaturas de apoio ao «Manifesto em defesa da escola pública e da qualidade da educação».
A acção terminou com a destruição do castelo de cartas e a simulação de um levantamento popular, simbolizado pelo erguer de um pano onde se reivindicou a defesa da escola pública e da dignidade da profissão docente.
Para hoje, o ciclo prevê abordar a rede escolar, os agrupamentos e as respectivas gestões. No dia 29, será a vez da avaliação de desempenho, e no dia 31, a acção subordinar-se-á aos horários de trabalho dos professores."
Milhares manifestam-se em Bruxelas contra "pacto para o euro"
Milhares de pessoas manifestaram-se hoje em Bruxelas contra o "pacto para o euro" que os líderes da UE devem aprovar hoje.
http://economico.sapo.pt/noticias/milhares-manifestamse-em-bruxelas-contra-pacto-para-o-euro_114235.html
A Confederação Europeia dos Sindicatos (CES) convocou a manifestação para o final da manhã para a rua de La Loi, artéria do centro de Bruxelas onde está instalada a sede das instituições europeias.
A cimeira europeia está prevista para aquele local para as 17:00 locais (16:00 TMG e Lisboa).
"O exame anual do crescimento pela Comissão Europeia e o pacto para a competitividade da chanceler (alemã, Angela) Merkel e do presidente (francês, Nicolas) Sarkozy atiram os salários e os direitos sociais perigosamente para baixo", afirmou a CES num comunicado.
Embora as propostas franco-alemãs tenham sido atenuadas no projecto de um "pacto para o euro", que deve ser aprovado hoje ou sexta-feira pelos 27, os sindicatos belgas temem nomeadamente que ele ponha em causa o sistema de indexação automática dos salários à inflação em vigor na Bélgica.
O "pacto para o euro", antes designado pacto pela competitividade, inclui uma série de matérias em relação às quais os países da zona euro devem apresentar compromissos concretos. Entre as áreas de actuação figuram o controlo do custo dos salários, a adopção de limites ao endividamento público nas legislações nacionais, a adaptação da idade de reforma à esperança de vida e a harmonização dos impostos sobre as empresas.
As grandes centrais sindicais belgas estão no entanto divididas quanto à estratégia a seguir. O sindicato socialista FGBT decidiu organizar, antes da manifestação da CES, marchas que partiram das quatro entradas de Bruxelas, perturbando o tráfego em vários bairros.
Na manifestação da rua de La Loi, segundo a porta-voz da CES, Audrey Lhoest, estiveram "cerca de 15.000" pessoas.
O maior sindicato belga, a central CSC, demarcou-se destes protestos para não contribuir para um bloqueio da capital e organizou, hoje de manhã, uma manifestação junto ao Atomium, um edifício emblemático em forma de átomo, em que participaram "5.000 a 7.000 manifestantes", segundo a central.
A cimeira europeia está prevista para aquele local para as 17:00 locais (16:00 TMG e Lisboa).
"O exame anual do crescimento pela Comissão Europeia e o pacto para a competitividade da chanceler (alemã, Angela) Merkel e do presidente (francês, Nicolas) Sarkozy atiram os salários e os direitos sociais perigosamente para baixo", afirmou a CES num comunicado.
Embora as propostas franco-alemãs tenham sido atenuadas no projecto de um "pacto para o euro", que deve ser aprovado hoje ou sexta-feira pelos 27, os sindicatos belgas temem nomeadamente que ele ponha em causa o sistema de indexação automática dos salários à inflação em vigor na Bélgica.
O "pacto para o euro", antes designado pacto pela competitividade, inclui uma série de matérias em relação às quais os países da zona euro devem apresentar compromissos concretos. Entre as áreas de actuação figuram o controlo do custo dos salários, a adopção de limites ao endividamento público nas legislações nacionais, a adaptação da idade de reforma à esperança de vida e a harmonização dos impostos sobre as empresas.
As grandes centrais sindicais belgas estão no entanto divididas quanto à estratégia a seguir. O sindicato socialista FGBT decidiu organizar, antes da manifestação da CES, marchas que partiram das quatro entradas de Bruxelas, perturbando o tráfego em vários bairros.
