Les loisirs et les vacances des jeunes sont marqués par d’importantes inégalités, indique le bulletin de l’Observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes. Des inégalités territoriales tout d’abord, en matière d’accueil collectif (centres de loisirs, maisons des jeunes, etc.) notamment. Les enfants de milieu rural et de banlieues des grandes villes sont les plus pénalisés par le manque d’infrastructures sur certains territoires, liés dans certains cas aux manques de moyens des communes et d’autres à des choix politiques des élus.
Dans une commune donnée, l’accès aux activités est lui aussi très dépendant du milieu social. Certaines pratiques - dont le coût atteint plusieurs centaines d’euros - sont inaccessibles pour une grande partie des ménages. Pour une famille avec trois enfants dont les deux parents sont employés au Smic à temps complet, la pratique d’une activité par enfant peut représenter presque l’équivalent d’un mois de revenus.
Dans le même temps, les politiques de démocratisation des loisirs financés par les collectivités locales demeurent notoirement insuffisantes (conservatoires, bibliothèques, etc.). L’observatoire rappelle que “mettre en place une politique éducative et sociale, au service des enfants et des jeunes, suppose de développer une offre accessible à tous, sur l’ensemble du territoire et sur la globalité des temps libres”.
LM
http://www.inegalites.fr/spip.php?page=la_breve&id_breve=724
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