La responsabilité des gouvernements socialistes dans la nomination du trio Van Rompuy/Barroso /Asthon, une véritable « dream team » de la médiocrité, est historique. Ce sont les six premiers ministres socialistes (Grande-Bretagne, Espagne, Portugal, Grèce, Hongrie et Slovénie) qui ont, en effet, choisi, hier après-midi, la commissaire au commerce, la Britannique Catherine Asthon, comme ministre européenne des affaires étrangères, ce poste leur revenant. Un choix catastrophique : cette apparatchik travailliste n’a absolument aucune expérience internationale et, de l’avis de plusieurs personnes qui ont travaillé avec elle à la Commission, elle a été particulièrement mauvaise depuis sa prise de fonction le 3 octobre 2008 : absence de travail, mauvaise connaissance des dossiers, sens diplomatique réduit.
« C’est la certitude qu’elle ne fera rien sans l’aval du Foreign Office », commente un fonctionnaire européen. Pour ne rien arranger à l’affaire, elle ne parle aucune langue étrangère (et quand je pense qu’on s’est longtemps moqué de Michel Barnier, le futur commissaire français, pour son mauvais anglais…).
Surtout, en choisissant une femme, ils ont ouvert la voie à Herman Van Rompuy, puisque les conservateurs n’ont plus eu à se préoccuper de l’équilibre homme-femme (ce qui aurait rendu possible la désignation de la Lettone Veira Vike-Freiberga), la gauche lui ayant enlevé cette épine du pied.
bruxelles.blogs.liberation.fr - 20.11.09
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