Le revenu fiscal moyen par ménage est de 1 800 euros dans les zones urbaines sensibles (Zus), contre 2 900 euros dans les agglomérations qui comprennent une Zus. Les données sont respectivement de 1 000 et 1 800 euros pour une personne seule. Le taux de pauvreté au seuil de 60 % du revenu médian atteint 29 %, 2,6 fois plus que sur le reste du territoire. Au seuil de 40 %, il se monte à 8 %, soit 2,3 fois plus.
Cette situation est logique : la faiblesse des revenus des habitants constitue l’un des critères de définition de ces quartiers. Dans une partie des Zus, la situation est même encore plus dégradée. L’ampleur de l’écart résulte notamment de la concentration des logements sociaux dans les "grands ensembles" en périphérie des villes, construits notamment dans les années 1970. Faute de réduction du chômage, les politiques menées depuis des années dans ces quartiers ne font qu’amortir partiellement le choc, sans changer en profondeur la donne.
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Pour en savoir plus :
Les revenus des habitants - rapport 2010 de l’ONZUS (décembre 2010).
http://www.inegalites.fr/spip.php?article419
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