Frédéric Péroumal
"Le secteur de la sécurité privée se porte plutôt bien. À l’exemple d’autres emplois de service (restauration rapide, commerces, assistantes maternelles, etc.), il semble confirmer, depuis maintenant près de trois décennies, l’installation des fractions issues des classes dominées dans le marché du travail périphérique et incertain. Entre 1982 et 2002, ce secteur voit ses effectifs passer de 91 900 à près de 120 000 agents. Dans un contexte marqué par une forte concurrence et de subordination aux entreprises clientes, les sous-traitants de ce secteur recourent fréquemment à une main-d’oeuvre se caractérisant par une forte vulnérabilité sociale et économique1. On voudrait ici exposer les conditions qui permettent la reproduction d’un salariat précaire en mettant en avant les effets d’une organisation du travail qui confrontent les individus à leur atomisation quasi systématique dans l’exercice de leur métier tout en participant, paradoxalement, à l’évolution et à la consolidation d’un secteur d’activité." - Version PDF
http://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2008-5.htm
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
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