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05/06/2010

L'Union européenne contre la pauvreté ? Mon oeil !

Slovar

Martin Hirsch l'avait annoncé : 2010 est officiellement l'année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale. Pourtant, le blogueur Slovar fait un constat sans appel : pour l'instant, aucune mesure concrète n'a été prise.

« En France, les avancées autour de l'année européenne de lutte contre la pauvreté semblent battre de l'aile. Quant aux engagements de l'UE et des Etats membres, ils suscitent le scepticisme ... / ... » Ecrit le site spécialiste de l'Europe Euractiv.
Alors que, précise le site : « c’est dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, au deuxième semestre 2008, que l’année 2010 a été déclarée " Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale " ... / ... »

Et pourtant des pauvres, il en reste beaucoup dans l'Union européenne !

« Près de 80 millions d’Européens sont concernés par la pauvreté: ils vivent dans l’insécurité, et manquent de ce que la plupart des gens tiennent pour acquis ... / ... » Ecrivait le site Europe Education au sujet de l'année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale en 2010.

Mais, au fait, c'est quoi l'année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale ?

« L’Union européenne s’est associée aux États membres pour faire de 2010, l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Ses objectifs clés sont de renforcer la prise de conscience du public sur ces questions et de renouveler l'engagement politique de l’UE et de ses États membres dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ... / ... »

Le Secours Catholique - Caritas France, impliqué dans l'opération expliquait l'intérêt d'une année de lutte contre la pauvreté : « ... / ... Si nous voulons contribuer à éradiquer la pauvreté, il ne suffit plus d'être présents dans chacun de nos pays, il faut, au niveau européen, échanger plus systématiquement nos expériences, mener des plaidoyers commun, faire en sorte que les questions sociales soient prises en compte dans l'agenda européen des 10 prochaines années ... / ... »

Il faut savoir qu'il existe un Ambassadeur de l'Année européenne en France. Celui-ci a été nommé par Martin Hirsch, lorsqu'il était encore Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté. Et, il faut dire que le 18 février 2010, on était tout feu tout flamme sur cette nomination et sur la journée d’ouverture de l’Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale !

Ce jour là étaient présents : Martin Hirsch, Haut Commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat chargé du logement et de l’urbanisme, et Lázsló Andor, Commissaire européen pour l’emploi, les affaires sociales et l’inclusion pour une manifestation à la Cité Internationale Universitaire de Paris (CIUP) où se trouvaient ... plus de 500 personnes.

Et quels étaient les engagements du gouvernement ?

" « ... / .... C’est François Soulage, président du Secours catholique, ambassadeur de l’Année européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale en France, qui a clôturé cette journée, au cours de laquelle ont été pris des engagements qui seront poursuivis tout au long de l’année 2010, notamment : une meilleure appréciation de l’impact des politiques sociales, une individualisation renforcée des parcours d’insertion et une amélioration de la coordination entre les acteurs concernés... / ... Des projets seront également développés tout au long de l’année, sur l’ensemble du territoire. En effet, dans le cadre de l’Année européenne, un appel à projets a été lancé en 2009 .. / ... Il a suscité plus de six cents propositions, formulées par de très nombreux acteurs (associations et réseaux d’association, missions locales, conseils généraux, entreprises d’insertion, agences, villes, communautés de communes…). 68 projets ont été retenus par le comité de pilotage de l’Année européenne .... / ... »


« ... / ... La crise économique et sociale que traversent le monde et l’Europe donne à cette Année un relief et un sens tout particulier : elle représente un engagement fort de l’ensemble des Etats membres qui réaffirment à travers elle l’objectif politique majeur, tant au niveau national qu’européen, que constitue la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ... / ... »

Et justement, que dit-il, François Soulage, quelques mois plus tard, de l'engagement fort de l'ensemble des états et notamment de l'action de la France ?

On peut lire sur Euractiv le constat qu'il en tire en avril 2010 : « ... / ... Il ne se passe pas grand chose pour cette année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale », déplore-t-il. M. Soulage assure pourtant que l’ancien Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté Martin Hirsch lui avait répété que les engagements pris en février 2010 seraient tenus. « Sauf qu’aujourd’hui, il n’est plus au gouvernement ».

Parmi ces engagements, figure l’objectif de réduction d'un tiers de la pauvreté dans les cinq ans. « Je suis très interrogatif sur cette année européenne », déclare François Soulage. « En tant qu’ambassadeur, j’étais garant des engagements pris mais je ne pourrai pas l’être si rien ne se passe ... / ... L’objectif de réduction de la pauvreté de 25% n’aura aucun impact en France », a-t-il déclaré. « Le pays est en réalité en faveur d’objectifs plus ciblés par grandes catégories de pauvreté mais les pays d’Europe centrale et orientale et le Royaume-Uni n’en veulent pas ... / ... ».

