Mireille Delamarre
Lors de son intervention le 19 Novembre, Rompuy a déclaré que 2009 était la première année de la gouvernance mondiale, méga projet du Groupe Bilderberg , et promis de mettre en place des taxes européennes. Fervent catholique, limite intégriste, il est 100% contre l’adhésion de la Turquie à l’UE.
Le premier président de l’UE, Herman Van Rompuy, a déclaré que :
« 2009 est aussi la première année de la gouvernance mondiale, avec la création du G20 en plein milieu de la crise financière mondiale. Le conférence sur le climat à Copenhague est un autre pas fait vers une gouvernance mondiale de notre planète ».
Van Rompuy a participé à un dîner du Groupe Bilderberg le 15 Novembre à Hertoginnedal, Bruxelles, juste avant la désignation du premier président de l’UE. Au cours de ce dîner, il a rencontré les membres du haut comité de direction de ce Groupe et il a fait un discours annonçant la création de nouvelles taxes directement versées à l’UE , dont une taxe sur les vols aériens, un taxe sur les carburants et une TVA européenne, toutes formant une taxe unique allant directement dans les coffres de Bruxelles.
« Nous devons examiner sérieusement la possibilité de collecter des taxes au niveau européen, et pour la première fois les grands pays de l’Union sont ouverts à cela » a dit Van Rompuy, selon ce qu’a rapporté le journal hollandais, De Tüd.
Selon l’article du Tüd, Van Rompuy a eu des discussions avec le président du Groupe Bilderberg, Etienne Davignon, qui en début d’année s’était vanté dans l’ EU Observer que le Groupe Bilderberg l'était à l’origine de la création de la monnaie unique européenne, l’Euro, dans les années 50.
En fait, le cadre idéologique de la création de l’Union européenne remonte aux années 40 quand des économistes et industriels nazis ont conçu le plan d’une communauté unique économique européenne, plan mis en pratique dés le lendemain de la secondaire guerre mondiale. L’un des principaux fondateurs du Groupe Bilderberg est un ancien officier SS Nazi, le Prince Bernhard des Pays Bas. Preuve, s’il en fallait encore une, après la négation des pratiques démocratiques dans l’espace européen - les français avaient dit NON au Traité de Lisbonne, Sarkozy est passé outre, on a imposé aux Irlandais qui eux aussi avaient dit NON, de revoter pour dire oui – que le système de base de l’UE est totalitaire. Hitler dans les années 30 avait fait de même en faisant revoter les Allemands jusqu’à ce que suffisamment intimidés ils votent selon ses désirs.
La ratification du Traité de Lisbonne a permis la création de ce poste de Président de l’UE, et Van Rompuy, au service du Groupe Bilderberg, fera tout son possible pour accélérer la réalisation du projet de gouvernance mondiale du Groupe à l’échelon européen : création d’un super état fédéral dictatorial qui vise à détruire ce qui reste de la souveraineté nationale des états membres notamment par le biais de la création de ces taxes européennes.
De même que Sarkozy en supprimant la taxe professionnelle veut assécher les finances locales et donc brider l’indépendance du pouvoir politique local, au niveau de l’UE, la collecte de ce type de taxes aura exactement le même effet : une perte totale de l’indépendance économique - donc politique - des états, indépendance déjà mal en point avec la création de la monnaie unique, l’Euro, et surtout le pouvoir dictatorial de la Banque Centrale Européenne, car difficile à terme de maintenir des taxes nationales parallèlement aux taxes européennes.
La dictature européenne avance à grands pas, un pas de plus vers une dictature mondiale sous contrôle du Groupe Bilderberg et des élites mondiales qui gravitent dans et autour.
Qui est Herman Van Rompuy ?
Catholique pratiquant appartenant à la frange conservatrice du parti CDVA (Flemish Christian Democrat ), Van Rompuy, 62 ans, c’est surtout fait connaître récemment comme premier ministre belge grâce à sa capacité à sortir la Belgique de sa pire crise en 180 années d’histoire. Il a étudié l’économie – ministre du budget de l’UE de 1993 à 1999 - et la philosophie, est trilingue flamand français anglais. Réputé pour sa « détermination tranquille » il a néanmoins par le passé tenu des propos limite intégristes et racistes.
Sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne
En Décembre 2004, alors membre du parlement européen, il a dit :
« la Turquie ne fait pas partie de l’Europe et ne fera jamais partie de l’Europe…Les valeurs universelles fondamentales en Europe, qui sont également des valeurs fondamentales du Christianisme, perdraient de leur force avec l’entrée d’un grand pays islamique comme la Turquie ».
On comprend maintenant pourquoi Nicolas Sarkozy a opposé son véto de dernière minute à la candidature du Luxembourgeois Jean Claude Junker qui faisait pourtant consensus chez les 26 états membres de l’UE, au profit du Belge Van Rompuy.
Ces propos sont en contradiction avec ce qu’il affirme vouloir pratiquer : le dialogue – « Ma vie politique est entièrement consacrée à la compréhension mutuelle et j’ai l’intention de continuer sur cette voie » a-t-il dit lors de son discours jeudi dernier après sa désignation à la présidence de l’UE.
Ces paroles risquent néanmoins de lui valoir- et donc de valoir à l’Union Européenne - un accueil des plus froids non seulement en Turquie mais également dans certains pays musulmans.
Source de certaines informations :
Paul Joseph Watson Prison Planet.com
Et Der Spiegel (english) www.spiegel.de/international
www.alterinfo.ne - 23.11.09
À procura de textos e pretextos, e dos seus contextos.
Sem comentários:
Enviar um comentário