Nathalie Pignard-Cheynel
Dans cet article, nous nous proposons d'explorer la diffusion des connaissances au sein de la République des sciences et de mettre en lumière les formes de marchandisation qui la structurent. En effet, si les chercheurs de la science dite publique ne monnaient pas la communication de leurs découvertes, la marchandisation n'est pas complètement absente du processus. Celle-ci ne concerne toutefois pas la production et l'exploitation des inventions (comme c'est le cas pour les brevets), mais plutôt la diffusion et la mise en circulation des connaissances. Cette approche nous permettra de souligner le paradoxe qui anime aujourd'hui la commercialisation de l'information scientifique : malgré une institution valorisant le désintéressement et l'échange libre et considérant la littérature scientifique comme un bien public, les connaissances scientifiques issues de la recherche publique ont progressivement acquis le statut de marchandises. - Article_Sciences_de_la_societe.pdf
Elico - Équipe Lyonnaise de recherche en Information et COmmunication
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
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