Na manifestação da rua de La Loi, segundo a porta-voz da CES, Audrey Lhoest, estiveram "cerca de 15.000" pessoas.
O maior sindicato belga, a central CSC, demarcou-se destes protestos para não contribuir para um bloqueio da capital e organizou, hoje de manhã, uma manifestação junto ao Atomium, um edifício emblemático em forma de átomo, em que participaram "5.000 a 7.000 manifestantes", segundo a central.
23/03/2011
Exige a substituição da pergunta 32 dos censos 2011! Faz chegar a tua reclamação ao Provedor de Justiça
Os movimentos de trabalhadores/as precários/as FERVE, Precários Inflexíveis, Intermitentes do Espectáculo e do Audiovisual e os cidadãos Paula Gil, João Labrincha e Alexandre de Sousa Carvalho exigem a substituição da pergunta 32 dos censos 2011. A forma como é elaborada esta pergunta significa um branqueamento da situação de precariedade em que se encontram centenas de milhares de trabalhadores/as a falsos recibos verdes: «Se trabalha a "Recibos Verdes" mas tem um local de trabalho fixo dentro de uma empresa, subordinação hierárquica efectiva e um horário de trabalho definido deve assinalar a opção "trabalhador por conta de outrem".
Vamos todos exigir a substituição da pergunta número 32. Os precários não podem ser invisíveis nas estatísticas. Envia a tua queixa ao Provedor de Justiça (aqui) e divulga esta informação (clica em Ler mais...).
Possibilitar o conhecimento do número de falsos recibos verdes em Portugal é não só uma necessidade efectiva para a mudança da situação como uma demonstração de respeito a todas as pessoas que são tratadas pelo Estado como independentes (recibos verdes, segurança social, ausência de direitos) e que agora são informadas por esse mesmo Estado que, afinal, devem se considerar trabalhadores/as por conta de outrem.
Abaixo reproduzimos o modelo de texto a seguir na reclamação apresentada (faz copy-paste das respostas para o formulário online):
(1) Contra que entidade(s) se queixa? Identifique com precisão essa entidade:
Instituto Nacional de Estatística
(2) Qual a decisão ilegal, ou omissão ilegal, dessa entidade que motiva a sua queixa?
A presente queixa tem por base a Pergunta 32 do Censos 2011 que, com a formulação actual impede o reconhecimento da realidade fáctica portuguesa. Aceitá-la tal como está formulada é dar tratamento de legalidade a uma situação considerada ilegal ao abrigo da lei portuguesa.
Quer o esclarecimento prestado pelo INE a 16.03.2011, quer o questionário individual disponibilizado na internet e em formato papel é ilegal por violador dos direitos, liberdades e garantias dos cidadãos e não cumpre, como deveria, um dos desideratos do Código de Conduta para as Estatísticas Europeias aplicável a Portugal que é o de robustecer a qualidade das estatísticas europeias.
Se os Censos disponibilizam informação de grande utilidade para a definição de políticas é fundamental e obrigatório que os mesmos apresentem questões e permitam respostas que demonstrem a realidade fáctica capaz de permitir uma avaliação séria da sociedade portuguesa, ao invés de ocultar a realidade dos “falsos recibos verdes” e perpetuar situações de ilegalidade e de injustiça social como a que Portugal actualmente vive.
Estando inteiramente de acordo com o argumento exposto de que o Censos pretende conhecer a situação face ao mercado de trabalho de facto e não de direito (…) e pretende-se contribuir para a correcta caracterização da situação daqueles que, embora pagos a recibo verde, preenchem os atributos do conceito de “trabalhadores por conta de outrem”. Certo é que, na minha opinião, tal argumento não pode colher para justificar a formulação da Pergunta 32 do Censos, pois se por um lado espelha sem dúvida a realidade fáctica, por outro, colide com o objectivo final dos Censos que é fazer um retrato da população residente servindo de base à definição de políticas públicas, no caso concreto, no que ao emprego diz respeito. Salvo melhor opinião, inviabiliza que venham a ser definidas medidas em matéria de emprego e trabalho sérias e que seja possível saber ou antecipar a quantas pessoas se destinam ou visam afectar.
(3) Data em que tomou conhecimento?
