Selon le rapport de l’Institut national de la statistique du Cameroun (Ins), -40% des ménages sont raccordés aux réseaux d’eau potable et plus de 85% utilisent des modes d’assainissement individuel. Face à cette situation alarmante, l’Ong dénommée « Action pour un développement équitable intégré et durable » (Adeid) fait le tour des régions pour sensibiliser le grand public, mais aussi mobiliser les organisations de la société civile à la réflexion pour la rédaction du projet de plaidoyer pour un meilleur accès des populations à l’eau potable et à l’assainissement du Cameroun. Sa caravane a fait escale à Douala vendredi 30 octobre 2009. Le constat est cinglant, les populations sont en permanences exposées à des maladies hydriques.
La Camerounaise des eaux (Cde) société d’affermage reconnaît ses limites, mais le met sous le compte de l’actif qu’il a hérité de la défunte Société nationale des eaux du Cameroun (Snec). Les infrastructures sont vétustes et délabrées. Toutefois, la Cde dit être engagé dans un processus visant à réaliser l’exploit réussi au Maroc, où elle a avec le concours de ses partenaires ramener le taux d’approvisionnement en eau potable à 100% dans les zones urbaines et 90% dans les zones rurales. Les travaux de captage d’eau à Tiko en cours et que réalisent les Chinois vont permettre de ramener dès janvier 2010 l’approvisionnement en eau potable dans la ville de Douala de 30% actuellement à 50%. Mais en attendant, l’Adeid, les Osc et les collectivités décentralisées réunies constatent que la situation est alarmante. Le représentant du maire de Douala IVè a tiré la sonnette d’alarme face à la situation qui prévaut dans sa commune. Où les populations consomment essentiellement des eaux de puits et de forages non ou mal traitées, ce qui justifie la prolifération des centres de santé privés vers lesquels les populations ont recours pour soigner des maladies hydriques.
Le Messager - 04.11.09
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