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19/03/2009

Le Président de l’Assemblée générale de l’ONU dénonce la propagande américaine contre le président iranien

Le Président de l’Assemblée générale de l’ONU dénonce la « satanisation » de l’Iran et de son Président fabriquée de toutes pièces par les Etats-Unis dans les médias occidentaux la qualifiant de pieux mensonges.

Miguel d’Escoto Brockmann a souligné qu’il tentait d’accomplir juste sa mission en tant que président de l’Assemblée générale des 192 membres de l’ONU qui était de favoriser la paix et la non violence.

Lors de sa visite en Iran, Miguel d’Escoto Brockmann a indiqué qu’il avait été frappé par le vaste soutien et respect envers l’Iran des Etats voisins lors d’une réunion au sommet de l’Organisation de Coopération Economique, organisme régional pour le commerce qui se développe entre États voisins.

Il a rappelé que l’Iran est l’hôte de 3,5 millions de réfugiés afghans qui sont dotés de permis de travail.

« Les Etats-Unis s’efforcent toujours de « sataniser » leurs opposants et de « canoniser » les plus mauvais dictateurs » a rappelé Miguel d’Escoto Brockmann prenant comme exemples Ferdinand Marcos aux Philippines, Anastasio Samoza au Nicaragua et Augusto Pinochet au Chili qualifiant cette attitude de moyenâgeuse.

Il a critiqué mardi les Etats-Unis leur reprochant d’agir seul plutôt que de manière multilatérale comme le stipule la charte des Nations-Unis rappelant que l’ancien président américain, George W. Bush avait choisi de partir en guerre en Irak en 2003 sans l’approbation du Conseil de sécurité.

Le Président de l’Assemblée générale de l’ONU a regretté que l’Occident se mêle sans réfléchir d’affaires qu’il ne comprend pas bien, affirmant que le pire, c’est que l’Occident ne souhaite pas réellement les comprendre. »

Miguel d’Escoto Brockmann a fait allusion à la lourde dette des Etats-Unis vis-à-vis de l’ONU, avant de dire que ces derniers ne respectaient pas leurs engagements.

S’agissant de l’inculpation par la Cour pénale internationale du président soudanais Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, il a affirmé qu’il s’agissait là d’un acte "raciste".

"Je pense que c’est malheureux", a déclaré à la presse Miguel d’Escoto Brockmann, qui a été ministre du gouvernement sandiniste au Nicaragua de 1979 à 1990, en parlant du mandat d’arrêt émis le 4 mars contre Omar el-Béchir par les juges de la CPI.

"Cela contribue à approfondir la perception de la justice internationale comme raciste, car c’est la troisième fois que quelque chose vient de la CPI, et c’est la troisième fois que cela a à voir avec l’Afrique", a-t-il noté.

Ce que Miguel d’Escoto Brockmann a jugé " de plus "lamentable" dans l’inculpation du président Béchir par la CPI, c’est qu’elle intervient juste après que l’Union africaine et la Ligue arabe ont demandé son report d’un an pour "donner une chance à la paix" dans les négociations entre Khartoum et les rebelles du Darfour.

Miguel d’Escoto Brockmann, un ancien prêtre, a indiqué lors de son point de presse, destiné à rendre compte de sa récente visite en Iran, qu’il parlait au nom d’un grand nombre de pays africains, arabes ou d’autres pays non alignés, qui soutiennent un ajournement du cas du président soudanais.

Le Grand Soir - 19.03.09

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