À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.

13/07/2009

CIT, menacé de faillite, discute avec les autorités

Le groupe avait déjà cédé plusieurs activités l'an dernier pour faire face à de grosses difficultés d'accès aux marchés des capitaux, récupérant ainsi quelque 3,8 milliards de dollars.

Bruxelles (L'Echo) - Le groupe de services financiers américain CIT Group, qui compte près d'un million de clients parmi les PME aux Etats-Unis, a confirmé lundi être en discussions actives avec les autorités pour trouver des moyens d'améliorer sa situation financière et éviter un dépôt de bilan.

CIT "entretient avec ses principaux régulateurs des pourparlers actifs sur une série de mesures pouvant permettre à la société d'améliorer sa situation de liquidités à court terme", a indiqué l'établissement dans un communiqué.
Parmi les sujets en discussion figure la demande du groupe de pouvoir accéder à un programme de l'agence fédérale américaine de garantie des dépôts bancaires (FDIC) qui apporterait une garantie de l'Etat à ses dettes, lui permettant donc de vendre des obligations avec de faibles taux d'intérêt.

CIT Group se montre néanmoins extrêmement prudent: "Il n'y a aucune assurance que ces discussions avec le gouvernement déboucheront sur des mesures de la part des régulateurs, et il n'y a aucune certitude sur le délai ou le terme de telles décisions", prévient-il.

Le Wall Street Journal avait affirmé samedi que CIT envisageait de se placer sous la protection de la loi des faillites en raison de ses difficultés à honorer ses obligations, précisant que l'établissement avait déjà retenu à cet effet les services de conseillers juridiques spécialisés.

CIT, qui gère plus de 75 milliards de dollars d'actifs et revendique des clients dans 50 pays, avait obtenu à l'automne le statut de banque, ce qui lui avait permis de bénéficier d'un apport d'environ 2,33 milliards de dollars de fonds gouvernementaux.
Selon le Wall Street Journal, les dettes de CIT s'élevaient au 31 mars à 68 milliards de dollars au total, dont 2,7 milliards venant à échéance cette année et 8 milliards l'an prochain. Un milliard de dollars de remboursements est dû sur le seul mois d'août.

Le groupe avait déjà cédé plusieurs activités l'an dernier pour faire face à de grosses difficultés d'accès aux marchés des capitaux, récupérant ainsi quelque 3,8 milliards de dollars.

L'Echo.be -
13/07/2009

Sem comentários:

Related Posts with Thumbnails