Le pays est au bord de la guerre civile. La spéculation sur le cours du brut va bon train et a dépassé les 105 dollars le baril ce lundi matin.
Alors que les violences redoublent en Libye, la spéculation fait rage sur le cours du pétrole. Ce lundi matin, le prix du baril de Brent de la mer du Nord est passé au-dessus des 105 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, soit un niveau plus vu depuis fin septembre 2008. "Les violences en Libye sont le moteur de la hausse des prix", expliquaient les analystes de Commerzbank, faisant notamment état de propos d'un chef tribal qui menace de suspendre les exportations de brut si la violence contre les manifestants se poursuit. Certaines entreprises étrangères, comme les compagnies pétrolières BP et Statoil, vont évacuer une partie de leur personnel sur place.
Les marchés auraient préféré que le régime de Mouammar Kadhafi reste en place pour leur assurer la stabilité. Car la Libye, membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), est le quatrième producteur de pétrole en Afrique, avec près de 1,8 million de barils par jour et possède des réserves évaluées à 42 milliards de barils.
Mais le pays est ce lundi matin au bord de la guerre civile. Les émeutes, dont l'épicentre se situait à Benghazi, à mille kilomètres à l'est de Tripoli, ont gagné la capitale.
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