16 de Março de 2011
(4) Contactou já, por escrito, a instituição, organismo ou serviço público em questão, a fim de obter a solução ou reparação da sua pretensão?
Caso afirmativo, junte cópia das exposições que fez e das eventuais respostas que recebeu
Não.
(5) Qual é a sua pretensão ou qual o resultado que espera obter da apresentação desta queixa ao Provedor de Justiça? Concretize.
Considerando as funções do Provedor de Justiça(art. 1.º, n.º 1, do D.L. n.º 9/91, de 9 de Abril); considerando o direito de queixa previsto no art. 3.º, do citado diploma legal; considerando o teor do preâmbulo do D.L. n.º 226/2009, de 14 de Setembro, bem como o seu art. 3.º que sob a epígrafe objectivos, estabelece: Os Censos 2011 têm por objectivos: a) A recolha, o apuramento, a análise e a divulgação de dados estatísticos oficiais referentes às características demográficas e socioeconómicas da população abrangida e do parque habitacional; b) A criação de uma base de informação de referência, fundamental para a selecção e extracção de amostras, garantindo o suporte aos inquéritos realizados no quadro do sistema de informação estatística para as famílias; c) A organização de uma base de dados de natureza individualizada, para edifícios, alojamentos, famílias e indivíduos, que permita a futura integração de dados com os provenientes de fontes administrativas, de modo a implementar a transição censitária para um modelo de produção de dados censitários, sobre a população e a habitação, de forma mais frequente e com menores custos,
Verifico que o modo como foi apresentada a questão 32 não se encontra em conformidade com os desideratos enunciados, pelo que se pretende que V. Exa. no âmbito das suas funções se pronuncie sobre a legalidade do questionário individual no que à questão 32 concerne e do esclarecimento prestado pelo INE, tomando-se em boa conta os objectivos concretos dos Censos, a fim de se assegurar a defesa e promoção dos direitos, liberdades, garantias e interesses legítimos dos cidadãos, a justiça e a legalidade do exercício dos poderes públicos.
(6) O objecto da sua queixa foi já alvo de decisão judicial ou encontra-se pendente em tribunal?
Não.
Não.
http://www.precariosinflexiveis.org/2011/03/exige-substituicao-da-pergunta-32-dos.html
Evocação do nascimento de Salazar promovida em boletim do Instituto de Segurança Social
Ana Machado
O Centro de Recursos em Conhecimento do Instituto de Segurança Social (ISS) recomenda na agenda do seu boletim, com data de dia 21, um banquete de celebração dos 122 anos do nascimento de Salazar. A sugestão remete para um site com o título “Salazar, obreiro da pátria”.
Na agenda do boletim, promovem-se conferências e colóquios com os mais variados temas, desde a liderança no feminino, ao lugar da arte na responsabilidade social das empresas, passando por um colóquio, no Instituto de Educação da Universidade de Lisboa sobre a reforma republicana da educação em 1911. Como última sugestão da lista, o centro promove também uma homenagem a Oliveira Salazar, por ocasião do 122.º aniversário do ditador, numa sala de banquetes de uma pastelaria lisboeta, no dia 30 de Abril. A sugestão tem link para um site que promove a iniciativa, chamado “Salazar, obreiro da pátria”, onde se informa, ao som de Wagner, que os interessados se deverão inscrever no encontro até dia 15 de Abril e que o custo por participante é de 25 euros.
Contactada pelo PÚBLICO, a coordenadora do Centro de Recursos em Conhecimento do ISS, Mónica Baptista, explica que a agenda é feita com base em solicitações recebidas e que esta terá sido uma delas.
“São-nos enviadas informações sobre vários temas. Foi-nos enviada esta informação e divulgámos. E aquele foi o link fornecido para completar a informação. Também já divulgamos eventos de associações pró-aborto”, explica Mónica Baptista, a título de exemplo.
A responsável reconhece que a sugestão não tem a ver com o âmbito das competências do centro, cujo objectivo é reunir informação “científica e técnica actualizada no âmbito das problemáticas de actuação do ISS”, como pode ler-se na missão do centro, divulgada no seu site. O centro é dedicado a fornecer informação neste âmbito a colaboradores do Ministério do Trabalho e da Segurança Social, a ONG’s, instituições de ensino, associações de desenvolvimento social e também está aberto ao público em geral.
