Les 900 employés de la raffinerie britannique de Lindsey avaient entamé une grève sauvage pour soutenir 51 de leurs collègues licenciés. Le groupe pétrolier a soutenu que la grève était "non officielle et illégale".
Près de 900 employés de la raffinerie britannique de Lindsey, propriété du groupe pétrolier français Total, ont été licenciés, une semaine après avoir entamé une grève sauvage, a-t-on appris vendredi auprès d'un syndicat de l'entreprise et de Total.
Environ 1.200 employés de la raffinerie de Lindsey, dans l'est de l'Angleterre, avaient entamé une grève sauvage le 11 juin pour soutenir 51 de leurs collègues licenciés. Ils estimaient qu'un accord de non suppression d'emplois avait été violé par la direction, selon des médias, une version des faits non reconnue par Total.
"Total peut confirmer, avec regret, que le processus visant à mettre fin aux contrats des personnes concernées sur le site HDS-3 a maintenant commencé", a précisé vendredi matin le groupe pétrolier français dans un communiqué, tout en soulignant que les salariés concernés pourraient postuler à nouveau à leurs postes jusqu'au 22 juin.
S'exprimant "frustré et déçu" devant l'échec des négociations, Total a soutenu que la grève était "non officielle et illégale".
Le syndicat Unite de son côté s'est déclaré "extrêmement inquiet" devant la décision de Total et devant "les ramifications de cette décision", appelant "toutes les parties à revenir à la table des négociations pour résoudre le problème".
Les salariés de la raffinerie de Lindsey avaient mené une grève au début de l'année 2009 contre la décision de la direction d'accorder un contrat à une entreprise italienne employant de la main-d'oeuvre non britannique. Ils avaient accepté de reprendre le travail après s'être vus garantir la moitié des emplois concernés par ce contrat.
Sem comentários:
Enviar um comentário