Bill Bonner
▪ En Europe, l'Irlande souffre. La semaine dernière, elle a accepté d'approfondir ses réductions de dépenses... et d'augmenter ses impôts. Parlez d'austérité ! Ces gens sont prêts à tout ou presque pour protéger leurs banquiers.
Bloomberg :
"Le gouvernement irlandais a déclaré qu'il réduirait les dépenses de 20% environ et augmenterait les impôts sur les quatre prochaines années à mesure que les discussions sur le renflouage du pays approchent leur conclusion".
"Des baisses de 2,8 milliards d'euros pour les dépenses sociales et des augmentations d'impôts sur le revenu de 1,9 milliards d'euros font partie des mesures prévues pour réduire le déficit budgétaire à 3% du PIB d'ici la fin 2014. Le manque à gagner sera de 12% du PIB cette année, ou 32% si l'on inclut un sauvetage des banques".
Pour l'instant, les Irlandais suivent le mouvement... comme des bêtes de somme. Silencieusement. Humblement. Maladroitement. De quel côté est le gouvernement, doivent-ils se demander. Nous regardons avec stupeur... nous voulons voir jusqu'où ils iront.
▪ Bien entendu, les Irlandais ne sont pas les seuls à sembler prêts à tout supporter. Aux Etats-Unis, les dirigeants de la Banque centrale ont juré de réduire la valeur de l'épargne des Américains... de baisser leurs revenus réels... et de rendre plus cher tout ce qu'ils achètent.
Hé, de quel côté sont-ils ?
▪ A Leeds, en Angleterre, un juge vient de condamner quatre faussaires à la prison. Il a déclaré que la geôle était adaptée parce que les faussaires auraient pu "saper la confiance dans le système" et "faire perdre de l'argent à beaucoup de gens".
Si l'on est condamné à la prison pour ça, Ben Bernanke ferait mieux de faire attention !
▪ Pendant ce temps, des millions de voyageurs américains ont pu tester le nouveau système de lutte contre le terrorisme, "Pelotage et Attouchements". Oui, les preuves ont été diffusées partout sur les ondes : des photos d'agents de sécurité fouillant des bambins et tripotant des entrejambes.
Jusqu'où les Américains supporteront-ils tout ça ? Nous nous posons aussi la question.
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