Ils s'ajoutent aux 900 postes annoncés en janvier. Il n'y aurait pas de départs contraints, selon la direction.
La banque franco-belge Dexia prévoit 602 suppressions de postes, sans départ contraint, en plus des quelque 900 annoncées en janvier, selon un communiqué publié vendredi à l'issue de son comité d'entreprise européen.
Ces nouvelles suppressions s'inscrivent dans le cadre du plan d'économie annoncé en novembre 2008, qui doit permettre de réduire les coûts de 200 millions d'euros en 2009 et de 600 millions d'ici 2011.
Le projet ne prévoit que 14 suppressions de postes en France, mais 445 en Belgique et 143 au Luxembourg.
Au total ce sont 1.490 emplois qui auront été supprimés, selon Jean-Claude Trochain, secrétaire CFDT de Dexia crédit local et secrétaire adjoint du comité d'entreprise européen.
Par zone géographique, celà représente 13% des effectifs en France, 9% en Belgique, 10% au Luxembourg, 25% à l'international, a-t-il précisé.
Dexia Crédit local, la banque de financement des collectivités locales basée en France, "a payé un lourd tribu avec le premier plan" mais n'est touchée qu'"à la marge cette fois-ci", a-t-il précisé.
"La transformation du groupe se poursuit", a commenté un porte-parole.
La banque souhaite notamment mettre en place une organisation "resserrée de l'ensemble des filières du groupe".
"Ce n'est pas vraiment une surprise", a confirmé Jean-Claude Trochain, même si en Belgique "on ne s'attendait peut-être pas à des coupes aussi importantes".
Dexia avait déjà annoncé fin janvier un plan de 900 suppressions de postes, sur 36.500.
Passé au bord du dépôt de bilan fin septembre 2008, Dexia avait alors bénéficié d'une injection de 6,4 milliards d'euros des Etats belge, français et luxembourgeois. Les trois Etats s'étaient également engagés à garantir les emprunts de la banque sur les marchés.
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