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12/01/2010

Un préfet refuse qu'une société ayant licencié recrute à l'étranger

L'usine d'Autoliv-Isodelta, groupe suédois qui produit des volants, voulait faire venir une trentaine d'ouvriers tunisiens sur son site de la Vienne. Hors de question, dit le représentant de l'Etat. Motif: l'an passé, l'entreprise avait licencié une centaine d'employés.

Visas bloqués. Le préfet de la Vienne a refusé à l'entreprise Autoliv-Isodelta, groupe suédois qui produit des volants, de faire venir dans la Vienne des Tunisiens. L'usine souhaitait faire venir sur son site de Chiré-en-Montreuil, qui emploie 680 personnes, une trentaine d'ouvriers de l'usine tunisienne d'El Nadhour, dont la production est arrêtée après un incendie qui a ravagé les bâtiments, au lendemain de Noël.

«L'argument est simple. Il y a un an, Isodelta a licencié une centaine de personnes. Ils ont fait le choix de délocaliser en Tunisie. Très bien. Mais qu'ils l'assument et qu'ils ne fassent pas venir ici des travailleurs tunisiens», a déclaré le secrétaire général de la préfecture.

«Il y a ici des gens compétents qui ont besoin de travail», a déclaré pour sa part Patrice Gonnet, délégué CFDT. 80 intérimaires ont déjà été recrutés pour assurer les commandes.

Le groupe suédois Autoliv est propriétaire depuis cinq ans de la chaîne de production de volants, Autoliv-Isodelta à Chiré-en-Montreuil et emploie.

http://www.liberation.fr/economie/0101613372-un-prefet-refuse-qu-une-societe-ayant-licencie-recrute-a-l-etranger

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