Les musiques et les danses dites populaires renvoient à des désignations multiples et des représentations antagonistes : elles peuvent être traditionnelles, folkloriques, modernes, ethniques, urbaines, rurales, sacrées, profanes... Le néo-mawal, le répertoire « afro-cubain », le tango, la champeta, la musique franco-louisianaise et les danses « exotiques » en France sont autant d’exemples de l’ambiguïté des catégorisations musicales et des enjeux identitaires, politiques et économiques dont elles sont le support. Ce numéro porte sur les usages sociaux des musiques et des danses « populaires » au travers des pratiques dont elles sont l’objet et des appréciations qu’elles génèrent, dans un contexte transnational. Notre attention s’est portée sur l’hétérogénéité de leurs usages, les principes sur lesquels se fondent les goûts du public et des musiciens, les clivages qu’ils recouvrent, les divergences d’interprétation, les réprobations d’attitude et de goût ainsi que les processus de légitimation mis en œuvre, analysés dans toute leur ambivalence et leurs paradoxes.
- usages et significations d’une notion ambiguë dans le monde de la musique en Egypte
- La construction de la tradition musicale et chorégraphique afro-cubaine
- Ligne de couleur et hiérarchies sociales dans la musique franco-louisianaise
- Regards et discours sur les danses d’ailleurs
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Notes de lecture
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Varia
- Généalogies d’Afrique musulmane
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