Un collectif représentant 25 organisations de l'éducation, dont les principaux syndicats enseignants, lycéens et étudiants, appellent à une "journée de mobilisation" dans toute la France le samedi 22 janvier pour protester contre les suppressions de postes de la rentrée 2011.
"Le collectif appelle lycéens, étudiants, parents d’élèves et personnels de l’éducation à participer" à cette journée "qui prendra des formes variées dans les départements (manifestations, rassemblements, débats)", écrit ce collectif dans un communiqué.
"Le budget 2011 prévoit la suppression de 16.000 emplois et n’affiche d’autre ambition pour le système éducatif que la recherche d’économies à partir du dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite", explique-t-il.
"Pourtant, les effectifs d’élèves vont continuer d’augmenter et la part du PIB français destinée aux enseignements primaires et secondaires a diminué dans la période récente en passant de 4,5% en 1995 à 3,9% en 2006", affirme-t-il.
Le collectif invite à "refuser les fermetures de classes (...), les suppressions de places en maternelle, la baisse des dotations des collèges et lycées, les réductions de postes et d’options, les hausses d’effectifs dans les classes", entre autres.
Le collectif compte notamment les fédérations de l'Education FSU, Unsa-Education et Sgen-CFDT, les lycéens de l'UNL et la FIDL, les étudiants de l'Unef, les parents d'élèves de la FCPE.
Mardi, lors d'un Comité technique paritaire mixte (CTPM) au ministère de l'Education axé sur les suppressions des 16.000 postes et leur répartition dans chaque académie, la FSU, le Sgen-CFDT et la CGT ont quitté la séance, après avoir fait une déclaration commune dans laquelle ils ont alerté "solennellement" le ministère sur l'impact de cette mesure. L'Unsa-Education a refusé de siéger.
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