En France, un individu peut être considéré comme "pauvre" quand ses revenus mensuels sont compris entre 757 et 908 euros (chiffres de 2007) selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian [1]). Le revenu pris en compte est le revenu "disponible" : après impôts et prestations sociales (mais les données de l’Insee ne comprennent pas une partie des revenus du patrimoine).
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Pour tenir compte de la composition des ménages, on élève ce seuil en fonction du nombre de personnes du foyer (adultes et enfants, l’âge de ces derniers, de plus ou de moins de 14 ans, entrant également en compte). On passe alors du revenu disponible au "niveau de vie". Par exemple, un couple avec deux enfants en bas âge est pauvre si ses ressources ne dépassent pas 1 589 euros ou 1 907 euros selon si l’on considère le seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian.
Avertissement : en utilisant le seuil de 60 % du revenu médian, comme le pratique l’institut de statistique européen Eurostat et de plus en plus l’Insee, à la place de 50 %, on multiplie par deux la pauvreté. Aucune des deux mesures n’est "meilleure" que l’autre. L’intégration des revenus du patrimoine conduirait à élever le revenu disponible médian et donc les seuils de pauvreté.
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La définition de la pauvreté :
Un individu est considéré comme pauvre quand son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. Ce seuil était fixé habituellement à 50 % du niveau de vie médian en France, tandis qu’Eurostat (organisme européen) privilégie le seuil de 60 %. Le niveau de vie médian coupe la population en deux : autant gagne moins, autant gagne davantage.
Voir aussi : La pauvreté en France
[1] Revenu médian : revenu qui sépare en deux parts égales l’ensemble de référence : ici, la moitié de la population touche moins, la moitié touche davantage.
Observatoire des Inégalités - 14.10.09
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