"On pense à Néron ou aux Borgia, à la débauche et à la corruption", écrit l'hebdomadaire, qui relève que Silvio Berlusconi compte envers et contre tous rester au pouvoir "et pourrait bien y arriver", fort d'une cote de popularité à 63 %. "Cela ne veut pas dire pour autant qu'il doive rester au pouvoir", assène Newsweek, qui observe que le dirigeant italien "est grisé par le pouvoir et par lui-même". "S'il reste aux commandes de l'Italie, cela risque non seulement d'entraîner le pays dans le mur, mais aussi de faire du tort à l'Europe et même, au bout du compte, à l'Alliance atlantique", avertit le journal.
Au lieu d'engager les réformes économiques et sociales dont son pays a besoin, M. Berlusconi "regarde dans le rétroviseur", obnubilé qu'il est par "les procureurs, la presse, les conspirateurs communistes et les machinations de ses rivaux, sans oublier les femmes en colère qui le poursuivent". Silvio Berlusconi, dont l'immunité pénale a été annulée la semaine dernière par la Cour constitutionnelle, s'est fréquemment posé en victime des médias, particulièrement ceux du monde anglo-saxon.
Le Monde - 16.10.09
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