Ce n'est pas encore arrêté, mais c'est en bonne voie. Rejoignant l'appel de la CGT et de l'Unsa, Sud-Rail et CFDT sont favorables à une nouvelle grève nationale à la SNCF le 3 février, notamment pour défendre l'emploi.
Pour la CFDT, «la situation préoccupante de l’emploi avec 3.600 suppressions prévues dans le budget 2010» (la direction avance le chiffre de 1.404 postes supprimés) et «les perpétuelles réorganisations et restructurations, sans réelle vision d’avenir» continuent «de provoquer un fort mécontentement et de fortes inquiétudes parmi les cheminots».
Les syndicats sont actuellement dans une procédure de concertation avec la direction, préalable obligatoire avant tout dépôt de préavis de grève.
«Les conditions d'une grève sont réunies», a déclaré Didier Le Reste, secrétaire général du premier syndicat de la SNCF, la CGT-cheminots. Il avait proposé vendredi cet appel national à la grève pour dénoncer les suppressions d'emplois prévues en 2010 et la diminution de la part de l'Etablissement public dans le groupe SNCF.
De son côté, l'Unsa juge aussi qu'il est nécessaire «de bâtir un grand mouvement unitaire le 3 février».
Selon Sud-Rail, «la direction SNCF et le gouvernement accélèrent les "réorganisations"» et «se moquent éperdument des conséquences qu’entraîne leur politique sur les salariés de l’entreprise».
Dans un communiqué, le syndicat «appelle les cheminot-e-s à participer massivement à la grève du 3 février», devant constituer un «ultimatum vis-à-vis de la direction». Si les revendications n'étaient pas entendues, Sud-Rail menace d'un «mouvement reconductible national et tous services».
http://www.liberation.fr/economie/0101614777-greve-nationale-a-la-sncf-le-3-fevrier
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