Dans une lettre ouverte à Angela Merkel, les patrons de BASF, BMW ou encore EON s'opposent à toute régulation de leur rémunération.
Douze dirigeants représentants les plus puissantes entreprises allemandes ont écrit une lettre à la chancelière Angela Merkel pour rejeter en bloc toutes les tentatives de régulation de leurs émoluments, rapporte vendredi le Handelsblatt.
Dans ce courrier reproduit en partie par le journal, des représentants du chimiste BASF, du géant de l'énergie EON ou encore du constructeur BMW critiquent un projet actuellement à l'examen qui vise à imposer une période de carence de deux ans aux dirigeants passant du directoire (organe exécutif) au conseil de surveillance (organe de contrôle) d'une entreprise.
Il s'agit d'une pratique très courante en Allemagne où les patrons sont souvent assurés d'un siège confortablement rémunéré au conseil de surveillance à l'issue de leur mandat.
Par ailleurs, les rédacteurs de cette lettre rejettent la volonté du gouvernement allemand d'imposer également une période d'attente aux dirigeants avant qu'ils ne touchent leurs primes.
Enfin, ces grands dirigeants jugent "inapproprié" d'imposer des baisses de salaires aux patrons coupables de négligence et "faux" de les rendre responsables sur leurs deniers en cas de poursuites contre l'entreprise.
La grande coalition (conservateurs et sociaux-démocrates en Allemagne) planche depuis plusieurs semaines sur un texte de loi régulant les rémunérations des patrons.
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