“Para nós não tem interesse, mas uma vez que nos foi solicitado achamos bem colocar. Estamos em democracia e as pessoas podem seleccionar aquilo que mais lhes interessa”, afirma.
Contactada pelo PÚBLICO, a coordenadora do Centro de Recursos em Conhecimento do ISS, Mónica Baptista, explica que a agenda é feita com base em solicitações recebidas e que esta terá sido uma delas.
“São-nos enviadas informações sobre vários temas. Foi-nos enviada esta informação e divulgámos. E aquele foi o link fornecido para completar a informação. Também já divulgamos eventos de associações pró-aborto”, explica Mónica Baptista, a título de exemplo.
A responsável reconhece que a sugestão não tem a ver com o âmbito das competências do centro, cujo objectivo é reunir informação “científica e técnica actualizada no âmbito das problemáticas de actuação do ISS”, como pode ler-se na missão do centro, divulgada no seu site. O centro é dedicado a fornecer informação neste âmbito a colaboradores do Ministério do Trabalho e da Segurança Social, a ONG’s, instituições de ensino, associações de desenvolvimento social e também está aberto ao público em geral.
“Para nós não tem interesse, mas uma vez que nos foi solicitado achamos bem colocar. Estamos em democracia e as pessoas podem seleccionar aquilo que mais lhes interessa”, afirma.
Manifestações contra austeridade ameaçam bloquear Bruxelas em dia de Conselho Europeu
Manifestações contra os planos de austeridade ameaçam paralisar Bruxelas na quinta-feira, no dia de arranque de um Conselho Europeu dedicado a assuntos económicos e financeiros, sendo esperados milhares de manifestantes em vários pontos da capital belga.
Convocada pela Confederação Europeia dos Sindicatos, a manifestação ganhou contornos pouco habituais e que ameaçam lançar o caos em Bruxelas, já que as duas grandes sindicais belgas decidiram organizar as acções de protesto separadamente, em locais diferentes da cidade, e uma delas optou por organizar quatro marchas distintas até ao “bairro europeu”, forçando a montagem de uma grande operação policial.
Na manifestação organizada pela sindical FGTB são aguardadas cerca de 20.000 pessoas, que deverão confluir desde quatro pontos de concentração até à zona de Schuman, “sede” das instituições europeias, enquanto no protesto organizado pela sindical CSC, junto ao emblemático “Atomium”, são esperados cerca de 8000 manifestantes.
Às acções de protesto deverão juntar-se sindicalistas da Confederação Europeia, não estando prevista a participação desta vez das sindicais portuguesas CGTP e UGT.
A polícia levará a cabo uma grande operação de segurança em toda a área do “bairro europeu”, sendo receados distúrbios, que os próprios dirigentes das centrais sindicais belgas não excluem: de acordo com a imprensa belga, nos encontros mantidos com as forças de segurança, estes admitiram ter “perdido o controlo” sobre as acções de protesto que acompanharão na quinta-feira o início da Cimeira de chefes de Estado e de Governo da UE, que decorrerá até sexta-feira.
Na manifestação organizada pela sindical FGTB são aguardadas cerca de 20.000 pessoas, que deverão confluir desde quatro pontos de concentração até à zona de Schuman, “sede” das instituições europeias, enquanto no protesto organizado pela sindical CSC, junto ao emblemático “Atomium”, são esperados cerca de 8000 manifestantes.
Às acções de protesto deverão juntar-se sindicalistas da Confederação Europeia, não estando prevista a participação desta vez das sindicais portuguesas CGTP e UGT.
A polícia levará a cabo uma grande operação de segurança em toda a área do “bairro europeu”, sendo receados distúrbios, que os próprios dirigentes das centrais sindicais belgas não excluem: de acordo com a imprensa belga, nos encontros mantidos com as forças de segurança, estes admitiram ter “perdido o controlo” sobre as acções de protesto que acompanharão na quinta-feira o início da Cimeira de chefes de Estado e de Governo da UE, que decorrerá até sexta-feira.
Trabalhadores dos CTT na rua contra congelamento de salários
Cerca de meia centena de trabalhadores dos CTT estiveram, esta quarta-feira, concentrados frente ao Ministério das Finanças e do Ministério das Obras Públicas, que tutela a empresa, para contestar o congelamento de salários e o fim do subsídio familiar.
