Les dépenses de logement ont progressé de 2,9 % en 2009, soit 1,8 % au dessus de l’inflation, alors qu’elles avaient augmenté de 4,7 % en 2008 (soit 1,5 % en plus de l’inflation) selon les comptes du logement 2009 publiés par le ministère du développement durable. Les dépenses de logement se décomposent entre les loyers (73 %), l’eau et l’énergie (17 %) et les charges (10 %). Cette baisse s’explique par un ralentissement de l’augmentation des loyers (+ 3,4 % en 2009 contre + 3,7 % en 2008) mais surtout par la stagnation du prix de l’énergie, grâce à la baisse du prix du fioul, du gaz et du bois.
Les locataires des Habitations à loyer modéré (HLM) sont pénalisés. Pour la deuxième année consécutive, les loyers progressent plus vite dans le logement social que dans le secteur libre. De plus, les locataires du parc social profitent peu de la baisse des prix de l’énergie car ils utilisent davantage le chauffage urbain dont le prix a augmenté de 9,2 % et très rarement le fioul, moins cher de 31 % en 2009. Toutefois, les logements sociaux restent les plus abordables : les locataires d’une HLM dépensent en moyenne 6 000 euros par an alors que ceux du secteur privé doivent débourser 8 100 euros.
NL
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=la_breve&id_breve=704
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