Pas d'inquiétude toutefois puisque dans l'Abécédaire des propositions de Nicolas Sarkozy figurait un chapitre « Pauvreté » :

« Depuis 1984, la pauvreté ne baisse plus dans notre pays. ... /... Pourtant, notre pays n’a jamais autant dépensé en matière sociale. Lorsque j’ai dénoncé l’échec du modèle social français, c’est cela que je visais : des dépenses sociales qui n’ont jamais été aussi élevées, une politique qui n’a jamais été aussi inefficace.

Je fais quatre propositions. La première, c’est que la lutte contre la pauvreté, en particulier celle des enfants, soit une priorité du prochain quinquennat. Ma deuxième priorité sera de faire du travail la principale voie de sortie de la pauvreté. Le plein-emploi pour chacun, avec des emplois à temps complet correctement rémunérés, est possible dans notre pays, si nous acceptons l’idée que c’est en travaillant davantage que chacun pourra avoir une activité ... /...
»

Et puis comme dirait note « ami » Frédéric Lefebvre : « 2010 n'est pas encore fini ! » ....

http://www.marianne2.fr/L-Union-europeenne-contre-la-pauvrete-Mon-oeil-!_a193606.html

3 comentários:

Raphaël Zacharie de IZARRA disse...

LA CRISE N'EXISTE PAS

Lors de licenciement d'ouvriers dans les usines je suis toujours affligé de voir non la tristesse des intéressés à qui l'on ôte leur emploi mais leur persistance dans la bêtise, cette bêtise atavique consistant à aimer la laideur, la misère, l'ennui d'une existence vouée à une cause inepte.

Je ne comprends pas ces esclaves-nés qui accordent tant de prix à à leurs chaînes... S'ils étaient sains d'esprit, ils devraient avoir honte d'être des ouvriers. Honte non pas de travailler mais de demeurer toute leur vie des minus appartenant à l'espèce des consommateurs primaires. Le travail en usine, aliénant par définition, devrait être fait par des étudiants, des Nègres soucieux de s'insérer dans la société, des laiderons, des veuves, des Dupont, des infirmes désireux de se rendre utiles. En aucun cas il ne devrait engloutir des générations entières mais occuper passagèrement les hommes. Il devrait être une parenthèse dans un parcours professionnel : une saison, une année, voire cinq ans. Pas plus.

Le labeur en usine devrait être considéré comme infamant et nul de devrait s'y employer au point d'y laisser sa dignité.

Certes on me répondra qu'il m'est facile de parler ainsi étant donné que je suis à l'abri du besoin, moi improductif aristocrate ayant toujours mangé à sa faim sans avoir jamais été obligé d'aller travailler à l'usine. Justement. Ma position privilégiée me permet de dire les choses sans état d'âme (qui est toujours un élément perturbateur du discours), sans pincettes il est vrai mais aussi sans déformation affective. Je n'ai aucun intérêt personnel à défendre, ce qui est un avantage immense pour la liberté d'expression, la diffusion de la vérité.

Les ouvriers pleurent parce qu'ils sont licenciés... Moi je suis triste de les voir si stupides, je suis chagriné de constater leur état d'esprit calamiteux. Comment peut-on tenir si chèrement à un sort qui génère des esclaves imbéciles culturellement misérables de génération en génération ?

La crise est un mot. Comme la pluie. Quand il pleut, est-ce la fin du monde pour autant ?

Oui, pour les ânes.

La crise, du moins en France, est un drame artificiel.

Cette "catastrophe" est plus dans les têtes que dans les faits.

Aller se nourrir dans les poubelles (chose que je fais moi-même sans nulle honte et à chaque fois que je le peux) est le signe pour les citoyens repus que nous sommes que la société se porte à merveille.

Tant qu'il y aura de la nourriture quotidienne à récupérer dans les poubelles, la crise n'existera pas.

Après, c'est juste une question de choix individuel, de degré de lucidité de chacun.

Être pauvre en France est un luxe pour gens difficiles ayant des préjugés quant au contenu des poubelles.

Raphaël Zacharie de IZARRA

Raphaël Zacharie de IZARRA disse...

1- L'OR DES GEIGNARDS

France, pays des injustices économiques, des inégalités sociales, des victimes de la crise ?

Foutaise !

Ceux que l'on appelle des pauvres, qu'ils soient chômeurs, employés ou prolétaires sont en réalité des nantis pourris par les trésors quotidiens qu'ils boudent comme des enfants de princes n'appréciant plus leurs joujoux.

Manifestants, licenciés économiques, allocataires du chômage sont de grands favorisés. Sauf que, sans cesse insatisfaits des autres bonheurs dont ils jouissent d'emblée, gavés de privilèges, repus de superflu, blasés de biens matériels, obèses de l'esprit, ils ignorent leur chance.

Leurs doléances ? Ne pas pouvoir partir en vacances, sortir au restaurant, habiter dans une maison plus vaste, changer de voiture, bref ne pas gagner le salaire de leurs patrons, s'offrir la même télévision en relief que leur voisin...