Empunhando cartazes onde se pode ler "CTT privatização não" e bandeiras com a frase "CTT em luta" os cerca de 50 trabalhadores e elementos do Sindicato Nacional dos Trabalhadores dos Correios e Telecomunicações (SNTCT) afirmam que os correios nunca contribuiriam para o défice do Estado, lembrando que a empresa sempre deu lucros e permitiu a distribuição de dividendos ao Estado.
"Os trabalhadores do CTT tem os seus ordenados congelados há dois anos ao que acresceu este ano a redução dos seus subsídios e abonos. Hoje vamos dizer, se calhar pela última vez a este governo, que os trabalhadores dos CTT não têm nada a ver com a administração pública. Esta é uma empresa lucrativa que contribui para o Orçamento do Estado", disse Vítor Narciso, secretário-geral do sindicato.
Também Eduardo Rita, sindicalista e trabalhador dos correios, fala "do sentimento de injustiça" de que partilham funcionários dos correios, frisando que estes são os que têm sido mais prejudicados no sector empresarial do Estado. "O Estado não mete dinheiro nos CTT, o que se passa é o contrário. Os CTT é que entregam todos os anos os lucros que têm", afirmou.
Paulo Silva, 41 anos, foi um dos trabalhadores presente na manifestação. "Este mês recebi 900 euros para sustentar três filhos e, não sei porquê, o abono que recebia de 400 euros, porque tenho um filho portador de deficiência, passou para 116 euros", afirmou Paulo Silva, acrescentando ter já pedido explicações à Segurança Social, sem ter tido ainda resposta.
"Sinto-me completamente amarrado, sem saber o que fazer. É uma angústia tremenda. Têm sido os meus sogros, com a sua reforma, a pôr a carne, o peixe e o arroz em minha casa", acrescentou.
Numa carta, que entregou no Ministério das Finanças, onde apenas foram recebidos pela recepcionista, o sindicato diz que "os CTT entregaram, só nos últimos anos, mais de 120 milhões de euros" em dividendos ao Estado, e que, nos dos dois últimos anos, os trabalhadores da empresas perderam 8% do poder de compra.
Ao ministério da tutela, os trabalhadores dos CTT criticam a degradação do serviço público, o encerramento de diversas estações de correio, a não-distribuição diária e a privatização dos CTT.
"PEC IV chumbado - Quatro grandes lições do dia"
VÍTOR DIAS
"Com o PEC IV justamente chumbado e na eventualidade, probabilidade ou iminência de convocação de legislativas antecipadas, atrevo-me a enunciar quatro ideias essenciais que devem ser retidas no dia de hoje:
"Com o PEC IV justamente chumbado e na eventualidade, probabilidade ou iminência de convocação de legislativas antecipadas, atrevo-me a enunciar quatro ideias essenciais que devem ser retidas no dia de hoje:
Chegámos aqui como consequência em primeiro lugar de uma prolongada política
de governos PS que lançou uma das mais violentas,
desabridas e arrogantes agressões contra as condições
de vida dos portugueses de que há memória e,
em segundo lugar, porque todo o comportamento
de José Sócrates em torno deste brutal PEC IV
mostrou um seu plano premeditado
ou para humilhar toda a gente
ou para provocar uma crise política
que desse lugar a eleições.
de governos PS que lançou uma das mais violentas,
desabridas e arrogantes agressões contra as condições
de vida dos portugueses de que há memória e,
em segundo lugar, porque todo o comportamento
de José Sócrates em torno deste brutal PEC IV
mostrou um seu plano premeditado
ou para humilhar toda a gente
ou para provocar uma crise política
que desse lugar a eleições.
A afirmação hoje feita, em nome do PSD,
por Manuela Ferreira Leite de que
o que interessa não são as políticas
mas as pessoas que as executam
não apenas desvenda, ilustra e ilumina
todas as longas cumplicidades do PSD
com o governo do PS como é um certificado
autêntico de que, tirando a mudança de caras
e a satisfação particular da gula do poder, o
PSD não tem nada de diferente
para oferecer aos portugueses.
por Manuela Ferreira Leite de que
o que interessa não são as políticas
mas as pessoas que as executam
não apenas desvenda, ilustra e ilumina
todas as longas cumplicidades do PSD
com o governo do PS como é um certificado
autêntico de que, tirando a mudança de caras
e a satisfação particular da gula do poder, o
PSD não tem nada de diferente
para oferecer aos portugueses.
