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02/10/2009

França - Ce n'est pas une surprise: les jeunes diplômés galèrent plus qu'avant

Les conditions d’embauche sont «moins bonnes» pour la promo des bac+4 sortis en 2008: trois sur dix étaient toujours à la recherche d'un emploi huit mois après leur sortie, selon une étude de l'Apec.

Prenons le cas des Bac+4 promo 2008. Selon une étude de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), publiée ce vendredi, 32% d'entre eux étaient toujours à la recherche d’un travail au bout de huit mois, contre moins de 25% avant la crise.

Les conditions d’embauche ont été «moins bonnes» que pour la promotion 2007 avec une rémunération médiane de 26.400 euros (contre 27.300 euros) et un nombre de CDI en baisse (54% en ont signé un, contre 61% l'année précédente), selon les chiffres de l'Apec qui réalise son enquête chaque printemps auprès d’un échantillon de 4.000 jeunes.

«La situation des jeunes diplômés est préoccupante et tout laisse penser qu’elle le sera plus encore pour la promotion qui va arriver sur le marché à la fin du premier semestre 2010», a souligné l’Apec dans un communiqué.

Les offres d’emplois cadres en chute libre

Alors que le nombre des offres d’emplois cadres a chuté de 30% de janvier à août (le retournement est deux fois plus fort que lors des précédentes récessions), «les entreprises privilégient les candidats ayant 10 à 20 ans d’expérience au détriment des jeunes qu’il faut former et intégrer», a noté lors d’un point presse le directeur général, Jacky Chatelain.

«Plus que jamais il faut se préparer tôt et la recherche de stage est encore plus stratégique», a-t-il ajouté, en annonçant un nouveau service en ligne gratuit de préparation à la recherche d’emploi et la tenue avant la fin de l'année de forums entreprises/jeunes diplômés dans huit grandes villes baptisés «Booster Tour».

Si toutes les disciplines sont touchées, ce sont les écoles de commerce et de gestion qui s’en sortent le mieux, avec 73% d’anciens élèves casés au bout de huit mois. Les universités demeurent «sensiblement moins bien loties».

Plus «inhabituel», selon l’Apec, «les diplômés des écoles d’ingénieurs, même s’ils restent en bonne place, connaissent la plus forte baisse du taux d’emploi, en ligne avec la conjoncture dégradée dans l’industrie».

Les ingénieurs généralistes, métallurgie, mécanique et aéronautique, et les jeunes diplômés d’électronique et de productique, ont été le plus pénalisés, tout comme les jeunes diplômés de la finance.

Les Bac+4 du secteur informatique, télécommunications et technologies multimédia sont en revanche relativement épargnés, tout comme les diplômés du secteur médical, pharmacie, paramédical, social.

Libération - 02.10.10

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