Pourtant ces gens mangent à leur faim (et même s'ils ne mangent pas à leur faim, il y aura toujours à leur disposition non seulement les poubelles mais encore les organismes d'entraide), ont accès aux soins médicaux, ont de l'eau claire coulant de leur robinet (ce qui constitue un miracle dans certains pays), peuvent se cultiver gratuitement dans les bibliothèques municipales, vivent libres dans le plus beau pays du monde..

Mais surtout... Ils ont INTERNET chez eux (ils cherchent même du travail depuis leur lit sur les sites d'emplois mis à leur disposition, alors qu'hier il fallait se déplacer dans les agences).

Rien que le fait de vivre à l'ère de l'INTERNET dans un pays où tous peuvent y avoir accès est en soi un cadeau de la vie.

Personnellement j'estime que mon accès à INTERNET représente le summum du luxe dans mon existence. Pour cette chance inouïe il ne me viendrait pas à l'esprit de me plaindre de ma vie. Parce que je sais apprécier pleinement les choses, non seulement je ne me lasse pas du peu que j'ai (contrairement aux amasseurs de biens matériels crevant d'ennui, inassouvis), mais en plus je m'émerveille chaque jour un peu plus des miracles technologiques et naturels qui m'entourent. Tout ce que je possède (pas grand-chose comparé aux critères actuels définissant les bases du confort), tout ce que je savoure me suffit, me comble, dépasse même mes aspirations matérialistes. Et je rends grâces au destin pour ces excellentes choses que j'ai au lieu de me plaindre de ce que je n'ai pas.

Et que je n'ai d'ailleurs pas besoin.

C'est bien peu me diront la plupart d'entre vous... Mettez-vous à la place d'un pauvre, un vrai, vous verrez que c'est énorme !

Pour avoir cette acuité il faut sur les choses porter un regard simple, authentique, essentiel et non pas réagir en éternel avantagé se croyant pauvre.

Même si je devais ne pas manger à ma faim chaque jour, par exemple jeûner une fois par semaine, avec tous les avantages qui me resteraient encore j'estimerais être un privilégié et l'idée de me plaindre de ma condition ne m'effleurerait toujours pas l'esprit.

Raphaël Zacharie de IZARRA disse...

2 - Evidemment j'ai bien conscience qu'avancer l'argument de l'eau surgissant des robinets en fera rire plus d'un parmi les "pauvres" qui aspirent à une vie meilleure, c'est à dire à une vie encombrée d'objets inutiles, d'artifices coûteux, de plaisirs payants... Ces "déshérités" qui pleurent et crient à l'injustice, se révoltent parce qu'ils gagnent moins que le SMIC ne me prendront guère au sérieux à l'évocation de l'eau potable à leur disposition car, trouvant cela tellement évident, la question ne se pose même plus pour eux. D'ailleurs il est inconcevable à leurs yeux que même le plus pauvre des pauvres en France ne puisse avoir un robinet chez lui d'où sorte une onde saine... Ce qui signifie que les plus pauvres en France -ceux que l'on dit indigents- ont encore droit au privilège des rois du passé, droit à ce qui est considéré comme un don des dieux dans certains pays pauvres.

C'est dire la profondeur de leur ingratitude envers le sort, le degré de corruption de leur âme émoussée, la dégradation de leurs moeurs au contact des perpétuelles faveurs de leurs jours bénis par la fortune...

Avoir de l'eau potable sous son toit est le plus premier des bienfaits (essayez donc de vivre sans eau courante). L'homme en a fait du chemin depuis les cavernes ! Merveilles des merveilles, aujourd'hui la source de la vie coule de son robinet ! Combien dans ce pays de Cocagne s'en rendent-ils compte ? Et cela n'est qu'une des innombrables richesses à la portée de chacun d'entre nous !

Vélos, instruments de musique, caméras, appareils photos, technologies diverses sont à notre service, forêts, vent, nuages, firmament s'offrent à notre curiosité, jardinage, promenades, natation, lecture, écriture, chant représentent nos activités potentielles sans que ces objets, prodiges de la nature et occupations saines ne parviennent à contenter les geignards qui considèrent ces choses comme insignifiantes et les méprisent ! Les dégénérés et les faibles, plutôt que de goûter à ces trésors préfèrent posséder des écrans de télévision à la mode, porter des vêtement de marque branchés et des lunettes noires très onéreuses. Ces "pauvres" mettent leur fierté dans le fait de pouvoir se payer des imbécillités, c'est à dire des vacances, des grosses voitures, des télévisions derniers cri et non dans le fait de s'extasier devant un robinet.

Vivre dans un pays dont les ordures, accessibles, sont composées à profusion d'aliments sains est le signe que la vraie pauvreté dans ce pays n'existe pas.

Surtout si, comble du bien-être, ce pays d'opulence s'appelle la France

Raphaël Zacharie de IZARRA

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