Aux Etats-Unis, l'imagerie cérébrale est utilisée par le système judiciaire pour mieux connaître l'état mental des accusés et des témoins. En France, où l'expertise psychique s'appuie sur des entretiens, cette technologie séduit autant qu'elle inquiète.
On dénombre aux Etats-Unis 130 procès au cours desquels des spécialistes de l'imagerie cérébrale ont été convoqués pour éclairer les juges et les jurés sur l'état du cerveau des accusés et des témoins. Le sujet des applications juridiques des neurosciences est devenu une thématique de recherche à part entière dénommée « neurolaw » (le « neurodroit »).
Ce n'est pas le cas en France, où psychiatres et psychologues s'appuient avant tout sur des entretiens. Mais pour combien de temps encore ? Le modèle américain tend à s'imposer avec la perspective de voir les neurosciences suppléer le médecin clinicien dans l'évaluation de la responsabilité et de la dangerosité d'un prévenu.
http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2011/03/22/Le-dernier-avatar-de-l-id%C3%A9ologie-du-d%C3%A9terminisme-biologique
On dénombre aux Etats-Unis 130 procès au cours desquels des spécialistes de l'imagerie cérébrale ont été convoqués pour éclairer les juges et les jurés sur l'état du cerveau des accusés et des témoins. Le sujet des applications juridiques des neurosciences est devenu une thématique de recherche à part entière dénommée « neurolaw » (le « neurodroit »).
Ce n'est pas le cas en France, où psychiatres et psychologues s'appuient avant tout sur des entretiens. Mais pour combien de temps encore ? Le modèle américain tend à s'imposer avec la perspective de voir les neurosciences suppléer le médecin clinicien dans l'évaluation de la responsabilité et de la dangerosité d'un prévenu.
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