5,5 % des actifs sont employés en temps partiel et souhaiteraient travailler davantage, soit 1,25 million de personnes [1]. Il s’agit à 75 % de femmes. La part de personnes en sous-emploi est très supérieure pour les populations les moins qualifiées, qui occupent les postes les plus précaires, notamment dans les secteurs du nettoyage ou de la distribution.
Au total, 9 % des femmes salariées sont en situation de temps partiel subi, contre 2,5 % des hommes. Le taux atteint 13,9 % pour les femmes non-diplômées, 12,9 % pour celles de moins de 29 ans, 13,1 % pour les employées, et même 16,4 % pour les femmes étrangères.
Entre 1997 et 2003, le taux de temps partiel subi a nettement baissé chez les femmes, de 10,3 à 7,7 %. Mais il est remonté depuis à 8,8 % depuis. Chez les hommes, ce taux a aussi progressé récemment, mais demeure de l’ordre de 2 % du total des actifs si l’on ne tient compte que des temps partiels.
Un quart des salariés en temps partiel déclare vouloir travailler davantage. Ce statut est donc majoritairement choisi, notamment dans la fonction publique. Mais cette moyenne masque des écarts : le taux atteint 13 % pour les femmes cadres supérieurs et 35 % chez les ouvrières. En outre, une partie des salariés déclarent ne pas souhaiter travailler davantage, compte tenu des conditions de travail et de salaires dont ils disposent d’un côté, et du fait des difficultés que cela entraînerait par ailleurs de l’autre, notamment en terme de garde des enfants.
|
Avertissement : Les données du graphique ne comprennent que les personnes en temps partiel alors que les données du tableau intègrent un très faible nombre de personnes à temps complet souhaitant travailler davantage (70 000), d’où le faible écart. |
[1] Cette donnée intègre 5 % de salariés en temps complet
http://www.inegalites.fr/spip.php?article410
Sem comentários:
Enviar um comentário