"Notre proposition était une indemnité supra-légale de 30.000 euros pour les 53 personnes qui doivent être licenciées. Nous avons obtenu gain de cause", a indiqué vendredi Christian Amadio, le secrétaire du CE. Un accord a été signé avec la direction et un médiateur au cours d'une réunion qui s'est terminée dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-il précisé.
Mercredi, pour faire pression sur la direction, des salariés avaient placé cinq nacelles, prêtes à être livrées, sur le parking de leur entreprise et les avaient entourées de "bouteilles de gaz" - vides selon les gendarmes - ainsi que de "palettes avec du produit inflammable", menaçant de "les faire sauter".
La menace avait été levée jeudi soir après l'annonce de la réunion avec la direction.
Les salariés sont en grève depuis trois semaines pour obtenir une meilleure prime "supra-légale" pour les employés devant être licenciés dans le cadre d'un plan social annoncé en avril et prévoyant la suppression de 53 des 163 emplois de cette entreprise rachetée par un groupe américain en 2007.
Le travail doit reprendre lundi sous réserve que l'accord conclu dans la nuit de jeudi à vendredi soit approuvé par vote vendredi matin par les salariés, a précisé M. Amadio.
"C'est un peu dommage quand on voit tout ce qu'il a fallu faire pour en arriver à ce résultat. On aurait pu y arriver sans cette perte de temps et tout ce qui s'est passé. Heureusement, il ne s'est rien produit de grave", a-t-il par ailleurs commenté au sujet du recours à la menace des bouteilles de gaz.
Le site JLG de Tonneins appartient à JLG Europe, filiale du groupe américain Oshkosh, qui se présente sur son site internet comme "le premier fabricant au monde de nacelles élévatrices de personnes" principalement destinées au sociétés de location.
AFP - 17.07.09
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