13 % des descendants d’immigrés, contre 8 % pour les personnes non immigrées, ni natives d’un département d’Outre-mer, ni descendantes d’une personne immigrée ou native d’un Dom (population dite "majoritaire"), sont sortis sans diplôme du système éducatif selon l’étude conduite en 2008 par l’équipe TéO (Trajectoires et Origines) « Enquête sur la diversité des populations en France » de ). 38 % des descendants d’immigrés de Turquie et du Portugal ont obtenu un diplôme professionnel court (CAP-BEP) contre un quart de la population majoritaire. A l’issue du collège, les garçons descendants d’immigrés sont moins souvent orientés vers les filières générales que les jeunes de la population dite "majoritaire".
En moyenne, 14 % des descendants d’immigrés (23 % pour ceux originaires du Maroc ou de Tunisie) contre 5 % pour la population majoritaire déclarent avoir été « moins bien traités » lors des décisions d’orientation. Les écarts d’accès à l’enseignement supérieur se creusent entre les deux populations. A l’opposé, les descendants des deux sexes originaires d’Asie du Sud Est ont une proportion très importante de diplômés du 3ème cycle ou d’une grande école.
Deux facteurs principaux expliqueraient, selon l’étude Teo, les différences de niveaux d’éducation atteints par les deux populations (immigrée et majoritaire) : le poids du milieu social (65 % des descendants d’immigrés ayant effectué toute leur scolarité en France ont un père ouvrier contre 41 % des jeunes de la population majoritaire) et la ségrégation résidentielle. Chez les immigrés ou leurs descendants, les écarts entre nationalité tiennent souvent à l’origine plus ou moins favorisée des migrants.
BA
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=la_breve&id_breve=742
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