Une petite vidéo. Bon ok y'a du PG dedans, mais regardez jusqu'au bout. Ecoutez bien aussi. Ca parle de l'unedic qui va rembourser son excedent .. en réduisant les cotisations patronales alors que seuls 4 chômeurs sur 10 ne sont pas du tout indemnisés.
Et sinon c'est officiel depuis peu, je suis un chômeur spécial. En effet Sarkozy l'a décidé : si on m'embauche : zero charges et 2000 euros de prime, par ce que j'ai 45 ans. Quand on fait un coup de google sur "chômeurs sarkozy 45ans" apparait le mot sénior. Et oui, je suis devenu un vieux au sens pôle emploi. Tout ça au moment où on nous dit de travailler jusqu'à 67 ans.
Sachez le, ça secoue un peu quand on découvre ça à la TV. Après on observe les annonces d'emploi du genre "hotlineur en auto-entreprise" (pas mal pour du travail posté), ou alors "jeunes diplômés" ... Mais je vais être pris en charge comme mes 600 000 collègues chômeurs de longue durée: On va donc me proposer une formation (j'ai été entre autre formateur, j'ai conçu des formations, audité la formation de salariés, recruté, licencié .. enfin bref) ou une offre. Ca va être du grand n'importe quoi !
Pendant ce temps là, on continue à faire des cadeaux au patronat : 170 milliards d'aides, d'exonérations et de niches fiscales pour les entreprises ou particuliers . Oui c'est de l'argent public! Enfin ça part surtout vers les plus grosses d'entre-elles , les PME peuvent crever la bouche ouverte : les grandes entreprises les pressurisent (voir les menacent) et les actionnaires de celles-ci se partagent ensuite 40 milliards de profits... pendant que le chômage augmente, la précarité aussi.
Alors comme le dit 
Jean Louis Bianco : « L'ensemble des niches fiscales et sociales coûtent 170 milliards d'euros. Dedans, il y en a qui ne servent à rien. Comme les aides accordées aux entreprises du CAC 40, les avantages fiscaux liés au Scellier et ceux concernant les investissements en Outre-Mer. 70 à 100 milliards d'euros pourraient être redéployés pour avoir une véritable filière industrielle française ».
Jean Louis Bianco : « L'ensemble des niches fiscales et sociales coûtent 170 milliards d'euros. Dedans, il y en a qui ne servent à rien. Comme les aides accordées aux entreprises du CAC 40, les avantages fiscaux liés au Scellier et ceux concernant les investissements en Outre-Mer. 70 à 100 milliards d'euros pourraient être redéployés pour avoir une véritable filière industrielle française ».Redéployer ce n'est pas supprimer, mais attribuer sous contraintes à ceux qui le méritent. Et c'est à dire celle qui créent de l'emploi, investissent dans la recherche et développement. Un vaste sujet non ?
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