Continental, Valeo, Michelin, PSA... Ils étaient nombreux ce jeudi à s'être rassemblés place de la Bourse pour dénoncer les licenciements dans le secteur automobile. Rencontre en vidéo avec des salariés en colère.
PSA, Michelin, Continental, Delphi, Valeo ou Goodyear... les salariés de l'automobile, 1700 selon la police et 6000 selon la CGT, ont défilé jeudi à Paris pour dénoncer devant la Bourse la "logique financière" des groupes industriels du secteur. La manifestation, une initiative revendiquée comme venant de "la base", était soutenue par les fédérations CGT métallurgie et chimie. Le numéro un de la CGT, Bernard Thibault, n'y a pas participé.
Mercredi, Carlos Moreira de la Fédération CGT Métallurgie expliquait le but de cette manifestation. "Il s'agit de dénoncer les stratégies financières des multinationales et leur volonté unique d'augmenter les marges et les profits avec pour seule variable d'ajustement l'emploi et les droits sociaux", a-t-il dit mercredi à l'AFP. Avant d'ajouter : "Nous voulons exprimer le fait que d'autres choix sont possibles en matière de politique industrielle".
Sans surprise, les licenciements ont été au coeur de la manifestation. Selon la CGT 150 000 emplois auraient ainsi été supprimés dans la filière automobile depuis le début de la crise. C'est donc en cadence que salariés de constructeurs et de sous-traitants ont exprimé leur colère à l'égard d'une crise qui, pour eux, semble n'avoir pas de fin. L'Expansion.com s'est rendu sur place pour entendre leurs revendications.
Parmi les revendications, la requête des Conti...
Parmi ces revendications, celle, spécifique, des Conti, dont le site français a été fermé en mars dernier. Venus en masse, les anciens salariés de l'usine de pneumatiques de Clairoix ont réclamé l'"arrêt des poursuites" contre leurs six collègues condamnés à 3 à 5 mois de prison avec sursis. Ces derniers avaient orchestré le saccage de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril dernier, avec pour objectif, la sauvegarde de leur usine. L'Expansion.com les a interrogés.
Très en colère donc, les Conti sont allés jusqu'à taguer les murs du Palais Brongniart, comme le montre l'agence photos participative Citizenside. Pour voir les images, cliquez ici.
L'Expansion - 17.09.09
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