Des salariés des stations de ski des Arcs, Peisey et la Plagne, en Savoie, étaient en grève dimanche pour demander de meilleures conditions de travail, une augmentation de 2,5% des salaires brut et le maintien de l'indemnisation des saisonniers pendant les périodes d'inter saisons ou encore une meilleure couverture santé.
Des salariés des stations de ski des Arcs, Peisey et la Plagne, en Savoie, étaient en grève dimanche pour demander de meilleures conditions de travail, sans incidence sur le fonctionnement des remontées mécaniques, selon les responsables du domaine skiable. L'appel national à la grève lancé par la CGT a été suivi par "30 à 40%" des salariés des remontées mécaniques sur le domaine Paradiski, un des plus importants en Europe, qui regroupe les stations de La Plagne, des Arcs et de Peisey-Vallandry, selon Antoine Fatiga, secrétaire départemental de la CGT Savoie. La direction a évoqué "seulement 7 à 8%" de salariés mobilisés, soit "environ 90 des 1.280 membres du personnel".
FO s'était pour sa part retiré du mouvement après la signature d'un accord avec les Domaines skiables de France, organisation regroupant les opérateurs de domaines skiables. Les syndicats réclamaient notamment une augmentation de 2,5% des salaires brut et le maintien de l'indemnisation des saisonniers pendant les périodes d'intersaisons ou encore une meilleure couverture santé. Selon M. Fatiga, qui a dit réfléchir à la possibilité de reconduire le mouvement dès le week-end prochain, "une soixantaine de grévistes" munis de tracts et de banderoles se sont rassemblés tôt dimanche au pied du funiculaire qui relie Bourg-Saint-Maurice à la station des Arcs. Ils étaient "une centaine" à La Plagne et "une quarantaine" au départ des deux téléphériques "Vanoise Express", qui relient les deux domaines, a poursuivi le syndicaliste.
Par mesure de précaution, des bus supplémentaires avaient toutefois été affrétés par la direction pour faire face à une situation de blocage, et du personnel appelé en renfort. "Pour l'heure, ces dispositions ne servent à rien. Techniquement, c'est une journée de fonctionnement normal. L'intégralité du domaine a été ouvert ce matin sans difficultés. Il n'y a pas de tensions fortes. Cela reste assez bon enfant", a indiqué la direction de Paradiski. La branche compte quelque 18.000 salariés, dont 15.000 saisonniers.
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