La direction du site strasbourgeois de General Motors va ouvrir un guichet de départs volontaires de 198 de ses 1.200 salariés, a-t-on appris vendredi auprès de la direction et des syndicats.
"GM Strasbourg présentera jeudi prochain un dispositif reposant exclusivement sur un plan de départs volontaires, qui porterait sur 198 des 1.200 salariés du site, et excluant tout licenciement", a annoncé la direction.
Evoquant les difficultés de General Motors et sa réorganisation, elle indique que la situation impose au site de Strasbourg d'ajuster ses effectifs a son activité, tout en ayant la volonté de le faire en préservant au mieux l'intérêt des salariés, indique un le communiqué.
Un comité d'entreprise est convoqué le jeudi 10 septembre pour présenter "un projet d'adaptation destiné a maintenir la compétitivité du site".
Porte-parole de la CFDT, Jean-Marc Ruhland, a indiqué à l'AFP que les départs sur la base du volontariat et sans licenciement sec seraient lissés sur une période de 14 mois. Il y a eu 40 journées chômées depuis début janvier et s'il y a du travail jusqu'en 2010, c'est en raison d'une commande de Cadillac aux Etats-Unis. Après le volume va baisser, a-t-il convenu, n'excluant pas de nouvelles mesures de chômage.
Roland Robert, secrétaire général de la CGT GM, rappelle que la production est actuellement au plus haut "avec des équipes supplémentaires de nuit et en fin de semaine ainsi que des heures supplémentaires à gogo" pour monter 1.450 transmissions/jour pour BMW et Cadillac.
En 2008, la direction avait déjà procédé à une réduction d'effectif de 168 postes sur la base de départs volontaires et d'indemnités de départ.
Le constructeur automobile américain avait indiqué en août 2008 qu'il menait une "étude stratégique" en vue "d'une possible vente" de son usine de fabrication de boîtes de vitesses à Strasbourg.
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