32 % des travailleuses européennes étaient à temps partiel en 2009 contre seulement 8,3 % des hommes, selon un rapport (en anglais) d’Eurofound, "Part-time work in Europe" (Travail à temps partiel en Europe). Le pays au sein duquel l’écart est le plus important entre les femmes et les hommes est de loin les Pays-Bas : 76 % des femmes sont à temps partiel contre 24,9 % des hommes. Les écarts sont également importants en Allemagne (45 % des femmes contre 9,7 % des hommes). La France présente également des écarts supérieurs à la moyenne européenne : 30 % contre 6 %.
Même si ces données ne permettent pas de distinguer temps partiel subi et temps partiel choisi (voir notre article Le temps partiel subi en France), cette donne est commune à l’ensemble de l’Europe. Les femmes sacrifient plus souvent leur carrière professionnelle pour assumer la garde des enfants, les tâches domestiques, etc... et, pour ce faire, réduisent leur temps de travail, de manière délibérée ou non. Cette situation a des conséquences sur leur niveau de rémunération, sur l’évolution de leur carrière, même si cela est plus ou moins compensé selon les pays.
Au total, 18,8 % de la population active de l’Union européenne travaille à temps partiel. Ces chiffres sont en constante augmentation depuis plus de dix ans : en 1997, on en comptabilisait 15,9 %. La proportion la plus importante se trouve aux Pays-Bas avec 48,3 %, devant la Suède (27 %) et l’Allemagne (26,1 %). En revanche, la proportion est très faible dans des pays tels que la Hongrie (5,6 %) ou encore la Bulgarie (2,3 %).
CR
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