L'opération de communication politique qui entoure la publication des statistiques de police et de gendarmerie ne se joue pas seulement au niveau national. Les médias nationaux ont beaucoup commenté celle réalisée rituellement par le ministre de l'Intérieur au mois de janvier de chaque année, mais le même processus se décline ensuite plus ou moins bruyamment dans chaque département. Dans certains cas, il n'est pas présenté comme un événement. Dans d'autres, il a au contraire des répercussions locales importantes et est fortement valorisé par la presse quotidienne régionale.
C'est ce qui s'est produit notamment à Nîmes où les chiffres du ministère de l'Intérieur ont été jugés "inquiétants" et où la délinquance des mineurs a été présentée par le préfet comme une "spécificité gardoise". Quelques jours plus tôt, le parquet donnait pourtant des chiffres contradictoires et une petite enquête locale révèle assez rapidement les enjeux politiques locaux qui rôdent autour de la question des mineurs délinquants.
C'est ce qui s'est produit notamment à Nîmes où les chiffres du ministère de l'Intérieur ont été jugés "inquiétants" et où la délinquance des mineurs a été présentée par le préfet comme une "spécificité gardoise". Quelques jours plus tôt, le parquet donnait pourtant des chiffres contradictoires et une petite enquête locale révèle assez rapidement les enjeux politiques locaux qui rôdent autour de la question des mineurs délinquants.
- Lire la suite de cet article .
Sem comentários:
Enviar um comentário