Le navire civil qui servira aux entraînements de la Marine, à partir du 1er mars, à Brest, n'a pas fini de faire parler de lui. Après son pavillon étranger, le statut et le contrat de travail de ses marins sont loin d'être exemplaires.
Deux bâtiments civils seront bientôt utilisés au profit des entraînements de la Marine nationale. L'un de ces deux navires de type supply sera basé à Brest, l'autre à Toulon. On savait que le pavillon de ces navires serait étranger. On découvre aujourd'hui les offres d'emploi des marins concernés. La précarité du travail a également pénétré l'univers de la marine marchande européenne...
Payés à la journée
Sur ce supply basé à Brest, la plupart des marins embarqueront en free-lance, sous pavillon britannique. Ils seront rémunérés «à la journée embarquée», comme il est clairement indiqué selon la proposition d'emploi visible sur le site Internet de la Touline. «Il s'agit de sorties à la journée (8h-18h). Vous devez être disponibles. Il est impératif de résider à Brest, les candidatures de marins ne résidant pas à Brest ne seront pas étudiées, précise-t-on dans l'annonce. Le poste est à pourvoir pour le 1erfévrier. Ce navire interviendra environ 120 jours par an».
Habilitation "Confidentiel Défense"
Le commandant et son second sont employés dans le même esprit. Rappelons que ces marins devront tous être de nationalité française et répondre aux impératifs de l'habilitation «confidentiel Défense». «Je me suis permis d'envoyer ma candidature pour le poste de cuisinier», s'amuse le porte-parole de la CGT des marins, Jean-Paul Hellequin. «J'ai été cuisinier embarqué, j'ai un peu de temps libre, je pourrais trouver quelques jours dans l'année», ironise celui qui dénonce également le choix du pavillon étranger pour une mission de ce genre.
Attachement au pavillon
Ce statut de navire étranger fait désordre dans un contexte où l'État français exprime régulièrement son attachement et ses exigences autour du pavillon national. «Comment demander aux étrangers de chanter la Marseillaise et d'exiger d'eux de faire honneur au drapeau lorsque l'État lui-même sollicite une société et un pavillon étrangers pour entraîner ses troupes?», claque le syndicaliste, également président de l'association de défense des marins Mor-Glaz.
Payés à la journée
Sur ce supply basé à Brest, la plupart des marins embarqueront en free-lance, sous pavillon britannique. Ils seront rémunérés «à la journée embarquée», comme il est clairement indiqué selon la proposition d'emploi visible sur le site Internet de la Touline. «Il s'agit de sorties à la journée (8h-18h). Vous devez être disponibles. Il est impératif de résider à Brest, les candidatures de marins ne résidant pas à Brest ne seront pas étudiées, précise-t-on dans l'annonce. Le poste est à pourvoir pour le 1erfévrier. Ce navire interviendra environ 120 jours par an».
Habilitation "Confidentiel Défense"
Le commandant et son second sont employés dans le même esprit. Rappelons que ces marins devront tous être de nationalité française et répondre aux impératifs de l'habilitation «confidentiel Défense». «Je me suis permis d'envoyer ma candidature pour le poste de cuisinier», s'amuse le porte-parole de la CGT des marins, Jean-Paul Hellequin. «J'ai été cuisinier embarqué, j'ai un peu de temps libre, je pourrais trouver quelques jours dans l'année», ironise celui qui dénonce également le choix du pavillon étranger pour une mission de ce genre.
Attachement au pavillon
Ce statut de navire étranger fait désordre dans un contexte où l'État français exprime régulièrement son attachement et ses exigences autour du pavillon national. «Comment demander aux étrangers de chanter la Marseillaise et d'exiger d'eux de faire honneur au drapeau lorsque l'État lui-même sollicite une société et un pavillon étrangers pour entraîner ses troupes?», claque le syndicaliste, également président de l'association de défense des marins Mor-Glaz.
Stéphane Jézéquel
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