Toute la planète subit le choc de la crise et, partout, le chômage augmente. Mais son niveau varie sensiblement selon les pays. Les Pays-Bas, l’Autriche et le Danemark affichent de loin les meilleurs résultats pour l’Europe, entre 3 % et 6 % de chômeurs. Même si les taux sont harmonisés*, il faut se méfier de certaines réussites exceptionnelles, qui sont obtenues en "sortant" artificiellement du chômage des travailleurs handicapés ou malades, jugés « inaptes »... A l’opposé, l’Espagne avec un taux de 18,7 % figure parmi les mauvais élèves. La France, dont les performances étaient hier très critiques, se classe dans la moyenne européenne avec un taux de 9,3 % mais fait moins bien que la plupart des pays comparables, hormis l’Espagne.
Au niveau mondial, les Etats-Unis ont dépassé la France avec un taux de 9,4 % et se placent au-dessus de la moyenne de l’OCDE, qui est de 8,3 %. Le Japon fait quant à lui meilleure figure avec un niveau de chômage de 5 %.
Au-delà des taux, les systèmes d’indemnisation du chômage vont être mis à rude épreuve. Financièrement, la charge va augmenter lourdement. Mais surtout les systèmes à durée très courte, comme au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis - où l’indemnisation ne dépasse parfois pas six mois - vont pour la première fois se retrouver devant une crise majeure. Il faudra alors décider soit de ne plus indemniser des centaines de milliers de personnes, avec des conséquences sociales dramatiques, soit d’améliorer l’indemnisation.
* taux de chômage harmonisés en utilisant la définition du bureau international du travail.
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