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28/07/2010

L’inégal accès aux moyens contraceptifs

L’offre des moyens contraceptifs en France est très large. Chaque femme peut ainsi choisir la méthode qui lui convient le mieux. Cependant, comme le souligne dans sa dernière campagne le Mouvement français pour le planning familial, l’un des obstacles à l’accès de toutes les femmes au large éventail de contraceptifs, même s’il n’est pas le seul, réside dans le coût financier qu’il représente. C’est pourquoi le Planning familial a lancé un appel en faveur du remboursement de tous les moyens de contraception.

Un rapport d’octobre 2009 de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) "La prévention des grossesses non désirées : contraception et contraception d’urgence" indique que “lorsqu’on parle de contraception, le coût des produits contraceptifs est souvent évoqué comme un frein à leur utilisation qui pourrait donc contribuer à alimenter la demande d’IVG [1].”

Depuis une loi de 1974, les contraceptifs tels que la pilule ou le stérilet sont remboursés à hauteur de 65 % par la Sécurité sociale. Or, ce n’est pas le cas pour certaines nouvelles méthodes apparues depuis comme les pilules dites de "3ème génération", l’anneau vaginal ou le patch, qui eux ne bénéficient pas de cette prise en charge. De plus, les prix varient très sensiblement d’un contraceptif à l’autre (de 2 à 170 euros par an...), sans compter les différences de remboursement selon les mutuelles, pour celles qui peuvent en bénéficier.

VS

[1] Interruption volontaire de grossesse

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=la_breve&id_breve=704

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