Des incidents violents ont eu lieu mardi matin au siège du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), des salariés de l’Union Naval Marseille, placée en liquidation judiciaire, s’en prenant à des responsables du port et aux locaux. (Lire la suite)
«Vers 10 heures, une cinquantaine de salariés de l’entreprise de réparation navale Union Naval Marseille (UNM) ont investi le siège du GPMM et provoqué de violents incidents: agression du directeur général adjoint, portes enfoncées, tableaux arrachés des murs, fumigènes dans les couloirs, meubles renversés portes vitrées brisées», explique le Port dans un communiqué.
«Ils ont jeté des caisses de sardines et d’oursins au visage du directeur général adjoint dont les lunettes ont été cassées», a précisé une porte-parole du GPMM. «Jean-Claude Terrier, président du directoire du GPMM en déplacement à Paris au moment des faits, s’est fortement élevé contre ces pratiques violentes et a décidé de poursuivre les agresseurs en justice», poursuit le communiqué.
La plainte sera «vraisemblablement déposée demain mercredi», a ajouté la porte-parole. Patrick Castello, secrétaire général de la CGT de la réparation navale a confirmé que des incidents s’étaient produits. «Il y a eu un mouvement de colère, les gens voient dans la presse qu’on les qualifie d’anarcho-syndicalistes des années 20, en même temps, ils apprennent que les procédures de licenciement sont en route, il y a eu une accumulation des choses», a-t-il expliqué.
«Nous voulions aller voir la direction du grand port pour lui demander ce que devenaient les salariés de l’UNM», a raconté Noël Kouici, secrétaire général CGT de l’UNM. «Ca ne s’est pas passé comme ça devait se passer. Que voulez-vous? Cela fait plus d’un mois qu’on essaie de retenir les gars. Maintenant ils savent que l’entreprise est liquidée, qu’un repreneur est déjà dans les lieux et que les licenciements vont tomber. A un moment donné, la colère déborde», a-t-il dit. Interrogé sur l’intention de la direction du GPMM de poursuivre les participants à cette action, il a assuré: «ils continuent à vouloir nous enterrer complètement. Ca n’arrangera certainement pas les choses».
(Source AFP)
Libération - 17.03.09
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