Assim sendo, havendo eleições, só em torno
de novas políticas e de mudanças profundas
e com um reforçado apoio a quem as
defende coerentemente
é que os eleitores
podem abrir uma janela de esperança que poupe o país a um crescente resvalar
para uma crise social e económica
cada vez mais dramática.
de novas políticas e de mudanças profundas
e com um reforçado apoio a quem as
defende coerentemente
é que os eleitores
podem abrir uma janela de esperança que poupe o país a um crescente resvalar
para uma crise social e económica
cada vez mais dramática.
Havendo eleições legislativas antecipadas
milhões de portugueses irão ser
bombardeados com a ideia paralítica
de que os jogos estão feitos e de que a eles
apenas cabe encaixarem-se nos rígidos cenários,
previsões e conjecturas que legiões de políticos,
de jornalistas e de comentadores transformarão
em avassaladora zoada.
Mas a verdade mais profunda e mais
democrática das eleições e da democracia
é que são os eleitores que constroem
os resultados e que não há limites para a eficácia
e potencial transformador dos seus votos
inspirados pela sua consciência e interesses
e por uma sua real vontade de mudança a sério."
milhões de portugueses irão ser
bombardeados com a ideia paralítica
de que os jogos estão feitos e de que a eles
apenas cabe encaixarem-se nos rígidos cenários,
previsões e conjecturas que legiões de políticos,
de jornalistas e de comentadores transformarão
em avassaladora zoada.
Mas a verdade mais profunda e mais
democrática das eleições e da democracia
é que são os eleitores que constroem
os resultados e que não há limites para a eficácia
e potencial transformador dos seus votos
inspirados pela sua consciência e interesses
e por uma sua real vontade de mudança a sério."
La différence entre un bon arabe et un mauvais arabe
Michel Collon - Mondialisation.ca, Le 22 mars 2011
Michel Collon, invité à Ce soir ou jamais, donne son analyse sur l’intervention en Libye, à la lumière des guerres initiées par les USA depuis les années 60. Il précise tout d’abord que ces guerres ont toutes été précédées de mensonges, les médiamensonges, qui servent à justifier la guerre aux yeux de l’opinion publique : La guerre du Vietnam précédée par le mensonge de l’attaque d’un navire américain par deux bateaux vietnamiens dans le Golfe du Tonkin ; l’invasion de l’Irak en 2003 justifiée par des mensonges et notamment celui des armes de destruction massive ; l’intervention en Yougoslavie, etc.
Il s’interroge ensuite sur les interventions militaires dans "le monde arabe" à l’aune de l’actualité libyenne. « Quel est le critère pour l’Europe, pour les Etats-Unis, pour distinguer le bon arabe et le mauvais arabe ? »
Il apporte sa réponse un peu plus loin : « Le bon arabe c’est l’arabe qui est à genoux, qui donne son pétrole aux USA et celui-là il pourra traiter les femmes en esclaves, commettre des tortures, du terrorisme ; celui-là on ne lui fera rien, parce qu’il dira toujours merci aux Etats-Unis et à monsieur Sarkozy. »
Il revient également sur les massacres de civils désarmés à Bahreïn (avec le concours de l’Arabie Saoudite soutenue par les USA) et au Yémen.
- La vidéo montre des extraits de l’émission Ce soir ou jamais, présentée par Frédéric Taddeï, diffusée le 21 mars 2011 sur France 3.
- Michel Collon est un écrivain et journaliste belge (Son dernier livre : Israël, Parlons-en !, Investig’Action/Couleur livres, Bruxelles/Charleroi, 2010)
- Les autres invités sont : Rony Brauman (Ancien président de Médecins sans frontières), Patrick Haimzadeh (Ancien diplomate en Libye), Antoine Vitkine (Journaliste), Nicole Bacharan (Politologue) et Zeina el Tibi (Présidente de l’Observatoire d’études géopolitiques)
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